Je ne suis pas malaaaaaade!
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Je ne suis pas malaaaaaade!
C'est pas que je n'aime pas chanter du serge lama...
mais j'en ai marre de voir et d'entendre partout l'autisme (syndrome d'Asperger compris) qualifié de maladie.
J'ai pourtant lu en toutes lettres que l'autisme n'est pas une maladie, alors comment se fait-il que ce mot sorte aussi facilement de la bouche de professionnels et de personnes directement concernées par l'autisme ?
Mais je ne suis pas malaaaaaaaade moi, j'ai une différence neurologique! (merci Jonquille!)
Bernard, quand tu repasseras par le forum, viens m'aider!
(mon 740ème message!)
mais j'en ai marre de voir et d'entendre partout l'autisme (syndrome d'Asperger compris) qualifié de maladie.
J'ai pourtant lu en toutes lettres que l'autisme n'est pas une maladie, alors comment se fait-il que ce mot sorte aussi facilement de la bouche de professionnels et de personnes directement concernées par l'autisme ?
Mais je ne suis pas malaaaaaaaade moi, j'ai une différence neurologique! (merci Jonquille!)
Bernard, quand tu repasseras par le forum, viens m'aider!
(mon 740ème message!)
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
Est ce que ça t'a valu de te faire insulter de "trisomique" ou autre "sale handicapé"?parce que j'y ai eu droit; bref, dès qu'une personne diffère du "moule", paf, tout est bon pour la stigmatiser(cf mon topic sur les normes xd^^)qu'est ce que je peux dire d'autre...te décourage pas va, il y a forcément bien des gens qui te comprennent^^*calin de solidarité*^^
Girly boy
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
En fait je ne m'exprimais pas sur des remarques qu'on m'a faites directement, mais sur la facilité avec laquelle les gens qualifient l'autisme de maladie!
J'ai eu la chance de ne pas trop rencontrer de gens qui m'aient insulté aussi directement, par contre quand j'étais au cycle d'orientation (équivalent suisse du collège français), des jeunes se moquaient de moi derrière mon dos en semblant avoir l'impression que de toutes façons je ne pouvais pas comprendre et puis me parlaient comme si j'étais un imbécile essayaient de me piéger avec des blagues stupides en me faisant dire des trucs... je me contentais de ne pas répondre et de m'éloigner d'eux et comme ils étaient persuadés que j'étais stupide, ils interprétaient ça comme une réaction de débile qui ne comprend rien.
Mon petit frère a aussi été assez choqué par la façon dont les gens lui parlaient de moi en m'évoquant comme "son frère le mongole".
Je suis choqué d'apprendre qu'ils ont osé aller aussi loin avec toi, en même temps c'est pas la première fois que j'entends ce genre de témoignage!
Je suis tout à la fois choqué par la façon dont ces gens considèrent les autistes et la façon dont ils considèrent les trisomiques, j'ai moi même un voisin trisomique que je croisais quelques fois dans l'ascenseur, je ne l'ai plus revu depuis longtemps, mais je l'aime bien et il m'aime beaucoup, je ne comprends pas comment on peut avoir un tel mépris, voire une telle haine pour des gens comme lui ou des gens comme nous!
(bon il faut dire qu'au cycle personne ne me savait autiste, je n'avais moi même pas le diagnostique, ils voyaient juste ma façon d'être différent!)
Heureusement j'ai aussi rencontré beaucoup de gens qui nous respectent tels que nous sommes et nous acceptent!
Et puis maintenant je rencontre moins d'idiots méprisants.
Par contre je rencontre toujours des gens qui sont très mal informés sur les handicaps et différences, surtout pour ce qui est de l'autisme!
Je pense qu'à l'école il devrait y avoir (comme il y a les cours d'éducation sexuelle et d'éducation routière) des cours d'éducation aux handicaps. (de même que des cours de sensibilisation aux injustices du monde et des cours d'éducation aux responsabilités sociales)
Merci beaucoup pour ton soutien, oui il y a des gens qui me comprennent, tu en fais sans doutes partie, je t'envoie également un câlin de solidarité (même si en vrai, je ne suis pas doué et j'ai un peu de peine avec le contact physique)
J'ai eu la chance de ne pas trop rencontrer de gens qui m'aient insulté aussi directement, par contre quand j'étais au cycle d'orientation (équivalent suisse du collège français), des jeunes se moquaient de moi derrière mon dos en semblant avoir l'impression que de toutes façons je ne pouvais pas comprendre et puis me parlaient comme si j'étais un imbécile essayaient de me piéger avec des blagues stupides en me faisant dire des trucs... je me contentais de ne pas répondre et de m'éloigner d'eux et comme ils étaient persuadés que j'étais stupide, ils interprétaient ça comme une réaction de débile qui ne comprend rien.
Mon petit frère a aussi été assez choqué par la façon dont les gens lui parlaient de moi en m'évoquant comme "son frère le mongole".
Je suis choqué d'apprendre qu'ils ont osé aller aussi loin avec toi, en même temps c'est pas la première fois que j'entends ce genre de témoignage!
Je suis tout à la fois choqué par la façon dont ces gens considèrent les autistes et la façon dont ils considèrent les trisomiques, j'ai moi même un voisin trisomique que je croisais quelques fois dans l'ascenseur, je ne l'ai plus revu depuis longtemps, mais je l'aime bien et il m'aime beaucoup, je ne comprends pas comment on peut avoir un tel mépris, voire une telle haine pour des gens comme lui ou des gens comme nous!
(bon il faut dire qu'au cycle personne ne me savait autiste, je n'avais moi même pas le diagnostique, ils voyaient juste ma façon d'être différent!)
Heureusement j'ai aussi rencontré beaucoup de gens qui nous respectent tels que nous sommes et nous acceptent!
Et puis maintenant je rencontre moins d'idiots méprisants.
Par contre je rencontre toujours des gens qui sont très mal informés sur les handicaps et différences, surtout pour ce qui est de l'autisme!
Je pense qu'à l'école il devrait y avoir (comme il y a les cours d'éducation sexuelle et d'éducation routière) des cours d'éducation aux handicaps. (de même que des cours de sensibilisation aux injustices du monde et des cours d'éducation aux responsabilités sociales)
Merci beaucoup pour ton soutien, oui il y a des gens qui me comprennent, tu en fais sans doutes partie, je t'envoie également un câlin de solidarité (même si en vrai, je ne suis pas doué et j'ai un peu de peine avec le contact physique)
Rêvez, Vivez, Soyez!
"Pourquoi lorsqu'ils disent d'un adulte qu'il a une "âme d'enfant", on l'enferme? Alors que les enfants ont le droit de courir librement dans les rues!"
"Garfield" Jim Davis trad.Jeannine Daubannay
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
Je pense qu'à l'école il devrait y avoir (comme il y a les cours d'éducation sexuelle et d'éducation routière) des cours d'éducation aux handicaps. (de même que des cours de sensibilisation aux injustices du monde et des cours d'éducation aux responsabilités sociales)
Ces cours existent en France, il s'agit de l'éducation civique au collège et de l'ECJS au lycée (éducation civique, juridique et sociale). Malheureusement, ces cours sont peu appréciés par les élèves car certains sujets sont rébarbatifs (les institutions par ex.). De plus, ils donnent rarement lieu à des notes donc les élèves s'en fichent un peu....
Dommage
Ces cours existent en France, il s'agit de l'éducation civique au collège et de l'ECJS au lycée (éducation civique, juridique et sociale). Malheureusement, ces cours sont peu appréciés par les élèves car certains sujets sont rébarbatifs (les institutions par ex.). De plus, ils donnent rarement lieu à des notes donc les élèves s'en fichent un peu....
Dommage
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
M., avant de rencontrer des personnes d' Asperansa, a eu comme seul véritable ami une personne trisomique ( c'était au collège, sa dernière année d'école ). Malheureusement, cette amitié n'a pas duré longtemps, car ses parents sont retournés en Belgique ( le pays d'origine de la maman ) car là-bas, les personnes trisomiques sont mieux prises en charge qu'en France. C'est la seule personne qui acceptait M. comme il était, et c'est la seule fois ( avant Asperansa ) où M. a connu une amitié non intéressée.
Mais je crois aussi que le mauvais jugement vient avant tout d'une méconnaissance du handicap. Moi-même, avant de comprendre les difficultés de M. et de me pencher sur la question, je me rends compte que j'avais une idée totalement fausse de l'autisme en général.. D'où le fait qu'il est très très important d'informer les gens. Encore faut-il qu'ils soient sensibles à l'information... et ça, c'est une autre histoire...
Mais je crois aussi que le mauvais jugement vient avant tout d'une méconnaissance du handicap. Moi-même, avant de comprendre les difficultés de M. et de me pencher sur la question, je me rends compte que j'avais une idée totalement fausse de l'autisme en général.. D'où le fait qu'il est très très important d'informer les gens. Encore faut-il qu'ils soient sensibles à l'information... et ça, c'est une autre histoire...
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
de temps en temps on entend parler d'échanges; par exemple des élèves de collège passant une journée dans une classe IME... et les élèves de la classe IME passant une journée au collège;
le résultat est généralement radical; chacun s'est fait de nouveaux amis.
le résultat est généralement radical; chacun s'est fait de nouveaux amis.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
C'est quoi une classe IME ?
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
c'est un institut médico-éducatif, ce qu'on appelle l'éducation spécialisée, pour enfants handicapés.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
ça à l'air d'une bonne idée, on devrait faire ça plus souvent, si j'avais eu l'occasion ça m'aurait sûrement plu !jakesbian a écrit :de temps en temps on entend parler d'échanges; par exemple des élèves de collège passant une journée dans une classe IME... et les élèves de la classe IME passant une journée au collège;
le résultat est généralement radical; chacun s'est fait de nouveaux amis.
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
Il ne faut pas trop idéaliser non plus : lorsque M. a fait sa 5ème, il était dans un collège privé où il y avait une classe réservée aux enfants trisomiques. Les élèves non handicapés avaient la possibilité d'aller de temps en temps dans cette classe pour aider les enfants trisomiques. M., bien entendu, y allait aussi souvent qu'il le pouvait, car il s'y sentait bien. Les autres enfants lui disaient souvent : " Alors, tu vas encore avec le gogoles ? ". Les enfants sont quand même bien cruels entre eux....
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
Sur le topic "Jonquille57": http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... &start=750 et http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... &start=765
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Mer 25 Nov 2009 0:20
Murielle a écrit:
Moi je lui aurai dit deux mots à ce prof!
(...)
Murielle
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 12:14
Pour répondre à ta question Olé par rapport à ma fille si elle avait réagit devant son prof de français.....La réponse est hélas non....
Pour t'expliquer, ma fille est une jeune ado terriblement timide et ce depuis toujours.!Plus elle passe inaperçue et mieux elle se porte.!A l'école elle a toujours eu des bonnes notes, mais je lis toujours dans les commentaires des profs :
"élève sérieuse, travailleuse mais doit être plus participative.!"
ou
"Pauline doit s'affirmer, on n'entend pas le son de sa voix..."
De plus, ce prof de Français est quelqu'un qui a beaucoup d'autorité, alors personne n'ose aller contre ses dires.!
Mais.!!!
Moi, je n'ai pas dit mon dernier mot.!!!!Je n'ai pas peur de lui, et je compte bien le rencontrer pour lui donner quelques explications qui visiblement manquent à sa connaissance.!!!!
Cependant, ces mots l'ont beaucoup affectés, elle est très sensible....Et pour couronner le tout, certains ados idiots(pour le coup.! ) qui ne sont pas dans sa classe sont venus pour lui dire:
"Alors, ton frangin....toujours "gogole"....????".....
Cela la terrifie et elle n'ose pas répondre.!Mais ça lui fait beaucoup de peine....
Heureusement, ces imbéciles devraient ne plus être là à l'arrivée de Léo dans le collège en question....
J'ai souvent essayé de lui donner des clés de réponses pour éradiquer ce type de réflexions, mais elle n'ose pas répondre.... Dommage....
Peut-être plus tard?
Cela ne l'empêche pas d'être TRES protectrice vis-à-vis de son petit frère et elle explique à ceux en qui elle a confiance de quoi souffre son frère.
Cette année, il y a en 3ème un "nouveau" (pas dans la classe de ma fille) qui lui a tout de suite mis la puce à l'oreille .Elle m'a dit : "tu sais maman, je suis presque sûr qu'il est autiste"...."Ca me fait de la peine parce que tout le monde se moque de lui , j'ai peur pour Léo "(parce qu'il aurait une hygiène "douteuse" , qu'il ne répond pas forcément quand on lui parle, qu'il ne s'intéresse qu'à certaines choses, qu'il ne s'habille pas à la mode....etc)....Alors, avec sa bande de copines et copains , elle les a motivés pour qu'ils viennent vers lui....Le problème c'est qu'à force de venir lui parler et de n'avoir aucune réponses ou un "laissez-moi", les jeunes se sont lassés....
Il y a deux semaines environ, un médecin est passé dans l'école pour expliquer de quoi souffrait ce jeune ado.....Il est bel et bien autiste.!
Ce doit être dur pour lui d'arriver comme ça dans un collège inconnu et en 3ème.!!!!
Pour Léo, la chance, c'est qu'il sera connu de ses camarades et que ces derniers sont habitués, si parfois il ne "répond" pas, ils savent qu'il ne fait pas "exprès" et cela ne les empêche pas de revenir et de l'apprécier tel qu'il est....
Enfin, on verra au collège....
_________________
Murielle, Maman de Pauline 14 ans et Léo (asperger) 10 ans .
Jonquille57
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 14:17
Cela me fait toujours bizarre de voir à quel point les enfants ( enfin, surtout ceux des collèges ) peuvent se montrer vraiment cruels... On dirait qu'ils n' ont aucune limite... Pourtant, je suis certaine qu'individuellement, ils ne doivent pas être si terribles que ça, mais l'effet de groupe rend les choses beaucoup plus difficiles... Je suis certaine que ta fille se trouvera plus à l'aise lorsqu'elle sera au lycée, car elle se trouvera avec des ados un peu plus mûres...
En tout cas, j'espère que l'année prochaine sera une bonne rentrée pour Léo ( est-ce qu'il sera au collège où travaille Mars ? )
_________________
"... Je suis comme je suis... Je suis faite comme ça... Que voulez-vous de plus... Que voulez-vous de moi..." Jacques Prévert
Murielle
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 16:22
Oui Joncquille, moi aussi je suis persuadée que c'est "l'effet groupe"....
Pour Léo, non hélas, ce n'est pas dans le collège de Mars....MAIS, elle viendra avec moi pour présenter la manière dont ils s'y sont pris à St Sé, ainsi que Pollux.!
On est pas très loin de Landerneau, mais l'école de Léo est à Plougastel....
_________________
Murielle, Maman de Pauline 14 ans et Léo (asperger) 10 ans .
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 16:34
Mon petit frère et ma petite sœur aussi sont plutôt discrets et n'aiment pas remettre en question leurs professeurs.
Quand un prof est exagérément sévère par exemple, ils n'aiment pas que maman réagissent.
Pour le cas que tu as cité c'est quand même grave un prof dont l'autorité est reconnue et qui transmet à ces élèves une vision aussi fausse de l'autisme!
Un cas très grave de syndrome neurotypique! ( viewtopic.php?f=4&t=169 )
jakesbian
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 16:58
çà m'a rappelé un petit garçon de ma connaissance... qui avait "les oreilles décollées";
à l'école, les enfants ne lui ont jamais rien dit... ils l'avaient toujours vu ainsi; c'était un copain... un point, c'est tout;
mais, à chaque fois qu'il allait en vacances, rencontrant de nouveaux enfants, il se faisait charrier ;
à la fin, sa mère a demandé à ce qu'on lui recolle les oreilles, tellement, il en souffrait;
tout çà pour dire que léo retrouvant en 6ième, ses copains... et surtout copines... de primaire devrait moins souffrir ... espérons le.
élisabeth, aussi, avait peur pour nicolas, lorsqu'il fût question qu'il aille au collège... et à sa grande surprise, c'est elle qui était vue différemment: c'était la sœur de nicolas, donc, celle dont on comprenait une certaine maturité...
... et c'est peut-être ainsi que certains peuvent voir pauline... me trompe-je ?
_________________
petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout.
Jonquille57
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 17:56
Il est vrai que si les choses sont expliquées dès le début de l'année et par d'autres personnes que ses parents, cela peut faire que les choses soient beaucoup plus faciles pour Léo. Je sais que Mars et Pollux sauront trouver les termes exactes pour que Léo soit bien accepté et encadré...
_________________
"... Je suis comme je suis... Je suis faite comme ça... Que voulez-vous de plus... Que voulez-vous de moi..." Jacques Prévert
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Mer 25 Nov 2009 0:20
Murielle a écrit:
J'espère qu'elle a réagi!Anecdote: dans la classe de ma fille , l'année dernière son prof de FRANCAIS avait employé ce terme "autiste" pour expliquer que quelque chose était "débile"....Cela avait beaucoup choqué ma fille....
Moi je lui aurai dit deux mots à ce prof!
(...)
Murielle
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 12:14
Pour répondre à ta question Olé par rapport à ma fille si elle avait réagit devant son prof de français.....La réponse est hélas non....
Pour t'expliquer, ma fille est une jeune ado terriblement timide et ce depuis toujours.!Plus elle passe inaperçue et mieux elle se porte.!A l'école elle a toujours eu des bonnes notes, mais je lis toujours dans les commentaires des profs :
"élève sérieuse, travailleuse mais doit être plus participative.!"
ou
"Pauline doit s'affirmer, on n'entend pas le son de sa voix..."
De plus, ce prof de Français est quelqu'un qui a beaucoup d'autorité, alors personne n'ose aller contre ses dires.!
Mais.!!!
Moi, je n'ai pas dit mon dernier mot.!!!!Je n'ai pas peur de lui, et je compte bien le rencontrer pour lui donner quelques explications qui visiblement manquent à sa connaissance.!!!!
Cependant, ces mots l'ont beaucoup affectés, elle est très sensible....Et pour couronner le tout, certains ados idiots(pour le coup.! ) qui ne sont pas dans sa classe sont venus pour lui dire:
"Alors, ton frangin....toujours "gogole"....????".....
Cela la terrifie et elle n'ose pas répondre.!Mais ça lui fait beaucoup de peine....
Heureusement, ces imbéciles devraient ne plus être là à l'arrivée de Léo dans le collège en question....
J'ai souvent essayé de lui donner des clés de réponses pour éradiquer ce type de réflexions, mais elle n'ose pas répondre.... Dommage....
Peut-être plus tard?
Cela ne l'empêche pas d'être TRES protectrice vis-à-vis de son petit frère et elle explique à ceux en qui elle a confiance de quoi souffre son frère.
Cette année, il y a en 3ème un "nouveau" (pas dans la classe de ma fille) qui lui a tout de suite mis la puce à l'oreille .Elle m'a dit : "tu sais maman, je suis presque sûr qu'il est autiste"...."Ca me fait de la peine parce que tout le monde se moque de lui , j'ai peur pour Léo "(parce qu'il aurait une hygiène "douteuse" , qu'il ne répond pas forcément quand on lui parle, qu'il ne s'intéresse qu'à certaines choses, qu'il ne s'habille pas à la mode....etc)....Alors, avec sa bande de copines et copains , elle les a motivés pour qu'ils viennent vers lui....Le problème c'est qu'à force de venir lui parler et de n'avoir aucune réponses ou un "laissez-moi", les jeunes se sont lassés....
Il y a deux semaines environ, un médecin est passé dans l'école pour expliquer de quoi souffrait ce jeune ado.....Il est bel et bien autiste.!
Ce doit être dur pour lui d'arriver comme ça dans un collège inconnu et en 3ème.!!!!
Pour Léo, la chance, c'est qu'il sera connu de ses camarades et que ces derniers sont habitués, si parfois il ne "répond" pas, ils savent qu'il ne fait pas "exprès" et cela ne les empêche pas de revenir et de l'apprécier tel qu'il est....
Enfin, on verra au collège....
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Jonquille57
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 14:17
Cela me fait toujours bizarre de voir à quel point les enfants ( enfin, surtout ceux des collèges ) peuvent se montrer vraiment cruels... On dirait qu'ils n' ont aucune limite... Pourtant, je suis certaine qu'individuellement, ils ne doivent pas être si terribles que ça, mais l'effet de groupe rend les choses beaucoup plus difficiles... Je suis certaine que ta fille se trouvera plus à l'aise lorsqu'elle sera au lycée, car elle se trouvera avec des ados un peu plus mûres...
En tout cas, j'espère que l'année prochaine sera une bonne rentrée pour Léo ( est-ce qu'il sera au collège où travaille Mars ? )
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Murielle
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 16:22
Oui Joncquille, moi aussi je suis persuadée que c'est "l'effet groupe"....
Pour Léo, non hélas, ce n'est pas dans le collège de Mars....MAIS, elle viendra avec moi pour présenter la manière dont ils s'y sont pris à St Sé, ainsi que Pollux.!
On est pas très loin de Landerneau, mais l'école de Léo est à Plougastel....
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Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 16:34
Mon petit frère et ma petite sœur aussi sont plutôt discrets et n'aiment pas remettre en question leurs professeurs.
Quand un prof est exagérément sévère par exemple, ils n'aiment pas que maman réagissent.
Pour le cas que tu as cité c'est quand même grave un prof dont l'autorité est reconnue et qui transmet à ces élèves une vision aussi fausse de l'autisme!
Un cas très grave de syndrome neurotypique! ( viewtopic.php?f=4&t=169 )
jakesbian
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 16:58
çà m'a rappelé un petit garçon de ma connaissance... qui avait "les oreilles décollées";
à l'école, les enfants ne lui ont jamais rien dit... ils l'avaient toujours vu ainsi; c'était un copain... un point, c'est tout;
mais, à chaque fois qu'il allait en vacances, rencontrant de nouveaux enfants, il se faisait charrier ;
à la fin, sa mère a demandé à ce qu'on lui recolle les oreilles, tellement, il en souffrait;
tout çà pour dire que léo retrouvant en 6ième, ses copains... et surtout copines... de primaire devrait moins souffrir ... espérons le.
élisabeth, aussi, avait peur pour nicolas, lorsqu'il fût question qu'il aille au collège... et à sa grande surprise, c'est elle qui était vue différemment: c'était la sœur de nicolas, donc, celle dont on comprenait une certaine maturité...
... et c'est peut-être ainsi que certains peuvent voir pauline... me trompe-je ?
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Jonquille57
Sujet du message: Re: Jonquille57
MessagePublié: Dim 29 Nov 2009 17:56
Il est vrai que si les choses sont expliquées dès le début de l'année et par d'autres personnes que ses parents, cela peut faire que les choses soient beaucoup plus faciles pour Léo. Je sais que Mars et Pollux sauront trouver les termes exactes pour que Léo soit bien accepté et encadré...
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
Revenons en au terme de "maladie"
Sur le topic "Mary and Max": http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=9&t=740
jakesbian
Sujet du message: mary and max
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 15:17
- L'amitié entre une petite fille grassouillette de 8 ans et un homme de 44 ans, obèse, atteint de la maldie d'Asperger. Tous deux vivent respectivement à Melbourne et New York.
mary and max
je pense que çà devrait plaire à plus d'un ou d'une...
_________________
petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout.
bernard
Sujet du message: Re: mary and max
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 15:28
jakesbian a écrit:
1 - la maladie d'Alzeimer
2 - le syndrome d'Asperger
Faites votre choix parmi ces 2 seules réponses
_________________
Bernard (48 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
jakesbian
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 18:17
il y a juste que je suis une grosse paresseuse... j'ai fait copier-coller le résumé du site...
... là où je n'ai aucune excuse, c'est que j'avais vu la faute "maldie"... et je n'ai même pas corrigé .
maintenant, sur l'appellation... maladie, syndrome, handicap, différence, asperger, autisme, ... j'ai bien pensé que çà pouvait géner certains... mais c'est un large débat... et à chacun de le prendre comme il le sent... pourvu que ce ne soit pas péjoratif dans sa pensée.
enfin, avis personnel
_________________
petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout.
bernard
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 18:32
Ce n'est pas une question futile.
Le syndrome d'Asperger n'est pas une maladie !
Les anglais emploient le terme "trouble" ou "désordre".
En français, on écrit n'importe quoi.
Le terme maladie est réservé pour des cas précis.
On est dans un état, puis on tombe malade, puis on donne un médicament et on guérit. Parfois, il n'y a pas encore de médicament ou d'opération chirurgicale possible, et on ne peut pas guérir, on peut même en mourir.
Le syndrome d'Asperger ne répond pas du tout à cette description.
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas des techniques, des méthodes pour atténuer certains côtés que la société ne veut pas accepter. Ou des côtés qui gênent dans la vie avec les autres. Ou des côtés qui ralentissent une acquisition de connaissances. On peut parler souvent de handicap, mais tous les handicaps ne sont pas des maladies !
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Bernard (48 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
jakesbian
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 20:55
j'ai ta vision de la chose... mais ce qui montre l'autisme comme une maladie au commun des mortels est que si il n'est pas pris comme il faut... tout simplement par ignorance ou par incapacité à s'y adapter... il peut entraîner un état pathologique... ou une situation de handicap.
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petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout.
bernard
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 21:28
Exact.
État pathologique quand la personne pense qu'elle est seule dans ce cas, et qu'elle finit par décrocher. Ça peut conduire à une forme de folie.
La personne évolue au milieu de congénères pour lesquels elle pense qu'elle pense comme eux. Quand elle interagit avec eux, elle se rend compte que quelque chose cloche. Elle s'y est mal prise. Le résultat n'est pas ce qu'elle pressentait.
Au moins, perdue au milieu d'une population inconnue, avec des coutumes différentes, et sans dictionnaire, elle se dit qu'elle est très différente et quand elle n'arrive pas à communiquer elle fera un effort pour tenter de comprendre comment ça marche.
Mais ici, la personne semble être avec des gens qui semblent penser et se comporter comme elle. Le dépit en est plus grand quand on rate le contact. On finit par haïr ce contact qui nous montre notre échec, puis à se refermer sur soi, puis à penser qu'on est nul puisque les autres y arrivent grâce à des moyens ou un langage invisible (le non-verbal).
Si le nombre de faiblesses est trop grand dans un même domaine, un handicap apparait.
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Bernard (48 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
Sur le topic "Mary and Max": http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=9&t=740
jakesbian
Sujet du message: mary and max
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 15:17
- L'amitié entre une petite fille grassouillette de 8 ans et un homme de 44 ans, obèse, atteint de la maldie d'Asperger. Tous deux vivent respectivement à Melbourne et New York.
mary and max
je pense que çà devrait plaire à plus d'un ou d'une...
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bernard
Sujet du message: Re: mary and max
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 15:28
jakesbian a écrit:
Jakesbian, je suppose que tu voulais dire :...atteint de la maldie d'Asperger.
1 - la maladie d'Alzeimer
2 - le syndrome d'Asperger
Faites votre choix parmi ces 2 seules réponses
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jakesbian
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 18:17
il y a juste que je suis une grosse paresseuse... j'ai fait copier-coller le résumé du site...
... là où je n'ai aucune excuse, c'est que j'avais vu la faute "maldie"... et je n'ai même pas corrigé .
maintenant, sur l'appellation... maladie, syndrome, handicap, différence, asperger, autisme, ... j'ai bien pensé que çà pouvait géner certains... mais c'est un large débat... et à chacun de le prendre comme il le sent... pourvu que ce ne soit pas péjoratif dans sa pensée.
enfin, avis personnel
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bernard
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 18:32
Ce n'est pas une question futile.
Le syndrome d'Asperger n'est pas une maladie !
Les anglais emploient le terme "trouble" ou "désordre".
En français, on écrit n'importe quoi.
Le terme maladie est réservé pour des cas précis.
On est dans un état, puis on tombe malade, puis on donne un médicament et on guérit. Parfois, il n'y a pas encore de médicament ou d'opération chirurgicale possible, et on ne peut pas guérir, on peut même en mourir.
Le syndrome d'Asperger ne répond pas du tout à cette description.
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas des techniques, des méthodes pour atténuer certains côtés que la société ne veut pas accepter. Ou des côtés qui gênent dans la vie avec les autres. Ou des côtés qui ralentissent une acquisition de connaissances. On peut parler souvent de handicap, mais tous les handicaps ne sont pas des maladies !
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jakesbian
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 20:55
j'ai ta vision de la chose... mais ce qui montre l'autisme comme une maladie au commun des mortels est que si il n'est pas pris comme il faut... tout simplement par ignorance ou par incapacité à s'y adapter... il peut entraîner un état pathologique... ou une situation de handicap.
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bernard
Sujet du message:
MessagePublié: Mar 27 Jan 2009 21:28
Exact.
État pathologique quand la personne pense qu'elle est seule dans ce cas, et qu'elle finit par décrocher. Ça peut conduire à une forme de folie.
La personne évolue au milieu de congénères pour lesquels elle pense qu'elle pense comme eux. Quand elle interagit avec eux, elle se rend compte que quelque chose cloche. Elle s'y est mal prise. Le résultat n'est pas ce qu'elle pressentait.
Au moins, perdue au milieu d'une population inconnue, avec des coutumes différentes, et sans dictionnaire, elle se dit qu'elle est très différente et quand elle n'arrive pas à communiquer elle fera un effort pour tenter de comprendre comment ça marche.
Mais ici, la personne semble être avec des gens qui semblent penser et se comporter comme elle. Le dépit en est plus grand quand on rate le contact. On finit par haïr ce contact qui nous montre notre échec, puis à se refermer sur soi, puis à penser qu'on est nul puisque les autres y arrivent grâce à des moyens ou un langage invisible (le non-verbal).
Si le nombre de faiblesses est trop grand dans un même domaine, un handicap apparait.
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
...et dans le topic ( http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 0&start=60 )
Jean
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Lun 30 Nov 2009 18:38
Un résumé dans la thèse : L’acquisition du langage chez les enfants autistes : Étude longitudinale
Citer:
Autre exemple. Dans le livre Image , il y a une étude sur l'impact de produits domestiques anti-moustiques. Cela concerne l'Amérique du Nord - et pas l'Europe - car les techniques sont différentes, et ces produits ne sont pas utilisés en Europe.
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Lun 30 Nov 2009 21:22
Jean a écrit:
(...)
jakesbian
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Mar 01 Déc 2009 21:20
d'avis avec ole concernant le terme "maladie"; quand on lit l'article sur le // autisme-précocité mis par jean, çà devient évident...
... vous viendrait-il à l'idée de dire d'un surdoué qu'il est malade ?
_________________
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Jonquille57
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Mer 02 Déc 2009 2:22
Je pense que les mots " maladie " ou " handicap " sont difficiles à admettre pour des personnes qui vivent bien avec l'autisme ( comme Olé qui en tire beaucoup de positifs..) mais cela devient plus évident quand ce fichu autisme pourrit la vie de certains ( si vous voyez de qui je veux parler.... )
_________________
"... Je suis comme je suis... Je suis faite comme ça... Que voulez-vous de plus... Que voulez-vous de moi..." Jacques Prévert
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Mer 02 Déc 2009 13:11
Les termes "maladie" et "handicap" sont différents:
"handicap" je peux accepter ce terme, car bien que dans mon cas il soit réducteur, il n'est pas faux, les aspects handicapants de l'autisme sont évident... surtout quand la société n'est pas prête à accepter cette différence.
Mais "maladie" à ce que je sais est un terme qui ne correspond pas, un terme faux et donc très désagréable car il induit une vision faussée de l'autisme!
voir ce que dit Bernard dans ce topic: viewtopic.php?f=9&t=740
Pour ce qui est de M, je crois que ce dont il a souffert et souffre actuellement le plus, ce n'est pas directement et uniquement de son autisme, mais de tout ce qu'on lui a fait subir, agression à l'école, déscolarisation (d'où baisse de l'estime de soi, déssocialisation etc...) sans parler du passage par l'hôpital psychiatrique... et en plus par dessus tout ça y a ce casse-pieds de diabète!
Ce n'est absolument pas de la faute de M, ce n'est pas plus de ta faute ou de celle de ton mari et ce n'est pas non plus entièrement et uniquement de la faute de son autisme.
Pour le diabète ce n'est de la faute de personne,
et pour tout le reste, c'est de la faute d'une société qui refuse la différence et qui n'a pas voulu trouver une place adaptée à M et qui comme excuse préfère tout mettre sur le dos de l'autisme.
(mon 790ème message!)
Jean
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Lun 30 Nov 2009 18:38
Un résumé dans la thèse : L’acquisition du langage chez les enfants autistes : Étude longitudinale
Citer:
Actuellement la recherche médicale et principalement génétique en est encore à ses débuts dans l’identification des gènes mis en cause dans l’autisme. Au delà de la multiplicité des gènes constituant le génome humain, l’autisme fait preuve d’une hétérogénéité sexuelle importante – il y a trois fois plus de garçons atteints que de filles – et d’une hétérogénéité dans le degré et la diversité de ses manifestations – habilités verbales et cognitives, intégration sociale etc. La diversité de la maladie se reflète logiquement dans le nombre de gènes en cause et leur éventuelle combinaison pour créer une prédisposition. Certaines études mettent en cause des duplications sur le chromosome 15 (Cook and al, 1997), un gène sur le chromosome 7 avec la possibilité d’une participation d’un autre gène situé sur le chromosome 16 (IMGSACNote3. 1998), le gène du transporteur de la sérotonine (Tordjman, 2001), un gène impliqué dans l’étiologie de l’autisme parmi ceux qui sont responsable du développement embryonnaire du système nerveux (Rodier et al, 1998), ou encore le gène C4B sur le chromosome 6 (Warren and al, 1995).
Une autre hypothèse, compatible avec la première, se tourne vers les complications obstétricales périnatales ou postnatales qui pourraient avoir un effet causal de l’autisme. Les biologistes savent que l’exposition in utero à des agents infectieux – comme le virus de la rubéole – ou à des substances, comme l’éthanol ou l’acide valproïque (un anticonvulsant utilisé pour traiter l’épilepsie) augmente le risque d’autisme. Les personnes souffrant de certaines maladies génétiques telles la phénylcétonurie (la présence d’acide phénolpyruvique dans les urines et dans le cerveau) ou la sclérose tubéreuse (caractérisé en particuliers particulier par des crises convulsives, des paralysies et des troubles psychiques) risquent également plus d’être autistes (Rodier, 2000). On a aussi évoqué des problèmes autistiques qui pourraient être dûs à des hémorragies méningées, à des encéphalopathies évolutives ou non (vaccin contre la variole), à l’anoxie néonatale ou à des traitements pendant la grossesse (piqûres afin d’éviter une fausse couche).
Au vu de ces différentes recherches, on est encore loin de pouvoir définir avec certitude l’étiologie de l’autisme.
Autre exemple. Dans le livre Image , il y a une étude sur l'impact de produits domestiques anti-moustiques. Cela concerne l'Amérique du Nord - et pas l'Europe - car les techniques sont différentes, et ces produits ne sont pas utilisés en Europe.
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Lun 30 Nov 2009 21:22
Jean a écrit:
Encore ce terme?La diversité de la maladie
(...)
jakesbian
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Mar 01 Déc 2009 21:20
d'avis avec ole concernant le terme "maladie"; quand on lit l'article sur le // autisme-précocité mis par jean, çà devient évident...
... vous viendrait-il à l'idée de dire d'un surdoué qu'il est malade ?
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Jonquille57
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Mer 02 Déc 2009 2:22
Je pense que les mots " maladie " ou " handicap " sont difficiles à admettre pour des personnes qui vivent bien avec l'autisme ( comme Olé qui en tire beaucoup de positifs..) mais cela devient plus évident quand ce fichu autisme pourrit la vie de certains ( si vous voyez de qui je veux parler.... )
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"... Je suis comme je suis... Je suis faite comme ça... Que voulez-vous de plus... Que voulez-vous de moi..." Jacques Prévert
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
MessagePublié: Mer 02 Déc 2009 13:11
Les termes "maladie" et "handicap" sont différents:
"handicap" je peux accepter ce terme, car bien que dans mon cas il soit réducteur, il n'est pas faux, les aspects handicapants de l'autisme sont évident... surtout quand la société n'est pas prête à accepter cette différence.
Mais "maladie" à ce que je sais est un terme qui ne correspond pas, un terme faux et donc très désagréable car il induit une vision faussée de l'autisme!
voir ce que dit Bernard dans ce topic: viewtopic.php?f=9&t=740
Pour ce qui est de M, je crois que ce dont il a souffert et souffre actuellement le plus, ce n'est pas directement et uniquement de son autisme, mais de tout ce qu'on lui a fait subir, agression à l'école, déscolarisation (d'où baisse de l'estime de soi, déssocialisation etc...) sans parler du passage par l'hôpital psychiatrique... et en plus par dessus tout ça y a ce casse-pieds de diabète!
Ce n'est absolument pas de la faute de M, ce n'est pas plus de ta faute ou de celle de ton mari et ce n'est pas non plus entièrement et uniquement de la faute de son autisme.
Pour le diabète ce n'est de la faute de personne,
et pour tout le reste, c'est de la faute d'une société qui refuse la différence et qui n'a pas voulu trouver une place adaptée à M et qui comme excuse préfère tout mettre sur le dos de l'autisme.
(mon 790ème message!)
Rêvez, Vivez, Soyez!
"Pourquoi lorsqu'ils disent d'un adulte qu'il a une "âme d'enfant", on l'enferme? Alors que les enfants ont le droit de courir librement dans les rues!"
"Garfield" Jim Davis trad.Jeannine Daubannay
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
Sur le topic "Autisme : de la recherche aux pratiques" ( http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 02&start=0 ):
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: "Autisme : de la recherche aux pratiques"
MessagePublié: Mer 11 Nov 2009 13:03
Pour les articles cités par Jean... j'ai à peine pu commencer à lire j'ai été bloqué au mot "terrible maladie", ça ne me mettais pas dans de bonnes dispositions émotionnelles!
Par contre j'ai regardé les 3 vidéos et effectivement elles m'ont plu.
Citer:
J'ai aussi été marqué par la petite Violette(c'est bien comme ça qu'elle s'appelle?) avec son école de cirque. (ça m'a rappelé des souvenirs!)
bernard
Sujet du message: Re: "Autisme : de la recherche aux pratiques"
MessagePublié: Mer 11 Nov 2009 22:37
Exact. J'ai remarqué.
Quand le père d'une aspie (Kathia) cite le mot "maladie", immédiatement sa fille le reprend.
Quand le père d'une autiste (Violette) cite le mot "maladie", personne ne le reprend.
De même dans l'article, quand le journaliste parle de "maladie", personne ne le corrige. Et des milliers de personnes lisent l'article et garde ce terme en mémoire, associé au titre sur l'autisme.
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Bernard (48 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
Et sur le topic "Nos meilleures années(La meglio Gioventù)" ( http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=9&t=1350 ):
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: "Nos Meilleures années" ("La Meglio Gioventu")
MessagePublié: Mer 02 Déc 2009 11:52
Hier, c'est en me disant que j'étais bien triste d'avoir vu disparaitre des messages (qui n'ont en fait pas disparus viewtopic.php?f=6&t=1348&start=15 ) que j'ai décidé de me remonter le moral en parlant de ce film et surtout du personnage de Giorgia
Malheureusement sur la page wikipedia du film, je suis tombé sur une analyse du film et le passage sur l'autisme m'a particulièrement énervé!
Citer:
Mais le pire... selon cette analyse l'autiste serait là uniquement pour symboliser "la passivité de la société italienne dans son ensemble pendant les années de plomb et la présence de la démocratie chrétienne à la tête du gouvernement italien", mais quelle image de l'autisme ils ont ces gens? , j'ose espérer que c'est pas ça que Marco Tullio Giordana avait en tête, une fois de plus apparemment ces gens ne voient l'autisme que comme la fait d'être replié sur soi même (et ça y est engueulade avec mon père et ma petite sœur parce que ce passage m'a énervé!) etc..., donc bien sûr pour eux un autiste n'est bon qu'à représenter le repli sur soi, ce n'est pas un être à part entière, unique, avec une autre perception du monde une autre façon de penser et de fonctionner, certes risquant de beaucoup souffrir de l'incompréhension du monde mais capable d'apporter tellement...
Ce n'est pas cette symbolique que j'ai vu en Giorgia (magnifiquement interprétée par Jasmine Trinca), elle m'a tellement ému, son personnage est tellement riche, j'ai ressenti une vraie connexion à elle et son parcours dans le film m'a beaucoup touché!
...Je m'arrête là, je ne sais pas quoi ajouter là tout de suite, je suis triste et en colère
Si certains d'entre vous ont vu le film, vous pouvez venir me donner votre avis!
Je vous assure que dans ma lecture au premier degré, j'y ai vu beaucoup plus que toutes ses histoires de symbolique.
C'est pas ça qui va m'aider à aimer l'analyse filmique et la symbolique!
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Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: "Autisme : de la recherche aux pratiques"
MessagePublié: Mer 11 Nov 2009 13:03
Pour les articles cités par Jean... j'ai à peine pu commencer à lire j'ai été bloqué au mot "terrible maladie", ça ne me mettais pas dans de bonnes dispositions émotionnelles!
Par contre j'ai regardé les 3 vidéos et effectivement elles m'ont plu.
Citer:
Bien rattrapé!Le père de Kathia:
...à partir du moment où elle a pu mettre un nom sur sa maladie (...)(il se tourne vers elle)...(rires) son handicap
J'ai aussi été marqué par la petite Violette(c'est bien comme ça qu'elle s'appelle?) avec son école de cirque. (ça m'a rappelé des souvenirs!)
bernard
Sujet du message: Re: "Autisme : de la recherche aux pratiques"
MessagePublié: Mer 11 Nov 2009 22:37
Exact. J'ai remarqué.
Quand le père d'une aspie (Kathia) cite le mot "maladie", immédiatement sa fille le reprend.
Quand le père d'une autiste (Violette) cite le mot "maladie", personne ne le reprend.
De même dans l'article, quand le journaliste parle de "maladie", personne ne le corrige. Et des milliers de personnes lisent l'article et garde ce terme en mémoire, associé au titre sur l'autisme.
_________________
Bernard (48 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
Et sur le topic "Nos meilleures années(La meglio Gioventù)" ( http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=9&t=1350 ):
Ole Ferme l'oeil
Sujet du message: Re: "Nos Meilleures années" ("La Meglio Gioventu")
MessagePublié: Mer 02 Déc 2009 11:52
Hier, c'est en me disant que j'étais bien triste d'avoir vu disparaitre des messages (qui n'ont en fait pas disparus viewtopic.php?f=6&t=1348&start=15 ) que j'ai décidé de me remonter le moral en parlant de ce film et surtout du personnage de Giorgia
Malheureusement sur la page wikipedia du film, je suis tombé sur une analyse du film et le passage sur l'autisme m'a particulièrement énervé!
Citer:
D'abord l'autisme qualifié de maladie mentale (et donc l'autiste de malade mentale) ... encore et toujours ce terme! , mais qu'est-ce-qu'ils ont tous?# Le renouveau dans les traitements de la médecine psychiatrique et le suivi pendant des années d'un malade mental
# L'autisme d'un personnage, malade mental qui peut représenter la passivité de la société italienne dans son ensemble pendant les années de plomb et la présence de la démocratie chrétienne à la tête du gouvernement italien
Mais le pire... selon cette analyse l'autiste serait là uniquement pour symboliser "la passivité de la société italienne dans son ensemble pendant les années de plomb et la présence de la démocratie chrétienne à la tête du gouvernement italien", mais quelle image de l'autisme ils ont ces gens? , j'ose espérer que c'est pas ça que Marco Tullio Giordana avait en tête, une fois de plus apparemment ces gens ne voient l'autisme que comme la fait d'être replié sur soi même (et ça y est engueulade avec mon père et ma petite sœur parce que ce passage m'a énervé!) etc..., donc bien sûr pour eux un autiste n'est bon qu'à représenter le repli sur soi, ce n'est pas un être à part entière, unique, avec une autre perception du monde une autre façon de penser et de fonctionner, certes risquant de beaucoup souffrir de l'incompréhension du monde mais capable d'apporter tellement...
Ce n'est pas cette symbolique que j'ai vu en Giorgia (magnifiquement interprétée par Jasmine Trinca), elle m'a tellement ému, son personnage est tellement riche, j'ai ressenti une vraie connexion à elle et son parcours dans le film m'a beaucoup touché!
...Je m'arrête là, je ne sais pas quoi ajouter là tout de suite, je suis triste et en colère
Si certains d'entre vous ont vu le film, vous pouvez venir me donner votre avis!
Je vous assure que dans ma lecture au premier degré, j'y ai vu beaucoup plus que toutes ses histoires de symbolique.
C'est pas ça qui va m'aider à aimer l'analyse filmique et la symbolique!
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"Pourquoi lorsqu'ils disent d'un adulte qu'il a une "âme d'enfant", on l'enferme? Alors que les enfants ont le droit de courir librement dans les rues!"
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Re: Je ne suis pas malaaaaaade!
Bonjour Olé !
J'ai du mal à suivre tous les messages que tu déplaces... Bref, je voulais tout de même te donner mon point de vue sur le sujet qui te préoccupe, à savoir pourquoi certains parlent de l'autisme comme d'une maladie.
Pourquoi les termes sont -ils si importants pour toi ? Tu ne vis pas au travers du regard des autres.... Les mots n'ont guère d'importance. C'est un peu comme les personnes qui ont de l'embonpoint : on peut parler d'obésité, de rondeurs, de kilos superflus, de silhouette généreuse, bref, le résultat est le même. Et il y a les " gros " qui sont bourrés de complexes, et les " gros " qui vivent plutôt bien avec leur corps. Les mots ne sont que des mots. Ce qui est important, à mon avis, est comment tu vis toi, tel que tu es. Pourquoi penses-tu qu'il est nécessaire de toujours se justifier auprès des autres ? Tu vis avant tout pour toi, pour trouver un certain bonheur, un certain équilibre dans lequel tu te sens bien. Que tu sois autiste, gros, grand, blond, suisse ou africain, tu seras apprécié ou non pour ce que tu es.
Tu peux demander à 1000 personnes, et tu auras 1000 avis différents.. Ce qui est important, est ce que tu penses, toi. Tu n'as de compte à rendre à personne. Le mot maladie n'est pas non plus une injure ou une insulte. Juste ou pas juste en parlant de l'autisme, qu'est-ce que cela change ? Il y a des personnes rousses avec plein de tâches de rousseur pour qui leur peau est un vrai calvaire. Pour d'autres, cela représente un certain charme. Est-ce une maladie ? Si tu n'étais pas autiste, tu ne serais pas tel que tu es... Et c'est sans doute aussi parce que tu es autiste que tu as les qualités que tu as ( et aussi les défauts, car tu dois bien en avoir ! ).
M. est diabétique, ce qui nécessite pas mal de contraintes. J'ai entendu une fois une personne dire qu'elle avait de la chance d'être diabétique, car cela l'obligeait à avoir une vie saine, une alimentation équilibrée, et que certainement, cela lui permettrait de vivre longtemps. C'est un point de vue que je ne partage pas, mais après tout, si cela pouvait la rendre heureuse de penser cela, pourquoi pas ?
Alors, maladie, handicap, particularité, qu'importe le mot. Ce qui est important, c'est ce que tu en fais.... Et qu'importe ce que pensent les autres. Tu auras toujours des personnes qui penseront différemment. Et dis-toi bien un truc : on ne peut pas plaire à tout le monde, et c'est très bien ainsi !
J'ai du mal à suivre tous les messages que tu déplaces... Bref, je voulais tout de même te donner mon point de vue sur le sujet qui te préoccupe, à savoir pourquoi certains parlent de l'autisme comme d'une maladie.
Pourquoi les termes sont -ils si importants pour toi ? Tu ne vis pas au travers du regard des autres.... Les mots n'ont guère d'importance. C'est un peu comme les personnes qui ont de l'embonpoint : on peut parler d'obésité, de rondeurs, de kilos superflus, de silhouette généreuse, bref, le résultat est le même. Et il y a les " gros " qui sont bourrés de complexes, et les " gros " qui vivent plutôt bien avec leur corps. Les mots ne sont que des mots. Ce qui est important, à mon avis, est comment tu vis toi, tel que tu es. Pourquoi penses-tu qu'il est nécessaire de toujours se justifier auprès des autres ? Tu vis avant tout pour toi, pour trouver un certain bonheur, un certain équilibre dans lequel tu te sens bien. Que tu sois autiste, gros, grand, blond, suisse ou africain, tu seras apprécié ou non pour ce que tu es.
Tu peux demander à 1000 personnes, et tu auras 1000 avis différents.. Ce qui est important, est ce que tu penses, toi. Tu n'as de compte à rendre à personne. Le mot maladie n'est pas non plus une injure ou une insulte. Juste ou pas juste en parlant de l'autisme, qu'est-ce que cela change ? Il y a des personnes rousses avec plein de tâches de rousseur pour qui leur peau est un vrai calvaire. Pour d'autres, cela représente un certain charme. Est-ce une maladie ? Si tu n'étais pas autiste, tu ne serais pas tel que tu es... Et c'est sans doute aussi parce que tu es autiste que tu as les qualités que tu as ( et aussi les défauts, car tu dois bien en avoir ! ).
M. est diabétique, ce qui nécessite pas mal de contraintes. J'ai entendu une fois une personne dire qu'elle avait de la chance d'être diabétique, car cela l'obligeait à avoir une vie saine, une alimentation équilibrée, et que certainement, cela lui permettrait de vivre longtemps. C'est un point de vue que je ne partage pas, mais après tout, si cela pouvait la rendre heureuse de penser cela, pourquoi pas ?
Alors, maladie, handicap, particularité, qu'importe le mot. Ce qui est important, c'est ce que tu en fais.... Et qu'importe ce que pensent les autres. Tu auras toujours des personnes qui penseront différemment. Et dis-toi bien un truc : on ne peut pas plaire à tout le monde, et c'est très bien ainsi !