besoin de parler

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
maria
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besoin de parler

Message par maria »

Bonjour ?Je suis Maria 46 ans mére de 2 jeunes adultes .Antoine 22 ans diagnotiqué sa depuis 2 ans .Ma fille Paloma a 21 ans et suit des études de droit .
antoine a des crises depuis septembre ;il nous crie dessus ,en fait une psychologue est venue le suivre à notre domicile de septembre à décembre .Antoine nous a dit qu il n 'avait plus rien à lui dire et qu 'il voulair arreter;Elle était trés jeune ,et je me demande si elle était vraiment préparer à ça ,j en doute.Ils jouaient à des jeux de société .Mais les conversations tournaient toujours autour du pot.
Il refuse de revoir qui que se soit.Il nous dit qu il n' a pas de problémes psychologiques.Et que le diagnostic. ce n est pas fiable?Il lui faudrait des preuves scientifiques?
Il n accepte pas de faire partie d un groupe ou qu on lui colle l etiquette 'D asperger'
Que bien qu il est quelques points en commun ils sont tous differents les uns des autres.Il a raison .
Il souffre enormément et concrétement on ne sais plus quoi faire .Il s ennuie;Il a arreté ses cours d adulte au lycée au niveau de la 1ere car les profs ne voulaient plus de lui ar il était bizzare,il a quand même passer la premiére partie du bac en sachant qu il ne serait pas repris à la rentrée.Il a tres mal vecu cela il n a pas compris il etait tres assidu aucune absence en 2 ans.Pas de mauvais comportement mais on n avais pas le diagnostic .Depuis il nous a fait une depression .Des rituels sont venus se greffer il se lave les mains tres souvent dans la journée eau brulante puis gelée ,il se regarde trés souvent dans le mirroir.Mais le plus grave c est qu il n a plus de passions lui qui en avait tant .
Il ne lit plus ne va plus sur l ordi ne joue plus aux echecs .
En ce moment depuis 2 semaines il part marcher dans Paris le matin et l apres midi.
Je souffle un peu car l hiver a ete tres dur il pouvait rester toute la journée sur le canapé recroquevillé sur lui meme à souffrir.Ma fille en souffre beaucoup c est tres dur pour elle .
Heureusement j ai un mari remarquable il est trés equilibré ,mis j ai besoin de m adresser à des personnes qui ne soient pas de mon entourage et qui savent ce que je vis au jour le jourpar ce qu elles aussi le vivent.
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Jean
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Re: besoin de parler

Message par Jean »

Bonjour et bienvenue sur le forum.

Vous soulevez deux problèmes qui ne sont pas minces :
- un diagnostic intervenant pour un jeune adulte;
- la dépression du jeune qui n'arrive pas à s'insérer.

C'est assez courant qu'un jeune refuse le diagnostic. Se faire attribuer une étiquette, avec des notions péjoratives, des limitations de ses capacités ... cela ne va pas de soi. Les media donnent une vision parfois contrastée, mais quand même spéciale de l'autisme et du syndrome d'Asperger.

Pour moi, la meilleure solution est de rencontrer des jeunes aussi pareils que différents ... de voir qu'il y a des différences par rapport à la société classique, mais aussi des capacités et des intérêts particuliers.

Autant, quand il y a un diagnostic, s'il y a une difficulté scolaire, on commence à savoir comment faire (au moins jusqu'à la fin du secondaire), ensuite, il n'y a pas vraiment de solution classique. Et nos jeunes sont lâchés dans la nature, avec une très mauvaise image d'eux-mêmes.

Je pense que la dépression doit être traitée en tant que telle, en sachant que le fond du problème est l'acceptation de la différence à travers le diagnostic.

Je vous recommande sur cet aspect-là l'article paru (en deux parties) dans le bulletin du Centre de Communication Concrète :
http://www.autismecentraal.be/newslette ... vembre.pdf
http://www.autismecentraal.com/docs/Bul ... er2010.pdf
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manu
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Re: besoin de parler

Message par manu »

Tiens, un autre anti-étiquette. :D Ca fait toujours plaisir!

Moi j'ajouterais juste une chose à la réponse de jean, il a le droit de refuser le diagnostique et implicitement de vous demander de vous comporter avec lui comme s'il n'y avait pas de diagnostique.

Donc de lui dire qu'il fait souffrir les autres quant c'est le cas, et de lui demander d'assumer sa part de responsabilité en tout sans tenir compte d'aucune excuse peut être très important, c'est déjà le réhabiliter en tend qu' individu comme les autres, ce qu'il a peut être perdu en ressentis après le diagnostique.

S'il reste dans l'impossibilité, alors il aura le possibilité, la chance et l'obligation de se dire lui même, et peut être par là d'identifier plus précisément quel son ces obstacle a lui trouver par lui même comment faire avec, les contourner ou les dépasser.
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Jean
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Re: besoin de parler

Message par Jean »

J'ai l'impression que c'est surtout lui qui souffre de ne pas trouver sa place.
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manu
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Re: besoin de parler

Message par manu »

Oui, justement!
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maho
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Re: besoin de parler

Message par maho »

Bonjour Maria et bienvenue.
Voila une histoire qui me semble familiere. Mon fils a egalement eté en depression (je prefere maintenant dire regression ou isolement dans son monde) a la meme age, et a eté hospitalisé en Clinique Psy.
Justement je regarde une emission trés interessant sur les anti depresseurs sur Fr 2;
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manu
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Re: besoin de parler

Message par manu »

Je vais essayer de m'expliquer mieux :
Il refuse d'avoir des problème, mais il ne peut pas agir.
Il semble même qu'il déplace le problème sur ces mains (interprétation toujours abusive, mais qui semble drôlement bien coller).

Dans ces cas la accepter qu'il n'ai rien comme il le demande c'est déjà le rendre agissant!
S'il n'accepte pas l'étiquette collé, alors il devra au moins agir a définir lui même son problème, car de toute évidence il ne peut pas fonctionner.
De là il a peut être effectivement des choses a montrer qui sont effectivement hors du cadre du syndrome d'asperger, d'ailleurs la tendance obsessionnel sur le lavage de main c'est pas plus naturel chez les asperger que chez les non asperger que je sache.

Voilà, l'idée c'est juste de suivre la piste que lui a choisi, de laisser la chose "entre ces mains" en quelques sortes, avec derrière la tête l'espoir que de le rendre agissant déjà pour se définir ça détourne de l'engrenage infernal d'agir a préserver ces machines a agir que sont les mains.

J'espère avoir été plus claire, et je renvoie à la suite qui c'est faite dans un nouveau sujet.
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maria
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Re: besoin de parler

Message par maria »

Bonsoir Jean en effet c 'est surtout lui qui en souffre et qui souffre.
Je suis preparatrice en pharmacie :enfin j étais j ai arreté il ya 15 ans maintenant.Et je connais tres bien les anti depresseurs anxiolitiques et compagnie et c'est pour ça que pour le moment j"ai toujours refusé de lui donner quoi que se soit;
De toute façon il refuserais.Il a une trés bonne hygiene de vie il ne fume pas ,ne bois que de l eau se couche à 22h en ce moment il a avançé l heure il se couche à 2àh et se léve à 8h.
Il ne mange pas de gateau même pour son anniversaire à mon grand regret. Il dit qu 'on peut trés bien s en paser que dans les bananes il y a assez de sucre il en mange 3 ou 4 par jour c est son unique dessert.
L an dernier il acceptait encore de prendre du mag 2 mais maintenant plus rien.Les tisanes de tilleul lui fesait du bien mais idem il ne veux plus.
Je crois aussi qu il souffre de ne pas avoir de petite amie il n en a jamais eu;mais il refuse d en parler .
Il deteste la violence ne comprend pas le fait que les gens le juje alors que lui ne juje personne.
J ai tellement de choses à dire
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maho
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Re: besoin de parler

Message par maho »

Il me semble qu'il a installé lui meme des routines, ce qui est bien pour etayer les angoisses.
J'en parlait avec Bernard, quand on s'est rencontré, du fait que certains Aspergers (adulte) s'en sortent bien, travail, vie de famille, sociale etc. et on a tiré la conclusion que c'est l'encadrement qui est important. Le temps qu'un jeune est a l'ecole, il est encadré, Bernard expliqué qu'il est parti aussitot a l'armée (service nationale) et a rencontré sa femme pendant ce temps, et donc etait toujours encadré.
Malheureusement ce n'est pas le cas de tous, et le moment de "flottement" aprés les etudes est suffisant pour ebranler le peu d'estime en soi qu'ils ont.
Mon fils a eu son BAC, son permis, et un premier travail (en milieu protegé) mais dans une societé qui ne cherchait a tirer profit des handicapés, au moment que Loic a eté arreté pour "depression" ils etaient 6 sur 32 employées a etre arreté!! Cela va faire 5 ans pour revenir a une stabilité, une serenité, et surtout une envie de vivre, ca n'a pas eté facile, et ce n'est pas terminé.
Il a choisi de rester en ESAT (ancien CAT) car la cadence, l'encadrement, la routine, lui convient. Peu importe la tache qu'ils effectuent (il est en espaces verts!) dés l'instant que ca leur convient.
Ton fils parle de conditionnement, ca se trouve en ESAT, mais les places sont rares.
Tu dis que la MDPH ne le trouve pas apte a travailler....tu pourrais demander au moins une orientation en ESAT (il a quoi actuellement?) pour effectuer des stages (non remuneré bien sur mais l'importance est d'etre active)
En attendant peut etre un centre d'accueil de jour ou ils font beaucoup d'activités, et les apprends un peu d'autonomie.
Et pourquoi pas tenter son BAC en candidat libre? Avec les cours de CNED (Jakesbian s'y connais la dedans :lol: ) il me semble qu'il aura le droit a un repetiteur.
Il a l'air assez autonome, il sait se ballader a Paris, c'est deja un bon point. Il y a pas mal d'ESAT et centres sur Paris, souvent geré par les associations, et d'experience, c'est plus facile de trouver des places evenbtuelles en passant par un assoc.
Je pense aussi que ca pourrait l'aider de rencontrer d'autres Aspies, il refuse le diag sans preuves medicales, peut etre parce qu'il a peur d'etre different, mais si il en rencontre d'autres, il verra qu'il n'est pas unique. Il y a des rencontres Café Asperger sur Paris, certains d'entre nous se retrouve de temps en temps.
Passe un peu de temps a lire les posts Maria, il y a beaucoup d'information, et n'hesite pas de poser des questions.
Pour les medocs, c'est vrai qu'il pourra beneficier d'un peu de Mg, mais si il ne ressent pas le besoin....par contre 4 bananes par jour, ca fait beaucoup de potassium non? Le probleme est que la texture doit lui plaire, donc pas facile a changer. Beaucoup de nos enfants ont des habitudes alimentaire "biscornue" le mien mange exactement la meme chose tous les soirs, dans le meme ordre, et pas trés equilibré :lol: mais je ne m'arret pas a ces details dés l'instant qu'il va bien.
Tu dis qu'il touche l'AAH, tu peut aussi demander le PCH, tu sera peut etre payé en tant que aidant familial qui l'accompagne dans ses gestes quotidiennes, mais tu peut egalement demander des heurs d'AVS, aide a la vie sociale. Loic en a 4 par mois avec un assoc, et 4 avec une aide a domicile. Pour l'instant on ne les utilise pas, car il habite chez nous, mais pour ton fils ca pourrait l'aider d'avoir un tiers personne qui l'aide dans ses demarches d'activités ou travail.
Je suppose que tu habite sur Paris, vu que ton fils se ballade dans Paris, je chercherais quelques adresses qui pourraient etre utile.
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maho
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Re: besoin de parler

Message par maho »

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Jonquille57
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Re: besoin de parler

Message par Jonquille57 »

Votre message me parle tellement ! Désolée, je n'ai pas lu tous les messages qui suivent, car je dois m'en aller...

Cependant, je peux juste témoigner que ce qui a énormément aidé mon fils à accepter sa différence, est la rencontre avec d'autres jeunes autistes. Il s'est bien rendu-compte que non seulement ce n'était pas des monstres, mais en plus, que c'était des personnes vraiment extras et que la plupart du temps, il s'y est beaucoup attaché... Sans eux, je ne sais pas où il en serait, même si c'est encore difficile.

Peut-être pourriez-vous provoquer des rencontres, par pour lui, mais pour vous, en disant que vous avez besoin de comprendre à travers des témoignages, et votre fils étant présent, il pourrait peut-être s'ouvrir un peu à eux... Enfin, je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais c'en est une. :wink:

Courage...
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Re: besoin de parler

Message par Guy »

Bienvenue sur le forum Maria.
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Re: besoin de parler

Message par Mars »

Bonjour et bienvenue Maria :D
Je t'avais envoyé un message mais il n'est pas passé, une mauvaise manip sans doute.
Il existe dans la région parisienne des groupes de rencontre de jeunes adultes autistes (voir le forum de SATEDI), peut-être cela conviendrait-il à ton fils.
Par ailleurs, s'il souhaite reprendre des études sans avoir à passer le bac, il pourrait tenter le DAEU à la fac quand il se sentira prêt.
Bon courage
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
maria
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Re: besoin de parler

Message par maria »

Bonsoir et merci à vous tous
Vous me redonnez de l espoir et je me sens moins seule.
Pour le moment il ne veux plus reprendre d études il dit que les études ne sont pas pour lui;D ailleursil nouvre plus un seul livre ou trés rarement.De temps en temps il survole je livre de tony Atwood et certaines revues ou livres d ufologie.

Il y a 4 ans il avait commencer à écrire deux romans il à un style trés particuliers mais exceIlent Il fallait le voir l histoire était dans sa tete les personnages trés bien decrits Alors il lui fallait un stylo plume de telle marque et il partait à écrire des heures sans s arreter.Mais lorsqu on lui a dit que c érait génial et qu" il pourrait en faire son métier il à stopper .De même pour le dessi il est trés doué la photo c est pareil il arrive à capter des choses des détails mais dés qu on le félicite il stoppe
De m)eme pour les sudokuil prenait un stylo et voyait d office où se trouvait les chiffres .
Il a tout arreté il a fait une dépression quand il a été rejeter du lycée et on y est encore En ce moment depuis 2 semaines je lui donne du silicium organique G( et cà a l air de faire de l effet
J aimerais tellement qu il rencontre d autres jeunes comme lui c est mon revemais pour le moment il ne veut pas
Encore une fois je vous remercie d etre là
Maria
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manu
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Re: besoin de parler

Message par manu »

Je sais que ça parait absurde et contradictoire, mais manifestement il a besoin de trouver quelque chose qui soit fait par lui tout seule, et qui ne soit pas investis par une volonté ou un regard extérieur, ce qu'a mon avis il faut impérativement respecter, quite a ne strictement rien faire "pour aider", si ce n'est retenir son besoin de le faire.

Pour vous donner une idée, je me suis trouvé un moment dans une cage dorée, dans une situation envié par tous.
Propulsé gérant d'entreprise, j'avais tout loisir de rouler sur l'or si je voulais bien entrer dans l'image de fils a papa qu'on m'avait taillé sur mesure.
J'ai passé plusieurs années a couper une a une toutes les branches de cette arbre factice, j'ai saboté un a un tous les supports pour enfin avoir la chance de toucher moi même le sol, et j'ai abandonné une par une toutes les pistes qui étaient investies, qui avait été préparé, et dieux sait si il y a eut de l'énergie placée pour essayer de dérouler les tapis là ou je risquais de poser les pieds.

Je suis resté quasiment sans papier et sans revenu par ce que tout ça était enfermé avec ce rôle factice, avec une image de moi qui n'était pas moi, pour arriver a me voir et a me comprendre distinctement des étiquettes qui faussaient complètement toute perception de moi même, et c'est en dépassant ça que j'ai réussi a enfin comprendre les choses, percevoir a peut près mes possibilité jusque là caché et mes impossibilité jusque là dénié.

Bref, si comme ce que ça m'évoque votre fils est bien capable de faire la même chose, plus vous lui dégagerez la route et plus il creusera des tunnels, et pour moi il a bien raison.
Je ne sous estime pas sa souffrance, mais je suis persuadé que la première urgence c'est de dégager des zones en sa responsabilité exclusive, dénué de tout investissement extérieur. Aussi bienveillante que puisse se vouloir ces interférences, elle doivent être banis pour lui épargner au moins la fatigue de devoir lutter contre avant de pourvoir agir pour lui.

C'est en tout cas mon point de vue, et ce que vous dites sur l'écriture et d'autre chose semble le valider.
Reconnu humain à la naissance.
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