Obliger son enfant à faire des choses qui lui déplaisent ?

[LilithLune]

Bonjour,

Pas encore de diagnostique pour ma fille, mais les procédures sont enclenchées...

Aujourd'hui, les parents étaient invités à assister à la chorale de Noël de l'école. Depuis le début des répétitions, l'équipe pédagogique me dit que c'est un calvaire pour ma fille, qui s'enfuit, pique des crises énormes et autre... Il faut dire qu'elle ne supporte pas bien le bruit, et surtout pas du tout le monde.

Aujourd'hui donc, c'était le spectacle, le maître avait gardé ma fille tout près de lui pour que ça se passe bien. Apparemment elle était en panique avant de m'apercevoir, et s'est calmée ensuite.
Et pendant tout le temps du spectacle, je me suis sentie mal pour elle. Elle qui passe son temps à chanter à la maison, là, muette ! Je voyais la détresse dans ses yeux tout au long du spectacle. Je regardais les autres enfants, ceux qui ne chantaient pas discutaient, faisaient des grimaces, pleuraient leurs parents pour les plus petits... J'ai trouvé que ma fille avait vraiment un comportement étrange comparé aux autres. Elle avait le regard soit dans le vague (à un moment j'ai cru qu'elle allait s'évanouir !) soit sur moi, à moitié perdu, à moitié en détresse... Bref, pas une réussite.

C'est un exemple frappant parmis tant d'autres, qui me fait me poser cette question : est-ce qu'il faut obliger son enfant à se confronter à ses difficultés et à faire des choses qui lui déplaisent ou l'angoissent énormément ? Ou est-ce qu'il faut le ménager au maximum, ou un entre-deux ?

Quand j'étais AVS, j'optais pour l'entre-deux avec l'enfant autiste que j'accompagnais, et ça me semblait bien. Moi petite, hormis ma maman, tous les adultes qui m'entouraient me poussaient à un dépassement de moi-même dont je n'étais pas capable et je crois que c'était complètement contre-productif voir carrément dangereux dans certains cas, mais je pense que ça a quand même pu être une bonne chose sur certains plans.

Qu'en pensez-vous ? Quel est votre avis ?

[user3571]

Bonjour,

Pas encore de diagnostique pour ma fille, mais les procédures sont enclenchées...

Aujourd'hui, les parents étaient invités à assister à la chorale de Noël de l'école. Depuis le début des répétitions, l'équipe pédagogique me dit que c'est un calvaire pour ma fille, qui s'enfuit, pique des crises énormes et autre... Il faut dire qu'elle ne supporte pas bien le bruit, et surtout pas du tout le monde.

Aujourd'hui donc, c'était le spectacle, le maître avait gardé ma fille tout près de lui pour que ça se passe bien. Apparemment elle était en panique avant de m'apercevoir, et s'est calmée ensuite.
Et pendant tout le temps du spectacle, je me suis sentie mal pour elle. Elle qui passe son temps à chanter à la maison, là, muette ! Je voyais la détresse dans ses yeux tout au long du spectacle. Je regardais les autres enfants, ceux qui ne chantaient pas discutaient, faisaient des grimaces, pleuraient leurs parents pour les plus petits... J'ai trouvé que ma fille avait vraiment un comportement étrange comparé aux autres. Elle avait le regard soit dans le vague (à un moment j'ai cru qu'elle allait s'évanouir !) soit sur moi, à moitié perdu, à moitié en détresse... Bref, pas une réussite.

C'est un exemple frappant parmis tant d'autres, qui me fait me poser cette question : est-ce qu'il faut obliger son enfant à se confronter à ses difficultés et à faire des choses qui lui déplaisent ou l'angoissent énormément ? Ou est-ce qu'il faut le ménager au maximum, ou un entre-deux ?

Quand j'étais AVS, j'optais pour l'entre-deux avec l'enfant autiste que j'accompagnais, et ça me semblait bien. Moi petite, hormis ma maman, tous les adultes qui m'entouraient me poussaient à un dépassement de moi-même dont je n'étais pas capable et je crois que c'était complètement contre-productif voir carrément dangereux dans certains cas, mais je pense que ça a quand même pu être une bonne chose sur certains plans.

Qu'en pensez-vous ? Quel est votre avis ?

Mon avis c'est d'apprendre à son enfant à prendre en compte ses particularités tout en étant en phase avec son entourage. Il est clair que pour ta fille, un travail des habiletés, de gestion des émotions et aussi une analyse précise de l'évènement est le plus pressant.

Forcer à dépasser ses limites c'est à double tranchant: vu que la société française ne fait pas de cadeau, il faut un peu de conditionnement pour s'y intégrer. Mais cette intégration est très difficile parce que se trouver à la limite de ses possibilités et ne pas être outillé pour y faire face participe justement dans le développement de l'enfant autiste à le pénaliser.

Enfant, tu me force à participer à un évènement sans que tu me donne les armes pour le faire voilà un petit panel de ressentis que je pourais éprouver:

1°) En vouloir justement à mes parents pour me mettre dans une situation ingérable et encore plus si ils m'accuse de pas avoir assez donné alors pourtant qu'ils constatent l'effet désagréable que ça fait

2) développer des absolus de pensée qui vont me pousser à généraliser un ensemble de mécanismes qui vont justement me mettre en difficulté dans d'autres évènements

3°) Me sentir de trop et regretter d'exister sur la planète.

4°) développer alors un mécanisme de représailles dit oppositions pour vous signifier" toi pas avoir percuter sur mes particularités et que ce soit fondamentales, moi ne plus vouloir à l'avenir être dans cette situation et te faire savoir que tu dois payer un tribu"

5°) représailles aussi par chantage affectif, mutisme, ect...

C'est à peu près ce que j'ai pu ressentir envers mon père quand il me mettait des claques et des coups de pied aux fesses pour me forcer à adopter une façon d'éxécuter un travail dans le jardin alors qu'il voyait très bien que ce n'était pas adpaté et perdait patience devant le manque d'attention.

Et je dirais même que ce type d'évènements si comme tu dit t'es juste au boutiste, adolescent ca peux entraînner des envies plus ou moins révolutionaires.

[davia8]

Je serais d'avis à éviter les sources de stress inutiles, mais c'est vrai que le dilemme est: faut il "forcer" l'enfant et obtenir ainsi une capacité à se fondre dans le groupe ou au contraire voir la souffrance de l'enfant? Savoir abdiquer et protéger l'enfant c'est aussi une forme de courage. Je sais que ce n'est pas ce que pense la majorité mais moi j'ai tendance à "surprotéger" J'ai arrêté la piscine pour mon fils, il se mettait dans des états d'effondrement émotionnel édifiants et je ne regrette pas. Voilà pour mon ressenti mais le mieux pour un parent je pense c'est de suivre ce que lui dit son instinct .
Tu as très bien vu la détresse de ta fille, je pense que si c'est trop anxiogène pour elle mieux vaut éviter de la confronter à tout cela quitte à revenir dessus plus tard et voir comment elle évolue ensuite .

[Milinou]

Apparemment ta fille aime chanter. Mais elle est hypersensible au bruit, au brouhaha, aux enfants qui chantent fort et plus ou moins a cote. C'est dechirant de les voir dans cette torture.
Le mien a eu son spectacle de fin d'annee mercredi dernier, jeudi il etait naze, vendredi il est alle a l'ecole pour son dernier jour et maintenant il est malade, enrhume. C'est un mega stress. Les gamins etaient parques dans un sous-sol de gymnase avec beaucoup d'echo, c'etait horrible, le brouhaha etait tres intense, j'ai servi de casque anti-bruits avec mes mains. Le spectacle etait sonorise avec un volume sonore au niveau des spectateurs proche de celui d'une discotheque, une petite de 3 ans a cote de moi se bouchait les oreilles, comme moi, de douleur! Quand mon fils a ete libere de sa presentation, j'ai recommence a lui proteger les tympans. Il etait dans l'etat second de ta fille, tres enfonce a l interieur de lui-meme, le visage tout impassible, tout ferme.
La prochaine fois, il ira avec un vrai casque, comme ca il entendra un peu mais largement suffisament.
Pour ta fille, je ferais une pause de chorale de deux ou trois ans et qu'elle reprenne la chorale en petit comite, ce serait l'ideal, avec des enfants qui aiment chanter, pas des enfants qui bavardent. Au moment des presentations, des spectacles, je crois qu'il faut un casque, c'est plus sur.

[Georges-André]

Moi je pense pas qu'il soit bien de forcer un enfant à faire un truc qui le terrifie ou l'angoisse énormément. Moi, en tant qu'adulte, j'aurais pas envie, alors un enfant (qui panique plus facilement), ça serait encore pire. C'est bien d'essayer de l'aider à affronter ses peurs, mais je pense que le faire en douceur ça marche quand même mieux...

[3enfants]

Là si j'ai bien compris, le diag n'est pas encore posé, donc pas encore d'aménagement de la scolarité, donc pas forcément la possibilité de choisir...
une fois le diag posé, des aménagements pourront être demandés.

Concernant le fait d'obliger un enfant à faire des choses qui lui déplaisent, je dirais que ça dépend des cas...
Ma fille n'aime pas prendre sa douche (c'est toute une histoire...), je l'oblige à en prendre, mais d'une part pas tous les jours, et d'autre part je l'accompagne, l'encourage et l'aide encore, plus ou moins selon les semaines, j'ai aussi choisi un pommeau de douche pour que ce soit mieux pour elle sur un plan sensoriel.
Ma fille n'aime pas aller à la patinoire, on y a été une fois l'année dernière, je ne vois pas l'intérêt de l'obliger à y retourner.
Donc d'une part, ça dépend s'il s'agit de quelque chose qu'on considère comme incontournable, utile, intéressant, ou facultatif.

D'autre part, ça dépend de "la hauteur de la marche". Exemple, pour ma fille plus petite, lire était difficile, donc si elle voyait un texte long elle refusait de travailler, de même qu'elle aurait refusé de grimper sur un truc trop haut, par contre si on lui disait, toi tu lis ça et moi je lis ça, là elle voulait bien, de même qu'elle aurait accepté de grimper sur une petite marche.

Enfin, comprendre ce qui rend la chose déplaisante. Exemple, ma fille refusait de manger un œuf au plat alors qu'elle accepte de manger les œufs sous d'autres formes : ce n'est pas une question de goût, mais de texture. Donc si je fais des œufs au plat, je casse son jaune pour qu'il soit bien cuit avec le blanc, et non plus ou moins "visqueux" et là il n'y a plus de refus à manger l’œuf "au plat". L'important étant qu'elle mange l’œuf, et non la forcer à dépasser son dégoût pour les consistances "visqueuses".

[misty]

Qu'en pensez-vous ? Quel est votre avis ?

Que tu peux tenter de "négocier" avec elle (et l'équipe pédagogique). Si elle se sent très mal, te mettre d'accord avec elle pour qu'elle apparaisse dans le spectacle, mais dans la mesure de ce qu'elle se sent de faire. Et rester pas longtemps sur scène, genre passage éclair.
Double bénéfice à mon avis: elle ne se pousse pas à la crise, mais en même temps elle a la satisfaction d'avoir participé (et le souvenir de l'avoir fait malgré sa peur= très important pour plus tard).

Après, il faut voir avec l'équipe enseignante mais c'est tellement fatiguant à gérer ce genre de truc qu'ils seraient peut-être gagnants donc intéressés.

[LilithLune]

Merci pour vos réponses !

Milinou, elle ne supporte pas le bruit mais surtout, elle ne supporte pas le monde... En plus, on n'arrange pas les choses parce que nous non plus, à part dans certains contextes bien précis, ou on a tenté de l'amener mais elle n'a pas mieux supporté.

Pour ce qui est de activités préscolaires, je ne la forcerai à rien, mais quand il s'agit d'activités dans le cadre de l'école, ça se fait d'en discuter avec les instits ? Par exemple si eux ou moi voyons qu'une activité est vraiment compliquée à accomplir pour elle, que je demande à ce qu'elle ne participe pas, ou alors différement ? En attendant un diag, ce qui ne devrait pas être excessivement long comme nous vivons dans une petite ville, on m'a dit environ 2 mois au CAMSP.

Controleur, et oui, la société ne fait pas de cadeau, c'est pour ça que je m'interroge sur ce qu'il faut faire ou pas... D'un autre côté elle est toute petite encore, et je me dis que peut-être, si on la sécurise dans un premier temps, elle sera plus en confiance ensuite ? Y aller par étape ?

3enfants, quand c'est possible j'essaie de faire ce genre de négociation aussi. Mais quand le problème est à l'école c'est plus compliqué.

Pour ce qui est du chant, nous on passe notre temps à chanter. Même pour dire "passe-moi le sel" on chante. Ma fille aime refaire des scènes entières de dessins animés en chantant, inventer des mots en chantant, nous demander les choses en chantant, c'est un truc complètement normal chez nous puisqu'on vient mon mari et moi de familles de musiciens. Alors peut-être aussi que chanter avec une soixantaine d'autres enfants dans un grand brouhaha c'est trop loin de ce à quoi elle est habituée... Là j'hypothètise, mais c'est vrai que moi, petite, je supportais assez mal de chanter avec tout un tas de monde qui chantait faux et pas en rythme.

[3enfants]

Selon l'enseignant qui s'occupe de la classe, soit c'est quelqu'un d'ouvert et bienveillant, auquel cas être en démarche pour avoir un diag suffira pour obtenir des aménagements suite à un dialogue constructif ; soit c'est quelqu'un qui n'a pas compris la notion de handicap invisible et d'inclusion, auquel cas même avec un PPS on a du mal à avoir les aménagements préconisés lors d'une réunion officielle...

[bidouille]

pour répondre a la question je dirait ça dépend quoi et ça dépend pourquoi.
Ça dépend quoi comme action:
Si par exemple on veut que l'enfant fasse un dessin, juste pour l'occuper et qu'il ne veut pas, ben vu l'importance faible de l'activité autant chercher un autre activité.
Si c'est avaler un médicament par ce qu'elle a une grave maladie, vu les conséquences si on ne la soigne pas on l'obligera a avaler son traitement.

Bref je dirais se poser la question des conséquences si elle ne fait pas l'action.


Ca dépend pourquoi elle refuse de faire ce qu'on lui demande.
Si elle a juste pas envie , que ca l'ennuis ce n'est pas la même chose que si elle ne peux vraiment pas. différencier n'est pas toujours simple entre ne pas vouloir et ne pas pouvoir c'est la qu'on dois bien connaitre les limite de son enfant.

La manifestement pour la chorale, si elle n'avait pas participé il y'aurait eu peu de conséquences et manifestement le spectacle c’était vraiment trop de stimulation pour elle , c'est pas que l'activité lui déplais, d'ailleurs tu dis qu'elle aime chanter... mais ca dépassait ses limites elle ne pouvait pas, ca la mettait en souffrance.

[Amnesia]

Bonjour

Pour ma part, la chorale devant un tas de personnes, j'ai toujours accepté la demande de ma fille (pourtant pas asperger) de ne pas chanter. Ca peut être trop impressionnant. Pour elle, ça été trop difficile pendant des années.
Mon fils (fort suspecté asperger) chante ou non selon l'événement, c'est lui qui décide.
Moi, en tant que maman, j'aime énormément les voir chanter! Mais particulièrement ça, je comprends qu'un enfant soit en difficulté.

[user3571]

Merci pour vos réponses !

Milinou, elle ne supporte pas le bruit mais surtout, elle ne supporte pas le monde... En plus, on n'arrange pas les choses parce que nous non plus, à part dans certains contextes bien précis, ou on a tenté de l'amener mais elle n'a pas mieux supporté.

Pour ce qui est de activités préscolaires, je ne la forcerai à rien, mais quand il s'agit d'activités dans le cadre de l'école, ça se fait d'en discuter avec les instits ? Par exemple si eux ou moi voyons qu'une activité est vraiment compliquée à accomplir pour elle, que je demande à ce qu'elle ne participe pas, ou alors différement ? En attendant un diag, ce qui ne devrait pas être excessivement long comme nous vivons dans une petite ville, on m'a dit environ 2 mois au CAMSP.

Controleur, et oui, la société ne fait pas de cadeau, c'est pour ça que je m'interroge sur ce qu'il faut faire ou pas... D'un autre côté elle est toute petite encore, et je me dis que peut-être, si on la sécurise dans un premier temps, elle sera plus en confiance ensuite ? Y aller par étape ?

3enfants, quand c'est possible j'essaie de faire ce genre de négociation aussi. Mais quand le problème est à l'école c'est plus compliqué.

Pour ce qui est du chant, nous on passe notre temps à chanter. Même pour dire "passe-moi le sel" on chante. Ma fille aime refaire des scènes entières de dessins animés en chantant, inventer des mots en chantant, nous demander les choses en chantant, c'est un truc complètement normal chez nous puisqu'on vient mon mari et moi de familles de musiciens. Alors peut-être aussi que chanter avec une soixantaine d'autres enfants dans un grand brouhaha c'est trop loin de ce à quoi elle est habituée... Là j'hypothètise, mais c'est vrai que moi, petite, je supportais assez mal de chanter avec tout un tas de monde qui chantait faux et pas en rythme.

A vraie dire pour l'instant, vous n'avez pas trop de marges pour ce qui est des activités purement scolaires . Je crois avoir compris qu'elle est en moyenne section. Concernant le parasitage des autres enfants et du brouhaha dans un premier temps vous pouvez lui apprendre dans ces moments à lâcher prise comme une petite grenouille immobile sur un nénuphar d'un étang. il existe d'ailleurs des méthodes spéciales développées pour les enfants pour méditer. Vous pouvez le visualiser au besoin en achetant un playmobil spéciale avec l'école ( vous en trouverez très facilement sur amzon, le playmobil va servir si vous voulez pour elle d'outil pour qu'elle puisse faire le lien avec la classe).

Ma maternelle à moi ayant été très différente de celle d'aujourd'hui, ce serait ce premier conseil que je vous donnerais en attendant que le camps revienne vers vous. Surtout à chaque journée, n'hésitez pas à la questionner pour savoir ce qui s'est passé et puis si ca été trop difficile et bien une séance de repos dans sa chambre avec quelqu'un pour la consoler.

Un enfant a besoin d'amour et aussi de sécurité pour comme dit didier pleux "épouser le principe de réalité". Pas de tolérance en revanche aux incidents si l'adulte lui manquerait de respect ou la rabaisserait ou qu'un enfant lui ferait du mal physiquement ou verbalement.

Bonne soirée.

[Milinou]

Bonsoir LilithLune,

Tu me rappelles que le mien non plus n'aime pas les grandes foules. Chacun et surtout chaque enfant sur le spectre a son degre de tolerance, c'est difficile de te dire de la forcer ou pas. En enlevant le surplus de bruit avec un casque, il reste le probleme de la foule. A toi de voir dans un contexte familial avec foule et avec casque (si vous l'emmenez a un concert ou vous etes concentres mais zen) comment et a quel degre la foule l'affecte. Peut-etre que la meditation peut l'aider. Si c'est trop, il faut la retirer de l'ecole les jours de spectacle, c'est dommage parce que les enfants ont besoin de sentir cette appartenance au groupe mais le spectacle doit demander un effort plus ou moins grand sans jamais arriver a la torture.