Le minimalisme... Un mode de vie...

[chill out]

Étant végétalien depuis maintenant 1 an, mon frigo ne contient donc plus d’œufs, de produits laitiers de toutes sortes au quotidien.
Je le remplis chaque semaine avec mes légumes, mon pot de moutarde, mon pot de confiture et ma bouteille de boissons végétale.
La partie congélateur à plusieurs compartiments reste vide depuis plusieurs mois car mon mode d'alimentation évolue progressivement.
Plus de légumes surgelés non plus plus dans mon alimentation...

Je pose donc la question suivante :
Est-il indispensable de conserver les légumes au réfrigérateur ?

Eh bien non pas du tout.
C'est seulement une question d'habitude car on les stocke pour la semaine alors qu'ils peuvent pour la plupart se conserver ailleurs...

Je viens donc de prendre la décision il y a quelques minutes de débrancher mon réfrigérateur.
Définitivement ?

Je vais partir sur un essai d'une année.
La question se posera donc au début de l'année 2021 pour savoir si je rachète un appareil.

Il est évident (pour moi) que je ne vais pas encombrer mon appart avec un objet aussi massif pour le fun...
Je prendrais le temps de le nettoyer demain et je le mettrai sur le bon coin et s'il n'est pas parti d'ici la semaine prochaine sur donnons.org

Je pense que je poserai en lieu et place une étagère en rayonnage en bois très simple pour poser mes légumes et divers objets (une raison de plus pour aller récupérer du bois flotté)

Je suis confiant sur mon nouveau mode de vie car si cela fonctionne, l'année prochaine ce sera la télévision et la console de jeu qui subiront le même sort définitivement.
Ce qui me fait penser que je ferai bien un essai pour la télévision durant quinze jours à partir de demain matin.
Et si dans quinze jours, le manque ne se fait pas sentir, elle va prendre la tangente dans la foulée...

Inutile de me poser la question du pourquoi je viens de prendre cette décision car je n'en ai aucune idée...
Peut-être une façon de me rapprocher d'un mode de vie plus simple entamé il y a presque 10 ans avec ce désir de vivre d'une façon qui me convient davantage tout comme mon évolution naturelle vers le végétarisme qui s'est naturellement opérée il y a neuf ans et mon végétalisme depuis un an et le débarassage du superflu de tous mes placards il y a environ 1 mois (près d'une centaine d'objets donnés sans que j'en perçoive une différence...

Demain sera le premier jour d'une expérience d'une année ou d'un nouveau mode de vie définitif...

[lulamae]

Le sujet est intéressant. Tu peux sans doute conserver et manger tes légumes environ une semaine. Je n'en ai pas fait l'expérience, et cela dépend des variétés, mais je pense qu'ils se conservent bien dans un endroit sec et aéré, voire dans le sable.

Pour la télé, sans hésitation, plus facilement même que le frigo. Et l'ordi ?

[chill out]

J'ai enlevé la dernière phrase pour te faire plaisir

[freeshost]

C'est marrant. Je me suis passé de télévision et de jeux audiovisuels plus facilement.

[lulamae]

J'ai enlevé la dernière phrase pour te faire plaisir

J'ai édité aussi.

C'est une tentation le minimalisme, d'autant plus que cela épure l'espace, et aide à se remettre les idées en place.

[camille-madeleine]

C'est une tentation le minimalisme, d'autant plus que cela épure l'espace, et aide à se remettre les idées en place.

Oui, le minimalisme est apaisant, je me passe de télé depuis des lustres, mais me passer d'ordi et d'internet est (pour le moment) mission impossible au delà de dix jours (testés) et surtout de livres sauf à habiter dans une très grosse ville universitaire.
Le réfrigérateur comme le lave-linge me sont très utiles par contre jamais eu de lave-vaisselle ni de robot.

[freeshost]

Ouais, je n'ai pas non plus de raison de me passer des livres et des fichiers nombreux. Je rêverais plutôt de pouvoir faire fonctionner mon cerveau (et donc aussi le reste du corps : cœur, foie, pancréas, poumons, etc.) apprenant durant des millénaires. [Ma curiosité arborescente ne va pas vraiment dans le sens de l'asepsie (cognitive). ]

[camille-madeleine]

Ouais, je n'ai pas non plus de raison de me passer des livres et des fichiers nombreux. Je rêverais plutôt de pouvoir faire fonctionner mon cerveau (et donc aussi le reste du corps : cœur, foie, pancréas, poumons, etc.) apprenant durant des millénaires. [Ma curiosité arborescente ne va pas vraiment dans le sens de l'asepsie (cognitive). ]

Mon cerveau ayant déjà décliné fortement, je ne partage pas ce rêve-là, même si apprendre est le plus grand de mes plaisirs.

[freeshost]

Justement, rêvons d'un cerveau qui ne décline pas.

[lulamae]

Le cerveau, c'est la seule machine dont on ne peut pas se passer.

@Camille-Madeleine, je garde pour l'instant le confort de la machine à laver et sèche-linge (uniquement en hiver) parce que nous vivons à 3.

Comme toi et @Freeshost, je ne peux pas me passer de livres, en revanche j'aime les faire circuler, les acheter d'occasion et les redonner, en faisant le tri régulièrement. Je fais de même aussi avec les vêtements - en achetant parfois neuf, mais je les donne toujours.

J'aimerais bien avoir un mode de vie qui me permette de me passer de voiture surtout, j'y pense sérieusement.

[philippe1100]

j'habite une mini-maison construite année 1970 3,6 metre par 10 metre

par contre je suis bien carnivore . meme que j'aimerais avoir un permi de chasse pour chasser du gibier . mais je n'ai pas les moyens . perso , je trouve cela moins dommageables pour l'environnement que les pesticides pour les cultures qui tuent les abeilles .

je me fais un jardin de légumes chaque années . j'aimerais avoir des poules pondeuses et des animaux de fermes , mais je peux pas fautes de terrain .

j'aimes bien l'émission les montagnards a historia , j'aimerais bien être d'avantage autonome par moi-meme .

limite de budget me limite a ce que je peux faire .

[TiZ]

Comme d'autres, me passer de la télé/console me parait bien plus simple que de me passer de frigo : Je n'ai pas de télé et n'en ai jamais eu, je n'ai eu que des consoles portables auxquelles je n'ai jamais été "accro".
Il est vrai que je pourrais conserver la plupart de mes légumes en dehors du frigo, comme tu le dis chill out.
J'essaye aussi de me débarrasser de certaines choses au fur et à mesure (d'ailleurs, je ferai un tri pendant les vacances), il me reste maintenant principalement des objets que je pourrais appeler "de confort" (livres, cubes, vêtements, etc.).

[lulamae]

Je préfère parler de sobriété plutôt que de minimalisme : il est bon selon moi de chercher en tout un juste milieu, et celui-ci n'est jamais fixé une fois pour toutes. Chercher à se dépouiller totalement de tout évoque un certain mysticisme, mais il n'est pas sûr que cela tienne sur la durée.

Je trouve important d'éprouver l'utilité des objets avant de s'en débarrasser (il m'est arrivé de donner des choses que j'ai regrettées ensuite, et à l'inverse de garder d'autres que j'étais contente de retrouver tout d'abord, puis dont je finissais par me débarrasser). Je ne garde pas beaucoup, mais le rapport affectif ou utilitaire qu'on peut avoir aux objets est parfois complexe, il peut se doubler d'une culture (personnelle ou sociale) : je pense à la cuisine, par exemple, aux ustensiles. Quels objets une femme (ou un homme - je suis sexiste, là ) pense-t-elle/il nécessaires dans sa cuisine ? Est-il nécessaire d'avoir deux plats de même taille ?
Pour donner un exemple un peu bébête : je me suis défait de beaucoup d'ustensiles, mais je n'arrive pas à choisir entre une de mes louches ; elles ont un manche en bois et je trouve que ce sont de beaux objets. J'ai donc deux louches...

[Autiste ou surdoué ?]

Il y a les l'objet en tant que tel et l'usage qu'on en fait. Si l'on ne regarde que l'utilité réelle (pour pouvoir vivre) d'un objet, peu sont indispensables.
On a besoin de se nourrir, de se protéger des intempéries trop violentes et d'éventuels "ennemis", de se maintenir en bonne santé. À mes yeux, c'est tout. D'autres y ajouteront la relation sociale et la reproduction (sans doute liées), mais pour moi, ce n'est pas vitale, c'est compliqué, c'est un autre débat...
Donc, pour satisfaire ces besoins de base on a besoin d'extrêmement peu de choses.
Sauf que l'on est très nombreux et qu'il me semblerait difficile que l'on soit tous cueilleurs/chasseurs. Et puis il y a eu une évolution dans nos rapports à la nature brute.
Tout cela pour dire que frigo, télé, maison, vêtements, etc sont souvent superflus...
Bon, il y a des codes sociaux qui se sont mis en place au fil de l'évolution des sociétés humaines et selon les zones d'habitation. Il y a une notion de "confort" à laquelle on est attachés.
Chacun fait une démarche de simplification en fonction de ses critères d'évaluation. Ce qu'il faut, et qui est difficile à mon avis, c'est d'évaluer "l'utilité" de ce dont on s'entoure en fonction de la dépendance à laquelle il nous "asservi". Le plaisir est une grande dépendance. "L'impact écologique" est plus abstrait, relatif, et difficile à mesurer. On va donc plutôt privilégier son plaisir.
Après, il peut être bon de se reposer les questions sur chaque objet. Le frigo en est un bon exemple : qu'est ce que je mets dedans qui a réellement besoin d' être conservé au froid et en plus que je conserve longtemps. La réponse surtout si l'on est seul, est souvent évidente. Idem pour le congélateur. On peut considérer le volume de l'habitat (pour le chauffage) et sa surface de sol (pour l'entretien). On voit assez vite que c'est un cercle vicieux (ou vertueux selon le sens dans lequel on le regarde) : plus on a grand plus on a de "travail".
Une maison de 10m sur 3,60 m cela me paraît déjà immense. Mais il faut savoir pour combien de personnes, et comment est configurée la hauteur. Et quels sont les besoins nécessaires pour se sentir bien.
Certains ont "besoin" de se dire qu'ils doivent être en mesure d'accueillir 10 à 20 personnes (même si ce n'est qu'une fois par an !) et auront donc une grande salle avec une grande table à rallonges, la vaisselle qui va avec (compète avec les multiples jeux de verres, d'assiettes et de couverts), et des chambres libres pour héberger d'éventuels invités. Tout cela est inutiles 364 jours par an et coûte de l'argent, de la place, du temps d'entretien.
D'autres vivront dans moins de 10 m², avec les rangements intégrés, et en seront très heureux.
C'est à chacun de faire en fonction de ce qui lui correspond. Laver son propre linge, que l'on ne change pas plus que nécessaire, ce n'est pas pareil que de gérer le linge d'une grande famille qui se change souvent (j'ai connu les deux )
Il y a le choix du lieux de vie, l'envie et le plaisir de produire soi même ce dont on a besoin.
C'est un mode de vie, un choix, une philosophie. Pas forcément contraignante. L'idéal dans la vie, serait d'avoir fait différents types d'expériences pour se rendre compte de ce qui est nécessaire et de ce qui ne l'est pas. Pour ne pas avoir peur du minimalisme. Pour prendre confiance dans sa capacité à assurer sa propre survie (et dans quelles limites), et le plaisir (bonheur ?) que cela procure.

[Flower]

Je suis attirée par le minimalisme, mais même si j'ai pas mal trié mes affaires, il m'en reste encore beaucoup. Et depuis que j'ai emménagé chez mon copain - qui a tendance à accumuler en plus - ça ne s'est pas franchement amélioré! On a beaucoup de choses en double maintenant, notamment pour la cuisine, et aussi certains meubles. Mais j'avoue que maintenant tout de suite, je suis encore réticente à l'idée de m'en débarrasser. Ça coûte cher à racheter, les meubles...
En dehors du fait que j'ai eu droit à une engueulade de la part de ma mère parce que je me suis débarrassée de l'appareil à raclette qu'elle m'avait offert mais dont je ne m'étais jamais servi. Oh et j'ai donné un fouet qui non seulement ne me servait pas mais en plus était de mauvaise qualité. Ça aussi manifestement c'était un sacrilège. Alors certes je suis adulte et je fais ce que je veux, mais ce n'est pas facile comme situation quand même.

Bon, et après il y a ces choses pas indispensables mais sympathiques comme les moules à gâteaux de formes différentes et ma collection d'emporte-pièces... Peut-être qu'un jour j'arriverai à réduire tout ça, mais pour l'instant j'ai du mal. Au moins ce sont souvent des cadeaux, je n'achète pas énormément de choses moi-même.