Comment déstressez-vous après le travail ?
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Comment déstressez-vous après le travail ?
J'aurais besoin de conseils, de vos témoignages pour celles et ceux qui ont un emploi :
Comment faites-vous pour décompresser après votre journée de travail ?
Comment parvenez-vous à vous détacher (à vous libérer) de ce flot d'interactions sociales qui a ponctué votre journée ?
Comment faites-vous pour que votre cerveau arrête lui aussi sa journée de travail ? Comment faites-vous pour que tout ce bruit "cervelesque" cesse une fois à votre domicile ?
Je suis sur le point d'arrêter de travailler car les relations sociales sont un mystère que je n'ai jamais réussi à résoudre (malgré toutes mes tentatives d'élucidation) et cette lutte vaine et quotidienne m'épuise et me torture même après le travail et aussi pendant mes jours de repos.
Vos conseils pratiques sont les bienvenus.
Merci d'avance
Kalevipoeg
Comment faites-vous pour décompresser après votre journée de travail ?
Comment parvenez-vous à vous détacher (à vous libérer) de ce flot d'interactions sociales qui a ponctué votre journée ?
Comment faites-vous pour que votre cerveau arrête lui aussi sa journée de travail ? Comment faites-vous pour que tout ce bruit "cervelesque" cesse une fois à votre domicile ?
Je suis sur le point d'arrêter de travailler car les relations sociales sont un mystère que je n'ai jamais réussi à résoudre (malgré toutes mes tentatives d'élucidation) et cette lutte vaine et quotidienne m'épuise et me torture même après le travail et aussi pendant mes jours de repos.
Vos conseils pratiques sont les bienvenus.
Merci d'avance
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Je n'ai pas eu souvent un travail et je ne l'ai pas conservé longtemps à chaque fois mais je vais répondre quand même.
Pour décompresser, souvent, je faisais une sieste de 20/30mn dès que je rentrais. Cela marquait une sorte de rupture nette avec la journée que je venais de vivre et un nouveau "réveil" donc une nouvelle "journée" en quelques sorte. Bon, plutôt une soirée, mais voilà. J'avais l'impression de mieux appréhender les activités que je pouvais faire alors et d'être plus en forme pour les réaliser.
Sinon, dès que je quittais le lieu de travail, mon cerveau était en mode relâche, et j'étais heureux de savoir que j'en avais terminé avec les interactions sociales pour la journée. Le temps de trajet du retour, mon cerveau parvenait plus ou moins tout seul à se détacher de ce que j'avais vécu, même si par moment, je pouvais repenser à telle ou telle interaction. (surtout si je pensais avoir mal réagi ou m'être fait remarqué pour telle ou telle chose, là ça avait du mal à partir et je pouvais regretter ma réaction, mes paroles etc)
Pour moi c'était donc un ensemble des 2 points soulevés au-dessus. Quand une journée s'était relativement bien passé et avait semblé assez calme, le seul temps de trajet du retour pouvait me permettre d'être suffisamment bien pour éviter de faire une sieste et me plonger dans mes passions aussitôt que je m'étais changé pour remettre des vêtements bien plus confortable que ceux que je mets pour sortir. (activités telle que lire, écrire, jouer aux jeux vidéo, ou enchainer une série tv)
Mais si la journée avait été difficile et/ou que le trajet avait été compliqué (il faut avouer que parfois rien que ça, ça suffisait pour me mettre en état de stress important), alors il fallait obligatoirement que je fasse une sieste et je m'écroulais sur mon lit avec la sensation de ne plus pouvoir/vouloir le quitter avant 3 jours. (heureusement j'avais la force et le courage de mettre un réveil, sinon je l'aurais bien fait)
Pour décompresser, souvent, je faisais une sieste de 20/30mn dès que je rentrais. Cela marquait une sorte de rupture nette avec la journée que je venais de vivre et un nouveau "réveil" donc une nouvelle "journée" en quelques sorte. Bon, plutôt une soirée, mais voilà. J'avais l'impression de mieux appréhender les activités que je pouvais faire alors et d'être plus en forme pour les réaliser.
Sinon, dès que je quittais le lieu de travail, mon cerveau était en mode relâche, et j'étais heureux de savoir que j'en avais terminé avec les interactions sociales pour la journée. Le temps de trajet du retour, mon cerveau parvenait plus ou moins tout seul à se détacher de ce que j'avais vécu, même si par moment, je pouvais repenser à telle ou telle interaction. (surtout si je pensais avoir mal réagi ou m'être fait remarqué pour telle ou telle chose, là ça avait du mal à partir et je pouvais regretter ma réaction, mes paroles etc)
Pour moi c'était donc un ensemble des 2 points soulevés au-dessus. Quand une journée s'était relativement bien passé et avait semblé assez calme, le seul temps de trajet du retour pouvait me permettre d'être suffisamment bien pour éviter de faire une sieste et me plonger dans mes passions aussitôt que je m'étais changé pour remettre des vêtements bien plus confortable que ceux que je mets pour sortir. (activités telle que lire, écrire, jouer aux jeux vidéo, ou enchainer une série tv)
Mais si la journée avait été difficile et/ou que le trajet avait été compliqué (il faut avouer que parfois rien que ça, ça suffisait pour me mettre en état de stress important), alors il fallait obligatoirement que je fasse une sieste et je m'écroulais sur mon lit avec la sensation de ne plus pouvoir/vouloir le quitter avant 3 jours. (heureusement j'avais la force et le courage de mettre un réveil, sinon je l'aurais bien fait)
TSA/syndrome d'Asperger + trouble anxieux (diagnostiqué par psychiatre en juin 2019)
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Pour décompresser après le travail, je passe minimum 45 minutes dans ma voiture à écouter de la musique très fort (davantage s'il y a des bouchons, et parfois je suis contente qu'il y ait des bouchons... voire je refais trois fois le tour du dernier pâté de maisons). La chance que j'ai c'est aussi qu'après ça je suis seule chez moi, je peux me mettre en pyjama et faire ce que je veux (d'ailleurs machinalement en passant la porte je calcule tous les soirs de combien d'heures je dispose avant de devoir reparler à quelqu'un).
Depuis quelques années, je m'aperçois que ça ne suffit plus, et j'ai besoin de faire aussi une coupure le midi, du coup je chauffe mon plat en vitesse au bureau, je prends ma voiture et je vais me garer au pied d'un pokestop ou d'une arène, à l'ombre, pour déjeuner tranquillement en bouquinant et en collectant des pokeballs toutes les 5 minutes
Mon plus grand fantasme actuel serait de mettre une couette et un oreiller sur la banquette arrière pour pouvoir faire une petite sieste, mais vu que ma voiture est quand même dans la rue et qu'il passe des gens, j'ose pas.
Après c'est vrai que quand j'ai eu une journée compliquée, notamment avec des conflits, il m'arrive de ruminer jusqu'au lendemain et d'arriver au bureau encore plus crevée que la veille. Mais comme en général ça se voit sur ma tronche, j'ai l'impression que les gens font un détour pour ne pas me parler et vont importuner mes collègues à la place. Du coup je passe une meilleure journée !
Je ne sais pas ce que tu fais comme travail, Kalevipoeg, mais s'il demande beaucoup d'interactions sociales, il y a peut-être des pistes pour l'aménager ou en changer ? J'ai repris des études d'informatique en cours du soir vers la trentaine, et j'ai un poste où je suis seule en tête à tête avec mon ordi une bonne partie de la journée...
Depuis quelques années, je m'aperçois que ça ne suffit plus, et j'ai besoin de faire aussi une coupure le midi, du coup je chauffe mon plat en vitesse au bureau, je prends ma voiture et je vais me garer au pied d'un pokestop ou d'une arène, à l'ombre, pour déjeuner tranquillement en bouquinant et en collectant des pokeballs toutes les 5 minutes
Mon plus grand fantasme actuel serait de mettre une couette et un oreiller sur la banquette arrière pour pouvoir faire une petite sieste, mais vu que ma voiture est quand même dans la rue et qu'il passe des gens, j'ose pas.
Après c'est vrai que quand j'ai eu une journée compliquée, notamment avec des conflits, il m'arrive de ruminer jusqu'au lendemain et d'arriver au bureau encore plus crevée que la veille. Mais comme en général ça se voit sur ma tronche, j'ai l'impression que les gens font un détour pour ne pas me parler et vont importuner mes collègues à la place. Du coup je passe une meilleure journée !
Je ne sais pas ce que tu fais comme travail, Kalevipoeg, mais s'il demande beaucoup d'interactions sociales, il y a peut-être des pistes pour l'aménager ou en changer ? J'ai repris des études d'informatique en cours du soir vers la trentaine, et j'ai un poste où je suis seule en tête à tête avec mon ordi une bonne partie de la journée...
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En attente RDV au CRA (depuis juillet 2017)
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Pour moi c'est un peu un mix des 2 réponses précédentes..
Les journées plutôt calmes, pas trop anxiogènes, le temps de trajet (40 min) + une bonne douche longue et chaude en rentrant me permet d'être plus apaisée. Bon par contre, les bouchons moi ça m'angoisse plus qu'autre chose
Les journées intenses/compliquées, j'ai besoin de m'enfermer seule dans la chambre et de dormir un peu. Sinon impossible d'être fonctionnelle pour le reste la soirée.
Les journées plutôt calmes, pas trop anxiogènes, le temps de trajet (40 min) + une bonne douche longue et chaude en rentrant me permet d'être plus apaisée. Bon par contre, les bouchons moi ça m'angoisse plus qu'autre chose
Les journées intenses/compliquées, j'ai besoin de m'enfermer seule dans la chambre et de dormir un peu. Sinon impossible d'être fonctionnelle pour le reste la soirée.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Moi, quand je rentre chez moi, j'aime m'asseoir (ou rester debout contre un mur) et observer la pièce (cuisine-salle à manger) sans parler. Cela peut durer 15 à 20 minutes. Cela me stresse si je dois faire quelque chose directement en rentrant chez moi, comme la cuisine ou la vaisselle.
Ou sinon, après le repas et la vaisselle, j'aime prendre aussi une bonne douche bien chaude (et longue si possible ).
Ou sinon, après le repas et la vaisselle, j'aime prendre aussi une bonne douche bien chaude (et longue si possible ).
Suspicion d'autisme vers 3 ans sans démarches entreprises.
Suspicion de TSA-Asperger depuis le mois de janvier 2019.
Psychiatre : phobie sociale probable.
--> En cours de recherche de professionnel pour diagnostic
Suspicion de TSA-Asperger depuis le mois de janvier 2019.
Psychiatre : phobie sociale probable.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Je ne suis pas employé.
Pour réduire la pression, je rentre chez moi seul - je vis seul (donc très rarement interrompu !) - je prends une douche - la pression transpire - et je me couche un moment sur le lit (après avoir quand même aéré un peu). Je mets l'alarme pour me réveiller plus tard - faut bien que je mange un peu le soir, et fasse encore quelques tâches. J'ai bien sûr mis le téléphone en silence (comme 23h/24h).
J'écoute la musique qui me plaît (donc que je connais déjà) dans les écouteurs. Bon, pas trop fort. Et j'enlève les écouteurs quand je m'apprête à dormir.
Prendre le temps de respirer amplement peut aider, se concentrer sur sa propre respiration, et sur rien d'autre.
Il m'arrive de me changer les idées en regardant des bandes dessinées que j'ai déjà lues plein de fois.
Bon, c'est moins facile quand on a le cerveau hyperactif, arborescent, etc.
Ce qui est inconnu ou incompris fatigue beaucoup plus, d'où :
- le fait qu'on lit/regarde/écoute souvent ce à quoi on est déjà habitué pour se relaxer, se reposer,
- le fait d'étudier les interactions sociales (livres de psychologie sociale et autres sciences sociales, cours d'habiletés sociales, etc.) peut aider à comprendre en partie celles-ci, donc à ce qu'elles fatiguent moins (mais elles continueront de fatiguer).
Pour avoir plus de temps de repos, je ne recherche pas le travail à temps plein. Sus à la dictature du travail à plein temps ! [Donc sus à tous ces coûts excessivement élevés qu'on nous impose : loyers, primes d'assurances, etc. Bon, là, on dérive vers l'économie...]
Il peut éventuellement y avoir le "travail" en amont pour rendre le travail moins fatigant :
- l'éventuel choix du métier, [travailler la nuit, travailler en discothèque, non merci ! faire un travail dont je vois pas l'utilité, non merci, l'ennui au travail, ça fatigue aussi]
- l'adaptation des conditions ergonomiques (être dispensé des espaces ouverts, open spaces, par exemple).
Le droit à l'indisponibilité, c'est :
- le droit de ne pas communiquer dans les transports publics, dans la rue,
- le droit d'être fatigué, de se reposer, de dormir, d'avoir des moments où l'on est seul, des moments où l'on ne fait rien,
- le droit de ne pas travailler à plein temps, le droit aux pauses durant le travail,
- le droit d'avoir des moments à soi, juste pour soi,
- le droit de ne pas être sollicité, le droit d'être laissé tranquille, le droit ne pas être harcelé,
- le droit de ne pas culpabiliser, le droit de faire des erreurs,
- le droit d'être différents, le droit de ne pas toujours s'adapter,
- le droit ne pas faire attention à l'image, à l'apparence, à la réputation, le droit de s'en foutre du qu'en-dira-t'on,
- etc.
Pour réduire la pression, je rentre chez moi seul - je vis seul (donc très rarement interrompu !) - je prends une douche - la pression transpire - et je me couche un moment sur le lit (après avoir quand même aéré un peu). Je mets l'alarme pour me réveiller plus tard - faut bien que je mange un peu le soir, et fasse encore quelques tâches. J'ai bien sûr mis le téléphone en silence (comme 23h/24h).
J'écoute la musique qui me plaît (donc que je connais déjà) dans les écouteurs. Bon, pas trop fort. Et j'enlève les écouteurs quand je m'apprête à dormir.
Prendre le temps de respirer amplement peut aider, se concentrer sur sa propre respiration, et sur rien d'autre.
Il m'arrive de me changer les idées en regardant des bandes dessinées que j'ai déjà lues plein de fois.
Bon, c'est moins facile quand on a le cerveau hyperactif, arborescent, etc.
Ce qui est inconnu ou incompris fatigue beaucoup plus, d'où :
- le fait qu'on lit/regarde/écoute souvent ce à quoi on est déjà habitué pour se relaxer, se reposer,
- le fait d'étudier les interactions sociales (livres de psychologie sociale et autres sciences sociales, cours d'habiletés sociales, etc.) peut aider à comprendre en partie celles-ci, donc à ce qu'elles fatiguent moins (mais elles continueront de fatiguer).
Pour avoir plus de temps de repos, je ne recherche pas le travail à temps plein. Sus à la dictature du travail à plein temps ! [Donc sus à tous ces coûts excessivement élevés qu'on nous impose : loyers, primes d'assurances, etc. Bon, là, on dérive vers l'économie...]
Il peut éventuellement y avoir le "travail" en amont pour rendre le travail moins fatigant :
- l'éventuel choix du métier, [travailler la nuit, travailler en discothèque, non merci ! faire un travail dont je vois pas l'utilité, non merci, l'ennui au travail, ça fatigue aussi]
- l'adaptation des conditions ergonomiques (être dispensé des espaces ouverts, open spaces, par exemple).
Le droit à l'indisponibilité, c'est :
- le droit de ne pas communiquer dans les transports publics, dans la rue,
- le droit d'être fatigué, de se reposer, de dormir, d'avoir des moments où l'on est seul, des moments où l'on ne fait rien,
- le droit de ne pas travailler à plein temps, le droit aux pauses durant le travail,
- le droit d'avoir des moments à soi, juste pour soi,
- le droit de ne pas être sollicité, le droit d'être laissé tranquille, le droit ne pas être harcelé,
- le droit de ne pas culpabiliser, le droit de faire des erreurs,
- le droit d'être différents, le droit de ne pas toujours s'adapter,
- le droit ne pas faire attention à l'image, à l'apparence, à la réputation, le droit de s'en foutre du qu'en-dira-t'on,
- etc.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
C'est beau je vais l'encadrer !freeshost a écrit : Le droit à l'indisponibilité, c'est :
- le droit de ne pas communiquer dans les transports publics, dans la rue,
- le droit d'être fatigué, de se reposer, de dormir, d'avoir des moments où l'on est seul, des moments où l'on ne fait rien,
- le droit de ne pas travailler à plein temps, le droit aux pauses durant le travail,
- le droit d'avoir des moments à soi, juste pour soi,
- le droit de ne pas être sollicité, le droit d'être laissé tranquille, le droit ne pas être harcelé,
- le droit de ne pas culpabiliser, le droit de faire des erreurs,
- le droit d'être différents, le droit de ne pas toujours s'adapter,
- le droit ne pas faire attention à l'image, à l'apparence, à la réputation, le droit de s'en foutre du qu'en-dira-t'on,
- etc.
J'ai envie de le faire lire à tout le monde, tout l'entourage surtout.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
A une époque où c'était super compliqué pour moi au travail, je l'ai fait, le coup de l'oreiller dans la voiture. J'étais tellement fatiguée dès le matin... Bon, j'avoue, je travaillais dans un coin tranquille, mais je mettais tout simplement des foulards dans les fenêtres pour obscurcir et me cacher (l'effet "cabane" donne un sentiment de sécurité), le siège en arrière, l'oreiller bien calé et de la musique sous le casque.... Ahhh.
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Début de démarche diagnostique : premier rdv psychiatre début juin.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
J'ai oublié :
- le droit d'être neutre, le droit d'être impartial, le droit de ne pas avoir d'avis, le droit de prendre le temps de faire des recherches et des réflexions.
- le droit de ne pas culpabiliser, le droit de faire des erreurs, le droit de ne pas être parfait,
La liste des composantes de ce droit s'allonge.
- le droit d'être neutre, le droit d'être impartial, le droit de ne pas avoir d'avis, le droit de prendre le temps de faire des recherches et des réflexions.
- le droit de ne pas culpabiliser, le droit de faire des erreurs, le droit de ne pas être parfait,
La liste des composantes de ce droit s'allonge.
Modifié en dernier par freeshost le vendredi 7 juin 2019 à 22:13, modifié 1 fois.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Je l'ai fait aussi. J'étais prête à faire plusieurs km en voiture pour trouver un endroit calme et où je pouvais dormir. Si tu n'as pas de contraintes horaires lors de ta pause déjeuner, tu peux peut être te déplacer non ?Kapdp- a écrit : ↑mardi 4 juin 2019 à 8:22A une époque où c'était super compliqué pour moi au travail, je l'ai fait, le coup de l'oreiller dans la voiture. J'étais tellement fatiguée dès le matin... Bon, j'avoue, je travaillais dans un coin tranquille, mais je mettais tout simplement des foulards dans les fenêtres pour obscurcir et me cacher (l'effet "cabane" donne un sentiment de sécurité), le siège en arrière, l'oreiller bien calé et de la musique sous le casque.... Ahhh.
freeshost, tu veux pas nous faire des affiches qu'on placardera dans nos locaux ?
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Pour moi, un truc important c'est de me changer. Et généralement je me jette sur mon livre du moment, ou un "nouveau" livre si j'en n'ai plus en cours. Quand c'est difficile au travail et que je suis très fatiguée, je vais beaucoup lire des romans jeunesse sur les chevaux, alors que je les connais déjà bien. Et dîner, quand je rentre, j'ai faim!
Mais je ne suis pas sûre que ce soit très efficace. Parfois je regrette presque les longs trajets en train que j'avais avant, j'ai l'impression que la coupure était plus facile... Probablement ce n'est qu'une impression en revanche.
Mais je ne suis pas sûre que ce soit très efficace. Parfois je regrette presque les longs trajets en train que j'avais avant, j'ai l'impression que la coupure était plus facile... Probablement ce n'est qu'une impression en revanche.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Je vais y réfléchir. Mais ce sera sobre, que du texte. Les arts graphiques ne sont pas ma spécialité.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Ok, si je résume :
- prendre une douche (ça, je peux)
- se poser, s'allonger (difficile, corps et tête agités)
- lire des livres qu'on aime bien (c'est mort, je n'arrive pas à lire quand je suis trop stressée)
- écouter la musique
- la respiration consciente (ça je n'arrive pas non plus quand trop stressée, mes idées partent dans tous les sens)
- prendre une douche (ça, je peux)
- se poser, s'allonger (difficile, corps et tête agités)
- lire des livres qu'on aime bien (c'est mort, je n'arrive pas à lire quand je suis trop stressée)
- écouter la musique
- la respiration consciente (ça je n'arrive pas non plus quand trop stressée, mes idées partent dans tous les sens)
Modifié en dernier par Kalevipoeg le mardi 6 août 2019 à 16:24, modifié 1 fois.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Actuellement j'ai la chance d'avoir 2h à 2h30 en solitaire avant que ma femme ne rentre à la maison, ça me permet dans une certaine mesure de décompresser.
Mes journées sont mentalement assez crevantes même si je sais que mon épuisement psychique est totalement disproportionné par rapport à mon emploi qui n'est actuellement pas franchement supposé être stressant : c'est d'évoluer en permanence au contact des autres qui me fatigue.
Ensuite c'est le retour qui est très dur, il y a du monde dans les rues et de la circulation, c'est toujours infernal et pourtant je le supporte tous les jours...
Ensuite je me change pour être plus à mon aise. Je me précipite sur mon ordinateur pour m'adonner à ce que je soupçonne d'être un "intérêt spécifique" tout en écoutant un programme qui m'apaise, il peut s'agir d'histoire, de culture scientifique ou autres (les voix connues, les programmes dont les enchaînements sont connus, etc. me rassurent je crois).
Ensuite vient le moment ou je dois me tirer de ce cocon pour faire quelques corvées que je m'efforce d'expédier à toute vitesse.
Enfin je cuisine. J'ai parfois du mal à m'y mettre parce que je préfèrerais rester dans le cocon évoqué plus haut mais globalement cuisiner seul avec de la musique me fait beaucoup de bien.
Mes journées sont mentalement assez crevantes même si je sais que mon épuisement psychique est totalement disproportionné par rapport à mon emploi qui n'est actuellement pas franchement supposé être stressant : c'est d'évoluer en permanence au contact des autres qui me fatigue.
Ensuite c'est le retour qui est très dur, il y a du monde dans les rues et de la circulation, c'est toujours infernal et pourtant je le supporte tous les jours...
Ensuite je me change pour être plus à mon aise. Je me précipite sur mon ordinateur pour m'adonner à ce que je soupçonne d'être un "intérêt spécifique" tout en écoutant un programme qui m'apaise, il peut s'agir d'histoire, de culture scientifique ou autres (les voix connues, les programmes dont les enchaînements sont connus, etc. me rassurent je crois).
Ensuite vient le moment ou je dois me tirer de ce cocon pour faire quelques corvées que je m'efforce d'expédier à toute vitesse.
Enfin je cuisine. J'ai parfois du mal à m'y mettre parce que je préfèrerais rester dans le cocon évoqué plus haut mais globalement cuisiner seul avec de la musique me fait beaucoup de bien.
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Re: Comment déstressez-vous après le travail ?
Je travaille à temps partiel et je vais à pied au travail (le trajet est déjà un temps oû je me pose avec toujours le meme itineraire), ce qui enleve déjà une partie du stress des deplacements.Kalevipoeg a écrit : ↑samedi 8 juin 2019 à 7:21 Ok, si je résume :
- prendre une douche (ça, je peux)
- se poser, s'allonger (difficile, corps et tête agités)
- lire des livres qu'on aime bien (c'est mort, je n'arrive pas à lire quand je suis trop stressée)
- écouter la musique (je redécouvre Bob Marley ces derniers temps, et je constate que sa musique me détend, surtout la musique de ses débuts où beaucoup de douceur se dégage)
- la respiration consciente (ça je n'arrive pas non plus quand trop stressée, mes idées partent dans tous les sens)
Le reggae avec son tempo relaxant est une bonne idée mais quand je suis épuisée meme la musique est difficile pour moi tout comme la lecture.
Je me pose dans le silence avec une boisson et je joue à des jeux sur internet ou je m'allonge en respirant.
Dans la respiration consciente comme la méditation, c'est normal d'avoir des pensées qui vont dans tous les sens, le but n'est pas de les éliminer mais de ne pas s'y attacher en les suivant, de les voir comme des nuages qui passent ou des singes indisciplinés.
Et surtout. j'ai le loisir de ne pas avoir d'interactions sociales le soir et c'est vital pour moi.
Diagnostiquée TSA le 19 avril 2019 à l'âge de 46 ans.