Bonjour à tous,
Dans ma famille nous sommes en ce moment dans une situation délicate. Je tiens déjà à préciser que nous sommes plusieurs autistes diagnostiqués (donc la question génétique peut se poser). Mon cousin âgé de 12 ans vit l'enfer à l'école et chez lui et nous pensons qu'il pourrait peut-être faire partie du spectre.
Pour faire court, hypersensibilité auditive, impossible de l'emmener à manger chez des gens car sinon il "démonte la maison", une seule passion: les avions, il ne parle que de ça et a un savoir encyclopédique sur le sujet. Niveau communication: mutisme sélectif, il ne communique quasiment pas avec nous à part pour parler des avions ou pour satisfaire des besoins primaires (demander à manger etc), sinon il ne communique pas voire fait des colères si ses habitudes sont perturbées.
Là où nous souhaitons intervenir, c'est que la situation commence à être grave pour lui. Rejeté dans sa propre famille, tout le monde le critique et il a un petit frère qui est l'inverse de lui (hyper solaire, bavard etc) qui est adoré par tous, les comparaisons entre les deux sont incessantes et mon cousin est limite traité comme inférieur depuis la naissance de ce petit-frère. Plus grave, ses problèmes de communication à l'école font qu'il est très gravement harcelé, au point d'avoir été hospitalisé plusieurs jours tellement les autres l'avaient battu. Il va de collège en collège car personne ne veut le garder à cause de ses problèmes de comportement.
Nous avons essayé plusieurs fois de raisonner les parents. Le côté de la mère conçoit qu'il y a un truc et qu'il faudrait faire quelque chose, mais le côté père nie totalement les problèmes, disant qu'il "fait son intéressant". Quand on aborde la piste de l'autisme Asperger, c'est nié en bloc (ils ont une vision très clichée de l'autiste Asperger très bon à l'école etc à laquelle je corresponds aussi et sur laquelle il se base, donc pour eux, s'il a des problèmes à l'école, il n'est pas Asperger).
Je sais que ce ne sont pas "nos affaires" de nous mêler de la vie de famille des oncles et des tantes mais là on parle quand même du développement d'un enfant qui est en souffrance, et autisme ou pas, il faudrait qu'il soit pris en charge au lieu que tout soit mis sur le compte d'une "provocation".
Avez-vous des conseils sur quels arguments on pourrait avancer pour vraiment donner un déclic aux parents, ou si tout autre chose peut-être faite alors que nous ne sommes pas les parents de l'enfant?
Merci d'avance
Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
-
- Familier
- Messages : 110
- Enregistré le : lundi 5 novembre 2018 à 1:42
Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Femme, 24 ans, IDF. Diagnostiquée autiste en février 2019.
-
- Prolifique
- Messages : 1429
- Enregistré le : dimanche 19 avril 2015 à 19:17
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Bonjour Geogaddi,Geogaddi a écrit : ↑jeudi 14 mars 2019 à 18:42 Nous avons essayé plusieurs fois de raisonner les parents. Le côté de la mère conçoit qu'il y a un truc et qu'il faudrait faire quelque chose, mais le côté père nie totalement les problèmes, disant qu'il "fait son intéressant". Quand on aborde la piste de l'autisme Asperger, c'est nié en bloc (ils ont une vision très clichée de l'autiste Asperger très bon à l'école etc à laquelle je corresponds aussi et sur laquelle il se base, donc pour eux, s'il a des problèmes à l'école, il n'est pas Asperger).
Je sais que ce ne sont pas "nos affaires" de nous mêler de la vie de famille des oncles et des tantes mais là on parle quand même du développement d'un enfant qui est en souffrance, et autisme ou pas, il faudrait qu'il soit pris en charge au lieu que tout soit mis sur le compte d'une "provocation".
Avez-vous des conseils sur quels arguments on pourrait avancer pour vraiment donner un déclic aux parents, ou si tout autre chose peut-être faite alors que nous ne sommes pas les parents de l'enfant?
Merci d'avance
peut-être leur fournir des éléments de connaissances ?
par exemple ce guide enfants : viewtopic.php?f=6&t=9028
tu y repères les endroits de ton message se retrouvant dans ce guide (par exemple : les entourer)
et tu leur transmets le doc.
tu peux aussi leur transmettre directement, par voie électronique sans entourer les endroits
(possible aussi en imprimant)
bref, dans cet axe il y a 3 possibilités ^, et tu ferais bien comme tu le veux / peux.
--
aussi, mais c'est un peu général,
et ici tu présentes toutes les mesures et réserves et l'exprimes sous cette forme que " cet enfant est peut-être autiste ? " - " autisme ou pas "
est qu'il convient de garder des réserves diagnostiques (rôle des professionnels) et aussi qu'il peut être une tendance assez naturelle quand on est concerné (et parfois pendant un long moment) par un sujet particulier (ici autisme) de le voir à "presque tous les coins de rue".
Cette remarque ne te concerne pas ici directement, c'est un ressenti / une vue générale mais pouvant être aussi par qq abord anticipative peut-être.
diagnostiqué asperger en 2015, à 38 ans
-
- Régulier
- Messages : 44
- Enregistré le : samedi 16 mai 2015 à 8:11
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
En parler à une grand-mère, un grand-oncle,... qui pourrait légitimement se mêler de la vie de famille de tes oncle et tante.
parent
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Ouais, je serais aussi partant pour leurs proposer des ouvrages sur le spectre autistique, histoire de nuancer leurs représentations du spectre autistique.
Comme pour beaucoup de groupes (si ce n'est tous les groupes "sains" ; on peut mettre en doute la sanité d'un groupe trop homogène), il s'agit d'un groupe spectral, diversifié, neurodiversifié.
Si tu veux leur en partager plus sur le spectre autistique, mets-les en appétit avec ces ouvrages ici.
Ou crée toi-même une présentation du spectre autistique qui te semble adaptée à cet audimat.
Je pense aussi qu'il peut être utile de leur parler des divers biais cognitifs, avec pour exemples des situations diverses (des situations concernant des personnes spectro-autistes, des situations concernant des personnes spectro-allistes, des situations de harcèlement, des situations de pain et de jeux, des situations de favoritisme et de partialité, des conflits d'intérêts, de l'avarice cognitive) :
- biais de confirmation d'hypothèse,
- effet de halo,
- effet Asch et conformisme,
- biais rétrospectif,
- prophétie auto-réalisatrice,
- biais de représentativité,
- oubli de la fréquence de base,
- croyance en un monde juste,
- biais d'autocomplaisance,
- effet Dunning-Kruger,
- effet retour de flamme,
- biais de disponibilité,
- réification du savoir,
- coût irrécupérable (avec dépense gâchée et piège abscons),
- etc.
Stie ! Pourquoi n'enseigne-t-on pas les biais cognitifs à l'école obligatoire ?!?
Comme pour beaucoup de groupes (si ce n'est tous les groupes "sains" ; on peut mettre en doute la sanité d'un groupe trop homogène), il s'agit d'un groupe spectral, diversifié, neurodiversifié.
Si tu veux leur en partager plus sur le spectre autistique, mets-les en appétit avec ces ouvrages ici.
Ou crée toi-même une présentation du spectre autistique qui te semble adaptée à cet audimat.
Je pense aussi qu'il peut être utile de leur parler des divers biais cognitifs, avec pour exemples des situations diverses (des situations concernant des personnes spectro-autistes, des situations concernant des personnes spectro-allistes, des situations de harcèlement, des situations de pain et de jeux, des situations de favoritisme et de partialité, des conflits d'intérêts, de l'avarice cognitive) :
- biais de confirmation d'hypothèse,
- effet de halo,
- effet Asch et conformisme,
- biais rétrospectif,
- prophétie auto-réalisatrice,
- biais de représentativité,
- oubli de la fréquence de base,
- croyance en un monde juste,
- biais d'autocomplaisance,
- effet Dunning-Kruger,
- effet retour de flamme,
- biais de disponibilité,
- réification du savoir,
- coût irrécupérable (avec dépense gâchée et piège abscons),
- etc.
Stie ! Pourquoi n'enseigne-t-on pas les biais cognitifs à l'école obligatoire ?!?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 1368
- Enregistré le : mercredi 9 décembre 2015 à 21:17
- Localisation : Breizh
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Pourquoi ne pas simplement aborder la piste de "l'autisme" (tout court) dans ce cas..? Surtout que les différentes classifications n'existent plus dans le DSM-V donc parler de TSA et peut être qu'ils y trouveront des points communs avec leur fils... (même si c'est difficile de raisonner des gens dans le déni...)Geogaddi a écrit : ↑jeudi 14 mars 2019 à 18:42 Quand on aborde la piste de l'autisme Asperger, c'est nié en bloc (ils ont une vision très clichée de l'autiste Asperger très bon à l'école etc à laquelle je corresponds aussi et sur laquelle il se base, donc pour eux, s'il a des problèmes à l'école, il n'est pas Asperger).
Autiste.
-
- Intarissable
- Messages : 7750
- Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
- Localisation : En haut à gauche
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Je me reconnais complètement dans la description de ton cousin.Geogaddi a écrit : ↑jeudi 14 mars 2019 à 18:42 Bonjour à tous,
Dans ma famille nous sommes en ce moment dans une situation délicate. Je tiens déjà à préciser que nous sommes plusieurs autistes diagnostiqués (donc la question génétique peut se poser). Mon cousin âgé de 12 ans vit l'enfer à l'école et chez lui et nous pensons qu'il pourrait peut-être faire partie du spectre.
Pour faire court, hypersensibilité auditive, impossible de l'emmener à manger chez des gens car sinon il "démonte la maison", une seule passion: les avions, il ne parle que de ça et a un savoir encyclopédique sur le sujet. Niveau communication: mutisme sélectif, il ne communique quasiment pas avec nous à part pour parler des avions ou pour satisfaire des besoins primaires (demander à manger etc), sinon il ne communique pas voire fait des colères si ses habitudes sont perturbées.
Là où nous souhaitons intervenir, c'est que la situation commence à être grave pour lui. Rejeté dans sa propre famille, tout le monde le critique et il a un petit frère qui est l'inverse de lui (hyper solaire, bavard etc) qui est adoré par tous, les comparaisons entre les deux sont incessantes et mon cousin est limite traité comme inférieur depuis la naissance de ce petit-frère. Plus grave, ses problèmes de communication à l'école font qu'il est très gravement harcelé, au point d'avoir été hospitalisé plusieurs jours tellement les autres l'avaient battu. Il va de collège en collège car personne ne veut le garder à cause de ses problèmes de comportement.
Nous avons essayé plusieurs fois de raisonner les parents. Le côté de la mère conçoit qu'il y a un truc et qu'il faudrait faire quelque chose, mais le côté père nie totalement les problèmes, disant qu'il "fait son intéressant". Quand on aborde la piste de l'autisme Asperger, c'est nié en bloc (ils ont une vision très clichée de l'autiste Asperger très bon à l'école etc à laquelle je corresponds aussi et sur laquelle il se base, donc pour eux, s'il a des problèmes à l'école, il n'est pas Asperger).
Je sais que ce ne sont pas "nos affaires" de nous mêler de la vie de famille des oncles et des tantes mais là on parle quand même du développement d'un enfant qui est en souffrance, et autisme ou pas, il faudrait qu'il soit pris en charge au lieu que tout soit mis sur le compte d'une "provocation".
Avez-vous des conseils sur quels arguments on pourrait avancer pour vraiment donner un déclic aux parents, ou si tout autre chose peut-être faite alors que nous ne sommes pas les parents de l'enfant?
Merci d'avance
Je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais j'ai vécu le même calvaire étant enfant.
J'ai vu un psychologue étant enfant car j'étais très turbulent à l'école, etc ....
Pourtant j'avais de très bons résultats.
Ce qui a radicalement changé quand je suis entré au lycée.
A mon époque, on n'envisageait pas vraiment le diagnostic d'autisme quand on savait parler et qu'on se débrouillait à l'école...
Ce qui est une drôle de coïncidence, c'est que je pense que mon cousin est certainement concerné. (Le fils de ma tante).
Ça fait quelques années que je ne les vois plus (on s'est fâché) donc les anecdotes datent un peu.
Mon cousin est très intelligent, obnubilé par les Pokemon, avec des stéréotypies vraiment révélatrices.
Entre les combats dans son jeu, il battait des mains en sautant sur place d'excitation en attendant.
Je n'apporte pas de solutions.
Mais je compatis.
[EDIT]
J'ai essayé d' immiscer le questionnement auprès de ma tante en lui confiant ma condition, mais j'ai été envoyé baladé.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
-
- Intarissable
- Messages : 6007
- Enregistré le : vendredi 17 mars 2017 à 15:06
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Comme déjà évoqué par d’autres le déni est très courant chez les parents d’enfants en souffrance / différents. Ainsi que chez les proches d’adultes dans le même cas...
Essayez d’appuyer et de mettre en valeur les forces de l’enfant, essayer de montrer des documentaires valorisants (cf le film extraordinaires par ex.) mais il n’y a malheureusement pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Sinon essayez de passer du temps avec l’enfant pour qu’il se sente écouté et soutenu tel qu’il est.
Les conseils de lecture donnés sont toujours bons mais après il faut qu’ils soient pris en compte...
Essayez d’appuyer et de mettre en valeur les forces de l’enfant, essayer de montrer des documentaires valorisants (cf le film extraordinaires par ex.) mais il n’y a malheureusement pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Sinon essayez de passer du temps avec l’enfant pour qu’il se sente écouté et soutenu tel qu’il est.
Les conseils de lecture donnés sont toujours bons mais après il faut qu’ils soient pris en compte...
TSA
-
- Intarissable
- Messages : 5857
- Enregistré le : mercredi 8 avril 2015 à 13:13
- Localisation : Au pied des Pyrénées
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Est-ce qu'ils voient et acceptent la souffrance de leur fils au moins? Parce que s'ils sont dans le déni concernant l'autisme, c'est une chose, mais parfois il y a des dénis de souffrance et c'est plus difficile...
S'ils reconnaissent que leur fils est en souffrance et qu'il a un problème (indépendamment de la nature de celui-ci), peut-être un moyen détourné pourrait être de leur suggérer que leur fils voie un professionnel du genre psychologue ou psychiatre, et leur refiler les coordonnées de quelqu'un qui connaisse un peu les TSA. Parfois quand la suggestion vient d'un professionnel, c'est plus facile à accepter.
Et évidemment il faudrait que cette suggestion vienne du membre de ta famille qui a le lien de parenté le plus proche avec l'un des parents de ton cousin.
S'ils reconnaissent que leur fils est en souffrance et qu'il a un problème (indépendamment de la nature de celui-ci), peut-être un moyen détourné pourrait être de leur suggérer que leur fils voie un professionnel du genre psychologue ou psychiatre, et leur refiler les coordonnées de quelqu'un qui connaisse un peu les TSA. Parfois quand la suggestion vient d'un professionnel, c'est plus facile à accepter.
Et évidemment il faudrait que cette suggestion vienne du membre de ta famille qui a le lien de parenté le plus proche avec l'un des parents de ton cousin.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
-
- Nouveau
- Messages : 3
- Enregistré le : jeudi 14 mars 2019 à 20:28
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
bonsoir, j'ai un peu le même souci avec la famille par rapport à mon fils de 12 ans et la différence de comportement de ma fille de 4 ans. Les relations familiales sont brouillées depuis un moment et un gros clash entre moi et ma belle-mère depuis 3 ans a coupé net nos relations avec les parents de mon mari. Ils n'arrivaient pas à comprendre que les troubles autistiques de mon aîné aient en partie une source génétique (moitié moi moitié mon mari) et qu'il lui fallait plus de temps pour faire certaines choses et de l'aide pour gérer son temps. La petite sœur ils voulaient la garder mais juste pour faire des photos et si elle était calme… Du coup c'est dur car pour faire ma fille le mercredi c'est la galère, le centre aéré est complet… c'est trop dur pour moi je ne veux pas la livrer au diable(=ma belle-mère)… Ma famille est éloignée de 1000 kms donc pas possible avec eux surtout que nous n'avons pas de chambre d'amis pour les loger et à chaque fois qu'ils viennent c'est gîte ou hôtel..
Parent d'un rêveur extraordinaire diagnostiqué Autiste Haut Niveau, intérêts restreints sur la cartographie , l'histoire bretonne et les voitures.
-
- Habitué
- Messages : 92
- Enregistré le : vendredi 10 novembre 2017 à 15:36
Re: Comment raisonner des parents dont le fils en souffrance est peut-être autiste?
Bonjour,
Et pourquoi pas prendre la chose à l'envers?
Leur suggérer d'aller consulter un spécialiste des TSA "histoire d'éliminer le TSA et ne plus laisser aucun doute, pouvoir se tourner sur ce qui ne va réellement pas".
Si ils veulent te faire arrêter des les enquiquiner, peut-être qu'ils iront. Et si c'est bien un TSA, ils l'entendront par un professionnel et on peut espérer qu'ils accepteront le diagnostic.
Personnellement, quand ma sœur m'avait évoqué un TSA pour mon fils, j'ai pris RDV dans l'idée qu'un médecin infirme justement ce diagnostic qui me semblait à l'ouest. En attendant le RDV, nous nous sommes documentés et nous avons compris par nous-mêmes...
Et pourquoi pas prendre la chose à l'envers?
Leur suggérer d'aller consulter un spécialiste des TSA "histoire d'éliminer le TSA et ne plus laisser aucun doute, pouvoir se tourner sur ce qui ne va réellement pas".
Si ils veulent te faire arrêter des les enquiquiner, peut-être qu'ils iront. Et si c'est bien un TSA, ils l'entendront par un professionnel et on peut espérer qu'ils accepteront le diagnostic.
Personnellement, quand ma sœur m'avait évoqué un TSA pour mon fils, j'ai pris RDV dans l'idée qu'un médecin infirme justement ce diagnostic qui me semblait à l'ouest. En attendant le RDV, nous nous sommes documentés et nous avons compris par nous-mêmes...
Maman d'un garçon de 8 ans, diagnostiqué TSA en janvier 2018.