affection / mère
-
- Prolifique
- Messages : 827
- Enregistré le : lundi 28 octobre 2019 à 20:29
- Localisation : Alsace
affection / mère
Bonjour,
Quelque chose me pose problème et j'ai du mal à comprendre pourquoi.
N'ayant pas été diagnostiquée avec TSA mais ayant un fonctionnement proche, je me permets de poser la question ici dans l'espoir de trouver des réponses à mes questions.
En fait, depuis assez longtemps (je n'arrive pas à dater, mais disons depuis au moins deux ans), l'affection que m'apporte ma mère ne me fait pas un bon effet.
Le contexte est le suivant (même si le contexte n'a peut-être aucun rapport): mon père ne m'adresse plus la paroles depuis des années (ça doit faire 4 ans). Mes parents entre eux ne s'entendent plus très bien. Mes frères et sœurs les plus jeunes sont récemment partis de la maison pour leurs études. Mes parents sont donc seuls chez eux actuellement. Nous vivons dans différentes villes. Pour ma part, j'habite seule. J'ai une relation avec quelqu'un mais chacun vit chez soi et nous avons une sorte de relation libre.
Voilà ce que je ressens vis-à-vis de ma mère: depuis des années, elle m'envoie des messages ou m'appelle chaque semaine, parfois chaque jour. C'est gentil de sa part mais elle voit que je n'en fais pas de même. Pour ma part, j'ai besoin de distance. Ce qui ne veut pas dire que je ne prendrais jamais de ses nouvelles. Mais elle ne parait pas se remettre en question.
Quand elle me parle, ou quand elle me voit, c'est toujours avec beaucoup d'affection et je ressens cela comme étouffant, parfois ça me "repousse" presque. La seule personne de qui j'ai envie de recevoir de l'affection, c'est la personne avec qui j'ai une relation amoureuse. A l'âge adulte, je ne vois pas pourquoi on devrait recevoir autant d'affection de ses parents. Un peu, pourquoi pas, c'est la famille.
Ensuite, elle s'inquiète souvent, elle me donne des paroles directives "Tu n'oublieras pas de (…)", ou des conseils non demandés, en permanence.
Je lui ai déjà exprimé tout cela: que je me sentais étouffée, que j'avais besoin de distance, que j'étais adulte,... Les fois où je lui ai en parlé ça l'a vraiment vexée. Elle s'est remise en question et a fait des efforts, mais ses efforts n'ont jamais été prolongés. Il y a toujours un moment où le problème revient au même stade.
Je suis peut-être un peu responsable de ça, car comme je suis parfois très déprimée, ou comme j'ai du mal à "gérer", j'ai tendance à lui parler, comme à une confidente, ou à me plaindre… et ça doit encourager son comportement.
Mon autre faille, que j'attribuais à un TSA d'ailleurs… C'est que quand je suis dans une période où je me sens mal, je suis incapable de protéger ma vie privée. Je dis les choses sans filtres, je n'ai plus le contrôle de mes paroles. Ca crée une trop grande proximité avec ma mère, en particulier.
Maintenant, mon interprétation est la suivante: j'ai l'impression que entre elle et mon père ce n'est plus une relation de couple: elle n'a pas d'équilibre affectif. Ils sont mariés et elle ne doit pas s'autoriser à avoir une vie affective. Du coup, elle compense en recherchant / donnant de l'amour du côté de ses enfants, même s'ils sont adultes. Elle a certainement du mal à faire face à la solitude depuis qu'on est partis de la maison et doit avoir besoin de poursuivre son rôle de mère, certainement que ça lui fait du bien.
Elle sait que je n'aime pas utiliser le téléphone portable: je crois être sensible aux ondes téléphoniques. Mais elle envoie quand même énormément de messages, souvent inutiles. Même mon copain ne m'en envoie pas autant, ni mes amis, mes frères et sœurs quasiment jamais, mon père: inexistant… Et elle, me donne des nouvelles de tout le monde, pas que d'elle, des fois m'envoie les message des autres en copie. J'ai l'impression que tout passe par elle, que les relations familiales sont déséquilibrée. Et que ma vie aussi est déséquilibrée. J'essaie de construire une relation avec quelqu'un et je n'ai pas envie de parler à ma mère tous les jours, alors que je n'ai déjà pas d'équilibre de mon côté.
Si on se parle au téléphone, des fois je lui dis que je dois la laisser, y compris si je n'en peux plus et que j'utilise une voix plaintive, elle est capable d'insister en trouvant indéfiniment des nouveaux sujets pour ne pas raccrocher, de ce côté là son inspiration va loin. Je n'arrive pas à mettre de limite à cela. Je veux bien l'appeler quelques fois dans le mois, 10 minutes, ou 20 minutes. Mais pas une heure, ni lui parler tous les jours.
De mon côté, vraiment… Je ne sais pas si vous avez déjà vécu ça, mais j'ai l'impression que ça empêche mon épanouissement. J'ai l'impression que ça prend trop de place dans ma vie. Je me sens déjà débordée pour tout, j'ai que des problèmes. Et j'ai l'impression d'être sans cesse responsable de son bien-être et sans cesse d'être une "incapable" qu'elle est tout le temps en train de surveiller.
Des fois ça dépasse vraiment les bornes. Par exemple, quand elle vient chez moi. Une fois, je me suis faite opérer. Et elle voulait m'aider à me déshabiller pour mettre la tenue d'opération. Je lui ai dis: Maman, je suis adulte, je peux le faire, c'est bon laisse moi. Elle a continué sans m'écouter.
Ou alors quand elle me voit, sous prétexte qu'elle ne me voit pas souvent (mais même quand elle me voyait souvent c'était le cas), elle reste trop proche de moi physiquement. Si elle me parle, elle garde une distance de dix centimètres, pas plus. Elle ne fait pas ça qu'avec moi, mais moi ça ne me convient pas, autant vis-à-vis de moi-même que pour le regard des autres. Des fois, j'ai l'impression qu'elle me prend pour son mari, ou son enfant, mais enfant en bas-âge quoi.
Sans parler des moments où elle m'embrasse ou me prend dans les bras. Parfois je n'y vois aucun inconvénient, mais quand c'est trop, elle est sensée voir à ma tête et à ma réaction que c'est désagréable pour moi. Pas du tout ! C'est comme si elle n'avait rien vu. C'est comme si seuls ses besoins et ses idées comptaient, comme si ce que je voulais moi n'avait aucun stricte importance.
Hier, je lui ai dis que j'allais déménager dans une autre ville, près de chez sa sœur… Elle m'a dit que "c'est super, elle aura l'occasion de voir sa sœur plus souvent". Mais je n'ai pas envie qu'elle vienne chez moi comme ça. Je suis en train de construire une relation avec quelqu'un, ça a été super compliqué, j'ai vécu énormément de difficultés personnelles et fait des sacrifices. Je veux penser à mes besoins à moi. Et maintenant que j'ai l'impression d'avoir pu enfin, avec difficultés, commencer à mettre en place une situation équilibrée… Je redoute déjà qu'elle m'étouffe…
Après au niveau des messages, en ce moment, je lui parlais relativement souvent, je suis dans une période de changements et ai des choses à lui raconter (bonnes nouvelles ou épreuves)… mais je suis très stressée en ce moment, et elle j'ai l'impression qu'au lieu de s'intéresser à ce que je dis, c'est l'occasion pour elle de m'envoyer des bisous dix fois par jour, de m'appeler ma chérie etc... Mais je suis distante et elle continue, j'ai besoin d'air.
Autre piste de reflexion: j'ai l'impression que quand dans ma vie amoureuse je me sens un peu fragile, c'est le moment où je suis le moins affirmée vis-à-vis de ma mère et du coup ça laisse tout champ libre à être émotionnellement envahie.
Bref, j'ai l'impression vraiment d'être une fille indigne et méchante en disant ça mais c'est ce que je ressens honnêtement… Je sais pas si des personnes ici comprennent des choses dans tout ça ou vivent des situations similaires.
Ah oui et aussi, peut-il y avoir, à tout hasard, un rapport avec l'autisme dans le fait de ne pas aimer l'affection ? Ou de son côté à elle, de ne pas prendre en compte les ressentis de l'autre ? de ne pas savoir quelle distance respecter ? (pour ce point, pour elle comme pour moi: elle enfreint mes distances, et moi ne sais pas poser de limites) Je m'interroge pas mal… Mais ce ne sont que des questions hasardeuses, puisque je pense qu'il s'agit plutôt de problèmes de familles / de failles personnelles…
En dehors de l'affection, j'ai souvent l'impression qu'elle nie mon individualité. Je m'intéresse à la psychologie et j'ai déjà lu des choses sur cette notion, et là c'est le cas. Si je lui dis des choses sur moi, parfois elle les ignore complètement, partant du principe qu'elle a raison. Elle a d'ailleurs fait ça pour mon diagnostic: malgré qu'elle soit au courant de toute l'importance que ce diagnostic TSA a pour moi, toute la souffrance qui va avec, elle a dit à l'infirmière que absolument tout pendant mon enfance était normal et qu'il n'y avait rien à signaler (alors qu'il y avait des choses à relever). Bien-sûr, au CRA, personne n'a approfondi.
Récemment j'ai été assez catégorique mais je me suis pas mal énervée avec elle et ma sœur. En gros je leur ai dis que je comptais faire ma vie et que ceux qui se mettaient au travers j'allais prendre des distances parce que je n'en pouvais plus. J'ai l'impression que ma famille sabote ma vie personnelle (je vous épargne des épisodes), déjà que je souffre de manière récurrente. Je fais là allusion à des critiques de leur part au sujet de ma relation amoureuse (ça avait déjà été le cas pour des relations précédentes et j'ai atteins la dose limite de souffrance que je pouvais supporter à ce sujet). Ma sœur a essayé de me convaincre de quitter mon copain quand j'ai fais une fausse couche et que j'étais au plus bas… Elle m'a monté la tête et j'ai dis des choses à mon copain que j'ai regretté amèrement, j'ai failli le perdre (quelques moi après, ça s'est arrangé). J'ai l'impression que personne dans ma famille ne respecte ma vie, ah si mon frère.
Un psy récemment m'a dit d'apprendre à m'affirmer, dommage j'ai pas du tout le temps de faire des séances (ni l'argent) ces temps-ci. Mais c'est un véritable fléau de se sentir envahie par les autres, d'avoir l'impression de ne pas avoir le contrôle de ma vie, d'être mal et de ne pas pouvoir respecter mes propres besoins…
Un jour un autre professionnel de santé (qui avait l'air d'avoir un peu des dons / de l'intuition ): m'a dit: vous en voulez à votre mère. Mais pourquoi j'en veux à ma mère ? Je ne sais pas. Peut-être parce que elle est en conflit avec mon père (et il y a également un conflit entre mon père et moi), et qu'elle fait comme si de rien était, comme si tout allait bien. Qu'elle essaie peut-être de remplacer son rôle, j'en sais rien.
J'ai un peu dévié de sujet. ^^
Quelque chose me pose problème et j'ai du mal à comprendre pourquoi.
N'ayant pas été diagnostiquée avec TSA mais ayant un fonctionnement proche, je me permets de poser la question ici dans l'espoir de trouver des réponses à mes questions.
En fait, depuis assez longtemps (je n'arrive pas à dater, mais disons depuis au moins deux ans), l'affection que m'apporte ma mère ne me fait pas un bon effet.
Le contexte est le suivant (même si le contexte n'a peut-être aucun rapport): mon père ne m'adresse plus la paroles depuis des années (ça doit faire 4 ans). Mes parents entre eux ne s'entendent plus très bien. Mes frères et sœurs les plus jeunes sont récemment partis de la maison pour leurs études. Mes parents sont donc seuls chez eux actuellement. Nous vivons dans différentes villes. Pour ma part, j'habite seule. J'ai une relation avec quelqu'un mais chacun vit chez soi et nous avons une sorte de relation libre.
Voilà ce que je ressens vis-à-vis de ma mère: depuis des années, elle m'envoie des messages ou m'appelle chaque semaine, parfois chaque jour. C'est gentil de sa part mais elle voit que je n'en fais pas de même. Pour ma part, j'ai besoin de distance. Ce qui ne veut pas dire que je ne prendrais jamais de ses nouvelles. Mais elle ne parait pas se remettre en question.
Quand elle me parle, ou quand elle me voit, c'est toujours avec beaucoup d'affection et je ressens cela comme étouffant, parfois ça me "repousse" presque. La seule personne de qui j'ai envie de recevoir de l'affection, c'est la personne avec qui j'ai une relation amoureuse. A l'âge adulte, je ne vois pas pourquoi on devrait recevoir autant d'affection de ses parents. Un peu, pourquoi pas, c'est la famille.
Ensuite, elle s'inquiète souvent, elle me donne des paroles directives "Tu n'oublieras pas de (…)", ou des conseils non demandés, en permanence.
Je lui ai déjà exprimé tout cela: que je me sentais étouffée, que j'avais besoin de distance, que j'étais adulte,... Les fois où je lui ai en parlé ça l'a vraiment vexée. Elle s'est remise en question et a fait des efforts, mais ses efforts n'ont jamais été prolongés. Il y a toujours un moment où le problème revient au même stade.
Je suis peut-être un peu responsable de ça, car comme je suis parfois très déprimée, ou comme j'ai du mal à "gérer", j'ai tendance à lui parler, comme à une confidente, ou à me plaindre… et ça doit encourager son comportement.
Mon autre faille, que j'attribuais à un TSA d'ailleurs… C'est que quand je suis dans une période où je me sens mal, je suis incapable de protéger ma vie privée. Je dis les choses sans filtres, je n'ai plus le contrôle de mes paroles. Ca crée une trop grande proximité avec ma mère, en particulier.
Maintenant, mon interprétation est la suivante: j'ai l'impression que entre elle et mon père ce n'est plus une relation de couple: elle n'a pas d'équilibre affectif. Ils sont mariés et elle ne doit pas s'autoriser à avoir une vie affective. Du coup, elle compense en recherchant / donnant de l'amour du côté de ses enfants, même s'ils sont adultes. Elle a certainement du mal à faire face à la solitude depuis qu'on est partis de la maison et doit avoir besoin de poursuivre son rôle de mère, certainement que ça lui fait du bien.
Elle sait que je n'aime pas utiliser le téléphone portable: je crois être sensible aux ondes téléphoniques. Mais elle envoie quand même énormément de messages, souvent inutiles. Même mon copain ne m'en envoie pas autant, ni mes amis, mes frères et sœurs quasiment jamais, mon père: inexistant… Et elle, me donne des nouvelles de tout le monde, pas que d'elle, des fois m'envoie les message des autres en copie. J'ai l'impression que tout passe par elle, que les relations familiales sont déséquilibrée. Et que ma vie aussi est déséquilibrée. J'essaie de construire une relation avec quelqu'un et je n'ai pas envie de parler à ma mère tous les jours, alors que je n'ai déjà pas d'équilibre de mon côté.
Si on se parle au téléphone, des fois je lui dis que je dois la laisser, y compris si je n'en peux plus et que j'utilise une voix plaintive, elle est capable d'insister en trouvant indéfiniment des nouveaux sujets pour ne pas raccrocher, de ce côté là son inspiration va loin. Je n'arrive pas à mettre de limite à cela. Je veux bien l'appeler quelques fois dans le mois, 10 minutes, ou 20 minutes. Mais pas une heure, ni lui parler tous les jours.
De mon côté, vraiment… Je ne sais pas si vous avez déjà vécu ça, mais j'ai l'impression que ça empêche mon épanouissement. J'ai l'impression que ça prend trop de place dans ma vie. Je me sens déjà débordée pour tout, j'ai que des problèmes. Et j'ai l'impression d'être sans cesse responsable de son bien-être et sans cesse d'être une "incapable" qu'elle est tout le temps en train de surveiller.
Des fois ça dépasse vraiment les bornes. Par exemple, quand elle vient chez moi. Une fois, je me suis faite opérer. Et elle voulait m'aider à me déshabiller pour mettre la tenue d'opération. Je lui ai dis: Maman, je suis adulte, je peux le faire, c'est bon laisse moi. Elle a continué sans m'écouter.
Ou alors quand elle me voit, sous prétexte qu'elle ne me voit pas souvent (mais même quand elle me voyait souvent c'était le cas), elle reste trop proche de moi physiquement. Si elle me parle, elle garde une distance de dix centimètres, pas plus. Elle ne fait pas ça qu'avec moi, mais moi ça ne me convient pas, autant vis-à-vis de moi-même que pour le regard des autres. Des fois, j'ai l'impression qu'elle me prend pour son mari, ou son enfant, mais enfant en bas-âge quoi.
Sans parler des moments où elle m'embrasse ou me prend dans les bras. Parfois je n'y vois aucun inconvénient, mais quand c'est trop, elle est sensée voir à ma tête et à ma réaction que c'est désagréable pour moi. Pas du tout ! C'est comme si elle n'avait rien vu. C'est comme si seuls ses besoins et ses idées comptaient, comme si ce que je voulais moi n'avait aucun stricte importance.
Hier, je lui ai dis que j'allais déménager dans une autre ville, près de chez sa sœur… Elle m'a dit que "c'est super, elle aura l'occasion de voir sa sœur plus souvent". Mais je n'ai pas envie qu'elle vienne chez moi comme ça. Je suis en train de construire une relation avec quelqu'un, ça a été super compliqué, j'ai vécu énormément de difficultés personnelles et fait des sacrifices. Je veux penser à mes besoins à moi. Et maintenant que j'ai l'impression d'avoir pu enfin, avec difficultés, commencer à mettre en place une situation équilibrée… Je redoute déjà qu'elle m'étouffe…
Après au niveau des messages, en ce moment, je lui parlais relativement souvent, je suis dans une période de changements et ai des choses à lui raconter (bonnes nouvelles ou épreuves)… mais je suis très stressée en ce moment, et elle j'ai l'impression qu'au lieu de s'intéresser à ce que je dis, c'est l'occasion pour elle de m'envoyer des bisous dix fois par jour, de m'appeler ma chérie etc... Mais je suis distante et elle continue, j'ai besoin d'air.
Autre piste de reflexion: j'ai l'impression que quand dans ma vie amoureuse je me sens un peu fragile, c'est le moment où je suis le moins affirmée vis-à-vis de ma mère et du coup ça laisse tout champ libre à être émotionnellement envahie.
Bref, j'ai l'impression vraiment d'être une fille indigne et méchante en disant ça mais c'est ce que je ressens honnêtement… Je sais pas si des personnes ici comprennent des choses dans tout ça ou vivent des situations similaires.
Ah oui et aussi, peut-il y avoir, à tout hasard, un rapport avec l'autisme dans le fait de ne pas aimer l'affection ? Ou de son côté à elle, de ne pas prendre en compte les ressentis de l'autre ? de ne pas savoir quelle distance respecter ? (pour ce point, pour elle comme pour moi: elle enfreint mes distances, et moi ne sais pas poser de limites) Je m'interroge pas mal… Mais ce ne sont que des questions hasardeuses, puisque je pense qu'il s'agit plutôt de problèmes de familles / de failles personnelles…
En dehors de l'affection, j'ai souvent l'impression qu'elle nie mon individualité. Je m'intéresse à la psychologie et j'ai déjà lu des choses sur cette notion, et là c'est le cas. Si je lui dis des choses sur moi, parfois elle les ignore complètement, partant du principe qu'elle a raison. Elle a d'ailleurs fait ça pour mon diagnostic: malgré qu'elle soit au courant de toute l'importance que ce diagnostic TSA a pour moi, toute la souffrance qui va avec, elle a dit à l'infirmière que absolument tout pendant mon enfance était normal et qu'il n'y avait rien à signaler (alors qu'il y avait des choses à relever). Bien-sûr, au CRA, personne n'a approfondi.
Récemment j'ai été assez catégorique mais je me suis pas mal énervée avec elle et ma sœur. En gros je leur ai dis que je comptais faire ma vie et que ceux qui se mettaient au travers j'allais prendre des distances parce que je n'en pouvais plus. J'ai l'impression que ma famille sabote ma vie personnelle (je vous épargne des épisodes), déjà que je souffre de manière récurrente. Je fais là allusion à des critiques de leur part au sujet de ma relation amoureuse (ça avait déjà été le cas pour des relations précédentes et j'ai atteins la dose limite de souffrance que je pouvais supporter à ce sujet). Ma sœur a essayé de me convaincre de quitter mon copain quand j'ai fais une fausse couche et que j'étais au plus bas… Elle m'a monté la tête et j'ai dis des choses à mon copain que j'ai regretté amèrement, j'ai failli le perdre (quelques moi après, ça s'est arrangé). J'ai l'impression que personne dans ma famille ne respecte ma vie, ah si mon frère.
Un psy récemment m'a dit d'apprendre à m'affirmer, dommage j'ai pas du tout le temps de faire des séances (ni l'argent) ces temps-ci. Mais c'est un véritable fléau de se sentir envahie par les autres, d'avoir l'impression de ne pas avoir le contrôle de ma vie, d'être mal et de ne pas pouvoir respecter mes propres besoins…
Un jour un autre professionnel de santé (qui avait l'air d'avoir un peu des dons / de l'intuition ): m'a dit: vous en voulez à votre mère. Mais pourquoi j'en veux à ma mère ? Je ne sais pas. Peut-être parce que elle est en conflit avec mon père (et il y a également un conflit entre mon père et moi), et qu'elle fait comme si de rien était, comme si tout allait bien. Qu'elle essaie peut-être de remplacer son rôle, j'en sais rien.
J'ai un peu dévié de sujet. ^^
traits autistiques
-
- Prolifique
- Messages : 1128
- Enregistré le : mercredi 11 décembre 2019 à 22:11
Re: affection / mère
Bonjour,
C'est difficile de répondre sans connaître vos personnalités.
Pour schématiser sans vous connaître, ta mère comble un besoin et si tu parviens à savoir exactement lequel de sa bouche à elle sans extrapoler à sa place, tu peux alors l'aider à répondre à ce besoin précis sans passer par toi.
Il y a aussi peut-être un bénéfice secondaire (quelque chose qui malgré tout t'arrange) de ton côté qui t'empêche de clarifier et mettre un terme une fois pour toute à cette situation. Trouve-le ça éclaircira ta réflexion. S'il y en a vraiment aucun alors tu ne devrais pas avoir trop de mal à parler juste en terme de besoins respectifs.
Bon courage !
C'est difficile de répondre sans connaître vos personnalités.
Pour schématiser sans vous connaître, ta mère comble un besoin et si tu parviens à savoir exactement lequel de sa bouche à elle sans extrapoler à sa place, tu peux alors l'aider à répondre à ce besoin précis sans passer par toi.
Il y a aussi peut-être un bénéfice secondaire (quelque chose qui malgré tout t'arrange) de ton côté qui t'empêche de clarifier et mettre un terme une fois pour toute à cette situation. Trouve-le ça éclaircira ta réflexion. S'il y en a vraiment aucun alors tu ne devrais pas avoir trop de mal à parler juste en terme de besoins respectifs.
Bon courage !
TSA
-
- Prolifique
- Messages : 827
- Enregistré le : lundi 28 octobre 2019 à 20:29
- Localisation : Alsace
Re: affection / mère
Merci beaucoup pour ta réponse, c'est intéressant.Dori a écrit : ↑dimanche 5 janvier 2020 à 19:14 Bonjour,
C'est difficile de répondre sans connaître vos personnalités.
Pour schématiser sans vous connaître, ta mère comble un besoin et si tu parviens à savoir exactement lequel de sa bouche à elle sans extrapoler à sa place, tu peux alors l'aider à répondre à ce besoin précis sans passer par toi.
Il y a aussi peut-être un bénéfice secondaire (quelque chose qui malgré tout t'arrange) de ton côté qui t'empêche de clarifier et mettre un terme une fois pour toute à cette situation. Trouve-le ça éclaircira ta réflexion. S'il y en a vraiment aucun alors tu ne devrais pas avoir trop de mal à parler juste en terme de besoins respectifs.
Bon courage !
traits autistiques
-
- Prolifique
- Messages : 3753
- Enregistré le : lundi 19 septembre 2016 à 9:43
Re: affection / mère
Ce n'est jamais simple de changer le schéma d'une relation. Je vois pas trop comment tu peux te débrouiller maintenant que c'est installé hormis le clash... Comme tu l'as dit, elle va prendre en compte tes besoins pendant un moment et ensuite elle reviendra aux siens.
Mes parents, je les vois comme des grands parents (et eux se voient encore jeunes et je pense qu'ils me voient encore comme un petit garçon).
Quand ma mère appelle (environ 10 fois/an), je demande aux enfants de décrocher. Ça, c'est le bon plan. S'ils ne sont pas là, c'est très rare que je réponde. Quand je le fais, ça dure 5 mn. Je ne lui parle jamais de moi et je ne lui pose pas de questions, c'est le début des ennuis. Ma mère a un trop gros besoin de soutien moral que je suis incapable de lui donner, ça m'envahirait... Sinon, elle me parle de mes soeurs mais j'écoute d'une oreille, je ne veux rien savoir. Y a une époque où je m'investissais énormément pour eux à mon détriment. Je ne peux plus me fragiliser et de toute façon ma femme mettrait direct son veto. Par contre je joue presque tous les soirs avec elle à quiz planet (un jeu sur facebook) dont elle est fan aussi. Ça me prend 5 mn et j'aime bien ça.
Je comprends parfaitement ta sensation d'étouffement et il faut te libérer de ça.
Mes parents, je les vois comme des grands parents (et eux se voient encore jeunes et je pense qu'ils me voient encore comme un petit garçon).
Quand ma mère appelle (environ 10 fois/an), je demande aux enfants de décrocher. Ça, c'est le bon plan. S'ils ne sont pas là, c'est très rare que je réponde. Quand je le fais, ça dure 5 mn. Je ne lui parle jamais de moi et je ne lui pose pas de questions, c'est le début des ennuis. Ma mère a un trop gros besoin de soutien moral que je suis incapable de lui donner, ça m'envahirait... Sinon, elle me parle de mes soeurs mais j'écoute d'une oreille, je ne veux rien savoir. Y a une époque où je m'investissais énormément pour eux à mon détriment. Je ne peux plus me fragiliser et de toute façon ma femme mettrait direct son veto. Par contre je joue presque tous les soirs avec elle à quiz planet (un jeu sur facebook) dont elle est fan aussi. Ça me prend 5 mn et j'aime bien ça.
J'espère que j'arriverai à tenir un rôle un peu plus cohérent avec mes fils plus tard... j'ai plutôt confiance, on verra...Spoiler :
Je comprends parfaitement ta sensation d'étouffement et il faut te libérer de ça.
Un enfant diag en 2012
-
- Prolifique
- Messages : 827
- Enregistré le : lundi 28 octobre 2019 à 20:29
- Localisation : Alsace
Re: affection / mère
Je suis désolée que tu parles si peu à tes parents. Ca ne doit pas être facile. Je trouve ça triste.EnHans a écrit : ↑dimanche 5 janvier 2020 à 20:00 Ce n'est jamais simple de changer le schéma d'une relation. Je vois pas trop comment tu peux te débrouiller maintenant que c'est installé hormis le clash... Comme tu l'as dit, elle va prendre en compte tes besoins pendant un moment et ensuite elle reviendra aux siens.
Mes parents, je les vois comme des grands parents (et eux se voient encore jeunes et je pense qu'ils me voient encore comme un petit garçon).
Quand ma mère appelle (environ 10 fois/an), je demande aux enfants de décrocher. Ça, c'est le bon plan. S'ils ne sont pas là, c'est très rare que je réponde. Quand je le fais, ça dure 5 mn. Je ne lui parle jamais de moi et je ne lui pose pas de questions, c'est le début des ennuis. Ma mère a un trop gros besoin de soutien moral que je suis incapable de lui donner, ça m'envahirait... Sinon, elle me parle de mes soeurs mais j'écoute d'une oreille, je ne veux rien savoir. Y a une époque où je m'investissais énormément pour eux à mon détriment. Je ne peux plus me fragiliser et de toute façon ma femme mettrait direct son veto. Par contre je joue presque tous les soirs avec elle à quiz planet (un jeu sur facebook) dont elle est fan aussi. Ça me prend 5 mn et j'aime bien ça.J'espère que j'arriverai à tenir un rôle un peu plus cohérent avec mes fils plus tard... j'ai plutôt confiance, on verra...Spoiler :
Je comprends parfaitement ta sensation d'étouffement et il faut te libérer de ça.
L'autre extrême, comme moi, n'est pas enviable non plus.
C'est bien de trouver un juste milieu.
Mais je ne veux pas juger car tu as construis ta vie et c'est très bien… Et tu es libre de vouloir ou non être proche de tes parents. Si tu dis que tu as du respect pour eux, c'est très bien. Moi c'est pareil, mais je n'aime pas me sentir redevable envers eux. Et dieu sait que si je me débrouillais un peu mieux dans ma vie privée, ma famille serait une priorité dans ma vie.
Je trouve cela normal de se construire dans le cadre d'une relation amoureuse, et naturel de prendre des distances avec ses parents à l'âge adulte (pas de là à couper les ponts bien-sûr), l'inverse peut être presque malsain.
Spoiler :
traits autistiques
-
- Prolifique
- Messages : 3753
- Enregistré le : lundi 19 septembre 2016 à 9:43
Re: affection / mère
Ah non, pas du tout, je ne le vis pas comme ça. Je les invite à tous les anniversaires des enfants, on va manger chez eux pour les fêtes. C'est très bien, il n'y a jamais de heurts. Ma mère préférerait certainement plus de contact de ma part étant son seul garçon mais c'est mieux comme ça. Trop de contact ouvrirait la porte à un règlement de compte que je ne souhaite pas du tout voir arriver. Il vaut mieux en rester là. Je déteste les conflits plus que tout, ça me fou des angoisses. Je préfère faire l'autruche, ça me fait moins mal. Je ne sais jamais quoi dire dans les situations conflictuelles.Ca ne doit pas être facile. Je trouve ça triste.
Pour en revenir à la course, j'avais 18 ans et je courais très peu contrairement à mon père mais j'étais loin d'être nul. Et perso, si mon fils venait faire une course avec moi, je resterais avec lui pour le soutenir et l'accompagner quitte à marcher s'il le faut (il courait une vingtaine de semis par an, il pouvait bien faire un effort et perdre quelques petites minutes sur celui-là). Je conçois qu'on puisse avoir un autre état d'esprit mais dans ce cas, il ne faut pas m'en vouloir de ne pas me sentir proche de lui. Après c'est une anecdote parmi d'autres. S'il n'y avait que ça, je comprendrais que tu puisses t'étonner de ma réaction. Je conçois aussi qu'on puisse être proche de ses parents, mais je ne comprends pas qu'on puisse l'être lorsqu'ils nous rendent mal.
ps : C'est ma femme qui m'a ouvert les yeux. Sans elle, je serais encore à lui trouver des excuses.
Un enfant diag en 2012
-
- Prolifique
- Messages : 827
- Enregistré le : lundi 28 octobre 2019 à 20:29
- Localisation : Alsace
Re: affection / mère
Ah d'accord ! ça me rassure si vous vous voyez. Après oui, le téléphone est pas mal envahissant^^. Puis, je te comprends totalement concernant les conflits, j'en ai horreur aussi. Et après tout, c'est intelligent d'éviter les situations conflictuelles, sauf si l'on est contraint de devoir passer par là…EnHans a écrit : ↑dimanche 5 janvier 2020 à 21:27Ah non, pas du tout, je ne le vis pas comme ça. Je les invite à tous les anniversaires des enfants, on va manger chez eux pour les fêtes. C'est très bien, il n'y a jamais de heurts. Ma mère préférerait certainement plus de contact de ma part étant son seul garçon mais c'est mieux comme ça. Trop de contact ouvrirait la porte à un règlement de compte que je ne souhaite pas du tout voir arriver. Il vaut mieux en rester là. Je déteste les conflits plus que tout, ça me fou des angoisses. Je préfère faire l'autruche, ça me fait moins mal. Je ne sais jamais quoi dire dans les situations conflictuelles.Ca ne doit pas être facile. Je trouve ça triste.
Pour en revenir à la course, j'avais 18 ans et je courais très peu contrairement à mon père mais j'étais loin d'être nul. Et perso, si mon fils venait faire une course avec moi, je resterais avec lui pour le soutenir et l'accompagner quitte à marcher s'il le faut (il courait une vingtaine de semis par an, il pouvait bien faire un effort et perdre quelques petites minutes sur celui-là). Je conçois qu'on puisse avoir un autre état d'esprit mais dans ce cas, il ne faut pas m'en vouloir de ne pas me sentir proche de lui. Après c'est une anecdote parmi d'autres. S'il n'y avait que ça, je comprendrais que tu puisses t'étonner de ma réaction. Je conçois aussi qu'on puisse être proche de ses parents, mais je ne comprends pas qu'on puisse l'être lorsqu'ils nous rendent mal.
ps : C'est ma femme qui m'a ouvert les yeux. Sans elle, je serais encore à lui trouver des excuses.
Oui je ne veux pas juger cette histoire de course, il faut prendre en compte le contexte et les ressentis, c'est sûr.
C'est bien si ta femme t'aide à comprendre des choses.
Moi je culpabilise un peu que la présence et le comportement de ma mère me rendent mal, alors que finalement, il n'y a pas grand chose à lui reprocher… Je pourrais juste essayer de changer mon regard là-dessus et m'affirmer…
traits autistiques
-
- Prolifique
- Messages : 3753
- Enregistré le : lundi 19 septembre 2016 à 9:43
Re: affection / mère
Le but avant tout est de ne pas rompre le lien entre mes parents et mes enfants. C'est difficile à expliquer... en gros : mes "problèmes" avec eux ne sont pas ceux des enfants.
Un enfant diag en 2012
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: affection / mère
Ça doit être possible de réduire la fréquence des interactions sociales.
Et qu'elle gagne en confiance, en lâcher-prise.
"Lâche-moi la grappe, veux-tu !"
Il n'y a pas que toi dans sa vie, non ?
"J'aimerais pouvoir passer au moins deux semaines sans qu'on m'envoie de messages inutiles, sans qu'on ne se soucie pour moi."
Cultivez votre sérénité à toute épreuve.
Et qu'elle gagne en confiance, en lâcher-prise.
"Lâche-moi la grappe, veux-tu !"
Il n'y a pas que toi dans sa vie, non ?
"J'aimerais pouvoir passer au moins deux semaines sans qu'on m'envoie de messages inutiles, sans qu'on ne se soucie pour moi."
Cultivez votre sérénité à toute épreuve.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 1213
- Enregistré le : jeudi 20 octobre 2011 à 21:03
Re: affection / mère
Hehe mes parents vivent à 300 kilomètres.
Je les vois 1 fois par an. Voir 2 si c'est la fête
Je ne téléphone jamais. Sauf récemment par rapport à Asperger.
J'aime pas ça de toute façon.
Le rythme doit tourner en gros 1 échange téléphonique tous les 3/4 mois..je finis par téléphoner pour éviter qu'on me pense décédé. Mais je n'ai ni le réflexe de prendre ou donner des nouvelles.
Parfois j'ai le droit à des remarques. Alors j' 'explique que ce n'est pas mon truc.
Depuis 20 ans que j'ai quitté la maison, ils ont fini par s'habituer ou faire avec. Ca me convient très bien en tout cas. Je précise qu qu'il n y'a aucun conflit entre nous.
Mes frères, aucun coup de fil . Je les vois aussi 1 fois par an.
J'ai reçu un message de bonne année de mon frère aîné sur Facebook. Le précédent pseudo échange datait de novembre 2017.
Je ne sais pas trop ce qu'est un lien familial. Je perçois ma vie d'avant (enfant) et ma vie de maintenant (adulte).
Mon incapacité à maintenir des liens intègre également ma famille. C'est comme ça.
Je les vois 1 fois par an. Voir 2 si c'est la fête
Je ne téléphone jamais. Sauf récemment par rapport à Asperger.
J'aime pas ça de toute façon.
Le rythme doit tourner en gros 1 échange téléphonique tous les 3/4 mois..je finis par téléphoner pour éviter qu'on me pense décédé. Mais je n'ai ni le réflexe de prendre ou donner des nouvelles.
Parfois j'ai le droit à des remarques. Alors j' 'explique que ce n'est pas mon truc.
Depuis 20 ans que j'ai quitté la maison, ils ont fini par s'habituer ou faire avec. Ca me convient très bien en tout cas. Je précise qu qu'il n y'a aucun conflit entre nous.
Mes frères, aucun coup de fil . Je les vois aussi 1 fois par an.
J'ai reçu un message de bonne année de mon frère aîné sur Facebook. Le précédent pseudo échange datait de novembre 2017.
Je ne sais pas trop ce qu'est un lien familial. Je perçois ma vie d'avant (enfant) et ma vie de maintenant (adulte).
Mon incapacité à maintenir des liens intègre également ma famille. C'est comme ça.
Modifié en dernier par Loner le dimanche 5 janvier 2020 à 22:49, modifié 1 fois.
HQI, Dyspraxique.
Autiste Asperger
Épileptique
Ma chaîne youtube : https://youtube.com/@FaberRice?si=tA6mxSPleT1r9BhF
Autiste Asperger
Épileptique
Ma chaîne youtube : https://youtube.com/@FaberRice?si=tA6mxSPleT1r9BhF
-
- Prolifique
- Messages : 827
- Enregistré le : lundi 28 octobre 2019 à 20:29
- Localisation : Alsace
Re: affection / mère
C'est responsable de faire la part des choses et ça maintient une famille.
traits autistiques
-
- Prolifique
- Messages : 827
- Enregistré le : lundi 28 octobre 2019 à 20:29
- Localisation : Alsace
Re: affection / mère
Mdrrrfreeshost a écrit : ↑dimanche 5 janvier 2020 à 22:37 Ça doit être possible de réduire la fréquence des interactions sociales.
Et qu'elle gagne en confiance, en lâcher-prise.
"Lâche-moi la grappe, veux-tu !"
Il n'y a pas que toi dans sa vie, non ?
"J'aimerais pouvoir passer au moins deux semaines sans qu'on m'envoie de messages inutiles, sans qu'on ne se soucie pour moi."
Cultivez votre sérénité à toute épreuve.
Exact. J'ai songé à ne pas toujours répondre, mais elle me dit que ça la stresse, qu'elle veut que je réponde un signe de vie, du genre "ok".
Je vis ça comme un "contrôle"... Je sais c'est idiot.
traits autistiques
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: affection / mère
A-t-elle peur de la mort ? De la solitude ? De la vie ?
À quand une sérénité définitive, inébranlable chez elle ?
À quand une sérénité définitive, inébranlable chez elle ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 827
- Enregistré le : lundi 28 octobre 2019 à 20:29
- Localisation : Alsace
Re: affection / mère
Ah bon ? Je me pose des questions du coup par rapport à ma propre famille… car avec mes frères et sœurs on se parle très rarement…. sauf avec une de mes sœurs, la plus proche… un peu plus souvent.Loner a écrit : ↑dimanche 5 janvier 2020 à 22:46 Hehe mes parents vivent à 300 kilomètres.
Je les vois 1 fois par an. Voir 2 si c'est la fête
Je ne téléphone jamais. Sauf récemment par rapport à Asperger.
J'aime pas ça de toute façon.
Le rythme doit tourner en gros 1 échange téléphonique tous les 3/4 mois..je finis par téléphoner pour éviter qu'on me pense décédé. Mais je n'ai ni le réflexe de prendre ou donner des nouvelles.
Parfois j'ai le droit à des remarques. Alors j' 'explique que ce n'est pas mon truc.
Depuis 20 ans que j'ai quitté la maison, ils ont fini par s'habituer ou faire avec. Ca me convient très bien en tout cas. Je précise qu qu'il n y'a aucun conflit entre nous.
Mes frères, aucun coup de fil . Je les vois aussi 1 fois par an.
J'ai reçu un message de bonne année de mon frère aîné sur Facebook. Le précédent pseudo échange datait de novembre 2017.
Je ne sais pas trop ce qu'est un lien familial. Je perçois ma vie d'avant (enfant) et ma vie de maintenant (adulte).
Mon incapacité à maintenir des liens intègre également ma famille. C'est comme ça.
Je ne ressens pas non plus ce besoin de maintenir le lien.
S'il n'y a pas de conflits entre vous c'est déjà énorme, crois-moi. Tu es comme tu es.
traits autistiques
-
- Prolifique
- Messages : 1213
- Enregistré le : jeudi 20 octobre 2011 à 21:03
Re: affection / mère
En même temps les conflits impliquent un peu de vivant. Sans doute qu ils prennent racine dans le lien justement. J'ai plus le sentiment de plusieurs personnes qui se sont retrouvées parachutées dans une même boite, et ont toujours vécu en parallèle.
HQI, Dyspraxique.
Autiste Asperger
Épileptique
Ma chaîne youtube : https://youtube.com/@FaberRice?si=tA6mxSPleT1r9BhF
Autiste Asperger
Épileptique
Ma chaîne youtube : https://youtube.com/@FaberRice?si=tA6mxSPleT1r9BhF