Sembler intransigeant, apprendre à être diplomate

[pimpoline]

J'ai des difficultés à être diplomate quand il s'agit de prendre des décisions ou me positionner face à quelqu'un qui me demande d'être cool.
ça m'énerve de faire comme s'il n'y avait pas une règle à respecter et point barre.
J'ai souvent eu l'impression de trop laisser faire et au niveau professionnel ça m'a souvent donné la sensation d'être trop gentille. Parfois aussi, ça m'a nui.
Je ne sais pas si c'est pour ça, ou si c'est un trait lié à l'autisme, mais je suis devenue plus rigide dans ce cadre professionnel, parce que sinon j'ai peur qu'on dépasse les limites sans que je puisse faire machine arrière.
J'ai beaucoup de mal à doser mon positionnement pour que ce soit juste pour moi et juste pour l'autre, car parfois ça suppose de contourner un peu la règle. En fait ça me fatigue et ça m'insécurise.
Je voudrais pouvoir me reposer sur les règles et ne pas avoir à réfléchir dessus une fois qu'elles sont mises en place (évidemment, des règles respectueuses des êtres humains, je veux die que je suis capable de réfléchir sur le bien-fondé d'une règle et que je ne pense pas être une dictatrice).

Je voulais savoir comment vous vous comportez et comment vous êtes perçus de ce point de vue.
Est-ce que vous ne laissez rien passer, la règle c'est la règle?
Est-ce que vous savez être conciliant de temps en temps?

[margotton91]

Bonjour Pimpoline,

L'intransigeance et le fait d'être peu diplomate font partie des caractéristiques reconnues des personnes TSA à tendance asperger, cela contribue à notre difficulté dans les interactions sociales.

Mon psychiatre a écrit en toutes lettres sur mon certificat médical pour la MDPH : psycho-rigide ce qui est très voisin d'intransigeante, peu encline aux nuances...
Mon psychologue ne cesse de me parler du fait que je suis peu dans le compromis.

Pourtant, à mon âge, la vie m'a appris qu'il faut savoir "arrondir les angles". J'arrive à le faire si je suis assez en confiance. Ou, pour avoir la paix, je le fais pendant longtemps jusqu'à ce que la limite soit atteinte, surtout si les personnes en face en profitent, et là, je claque la porte avec perte et fracas... pour les 2 parties.

Comme je me suis aussi pas mal fait avoir lorsque j'étais plus jeune, je suis devenue extrêmement méfiante, voire trop. Avant que je n'accorde ma confiance et que j'envisage la relation sereinement, il peut se passer beaucoup de temps.

Quant à la diplomatie, j'ai aussi appris que toute vérité n'est pas bonne à dire. Ne pouvant pas dire le contraire de ce que je pense ou des choses que je ne pense pas, je préfère souvent me taire... Je ne suis jamais dans la flatterie.

J'ai des difficultés à être diplomate quand il s'agit de prendre des décisions ou me positionner face à quelqu'un qui me demande d'être cool.
ça m'énerve de faire comme s'il n'y avait pas une règle à respecter et point barre.
J'ai souvent eu l'impression de trop laisser faire et au niveau professionnel ça m'a souvent donné la sensation d'être trop gentille. Parfois aussi, ça m'a nui.
Je ne sais pas si c'est pour ça, ou si c'est un trait lié à l'autisme, mais je suis devenue plus rigide dans ce cadre professionnel, parce que sinon j'ai peur qu'on dépasse les limites sans que je puisse faire machine arrière.
J'ai beaucoup de mal à doser mon positionnement pour que ce soit juste pour moi et juste pour l'autre, car parfois ça suppose de contourner un peu la règle. En fait ça me fatigue et ça m'insécurise.
Je voudrais pouvoir me reposer sur les règles et ne pas avoir à réfléchir dessus une fois qu'elles sont mises en place (évidemment, des règles respectueuses des êtres humains, je veux die que je suis capable de réfléchir sur le bien-fondé d'une règle et que je ne pense pas être une dictatrice).

Je voulais savoir comment vous vous comportez et comment vous êtes perçus de ce point de vue.
Est-ce que vous ne laissez rien passer, la règle c'est la règle?
Est-ce que vous savez être conciliant de temps en temps?

[Line1990]

Je ne sais pas si c'est un manque de diplomatie mais je me suis retrouvée dans une situation laquelle j'ai honte.

Une fois j'allais acheté mon bureau qui était le modèle d'exposition et il était un peu abîmé dans un coin.
Une enfant s'est assise à ce bureau, je me rappelle pas exactement ce que je lui ai dit, certainement de se lever pour pas l'abîmer plus et je me suis rendu compte que ça l'a fait pleurer.

Je me dis que j'ai du manquer de diplomatie, de tact dans ma façon de lui parler.

[freeshost]

Pour ma part, je suis assez ouvert au compromis.

Mais bon, ça dépend de la légitimité des règles.

Si des règles me semblent devoir être strictement respectées, c'est qu'il y a une bonne raison (de sécurité, notamment), et j'explique celle-ci.

Exemple : tu ne mets pas les doigts dans la prise ; tu ne marches pas sur ce mur glissant car tu risques de tomber de haut... ; etc.

Si des règles sont arbitraires, elles viennent d'une certaine personne (physique ou morale) avec autorité. Dans ce cas :

- si je suis "nommé" garant de cette règle, je risque d'être peu ouvert au compromis (étant donné les responsabilités que l'on me confie),

Exemple : quand ma sœur me confie ses enfants, j'essaie d'être strict, mais ce n'est pas facile car je n'ai pas cette autorité parentale, et les deux nièces commencent à faire leurs rebelles. Bon, parfois, ma sœur m'a dit (à l'abri des oreilles de ses enfants) de jouer "le tonton sympa'", qui déroge parfois aux règles.

- si je ne suis pas nommé garant de cette règle, je laisse les personnes garantes faire leur job* / **.

Exemple : il est interdit de fumer dans certaines gares en Suisse ; si une personne fume, je ne vais pas jouer la police.

* Cela dit, il faut faire attention à l'effet témoin si on ne sent pas attribué le rôle de garant.

** Cela dit encore, si je perçois la situation comme très problématique - c'est assez subjectif - je peux me mettre à décider soit d'intervenir (si je me sens prêt, et sans jouer les héros) soit d'appeler la police / les pompiers / les urgences.

Pour les propos que je désapprouve, je laisse souvent couler, le conflit n'en voulant que rarement la peine, et n'ayant pas envie de plomber l'ambiance. [Cf. Discussions sur la politique, la religion, les idéologies, les propos discriminants basés sur des appartenances et des habitus.]

[freeshost]

Je ne sais pas si c'est un manque de diplomatie mais je me suis retrouvée dans une situation laquelle j'ai honte.

Une fois j'allais acheté mon bureau qui était le modèle d'exposition et il était un peu abîmé dans un coin.
Une enfant s'est assise à ce bureau, je me rappelle pas exactement ce que je lui ai dit, certainement de se lever pour pas l'abîmer plus et je me suis rendu compte que ça l'a fait pleurer.

Je me dis que j'ai du manquer de diplomatie, de tact dans ma façon de lui parler.

Elle va s'en remettre.

Trucs pour mieux faire passer la pilule :

1. Poser des phrases interrogatives (qui laissent le libre choix ) comme "Pourrais-tu ..." au lieu de poser des phrases impératives (qui mettent la pression, voire encouragent la désobéissance).

Exemple :

"Pourrais-tu te lever pour ne pas abîmer le meuble ?"
"Pourrais-tu te lever pour que je puisse essayer le siège ?" [Dans cet exemple, truc (3) supplémentaire (à utiliser ou non selon les situation) : ne pas exprimer la vraie raison, et la remplacer par une demande plus arbitraire.]

2. Poser des phrases interrogatives à la première personne et non à la deuxième personne :

"Est-ce que je pourrais m'asseoir pour essayer le siège ?

3. Poser des questions subjectives et sans pression puis attendre patiemment que la personne fasse elle-même ce qu'on attend d'elle sans qu'elle ne sache qu'on attend cela d'elle :

Exemple :

"Il est beau ce bureau ? Tu l'aimes bien ? Tu es bien assise ? Tu aimes ses couleurs ? ...****" puis "Et que penses-tu de cet autre bureau ? Tu veux l'essayer ?"

**** Tu peux ajouter des questions humoristiques comme : "Tu veux l'acheter ?", "Tu veux le peindre en bleu ?"



Et le tout avec une voix guillerette, et le sourire, bien entendu.

Bon, suivant comment, si c'est un enfant que je ne connais pas, je ne lui demande rien. Tôt ou tard (truc 4 : la patience, l'évaluation du temps, l'anticipation), il partira, ses parents viendront le chercher. [Truc 5 : repérer les parents. ]

[daphnée]

Je ne sais pas si c'est un manque de diplomatie mais je me suis retrouvée dans une situation laquelle j'ai honte.

Une fois j'allais acheté mon bureau qui était le modèle d'exposition et il était un peu abîmé dans un coin.
Une enfant s'est assise à ce bureau, je me rappelle pas exactement ce que je lui ai dit, certainement de se lever pour pas l'abîmer plus et je me suis rendu compte que ça l'a fait pleurer.

Je me dis que j'ai du manquer de diplomatie, de tact dans ma façon de lui parler.

Elle va s'en remettre.

Trucs pour mieux faire passer la pilule :

1. Poser des phrases interrogatives (qui laissent le libre choix ) comme "Pourrais-tu ..." au lieu de poser des phrases impératives (qui mettent la pression, voire encouragent la désobéissance).

Exemple :

"Pourrais-tu te lever pour ne pas abîmer le meuble ?"
"Pourrais-tu te lever pour que je puisse essayer le siège ?" [Dans cet exemple, truc (3) supplémentaire (à utiliser ou non selon les situation) : ne pas exprimer la vraie raison, et la remplacer par une demande plus arbitraire.]

2. Poser des phrases interrogatives à la première personne et non à la deuxième personne :

"Est-ce que je pourrais m'asseoir pour essayer le siège ?

3. Poser des questions subjectives et sans pression puis attendre patiemment que la personne fasse elle-même ce qu'on attend d'elle sans qu'elle ne sache qu'on attend cela d'elle :

Exemple :

"Il est beau ce bureau ? Tu l'aimes bien ? Tu es bien assise ? Tu aimes ses couleurs ? ...****" puis "Et que penses-tu de cet autre bureau ? Tu veux l'essayer ?"

**** Tu peux ajouter des questions humoristiques comme : "Tu veux l'acheter ?", "Tu veux le peindre en bleu ?"



Et le tout avec une voix guillerette, et le sourire, bien entendu.

Bon, suivant comment, si c'est un enfant que je ne connais pas, je ne lui demande rien. Tôt ou tard (truc 4 : la patience, l'évaluation du temps, l'anticipation), il partira, ses parents viendront le chercher. [Truc 5 : repérer les parents. ]

J'adore la 3eme rubrique, la 4ème, et la 5ème...

Moi aussi j'ai un problème avec la diplomatie, j'apprends avec la vie...

[freeshost]

La gestion des conflits m'intéresse.

Mais c'est surtout pour y mettre fin, pas pour les entretenir.

[daphnée]

La gestion des conflits m'intéresse.

Mais c'est surtout pour y mettre fin, pas pour les entretenir.

ah ben tiens, sans vouloir abuser de ta gentillesse… as-tu un conseil ?
Je vis un effondrement émotionnel et je me suis défoulée sur la personne que j'aime avec des reproches… il s'est braqué et est devenu très froid, voire a coupé le contact… Je déteste le conflit… Comment je peux faire ? Je ne vois pas le bout de la souffrance ni d'issue à cette dispute… Je crois que si je m'excuse je vais passer pour une instable...

[freeshost]

Hmmm... je ne m'y connais pas en relations conjugales (ni théoriquement ni pratiquement).

Le truc, c'est que, comme je ne m'attache pas trop (y fais attention et n'en ai pas trop besoin), une des manières "faciles" de mettre fin au conflit est de couper les ponts (en attendant éventuellement que ça se décante). Il y a des personnes (comme moi) qui n'hésite pas à couper les ponts. [Il n'y a pas la cognition dissonante "J'aime cette personne." qui vient compliquer la résolution du problème.]

Tu peux t'excuser de ce que tu as fait et qui te semble reprochable.

Un truc est de distinguer ce dont tu es cause et ce dont il est cause. Bref, "faire la part des choses", faire la part des facteurs, des causes, décanter, nuancer.

Et aussi distinguer ce dont aucun de vous deux n'est cause.

Mais pas facile pour moi de te conseiller car tu as vécu des choses que je n'ai pas vécu. Je suis relativement peu expressif au niveau émotionnel. Je ne suis pas du genre à me défouler sur un souffre-douleur.

Pas facile de développer la diplomatie et l'art du compromis quant l'autre n'essaie pas de le développer. Moi, j'abandonne et passe à autre chose ou autrui. C'est plus facile pour moi de faire ça car je ne m'attache pas. Je suis comme un électron libre dans l'eau. Peu importe à quel atome je me lie, ça peut être provisoire.

[daphnée]

Hmmm... je ne m'y connais pas en relations conjugales (ni théoriquement ni pratiquement).

Tu es modeste car tu as l'air d'analyser plein de choses dans la vie

Le truc, c'est que, comme je ne m'attache pas trop (y fais attention et n'en ai pas trop besoin), une des manières "faciles" de mettre fin au conflit est de couper les ponts (en attendant éventuellement que ça se décante). Il y a des personnes (comme moi) qui n'hésite pas à couper les ponts. [Il n'y a pas la cognition dissonante "J'aime cette personne." qui vient compliquer la résolution du problème.]

couper les ponts temporairement donc

Tu peux t'excuser de ce que tu as fait et qui te semble reprochable.

Un truc est de distinguer ce dont tu es cause et ce dont il est cause. Bref, "faire la part des choses", faire la part des facteurs, des causes, décanter, nuancer.

Et aussi distinguer ce dont aucun de vous deux n'est cause.

très intéressant !!! merci beaucoup, je vais essayer

Mais pas facile pour moi de te conseiller car tu as vécu des choses que je n'ai pas vécu. Je suis relativement peu expressif au niveau émotionnel. Je ne suis pas du genre à me défouler sur un souffre-douleur.

en fait c'est plus pour m'exprimer que pour me défouler, c'est comme une sorte d'appel au secours mais le message n'est pas du tout passé comme ça...

Pas facile de développer la diplomatie et l'art du compromis quant l'autre n'essaie pas de le développer. Moi, j'abandonne et passe à autre chose ou autrui. C'est plus facile pour moi de faire ça car je ne m'attache pas. Je suis comme un électron libre dans l'eau. Peu importe à quel atome je me lie, ça peut être provisoire.

J'ai l'impression que lui il est pareil … Pour sa part ça me fait souffrir. Je sais pas si toi tu t'y prends mieux avec ces personnes là (j'imagine que oui, car tu as l'air de beaucoup plus réfléchir aux relations que lui).
Je n'arrive pas à concevoir comment on peut se forcer à ne pas s'attacher… J'ai l'impression que c'est une peur de l'amour. Moi j'ai plutôt peur de l'amitié… chacun son truc lol

[freeshost]

Éventuellement, j'analyse parfois, je lis des livres de sciences (psychologie sociale, sociologie, etc.).

Mais peu sur les relations amoureuses, conjugales. Ou alors j'observe un brin les autres personnes.

Couper les ponts parfois définitivement.

Il y a aussi des conflits entre personnes spectro-autistes. Le spectre autistique n'est pas sacro-saint Jésus. Des personnes spectro-autistes harcèlent. Des personnes spectro-autistes manipulent. Des personnes spectro-autistes sont imbues d'elles-mêmes. Des personnes spectro-autistes ...

Parfois, quand je veux m'exprimer, j'use de la première personne. Je dis ce que je ressens. Au lieu de parler à la deuxième personne, au lieu de faire ressentir un reproche à l'autre.

Pour ma part, je ne me force pas à ne pas m'attacher à une personne en particulier. Je n'en ai pas tellement besoin. Je peux passer des jours seuls à vaquer à mes activités sans que mon moral ne baisse. Ce n'est simplement pas dans mes préoccupations. Mes préoccupations actuelles sont plus sociétales : droits humains, libertés, entretien de la Terre, humour, humilité, sérénité, humanisme, etc. Je suis plus centré sur la vision globale que juste sur moi.

C'est plus facile (en tout cas pour moi) de garder mes distances, de ne pas m'engager.

Autre truc : ne pas enfoncer le clou, ne pas remuer le couteau dans la plaie. Changer de sujet. Attendre que l'autre personne se soit détendue, dénervée. Zen.

[daphnée]

Éventuellement, j'analyse parfois, je lis des livres de sciences (psychologie sociale, sociologie, etc.).

Mais peu sur les relations amoureuses, conjugales. Ou alors j'observe un brin les autres personnes.

Couper les ponts parfois définitivement.

Oula c'est horrible ça quand tu aimes la personne...

Il y a aussi des conflits entre personnes spectro-autistes. Le spectre autistique n'est pas sacro-saint Jésus. Des personnes spectro-autistes harcèlent. Des personnes spectro-autistes manipulent. Des personnes spectro-autistes sont imbues d'elles-mêmes. Des personnes spectro-autistes ...

Oui j'imagine..

Parfois, quand je veux m'exprimer, j'use de la première personne. Je dis ce que je ressens. Au lieu de parler à la deuxième personne, au lieu de faire ressentir un reproche à l'autre.

Ca c'est très bien. C'est de la CNV : communication non violente...


Pour ma part, je ne me force pas à ne pas m'attacher à une personne en particulier. Je n'en ai pas tellement besoin. Je peux passer des jours seuls à vaquer à mes activités sans que mon moral ne baisse. Ce n'est simplement pas dans mes préoccupations. Mes préoccupations actuelles sont plus sociétales : droits humains, libertés, entretien de la Terre, humour, humilité, sérénité, humanisme, etc. Je suis plus centré sur la vision globale que juste sur moi.

J'admire ça...

C'est plus facile (en tout cas pour moi) de garder mes distances, de ne pas m'engager.

Autre truc : ne pas enfoncer le clou, ne pas remuer le couteau dans la plaie. Changer de sujet. Attendre que l'autre personne se soit détendue, dénervée. Zen.

C'est génial d'être plein d'idées comme ça face aux conflits, tu es super

[freeshost]

Il y a des jours comme ça, où ma pensée arborescente est effervescente. Et d'autres où elle est évanescente.

T'as r'marqué un autre truc que j'utilise sans faire d'efforts : humour et auto-dérision. [Une de mes devises est "You must laugh". ]

Justement, toi, tu aimes beaucoup une personne en particulier.

Moi, j'aime beaucoup de personnes, de manière équilibrée.

[daphnée]

Il y a des jours comme ça, où ma pensée arborescente est effervescente. Et d'autres où elle est évanescente.

tu utilises tellement de terme soutenus que j'ai recours à google définition ^^

T'as r'marqué un autre truc que j'utilise sans faire d'efforts : humour et auto-dérision. [Une de mes devises est "You must laugh". ]

oui j'ai remarqué

Justement, toi, tu aimes beaucoup une personne en particulier.

Moi, j'aime beaucoup de personnes, de manière équilibrée. :lol

moi je me sens équilibrée, c'est ma vision de l'amour...

[freeshost]

Mes termes soutenus viennent peut-être de divers livres sur les sciences ; je liens moins de romans.

Pour ma part, je fais attention à ne pas focaliser sur une personne, mais préfère faire l'effort de développer une vision globale (pas forcément communiste, donc ).