Evolutions et limites d'une personne autiste

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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rauw
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Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par rauw »

Bonjour, je me demandais à quel point un individu touché par l'autisme serait susceptible d'évoluer.... :?:

* Je sais bien qu'il n'y a pas de réponse universelle et concrète applicable à tous, car cela dépend de chaque personne *

Notre plasticité cérébrale nous confèrerait entre autres la capacité de nous adapter... Alors est-ce qu'une personne autiste pourrait (selon vous) adopter des stratégies telles que tous les critères habituellement associés au TSA puissent (en apparence) "s'effacer" ?

Par exemple : dans la reconnaissance des émotions et états mentaux d'autrui, il est possible d'identifier des patterns... Les reconnaître reviendrait donc à appliquer une sorte d'algorithme, celui-ci passant par le circuit cognitif (tandis que des individus "NT" s'y prendraient peut-être plus instinctivement). De même pour le non-verbal, les interactions sociales, etc...

J'ai également lu des aspies évoquer un changement total et "à l'opposé" de leurs précédents IS. D'autres qui disent n'avoir aucun trouble de la motricité (?), ou ayant "vaincu" leur hyper/hyposensibilité. Ou encore être très sociables et ouverts sur le monde...

L'élaboration/intégration de stratégies suffisamment fines pourrait alors, chez certains autistes, leur permettre de se développer et paraître complètement "normaux" en société ? "Ne plus présenter de troubles"

Qu'en pensez-vous ? A quel point l'autisme fige t-il l'expression et l'évolution d'un individu ? Pourriez-vous dépasser/vaincre vos limites, switcher entre des modes de fonctionnement ?

Edit : Correction de tournures.
Modifié en dernier par rauw le vendredi 6 décembre 2019 à 15:03, modifié 4 fois.
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hazufel
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par hazufel »

C’est juste ce qu’on nous demande de faire partout et tout le temps...
et qu’on essaie tant bien que mal de faire.
Je ne vois pas le sens de ta demande si ce n’est d’enfoncer des portes ouvertes.
TSA
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rauw
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par rauw »

Car je vois également des autistes qui évoquent leur impossibilité d'accomplir certains actes, et éprouvent des obstacles décrits comme insurmontables. Ce qui semble être une réalité dans leur quotidien, et pas une question d'efforts ou de "faire" (mais quelle est la part psychologique dans ces difficultés ? celle de l'environnement d'enfance ? du milieu actuel ?). Il s'agit de questionner votre expérience, votre ressenti évolutif.

"On nous demande". Qui ça "on" ? "On" est relativement libres aussi, de ne pas se plier à ce "qu'on" nous demande. Ca aussi je pourrais dire que c'est une porte ouverte, il est très simple de dire "on nous met la pression", "on nous oblige" etc etc.

Pourtant ce ne sont que des implicites qui correspondent à des impératifs hypothétiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Impératif_catégorique

D'autant plus que de nombreux NT vivent aussi du stress, de l'anxiété et se sentent acculés face à la pression sociale. Ils essaient de "faire" et n'y arrivent pas nécessairement.

J'ai un contact non autiste qui s'est récemment suicidé, et plusieurs autres par le passé.... Parce qu'ils étaient tant bien que mal contraints à agir, n'y parvenaient pas toujours
Modifié en dernier par rauw le vendredi 6 décembre 2019 à 15:04, modifié 7 fois.
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hazufel
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par hazufel »

Par « on » j’entends les enseignants, les employeurs, les collègues, la famille.
Tu peux commencer par lire des ouvrages spécifiques à l’autisme et tu verras ce qu’il implique au quotidien, dans ces deux sphères que constituent la dyade autistique...

S’il ne s’agissait que d’efforts à faire, on ne serait pas diagnostiqué autiste.

Et ta question apportera autant de réponses qu’il y a de personnes autistes diagnostiquées qui voudront répondre...
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rauw
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par rauw »

hazufel a écrit : vendredi 6 décembre 2019 à 14:45 Par « on » j’entends les enseignants, les employeurs, les collègues, la famille.
Tu peux commencer par lire des ouvrages spécifiques à l’autisme et tu verras ce qu’il implique au quotidien, dans ces deux sphères que constituent la dyade autistique...

S’il ne s’agissait que d’efforts à faire, on ne serait pas diagnostiqué autiste.

Et ta question apportera autant de réponses qu’il y a de personnes autistes diagnostiquées qui voudront répondre...
J'ai lu plusieurs ouvrages spécifiques ainsi que des livres/témoignages comme ceux de Josef Schovanec, Donna WIlliams, divers blogs... Je cotoie des personnes autistes dans mon entourage, ai plusieurs contacts virtuels touchés par le TSA.

Est-ce que je dois comprendre que dès lors qu'il ne s'agit pas/plus d'efforts à faire, on pourrait être diagnostiqué autiste ? Mais que penser d'une personne officiellement diagnostiquée qui serait par la suite parvenue à surmonter toutes ses problématiques liées à l'autisme (par efforts et adaptations, donc) : est-ce que cela signifierait qu'elle n'est plus atteinte du TSA ? Que le diagnostic était à la base erroné ?
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hazufel
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par hazufel »

S’agissant d’un trouble neurodeveloppemental, elle ne peut pas « ne plus en être atteinte ».

Il y a parfois des personnes qui peuvent sortir des critères (=n’atteignent plus les seuils validant l’autisme), si la remédiation a commencé très petit et que la personne compense au maximum, en société.
Compenser ne veut pas dire que les critères ont disparu.
Ils peuvent être masqués et ressortent à un moment ou a un autre.
Si ce n’est pas le cas, et que tout a disparu, c’est que le diagnostic était erroné...

Tu auras beau avoir 5000 stratégies, quand tu as des difficultés de communication non verbales / d’implicite / d’humour, tu ne les acquerras jamais au niveau de quelqu’un qui les a de façon innée.
Tu n’éteindras pas ton fonctionnement autistique qui implique des difficultés de fonctions exécutives, de cohérence centrale, de théorie de l’esprit.
Tes particularités sensorielles ne vont pas disparaître et la façon de t’intéresser à des intérêts spécifiques non plus...

Voir les articles parlant des sorties de critères : Sortir des critères
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par EnHans »

Bonjour rauw,
Mon fils sait qu'il est autiste et il en a pleinement conscience. Aussi, il ne switch pas (plus) de personnalité, il est tout le temps constant. Du coup, il est moins angoissé. Il a eu une période vers 7-8 ans où il disait "t'as vu, je suis quand même de moins en moins autiste". C'est pendant cette période qu'il a eu le plus de soucis avec ses camarades. Pendant cette période, il apprenait à se faire des amis, il faisait parti d'un groupe d'habileté sociale qui allait en ce sens. Maintenant il vise surtout à ne pas se faire d'ennemis en assumant plus sa personnalité. (Je ne sais pas si ça répond à ta question ?)
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par rauw »

hazufel a écrit : vendredi 6 décembre 2019 à 15:02 S’agissant d’un trouble neurodeveloppemental, elle ne peut pas « ne plus en être atteinte ».

Il y a parfois des personnes qui peuvent sortir des critères (=n’atteignent plus les seuils validant l’autisme), si la remédiation a commencé très petit et que la personne compense au maximum, en société.
Compenser ne veut pas dire que les critères ont disparu.
Ils peuvent être masqués et ressortent à un moment ou a un autre.
Si ce n’est pas le cas, et que tout a disparu, c’est que le diagnostic était erroné...

Tu auras beau avoir 5000 stratégies, quand tu as des difficultés de communication non verbales / d’implicite / d’humour, tu ne les acquerras jamais au niveau de quelqu’un qui les a de façon innée.
Tu n’éteindras pas ton fonctionnement autistique qui implique des difficultés de fonctions exécutives, de cohérence centrale, de théorie de l’esprit.
Tes particularités sensorielles ne vont pas disparaître et la façon de t’intéresser à des intérêts spécifiques non plus...
Est-ce sûr et certain qu'un individu touché par le TSA ne pourra jamais atteindre un niveau égal voire plus élevé en CNV/implicite/humour qu'une personne non-autiste ? (même si ce n'est que temporaire)

En parlant de Josef Schovanec.... j'ai trouvé qu'il avait beaucoup d'humour et que son registre dépassait amplement le second degré.

Edit : d'ac, merci pour l'article, je regarde.
Modifié en dernier par rauw le vendredi 6 décembre 2019 à 15:23, modifié 2 fois.
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par rauw »

EnHans a écrit : vendredi 6 décembre 2019 à 15:07 Bonjour rauw,
Mon fils sait qu'il est autiste et il en a pleinement conscience. Aussi, il ne switch pas (plus) de personnalité, il est tout le temps constant. Du coup, il est moins angoissé. Il a eu une période vers 7-8 ans où il disait "t'as vu, je suis quand même de moins en moins autiste". C'est pendant cette période qu'il a eu le plus de soucis avec ses camarades. Pendant cette période, il apprenait à se faire des amis, il faisait parti d'un groupe d'habileté sociale qui allait en ce sens. Maintenant il vise surtout à ne pas se faire d'ennemis en assumant plus sa personnalité. (Je ne sais pas si ça répond à ta question ?)
Bonjour EnHans, oui merci :)

Lorsque vous dites qu'il ne switch plus, si je comprends bien, c'est à dire qu'il le faisait auparavant mais qu'il est devenu constant et en phase avec lui-même, et ne pas cherche pas à être quelqu'un d'autre ? Quel âge a t-il aujourd'hui si ce n'est pas indiscret ?
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par EnHans »

Il a 12 ans maintenant. Vers 7-8 ans, il essayait de se faire des amis, c'était devenu la priorité. Donc des prises d'initiative, des tentatives de discussion/échanges de carte pokémon/jeux collectifs... etc. Tout partait en sucette mais absolument tout, parfois ça prenait un peu de temps mais ça finissait toujours mal avec des histoires incroyables qu'il ne savait pas gérer. Il a changé, il est conscient de ça, ne cherche plus à être quelqu'un qu'il n'est pas. Ça se passe beaucoup mieux, mais il est encore jeune... je ne sais pas ce qu'il adviendra plus tard. Je ne dis pas qu'il a raison... mais en tout cas, il n'est plus angoissé comme avant car il n'est plus impliqué dans des histoires inextricables.
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par hazufel »

rauw a écrit : vendredi 6 décembre 2019 à 15:13
Est-ce sûr et certain qu'un individu touché par le TSA ne pourra jamais atteindre un niveau égal voire plus élevé en CNV/implicite/humour qu'une personne non-autiste ? (même si ce n'est que temporaire)
Puisque tu ne sais pas détecter le second degré, l'humour, l'implicite, (à différents degrés selon les personnes, mais quand même, c'est prégnant dans l'autisme) tu auras beau t'entrainer des milliards de fois, tu ne pourras jamais tomber juste à chaque fois, puisque tu useras de stratégies qui par définition ne font pas appel à l'inné. Et à la fin de la journée, tu es juste usée d'avoir fait tout ça. Pour quoi au final ? Passer inaperçu au milieu de gens avec lesquels tu n'as pas envie d'être ?
Et ce que pointe EnHans est très important : à quel prix la personne autiste peut-elle paraitre "standard" ? Ne pas oublier le niveau prégnant d'anxiété des autistes, et le taux de suicide très élevé chez les autistes SDI..
rauw a écrit : vendredi 6 décembre 2019 à 15:13En parlant de Josef Schovanec.... j'ai trouvé qu'il avait beaucoup d'humour et que son registre dépassait amplement le second degré.
Si tu as lu les ouvrages de Josef Schovanec, tu dois savoir que bien qu'il ait un humour formidable, il est "très autiste" par ailleurs. Il a des particularités sensorielles très fortes, il est épuisé après ses conférences, il a raté tous ces entretiens d'embauche, il a des difficultés praxiques, vit souvent dans une grande anxiété, et n'aime aucune norme sociétale standard (il suffit de lire Je suis à l'Est, où il parle de ses années à Sciences Po).
Si tu lui adresses la parole, il n'a pas un comportement "standard" non plus.

D'après l'article transmis par Olivierfh :
Donc à l'IRM fonctionnelle les tests sur le langage montrent une partie du fonctionnement qui reste TSA et une partie qui est différente, ni typique du TSA ni des non-TSA (neurotypiques).
En gros la personne garde un fonctionnement différent, elle reste autiste au fond d'elle-même; mais elle a appris à vivre avec et est sortie de l'enfermement autistique comme dit Hugo Horiot ici avec Laurent Mottron.
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par cléa »

Bonjour @rauw

Il s'agit ici de ma réponse personnelle vu que tous sont différents. Me concernant, j'ai l'impression que mon évolution est davantage imitative / adaptative que croissance.

Lorsque j'avais 20 ans, j'étais parfois comparée à une enfant de 10/11 ans.

J'ai le sentiment d'avoir compensé ce comportement perçu comme enfantin et gauche entre en plus de 10 ans.

Sauf qu'aujourd'hui, on m'accorderait 20 ans "d'attitude" :mryellow: mais ça me va.

Je l'ignorais et ai souvent souffert de ces adaptations souvent forcées mais d'un côté, cela m'a permis une certaine intégration et davantage d'assurance dans mon rapport aux autres.

Cependant, après tout cela, relâcher le stress des attentes sociales et laisser aller le comportement naturel et ses "bizarreries" enfin sans culpabilité est vraiment libérateur.

J'ajoute : Ma fille n'a pas encore les mots pour définir comment elle s'adapte mais elle me dit être moins envahie d'un stress qui l'enfermait depuis qu'elle ose sortir ce qui l'irrite ou l'amuse.
Modifié en dernier par cléa le vendredi 6 décembre 2019 à 15:53, modifié 1 fois.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par ブノワ »

Il y a sur ce forum un article sur le premier patient Asperger (ou Kanner) moderne, D. Triplett, exprimant qu il est tres largement sorti des "criteres de diagnostic".
Cela prouve a la fois que les Asperger apprennent des trucs, et que les neurotypiques non, puisqu ils ne se rendent pas comptent que la condition est toujours là, sous cette couche d apprentissages.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
EnHans
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par EnHans »

J'ajouterais que chacun est libre d'essayer d'agir au delà de ses limites, à condition de savoir s'arrêter à temps. C'est l'une des plus grosses difficultés, parfois tu es pris dans la spirale, dans l'attente qu'ont les autres vis à vis de toi. C'est juste terrifiant et difficile d'admettre qu'on s'est enfermé dedans, et souvent pour un résultat peu probant en effet...
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Re: Evolutions et limites d'une personne autiste

Message par cléa »

ブノワ a écrit : vendredi 6 décembre 2019 à 15:49 Il y a sur ce forum un article sur le premier patient Asperger (ou Kanner) moderne, D. Triplett, exprimant qu il est tres largement sorti des "criteres de diagnostic".
Cela prouve a la fois que les Asperger apprennent des trucs, et que les neurotypiques non, puisqu ils ne se rendent pas comptent que la condition est toujours là, sous cette couche d apprentissages.
Bonjour, ce que tu dis est très intéressant parce-que c'est vrai, la plupart des neuro typiques disent "-Mais pourtant, c'est tout naturel / logique..." (au sujet d'un comportement attendu)

Ça laisse penser qu'il y a grande part d'inné dans leur comportement social.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial