Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "L'Espace TSA".
J'aimerais vos retours concernant ceux qui sont en télétravail et qui sont autistes, ou ont des particularités proches
(TDAH, syndrôme de la Tourette,etc.) ou qui sont en suspicion TSA.
Cela pourrait m'aider car j'ai l'impression de m'isoler un peu, de plus je ne vais pas vers les autres, je me suis retirée du groupe de l'appli Whatsapp qui réunit les autres personnes du service, cette appli me stressait, je me sentais obligée d'intéragir avec des personnes avec lesquelles je n'interagissais que peu quand on travaillait au bureau.
Autisme et télétravail
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Autisme et télétravail
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Re: Autisme et télétravail
Pour ma part, je ne suis pas en entreprise, juste en cours privés individuels à domicile.
Donner des cours privés en conversation audiovisuelle par écrans interposés ne m'attire guère. Je préfère être à côté de la personne.
Finalement, l'écran est un champ visuel bien restreint par rapport au champ de vision de nos yeux.
Alors, durant ce confinement, qu'avons-nous fait avec les élèves ?
- fait une pause jusqu'à la rentrée scolaire de fin août 2020 ou une pause à durée indéterminée (presque tous) ;
- partagé les fichiers via des logiciels (Whatsapp, Telegram, courriel, sites d'hébergement de fichiers ; 1 personne) ;
- continué les cours sans masque (2 personnes) ;
- fait une pause et recommencé les cours avec masque (1 personne).
Avec les autres personnes spectro-autistes suisses, nous sommes passés, l'année passée, de Whatsapp à Slack. Slack (tout comme Discord) a l'avantage de pouvoir créer plusieurs canaux de discussions.
Cette année, indépendamment de la pandémie, nous passons progressivement de Slack à un forum. Un forum a divers avantages : modération technique, nombreux paramètres modifiables, pas de limite temporelle de lecture des messages, etc.
Comme certaines personnes spectro-autistes parmi nous ont de la difficulté avec le forum (trop d'information notamment ; il faut dire que j'aborde beaucoup de domaines, avec ma pensée arborescente et ma curiosité diversifiée ), nous songeons à rester partiellement sur Slack, qui a aussi l'avantage d'être plus interactif qu'un forum. Slack a un logiciel pour smartphone. Telegram aussi, mais il n'y a qu'un canal par groupe.
Nous sommes ouverts à de nouvelles solutions logicielles. [De préférence libres, respectueuses de la vie privée, même si tous ne se soucient pas de ces aspects-là. ]
Le courriel reste de mise pour les rencontres (formelles comme informelles).
Pour le télétravail en groupe, hmmm... il y a les conversations plutôt formelles, professionnelles, et celles plutôt informelles, papotage, etc. Je pense qu'il est bien de les séparer.
Soit en plusieurs groupes Whatsapp. Et tu peux quitter les groupes que tu veux quitter.
Soit en plusieurs canaux Slack (ou Discord). Et tu peux rejoindre ou quitter chaque canal public quand tu veux.
Et toi, veux-tu aller vers les autres ou non ? Pour le travail ? Pour le papotage ?
Donner des cours privés en conversation audiovisuelle par écrans interposés ne m'attire guère. Je préfère être à côté de la personne.
Finalement, l'écran est un champ visuel bien restreint par rapport au champ de vision de nos yeux.
Alors, durant ce confinement, qu'avons-nous fait avec les élèves ?
- fait une pause jusqu'à la rentrée scolaire de fin août 2020 ou une pause à durée indéterminée (presque tous) ;
- partagé les fichiers via des logiciels (Whatsapp, Telegram, courriel, sites d'hébergement de fichiers ; 1 personne) ;
- continué les cours sans masque (2 personnes) ;
- fait une pause et recommencé les cours avec masque (1 personne).
Avec les autres personnes spectro-autistes suisses, nous sommes passés, l'année passée, de Whatsapp à Slack. Slack (tout comme Discord) a l'avantage de pouvoir créer plusieurs canaux de discussions.
Cette année, indépendamment de la pandémie, nous passons progressivement de Slack à un forum. Un forum a divers avantages : modération technique, nombreux paramètres modifiables, pas de limite temporelle de lecture des messages, etc.
Comme certaines personnes spectro-autistes parmi nous ont de la difficulté avec le forum (trop d'information notamment ; il faut dire que j'aborde beaucoup de domaines, avec ma pensée arborescente et ma curiosité diversifiée ), nous songeons à rester partiellement sur Slack, qui a aussi l'avantage d'être plus interactif qu'un forum. Slack a un logiciel pour smartphone. Telegram aussi, mais il n'y a qu'un canal par groupe.
Nous sommes ouverts à de nouvelles solutions logicielles. [De préférence libres, respectueuses de la vie privée, même si tous ne se soucient pas de ces aspects-là. ]
Le courriel reste de mise pour les rencontres (formelles comme informelles).
Pour le télétravail en groupe, hmmm... il y a les conversations plutôt formelles, professionnelles, et celles plutôt informelles, papotage, etc. Je pense qu'il est bien de les séparer.
Soit en plusieurs groupes Whatsapp. Et tu peux quitter les groupes que tu veux quitter.
Soit en plusieurs canaux Slack (ou Discord). Et tu peux rejoindre ou quitter chaque canal public quand tu veux.
Et toi, veux-tu aller vers les autres ou non ? Pour le travail ? Pour le papotage ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Autisme et télétravail
Comme tu ouvres ta demande à ceux qui sont en suspicion mais pas encore diag, je me permets de participer.
Je travaille à 80% (lundi de repos) et j'avais déjà deux jours de télétravail par semaine pour raison médicale. Depuis que je suis en télétravail constant, j'avais au début du mal à faire la séparation travail/maison et j'étais très fatiguée, à me mettre la pression pour être productive malgré des angoisses (liées à la situation de pandémie), mais j'ai fini par trouver mon rythme (notamment en me forçant à faire 15 min de pause toutes les 2h30 et en bossant dans une pièce différente de mon lieu de loisir habituel). Le gros avantage: bosser au calme, et pouvoir écouter de la musique (ou des vidéos youtube sur des sujets "intelligents" qui me passionnent, comme des conférences ou les cours du collège de France). Mon boulot ne demande pas trop de concentration (c'est de l'alimentation de base de donnée bête et méchante, donc de base je m'ennuie, en faisant ça, je peux me stimuler sur les sujets qui m'intéressent tout en bossant). Evidemment, au bureau je ne pouvais pas faire ça; mon chef refuse qu'on porte des écouteurs, et râle dès qu'on discute un peu..
On utilise une messagerie instantanée en interne, j'avoue que je m'en sers peu, hors discussion pro / visioconf obligatoires. J'ai remarqué que les collègues qui avaient l'habitude de s'en servir habituellement (certains sont "connus" pour passer beaucoup de temps dessus) sont ceux qui me contactent le plus. Je n'ai pas de nouvelles des autres, mais je me dis que s'ils en voulaient, ils me contacteraient. De temps en temps mon chef organise une discussion de groupe sur laquelle tout le monde participe une petite demi heure avant d'aller bosser, vu que je suis à l'aise à l'écrit, j'aime bien.
Je ne discute pas trop avec mes collègues de base, mais j'ai quand même réussi à m'inclure dans un petit groupe; on mange ensemble les midis et on avait l'habitude de se prendre un café ensemble avant de retourner dans nos services respectifs, ça me manque un peu, surtout que ces collègues sont comme moi: quand on bosse, on bosse, on ne papote pas en ligne, donc on s'envoi très peu de nouvelles, vu que nous n'avons plus ces pauses "formalisées".
Je dirais donc que socialement parlant, j'ai encore des interactions "forcées" mais ça reste léger donc parfaitement supportable, je regrette juste la perte de lien avec ces collègues d'autres services, parce qu'on n'a plus ces créneaux de socialisation définis.
J'ai par contre noté une fatigue oculaire davantage présente, là encore parce que j'ai du mal à me forcer à faire des pauses comme je le devrais et parce que je n'ai pas une aussi belle vue pour rêvasser qu'au bureau (maintenant que je sais qu'il faut regarder au loin pour détendre les yeux, j'ai une excuse pour le faire ! )
Je travaille à 80% (lundi de repos) et j'avais déjà deux jours de télétravail par semaine pour raison médicale. Depuis que je suis en télétravail constant, j'avais au début du mal à faire la séparation travail/maison et j'étais très fatiguée, à me mettre la pression pour être productive malgré des angoisses (liées à la situation de pandémie), mais j'ai fini par trouver mon rythme (notamment en me forçant à faire 15 min de pause toutes les 2h30 et en bossant dans une pièce différente de mon lieu de loisir habituel). Le gros avantage: bosser au calme, et pouvoir écouter de la musique (ou des vidéos youtube sur des sujets "intelligents" qui me passionnent, comme des conférences ou les cours du collège de France). Mon boulot ne demande pas trop de concentration (c'est de l'alimentation de base de donnée bête et méchante, donc de base je m'ennuie, en faisant ça, je peux me stimuler sur les sujets qui m'intéressent tout en bossant). Evidemment, au bureau je ne pouvais pas faire ça; mon chef refuse qu'on porte des écouteurs, et râle dès qu'on discute un peu..
On utilise une messagerie instantanée en interne, j'avoue que je m'en sers peu, hors discussion pro / visioconf obligatoires. J'ai remarqué que les collègues qui avaient l'habitude de s'en servir habituellement (certains sont "connus" pour passer beaucoup de temps dessus) sont ceux qui me contactent le plus. Je n'ai pas de nouvelles des autres, mais je me dis que s'ils en voulaient, ils me contacteraient. De temps en temps mon chef organise une discussion de groupe sur laquelle tout le monde participe une petite demi heure avant d'aller bosser, vu que je suis à l'aise à l'écrit, j'aime bien.
Je ne discute pas trop avec mes collègues de base, mais j'ai quand même réussi à m'inclure dans un petit groupe; on mange ensemble les midis et on avait l'habitude de se prendre un café ensemble avant de retourner dans nos services respectifs, ça me manque un peu, surtout que ces collègues sont comme moi: quand on bosse, on bosse, on ne papote pas en ligne, donc on s'envoi très peu de nouvelles, vu que nous n'avons plus ces pauses "formalisées".
Je dirais donc que socialement parlant, j'ai encore des interactions "forcées" mais ça reste léger donc parfaitement supportable, je regrette juste la perte de lien avec ces collègues d'autres services, parce qu'on n'a plus ces créneaux de socialisation définis.
J'ai par contre noté une fatigue oculaire davantage présente, là encore parce que j'ai du mal à me forcer à faire des pauses comme je le devrais et parce que je n'ai pas une aussi belle vue pour rêvasser qu'au bureau (maintenant que je sais qu'il faut regarder au loin pour détendre les yeux, j'ai une excuse pour le faire ! )
09/21: diagnostiquée TSA - anciennement Asperger, par le CRA de Nancy
(J'ai une maladie pulmonaire depuis toujours)
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Re: Autisme et télétravail
Freeshot : "Et toi, veux-tu aller vers les autres ou non ? Pour le travail ? Pour le papotage ?" : J'aimerais avoir des relations avec les gens qui prenne en compte ma réserve naturelle, mon besoin d'objectivité, parfois mes silences, et comme je fuis les ragots davoir es discussions courtes ou étant liés à des domaines m'intéressant. Dans le travail le relationnel est mon grand problème avec la fatigabilité d'où la RQTH.
Mylie : " j'ai encore des interactions "forcées" mais ça reste léger donc parfaitement supportable, " : en fait pour moi au travail les interactions sont forcées par nature car on ne choisit ni son environnement ni ses collègues. Comme beaucoup d' autistes je ne sais pas avoir des discussion badines, chez moi ça va même plus loin, le mutisme m'irait bien au travail seulement où je suis ce n'est tout simplement pas possible.
Mylie : " j'ai encore des interactions "forcées" mais ça reste léger donc parfaitement supportable, " : en fait pour moi au travail les interactions sont forcées par nature car on ne choisit ni son environnement ni ses collègues. Comme beaucoup d' autistes je ne sais pas avoir des discussion badines, chez moi ça va même plus loin, le mutisme m'irait bien au travail seulement où je suis ce n'est tout simplement pas possible.
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Re: Autisme et télétravail
Je suis d'accord avec toi; en fait le peu d'interactions sont plutôt axées discussions professionnelles, le seul collègue avec qui je parle en ce moment hors discussions pro me pose des questions sur un jeu (et pour lequel je suis assez intarissable, en fait si on me lance dessus je peux vite ne plus m'arrêter ^^"). Les discussions badines, comme tu dis, ne sont pas non plus mon fort.. mais avec le temps j'ai trouvé des parades. En fait j'essaie toujours d'amener la personne à parler d'elle, je retiens vite fait deux trois trucs (s'ils ont un ou une conjoint.e, des enfants, et à peu près ce qu'ils font) et je relance là dessus. Comme ça mon interlocuteur se met à parler et je peux penser à d'autres trucs sans que ça ne soit trop visible (enfin j'espère !). La réponse ne m'intéresse pas, mais j'ai remarqué que les gens aiment bien parler d'eux, et ça évite des questions sur moi (je peux vite raconter des choses un peu trop privée rapidement.. en fait soit je vais parler beaucoup trop, soit pas assez.. donc autant éviter que la discussion s'oriente sur moi !) Dès qu'on est plus que deux, c'est plus facile: je prends un air concernée sur ce qui se dit et je n'ai pas forcément besoin de parler (bon faut écouter un minimum pour hocher la tête de temps en temps, ou rire assez vite après que l'autre personne se soit mise à rigoler, sinon ça se voit..)Autrey a écrit : ↑dimanche 31 mai 2020 à 20:14 Mylie : " j'ai encore des interactions "forcées" mais ça reste léger donc parfaitement supportable, " : en fait pour moi au travail les interactions sont forcées par nature car on ne choisit ni son environnement ni ses collègues. Comme beaucoup d' autistes je ne sais pas avoir des discussion badines, chez moi ça va même plus loin, le mutisme m'irait bien au travail seulement où je suis ce n'est tout simplement pas possible.
Par contre clairement, tout ça, ça fatigue à fond.. donc sur ce point, merci le télétravail !
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Re: Autisme et télétravail
Dans le papotage, on peut éventuellement voir si des sujets de papotage nous intéressent :
- le climat, la météo,
- les sports, les résultats des équipes, les joueurs,
- la politique,
- la pandémie ,
- le tourisme,
- parler de soi (self-disclosure) et, réciproquement, s'intéresser à l'autre, les tranches de vie et autres anecdotes,
- la bière (et le vin, etc.) ,
- la cuisine, le restaurant,
- etc.
- le climat, la météo,
- les sports, les résultats des équipes, les joueurs,
- la politique,
- la pandémie ,
- le tourisme,
- parler de soi (self-disclosure) et, réciproquement, s'intéresser à l'autre, les tranches de vie et autres anecdotes,
- la bière (et le vin, etc.) ,
- la cuisine, le restaurant,
- etc.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Autisme et télétravail
J'ai entièrement travaillé en télétravail pendant une assez longue durée.
Mon travail était heureusement assez solitaire mais j'évitais systématiquement les échanges vidéos et vocaux avec les autres personnes impliquées dans le projet (je n'aime pas ça en général, là en plus je ne connaissais pas de visu les personnes concernées). Je m'en voulais de travailler dans mon coin, au risque de faire des erreurs, mais j'ai du mal à fonctionner autrement.
Pendant le confinement je n'ai échangé que quelques sms avec un collègue (à son initiative).
Le télétravail m'épuisais tout de même beaucoup moins... Ça me laissait plus d'énergie pour mes temps de repos (même si la tentation de sortir de chez moi le moins possible était forte, sans ma femme j'y aurais totalement succombé).
Mon travail était heureusement assez solitaire mais j'évitais systématiquement les échanges vidéos et vocaux avec les autres personnes impliquées dans le projet (je n'aime pas ça en général, là en plus je ne connaissais pas de visu les personnes concernées). Je m'en voulais de travailler dans mon coin, au risque de faire des erreurs, mais j'ai du mal à fonctionner autrement.
Pendant le confinement je n'ai échangé que quelques sms avec un collègue (à son initiative).
Le télétravail m'épuisais tout de même beaucoup moins... Ça me laissait plus d'énergie pour mes temps de repos (même si la tentation de sortir de chez moi le moins possible était forte, sans ma femme j'y aurais totalement succombé).
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Re: Autisme et télétravail
En télétravail un ou deux jours par semaine depuis plusieurs années, complètement depuis presque trois mois mais ça ne va pas durer.
Je suis beaucoup mieux dans ma peau, je ne subis plus les bruits, les discussions, les pauses café, le trajet, la difficulté à trouver un repas le midi. Les réunions sont moins nombreuses, s'éternisent moins.
Je n'aimais pas me forcer à faire une pause dans un bâtiment sombre où il n'y a rien d'autre à faire que d'aller aux machines à café, ça ne me reposait pas, et je le faisais peu. Maintenant je m'aère en faisant le tour de mon jardin, je taille un rosier, je regarde une araignée, je regarde la vue depuis ma terrasse. C'est une vraie coupure dans ma journée, ça me fait du bien.
Niveau boulot, je manque un peu de cadre, mais en même temps je gère à ma façon. Je n'ai vraiment pas envie de retourner au bureau.
Je suis beaucoup mieux dans ma peau, je ne subis plus les bruits, les discussions, les pauses café, le trajet, la difficulté à trouver un repas le midi. Les réunions sont moins nombreuses, s'éternisent moins.
Je n'aimais pas me forcer à faire une pause dans un bâtiment sombre où il n'y a rien d'autre à faire que d'aller aux machines à café, ça ne me reposait pas, et je le faisais peu. Maintenant je m'aère en faisant le tour de mon jardin, je taille un rosier, je regarde une araignée, je regarde la vue depuis ma terrasse. C'est une vraie coupure dans ma journée, ça me fait du bien.
Niveau boulot, je manque un peu de cadre, mais en même temps je gère à ma façon. Je n'ai vraiment pas envie de retourner au bureau.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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- Enregistré le : vendredi 29 mai 2020 à 20:43
- Localisation : 78
Re: Autisme et télétravail
Pour ma part, je suis en télétravail.
Le confinement m'a fait beaucoup de bien. Plus de train, plus de bavardage...
Nous avons une application sur laquelle nous pouvons signalé nos problèmes informatiques, demander des nouvelles, mettre à jour nos chiffres afin que nos responsables puissent suivre nos activités.
Personnellement, j'ai supprimé sur mon téléphone toutes les notifications excepté celle du téléphone pour ne pas manquer les appels.
En effet, avant ça, ça me perturbait.
Si ça te perturbe, tu peux désactiver les notifications du groupe sur WhatsApp si ce n'est toutes (paramètres).
Le confinement m'a fait beaucoup de bien. Plus de train, plus de bavardage...
Nous avons une application sur laquelle nous pouvons signalé nos problèmes informatiques, demander des nouvelles, mettre à jour nos chiffres afin que nos responsables puissent suivre nos activités.
Personnellement, j'ai supprimé sur mon téléphone toutes les notifications excepté celle du téléphone pour ne pas manquer les appels.
En effet, avant ça, ça me perturbait.
Si ça te perturbe, tu peux désactiver les notifications du groupe sur WhatsApp si ce n'est toutes (paramètres).
Diagnostiquée TSA ete TAG en Octobre 2021.
Je suis épileptique depuis mes 14 mois suite à une mutation génétique du gêne PCDH19.
Je suis épileptique depuis mes 14 mois suite à une mutation génétique du gêne PCDH19.
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Re: Autisme et télétravail
Avec le confinement, je suis passée en télétravail à temps plein. J'y ai trouvé des avantages et des inconvénients : j'ai apprécié travailler de chez moi, sans interruptions, et aussi de pouvoir gérer différemment les moments de "creux" - genre pouvoir lancer une machine de linge plutôt que de devoir tourner en rond discrètement au bureau. J'avais l'impression d'être plus efficace.
L'inconvénient majeur, c'était que j'étais la seule dans mon service à être équipée pour télétravailler. Je devais donc m'occuper de tout... C'était assez pénible.
Ma chef travaillait, mais dans la cellule de crise, elle n'était donc pas très disponible. Du coup, la possibilité d'échanger sur un dossier précis ou de poser des questions (je travaille sur un sujet nouveau pour moi) m'a manquée par moments.
On a aussi beaucoup de dossiers papier, donc j'ai fait des allers-retours pour récupérer les dossiers, évidemment en vrac, donc c'était là aussi compliqué. D'autant que chez moi, je n'ai pas vraiment la place pour étaler beaucoup de papiers...
Mais la plupart de ces inconvénients étaient liés à la période de crise sanitaire, sauf les échanges sur des dossiers et le papier. Donc je veux toujours faire du télétravail, mais un ou deux jours par semaine, pas 5 ou 4,5...
D'ailleurs j'ai retrouvé la reprise assez brutale, il n'y a eu aucune transition mais reprise en présentiel pour tout le monde ou presque en même temps après le 11 mai.
L'inconvénient majeur, c'était que j'étais la seule dans mon service à être équipée pour télétravailler. Je devais donc m'occuper de tout... C'était assez pénible.
Ma chef travaillait, mais dans la cellule de crise, elle n'était donc pas très disponible. Du coup, la possibilité d'échanger sur un dossier précis ou de poser des questions (je travaille sur un sujet nouveau pour moi) m'a manquée par moments.
On a aussi beaucoup de dossiers papier, donc j'ai fait des allers-retours pour récupérer les dossiers, évidemment en vrac, donc c'était là aussi compliqué. D'autant que chez moi, je n'ai pas vraiment la place pour étaler beaucoup de papiers...
Mais la plupart de ces inconvénients étaient liés à la période de crise sanitaire, sauf les échanges sur des dossiers et le papier. Donc je veux toujours faire du télétravail, mais un ou deux jours par semaine, pas 5 ou 4,5...
D'ailleurs j'ai retrouvé la reprise assez brutale, il n'y a eu aucune transition mais reprise en présentiel pour tout le monde ou presque en même temps après le 11 mai.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.