mettre fin à une relation
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mettre fin à une relation
Je suis en couple depuis 12 ans et je traverse une dépression depuis environ 5 ans. Si je fais le lien entre ces deux situations, c'est que je ne parviens pas à quitter ma compagne alors que je le devrai (pour elle comme pour moi). Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive, j'ai eu deux autres relations assez longues qui se sont toujours déroulées sur le même schéma. Il suffit que l'on soit un peu gentil avec moi pour que je me projette automatiquement dans une relation à long terme, même si je ne connais pratiquement pas la personne. Cela devient rapidement problématique alors je m'adapte et compense et je me perds dans une relation où peu à peu je ne parviens plus à penser à moi. Plus jeune, je sais que cela rassurer mes parents que je sois avec quelqu'un mais j'ai aujourd'hui 52 ans (je me sens un peu idiot d'être dans cette répétition). Je suis bien suivi par une psychologue et un psychiatre spécialisé et j'espère parvenir à pouvoir me séparer sans heurt ni difficulté. Quelqu'un a-t-il les mêmes difficultés à mettre un terme à une relation ?
diagnostiqué TSA-HPI en mars 2019 par psychiatre, inscrit au CRA
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Re: mettre fin à une relation
Même si mon expérience est assez limitée je suis assez convaincu que je ne serais pas plus capable de mettre fin à une relation aujourd'hui que quand j'étais plus jeune.
Dans les relations je me laisse porter... Je pense que ça découle en partie de ma difficulté à sentir où en est l'autre (et même où j'en suis moi même) mais aussi de l'incapacité à savoir comment je devrais m'y prendre, de savoir si le moment est bien choisi, de la crainte des inévitables et imprévisibles conséquences si je prenais les devant... Ça vaut pour les aspects négatifs mais aussi positifs d'une relation.
J'ai aussi très peur de faire du mal aux autres... Je connais mes difficultés à "doser" les choses pour les faire passer en douceur... Du coup je garde globalement ces choses pour moi.
Bon, je suis conscient que ça ne va pas t'aider...
Dans les relations je me laisse porter... Je pense que ça découle en partie de ma difficulté à sentir où en est l'autre (et même où j'en suis moi même) mais aussi de l'incapacité à savoir comment je devrais m'y prendre, de savoir si le moment est bien choisi, de la crainte des inévitables et imprévisibles conséquences si je prenais les devant... Ça vaut pour les aspects négatifs mais aussi positifs d'une relation.
J'ai aussi très peur de faire du mal aux autres... Je connais mes difficultés à "doser" les choses pour les faire passer en douceur... Du coup je garde globalement ces choses pour moi.
Bon, je suis conscient que ça ne va pas t'aider...
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Re: mettre fin à une relation
Je dirais que c'est plutôt l'inverse, c'est-à-dire que je coupe (trop) facilement les ponts quand quelque chose ne va pas.
Quand la relation est insupportable, je cherche à la fuir à tout prix.
Mais j'ai l'impression de comprendre ce que tu veux dire par "je ne parviens plus à penser à moi."
Quand je suis en couple, je fais passer l'autre avant moi et je bascule dans le fusionnel, je n'écoute plus mes besoins.
• Diagnostiquée autiste Asperger (centre expert, 2019) + QI hétérogène
• Diag SEDh (centre expert MOC, 2021).
(errance médicale + diag tardif pour les 2 diag)
Annuaire Autisme / Lexique / Livres sur le TSA / Tutos
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Re: mettre fin à une relation
Bonjour.
Je pense que pour vivre sainement, être vraiment soi, s'épanouir, il est nécessaire d'être en accord avec soi-même.
Cela peut passer par une rupture ou une prise de distance.
Dans mon cas la situation était différente parce-que c'était mon conjoint neuro typique qui s'était embarqué dans une nouvelle union.
Nous avions une relation de qualité, nous nous estimions mutuellement et toujours aujourd'hui.
Mais, a mes côtés, il lui manquait encore les éléments nécessaires à son épanouissement.
Il les a trouvé auprès de sa compagne neuro typique. Et je pense que cette séparation est un bienfait pour tous. ( lui, moi, notre enfant )
Pas a cause de mésentente car nous savons nous comprendre mais par ce que son nouvel equilibre nous est tous profitable.
Je pressentais qu'il souffrait de manques malgré notre plaisir de s'accompagner.
Au début de notre union il se satisfait de ma compagnie mais un vide s'est creusé en lui.
Il s'était fait comme une mission de rester auprès de nous, mère et fille autistes ( alors que sans diagnostic )
Il pensait qu'avec le temps je gagnerai en assurance et en maturité.
Il a admis que je ne lui suffisait pas et la rencontre de sa femme l'a aussi révélé a lui-même.
Durant cette relation j'avais parfois songé a lui dire séparons nous par ce qu'il était comme sans but, sans "moteur" malgré notre amitié solidement nouée.
Et cela était un fardeau pour l'un comme pour l'autre. Car quand l'un boîte, l'autre en pâtit !
Tout ce que je suis parvenue a lui dire c'est que son errance transparaissait et que je comprendrais s'il envisageait un nouveau trajet. Je pense que je voulais lui laisser les commandes de cette relation de crainte de mal faire et par ce que je culpabilisais tant il s'était investi en temps et présence pour faire vivre notre relation.
C'était en 2016, après plus de 12 ans ensemble.
Aujourd'hui, j'ai le sentiment de n'avoir jamais vécu une vie de couple, une vie sentimentale.
Ni le sentiment de s'être quittés lui et moi.
( lui a le même sentiment )
Notre relation est pour moi la même, la dimension physique en moins.
Nous restons ces amis cordiaux et nous aidons, tout à l'écoute.
La vie est aussi une suite de rencontres, d'expériences diverses qui "meublent" notre esprit.
Je pense que ces relations autiste / neuro typiques sont enrichissantes pour chacun, et après tout il y a autant de difficultés insolubles dans bien des couples de neuro typiques.
La sincérité, l'expression de ses besoins et envies est nécessaire dans toute étape de la vie commune du début à la fin. Si l'un ou l'autre s'oublie, il devient un véritable otage de cette relation ! Cela est délétère pour chacun. Et la relation ou chacun souhaite demeurer, c'est celle aussi celle ou l'autre est à l'aise, utile et spécial.
Il y a des histoires ou le poids des points négatifs pèse plus sur la balance que les points positifs.
Alors s'éloigner ou se séparer est certainement un geste qui sauve et mène a soi, même pour l'autre qu'on libère aussi.
Je pense qu'une bonne relation est un peu comme un fruit unique issu de l'individualité de deux. ( ou plus )
La vie de couple ne doit pas être vue comme une obligation ni comme une condition à l'équilibre. Et il est parfois bon d'être seul avec soi pour se retrouver.
Il est possible de trouver davantage auprès de soi, de bons amis ou de colocataires.
L'essentiel est de trouver le mode de vie ou on est inspiré, ou on respire.
Je pense que pour vivre sainement, être vraiment soi, s'épanouir, il est nécessaire d'être en accord avec soi-même.
Cela peut passer par une rupture ou une prise de distance.
Dans mon cas la situation était différente parce-que c'était mon conjoint neuro typique qui s'était embarqué dans une nouvelle union.
Nous avions une relation de qualité, nous nous estimions mutuellement et toujours aujourd'hui.
Mais, a mes côtés, il lui manquait encore les éléments nécessaires à son épanouissement.
Il les a trouvé auprès de sa compagne neuro typique. Et je pense que cette séparation est un bienfait pour tous. ( lui, moi, notre enfant )
Pas a cause de mésentente car nous savons nous comprendre mais par ce que son nouvel equilibre nous est tous profitable.
Je pressentais qu'il souffrait de manques malgré notre plaisir de s'accompagner.
Au début de notre union il se satisfait de ma compagnie mais un vide s'est creusé en lui.
Il s'était fait comme une mission de rester auprès de nous, mère et fille autistes ( alors que sans diagnostic )
Il pensait qu'avec le temps je gagnerai en assurance et en maturité.
Il a admis que je ne lui suffisait pas et la rencontre de sa femme l'a aussi révélé a lui-même.
Durant cette relation j'avais parfois songé a lui dire séparons nous par ce qu'il était comme sans but, sans "moteur" malgré notre amitié solidement nouée.
Et cela était un fardeau pour l'un comme pour l'autre. Car quand l'un boîte, l'autre en pâtit !
Tout ce que je suis parvenue a lui dire c'est que son errance transparaissait et que je comprendrais s'il envisageait un nouveau trajet. Je pense que je voulais lui laisser les commandes de cette relation de crainte de mal faire et par ce que je culpabilisais tant il s'était investi en temps et présence pour faire vivre notre relation.
C'était en 2016, après plus de 12 ans ensemble.
Aujourd'hui, j'ai le sentiment de n'avoir jamais vécu une vie de couple, une vie sentimentale.
Ni le sentiment de s'être quittés lui et moi.
( lui a le même sentiment )
Notre relation est pour moi la même, la dimension physique en moins.
Nous restons ces amis cordiaux et nous aidons, tout à l'écoute.
La vie est aussi une suite de rencontres, d'expériences diverses qui "meublent" notre esprit.
Je pense que ces relations autiste / neuro typiques sont enrichissantes pour chacun, et après tout il y a autant de difficultés insolubles dans bien des couples de neuro typiques.
La sincérité, l'expression de ses besoins et envies est nécessaire dans toute étape de la vie commune du début à la fin. Si l'un ou l'autre s'oublie, il devient un véritable otage de cette relation ! Cela est délétère pour chacun. Et la relation ou chacun souhaite demeurer, c'est celle aussi celle ou l'autre est à l'aise, utile et spécial.
Il y a des histoires ou le poids des points négatifs pèse plus sur la balance que les points positifs.
Alors s'éloigner ou se séparer est certainement un geste qui sauve et mène a soi, même pour l'autre qu'on libère aussi.
Je pense qu'une bonne relation est un peu comme un fruit unique issu de l'individualité de deux. ( ou plus )
La vie de couple ne doit pas être vue comme une obligation ni comme une condition à l'équilibre. Et il est parfois bon d'être seul avec soi pour se retrouver.
Il est possible de trouver davantage auprès de soi, de bons amis ou de colocataires.
L'essentiel est de trouver le mode de vie ou on est inspiré, ou on respire.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: mettre fin à une relation
Certes non, mais je me sens moins seul ! J'éprouve exactement les mêmes difficultés. Il y a également la peur de rompre une habitude et puis je suis terriblement fidèle, alors partir, ce n'est pas pour moi (enfin, pour l'instant). Je ne veux cependant reproduire ma deuxième expérience de longue durée où ne sachant comment faire et me sentant sans solution, j'ai fait une TS. Il faut dire que je traverse des épisodes de dépression assez fréquents Je n'en suis plus là aujourd'hui mais ne m'en suis encore affranchi.
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Re: mettre fin à une relation
Mais j'ai l'impression de comprendre ce que tu veux dire par "je ne parviens plus à penser à moi."
Quand je suis en couple, je fais passer l'autre avant moi et je bascule dans le fusionnel, je n'écoute plus mes besoins.
[/quote]
Je vois que comme moi tu as eu un diagnostique tardif. Je crois que cela m'aurait indubitablement aidé d'en avoir un plus précoce mais c'est ainsi. Tout était assez confus pour moi auparavant. J'ai vécu 5 ans seul entre deux séparations et désormais je regarde ces années comme les plus heureuses de ma vie. Je me perds dans une relation de couple et je perds également de mon autonomie, il m'est plus difficile au bout d'un certain de me prendre en charge, je régresse.
Quand je suis en couple, je fais passer l'autre avant moi et je bascule dans le fusionnel, je n'écoute plus mes besoins.
[/quote]
Je vois que comme moi tu as eu un diagnostique tardif. Je crois que cela m'aurait indubitablement aidé d'en avoir un plus précoce mais c'est ainsi. Tout était assez confus pour moi auparavant. J'ai vécu 5 ans seul entre deux séparations et désormais je regarde ces années comme les plus heureuses de ma vie. Je me perds dans une relation de couple et je perds également de mon autonomie, il m'est plus difficile au bout d'un certain de me prendre en charge, je régresse.
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Re: mettre fin à une relation
J'imagine que nous sommes nombreux a vivre les mêmes tiraillements.
J'ai pu remarquer que seule je suis davantage mobile et indépendante que lorsque je suis accompagnée.
Ceci en famille, entre amis comme en couple!
Et parce-que le couple occupe une grande part de vie lorsque on partage un même toit, cela peut devenir handicapant. (même pour l'autre)
Accompagnée, il y a des moyens que je perds, des gestes que j'hésite a effectuer et qui affectent tout mon quotidien. Je ne sais plus, Je crains de mal faire ou d'être dérangeante. Cela donne même une image dépendante de moi. Souvent je n'ose demander de l'aide et il faut dire que mes particularités comme elles agacent certains font que souvent certains sont énervés avant même que je parle.
J'ai appris par des neuro typiques qu'un partenaire a la personnalité hésitante trop posée ou effacée pouvait les lasser, rendre fade leur rapport ou même les faire déconsidérer cette personne.
Je ne sais plus être moi et certainement bien d'autres aussi.
Je pense qu'il y a des choses généralement supportables qui ne le sont plus a cause de l'impression générale que l'on a de nous.
(a cause de ce que nous ne pouvons apporter)
Il est essentiel de conserver son autonomie pour que fonctionne une relation.
Sans cela, la relation n'existe plus et le dynamisme de chacun s'effondre.
Je pense que la plupart des neuro typique ont besoin d'un partenaire qui s'affirme avec sa propre personnalité et ont même besoin de certaines exigences et oppositions pour y évoluer. Il faut aussi que nous asperger n'hésitons pas à être clairs concernant nos particularités dès le début d'une relation.
Ps Je ne savais pas que je l'étais, et ne me savais pas si particulière ni que ceci pouvait avoir un impact sur ma relation. Pour lui comme pour moi. Cela s'est révélé au fil du temps. Alors qu'il mettait ces différences sur le compte d'un manque d'expériences de vécu et crainte de changer qu'il pensait temporaire.
Je pense que quand on se sait pas si le conjoint est à l'aise dans la relation ou de quoi il aurait besoin, il ne faut pas hésiter à lui demander.
J'ai pu remarquer que seule je suis davantage mobile et indépendante que lorsque je suis accompagnée.
Ceci en famille, entre amis comme en couple!
Et parce-que le couple occupe une grande part de vie lorsque on partage un même toit, cela peut devenir handicapant. (même pour l'autre)
Accompagnée, il y a des moyens que je perds, des gestes que j'hésite a effectuer et qui affectent tout mon quotidien. Je ne sais plus, Je crains de mal faire ou d'être dérangeante. Cela donne même une image dépendante de moi. Souvent je n'ose demander de l'aide et il faut dire que mes particularités comme elles agacent certains font que souvent certains sont énervés avant même que je parle.
J'ai appris par des neuro typiques qu'un partenaire a la personnalité hésitante trop posée ou effacée pouvait les lasser, rendre fade leur rapport ou même les faire déconsidérer cette personne.
Je ne sais plus être moi et certainement bien d'autres aussi.
Je pense qu'il y a des choses généralement supportables qui ne le sont plus a cause de l'impression générale que l'on a de nous.
(a cause de ce que nous ne pouvons apporter)
Il est essentiel de conserver son autonomie pour que fonctionne une relation.
Sans cela, la relation n'existe plus et le dynamisme de chacun s'effondre.
Je pense que la plupart des neuro typique ont besoin d'un partenaire qui s'affirme avec sa propre personnalité et ont même besoin de certaines exigences et oppositions pour y évoluer. Il faut aussi que nous asperger n'hésitons pas à être clairs concernant nos particularités dès le début d'une relation.
Ps Je ne savais pas que je l'étais, et ne me savais pas si particulière ni que ceci pouvait avoir un impact sur ma relation. Pour lui comme pour moi. Cela s'est révélé au fil du temps. Alors qu'il mettait ces différences sur le compte d'un manque d'expériences de vécu et crainte de changer qu'il pensait temporaire.
Je pense que quand on se sait pas si le conjoint est à l'aise dans la relation ou de quoi il aurait besoin, il ne faut pas hésiter à lui demander.
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Re: mettre fin à une relation
cléa a écrit : ↑mardi 23 juillet 2019 à 14:31 J'imagine que nous sommes nombreux a vivre les mêmes tiraillements.
J'ai pu remarquer que seule je suis davantage mobile et indépendante que lorsque je suis accompagnée.
Ceci en famille, entre amis comme en couple!
Et parce-que le couple occupe une grande part de vie lorsque on partage un même toit, cela peut devenir handicapant. (même pour l'autre)
Accompagnée, il y a des moyens que je perds, des gestes que j'hésite a effectuer et qui affectent tout mon quotidien. Je ne sais plus, Je crains de mal faire ou d'être dérangeante. Cela donne même une image dépendante de moi. Souvent je n'ose demander de l'aide et il faut dire que mes particularités comme elles agacent certains font que souvent certains sont énervés avant même que je parle.
J'ai appris par des neuro typiques qu'un partenaire a la personnalité hésitante trop posée ou effacée pouvait les lasser, rendre fade leur rapport ou même les faire déconsidérer cette personne.
Je ne sais plus être moi et certainement bien d'autres aussi.
Je pense qu'il y a des choses généralement supportables qui ne le sont plus a cause de l'impression générale que l'on a de nous.
(a cause de ce que nous ne pouvons apporter)
Il est essentiel de conserver son autonomie pour que fonctionne une relation.
Sans cela, la relation n'existe plus et le dynamisme de chacun s'effondre.
Je pense que la plupart des neuro typique ont besoin d'un partenaire qui s'affirme avec sa propre personnalité et ont même besoin de certaines exigences et oppositions pour y évoluer. Il faut aussi que nous asperger n'hésitons pas à être clairs concernant nos particularités dès le début d'une relation.
Ps Je ne savais pas que je l'étais, et ne me savais pas si particulière ni que ceci pouvait avoir un impact sur ma relation. Pour lui comme pour moi. Cela s'est révélé au fil du temps. Alors qu'il mettait ces différences sur le compte d'un manque d'expériences de vécu et crainte de changer qu'il pensait temporaire.
Je pense que quand on se sait pas si le conjoint est à l'aise dans la relation ou de quoi il aurait besoin, il ne faut pas hésiter à lui demander.
[
C'est assez éclairant ce que tu écris notamment sur la perte d'autonomie. Ayant toute ma vie était dans l'adaptation afin de me faire accepter (j'ai des côtés qui agacent des neuro typiques sans que je ne sache toujours pourquoi aussi je suis plutôt un suiveur (comme je le dis à ma psy, un perroquet doublé d'un singe), tout pour se faire accepter au prix de se perdre, des années d'errance mais une petite lumière se fait.
diagnostiqué TSA-HPI en mars 2019 par psychiatre, inscrit au CRA
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Re: mettre fin à une relation
Re, je pense que l'essentiel c'est d'avoir conscience de ce qui ne va pas, y trouver des solutions. Et surtout cultiver ce qu'on aime, ce qu'on est. Qu'on vive seul ou en compagnie. Bonne résolution a tous ceux qui cherchent une belle issue a leur relation.
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