Faire du bénévolat à caractère social
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Faire du bénévolat à caractère social
Voilà, ça fait longtemps que j'avais envie d'avoir vos témoignages et avis sur ce sujet.
Est-ce que vous avez déjà été bénévole dans un cadre d'aide sociale?
Je pense en particulier à l'aide aux plus démunis.
Comment ça s'est passé, comment vous l'avez-vécu?
Je me demande si je serai un jour capable d'intervenir en étant au contact direct des personnes dans le besoin. En bonne phobique sociale, toute relation m'est compliquée, donc on peut se demander à quoi bon vouloir à tout prix être au contact des autres?
Je ressens le besoin d'aider et tout bêtement je ne supporte plus de ne rien faire dans mon petit confort... et je trouve ça très frustrant de ne pas pouvoir le faire tout simplement parce que je suis moi aussi bien isolée, de par mon fonctionnement.
Je ne me vois pas occuper un poste de trésorière ou secrétaire dans une asso, parce qu'au final c'est rester dans l'ombre, et ça je sais le faire, pas de problème. J'ai aussi bien du mal à m'intégrer dans un fonctionnement d'équipe, parce que je repère vite les dysfonctionnements et que j'ai souvent envie de jeter le bébé avec l'eau du bain. Beaucoup d'agitation et de blabla pour des actions qui ressemblent à des coups d'épée dans l'eau.
Mais je me demande si des Aspies ici ont déjà tenté cette expérience du bénévolat et s'il y a des cadres plus propices que d'autres pour s'y sentir bien?
Est-ce que vous avez déjà été bénévole dans un cadre d'aide sociale?
Je pense en particulier à l'aide aux plus démunis.
Comment ça s'est passé, comment vous l'avez-vécu?
Je me demande si je serai un jour capable d'intervenir en étant au contact direct des personnes dans le besoin. En bonne phobique sociale, toute relation m'est compliquée, donc on peut se demander à quoi bon vouloir à tout prix être au contact des autres?
Je ressens le besoin d'aider et tout bêtement je ne supporte plus de ne rien faire dans mon petit confort... et je trouve ça très frustrant de ne pas pouvoir le faire tout simplement parce que je suis moi aussi bien isolée, de par mon fonctionnement.
Je ne me vois pas occuper un poste de trésorière ou secrétaire dans une asso, parce qu'au final c'est rester dans l'ombre, et ça je sais le faire, pas de problème. J'ai aussi bien du mal à m'intégrer dans un fonctionnement d'équipe, parce que je repère vite les dysfonctionnements et que j'ai souvent envie de jeter le bébé avec l'eau du bain. Beaucoup d'agitation et de blabla pour des actions qui ressemblent à des coups d'épée dans l'eau.
Mais je me demande si des Aspies ici ont déjà tenté cette expérience du bénévolat et s'il y a des cadres plus propices que d'autres pour s'y sentir bien?
TSA HPI
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
J'aimerais bien être auxiliaire de vie scolaire (AVS). Ce n'est pas du bénévolat, mais presque, car je touche l'AAH, donc la paie en sera déduite.
Mon binôme pour le jeu, c'est son boulot. Il m'en parle souvent, donc je vois à quoi ça ressemble.
Donc je dois m'inscrire comme demandeur d'emploi et postuler avant la rentrée prochaine.
Ça me plairait beaucoup de faire ça, je me sentirais utile, et œuvrant dans le travail social.
Aider un enfant ou un adolescent à réussir pour avoir ses diplômes, c'est très gratifiant, même si ça changera rien à ma propre condition.
Mon binôme pour le jeu, c'est son boulot. Il m'en parle souvent, donc je vois à quoi ça ressemble.
Donc je dois m'inscrire comme demandeur d'emploi et postuler avant la rentrée prochaine.
Ça me plairait beaucoup de faire ça, je me sentirais utile, et œuvrant dans le travail social.
Aider un enfant ou un adolescent à réussir pour avoir ses diplômes, c'est très gratifiant, même si ça changera rien à ma propre condition.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Bonjour
Bien que pas aspie, je te réponds en fonction de mon expérience.
Je suis bénévole dans une association qui va vers les plus démunis par le biais de distribution de repas un soir par semaine. Il y a de nombreux rôles possibles:
- Mettre le plat dans la boite
- Mettre la soupe dans le gobelet
- Fermer les boites
- Transporter les boites ou gobelets de la table des plats (autrement dit, les bénéficiaires n'y vont pas) à la table du service aux bénéficiaires
- Donner aux bénéficiaires les sacs de fruits, ou bien les plats, la soupe, les gâteaux...
- Échanger, écouter...........
- Hors distribution: faire des paquets cadeaux en magasins de jouets pour récolter des sous...
Il y a donc des rôles pour chacun (même pour les enfants! ). Dans les bénévoles, je sais bien que certains ont une intention sincère de tendre la main, mais ne pourront pas aller parler avec les personnes démunies pour lesquelles on vient.
Mais chacun fait sa part, à sa façon.
Bien que pas aspie, je te réponds en fonction de mon expérience.
Je suis bénévole dans une association qui va vers les plus démunis par le biais de distribution de repas un soir par semaine. Il y a de nombreux rôles possibles:
- Mettre le plat dans la boite
- Mettre la soupe dans le gobelet
- Fermer les boites
- Transporter les boites ou gobelets de la table des plats (autrement dit, les bénéficiaires n'y vont pas) à la table du service aux bénéficiaires
- Donner aux bénéficiaires les sacs de fruits, ou bien les plats, la soupe, les gâteaux...
- Échanger, écouter...........
- Hors distribution: faire des paquets cadeaux en magasins de jouets pour récolter des sous...
Il y a donc des rôles pour chacun (même pour les enfants! ). Dans les bénévoles, je sais bien que certains ont une intention sincère de tendre la main, mais ne pourront pas aller parler avec les personnes démunies pour lesquelles on vient.
Mais chacun fait sa part, à sa façon.
Maman d'un garçon de 8 ans, diagnostiqué TSA en janvier 2018. 

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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Bonjour Amnesia,
merci pour ta réponse.
J'ai déjà une expérience de ce type de bénévolat, mais j'ai arrêté c'était trop difficile pour moi.
C'est donc en grande partie à cause de mes blocages et mon comportement...et du coup je me demande si on peut être Aspie et """capable""" de dépasser ça.
Par rapport à ce que tu évoques, puisque j'ai été dans un contexte quasiment similaire, voilà les difficultés que j'ai rencontrées:
- stress de mal faire, aggravé par le fait que selon les bénévoles en place, les façons de faire changeaient et il n'y avait donc pas de coordination. En gros, étant nouvelle, je faisais à chaque fois comme on me disait de faire, et souvent c'était complètement idiot et pas du tout rationalisé, mais bon j'étais pas là pour donner mon avis: je voulais simplement mettre la main à la pâte
- le gros souci était la relation aux autres bénévoles, et aux bénéficiaires. Je ne savais pas comment me positionner... et j'ai été agressée plusieurs fois. D'autres bénévoles aussi d'ailleurs, mais certains étaient vraiment blindés et savaient comment réagir. Je suis allée plusieurs fois la boule au ventre faire mon boulot. Ce qui devait être une mission d'échange, éventuellement d'écoute, bref un moment de relationnel, s'est vite mué en service minimum. Chose que les responsables reprochaient aux bénévoles qui étaient dans de cas: c'est normal, si on vient juste pour distribuer sans parler, sans sourire etc, ça n'a aucun sens! Et mon but était vraiment au début de pouvoir me sentir utile et d'apporter du réconfort avec pas grand chose. Le fait est qu'il y avait trop d'agressivité pour moi. Et que je me sentais autant en décalage avec les bénéficiaires qu'avec n'importe qui d'autre dans la vie de tous les jours.
Evidemment, je ne suis pas naïve et je me doutais bien que je n'allais pas être bien différente dans ce contexte mais je comptais sur le fait d'avoir une tâche, un service, un don à faire pour pouvoir me mettre dans une posture favorable à l'ouverture, la mienne et celle des autres.
Et en fait non.
- par rapport aux collègues, il y a eu bien sûr ces dysfonctionnements que j'ai remarqués, qui me mettaient un peu hors de moi... des trucs aberrants qui n'auraient pas été compliqués à régler, mais lors des réunions on sentait bien qu'il ne fallait pas toucher à leur routine confortable.
- et puis aussi ces injustices profondes, du genre un bénéficiaire est bien vu par un bénévole qui va lui donner en douce plus de nourriture... J'ai juste halluciné, personne ne disait rien. Résultat, quand on m'a demandé la même chose et que j'ai refusé, par simple équité, j'ai senti le truc passer...
Bref. Et le pire peut-être, ça a été que j'ai arrêté et qu'on ne m'a jamais demandé de retour... donc en gros, la machine va continuer de tourner de façon bancale sans savoir plus que ça pourquoi et comment améliorer les choses.
Mais voilà, j'aurais bien mieux supporté ça si en retour, j'avais pu être à l'aise en faisant mon travail. Ce n'était pas le cas... au final ce qui m'en reste c'est cette impression d'effectuer une succession de tâches identiques, en essayant d'échapper aux manipulations des uns et des autres, donc stress permanent. Et si je restais cantonnée à faire un truc sans aller vers les gens, je crois que ça n'aurait aucun sens pour moi: j'aime autant faire des dons en ligne ou directement dans la rue...
Je me demande si je pourrais faire quelque chose d'utile en étant au contact de ce type de population (par rapport à d'autres actions bénévoles en contact avec un autre type de public).
Pour Bubu, AVS n'a rien à voir avec du bénévolat social effectivement, mais bon je comprends ton message je pense. C'est un travail où l'attachement à l'élève peut être grand et c'est vrai que les AVS aiment en général leur boulot car ils sont reconnus par l'enseignant et la famille comme un boulon indispensable à l'amélioration du quotidien de l'enfant. C'est souvent très gratifiant!
merci pour ta réponse.
J'ai déjà une expérience de ce type de bénévolat, mais j'ai arrêté c'était trop difficile pour moi.
C'est donc en grande partie à cause de mes blocages et mon comportement...et du coup je me demande si on peut être Aspie et """capable""" de dépasser ça.
Par rapport à ce que tu évoques, puisque j'ai été dans un contexte quasiment similaire, voilà les difficultés que j'ai rencontrées:
- stress de mal faire, aggravé par le fait que selon les bénévoles en place, les façons de faire changeaient et il n'y avait donc pas de coordination. En gros, étant nouvelle, je faisais à chaque fois comme on me disait de faire, et souvent c'était complètement idiot et pas du tout rationalisé, mais bon j'étais pas là pour donner mon avis: je voulais simplement mettre la main à la pâte
- le gros souci était la relation aux autres bénévoles, et aux bénéficiaires. Je ne savais pas comment me positionner... et j'ai été agressée plusieurs fois. D'autres bénévoles aussi d'ailleurs, mais certains étaient vraiment blindés et savaient comment réagir. Je suis allée plusieurs fois la boule au ventre faire mon boulot. Ce qui devait être une mission d'échange, éventuellement d'écoute, bref un moment de relationnel, s'est vite mué en service minimum. Chose que les responsables reprochaient aux bénévoles qui étaient dans de cas: c'est normal, si on vient juste pour distribuer sans parler, sans sourire etc, ça n'a aucun sens! Et mon but était vraiment au début de pouvoir me sentir utile et d'apporter du réconfort avec pas grand chose. Le fait est qu'il y avait trop d'agressivité pour moi. Et que je me sentais autant en décalage avec les bénéficiaires qu'avec n'importe qui d'autre dans la vie de tous les jours.
Evidemment, je ne suis pas naïve et je me doutais bien que je n'allais pas être bien différente dans ce contexte mais je comptais sur le fait d'avoir une tâche, un service, un don à faire pour pouvoir me mettre dans une posture favorable à l'ouverture, la mienne et celle des autres.
Et en fait non.
- par rapport aux collègues, il y a eu bien sûr ces dysfonctionnements que j'ai remarqués, qui me mettaient un peu hors de moi... des trucs aberrants qui n'auraient pas été compliqués à régler, mais lors des réunions on sentait bien qu'il ne fallait pas toucher à leur routine confortable.
- et puis aussi ces injustices profondes, du genre un bénéficiaire est bien vu par un bénévole qui va lui donner en douce plus de nourriture... J'ai juste halluciné, personne ne disait rien. Résultat, quand on m'a demandé la même chose et que j'ai refusé, par simple équité, j'ai senti le truc passer...
Bref. Et le pire peut-être, ça a été que j'ai arrêté et qu'on ne m'a jamais demandé de retour... donc en gros, la machine va continuer de tourner de façon bancale sans savoir plus que ça pourquoi et comment améliorer les choses.
Mais voilà, j'aurais bien mieux supporté ça si en retour, j'avais pu être à l'aise en faisant mon travail. Ce n'était pas le cas... au final ce qui m'en reste c'est cette impression d'effectuer une succession de tâches identiques, en essayant d'échapper aux manipulations des uns et des autres, donc stress permanent. Et si je restais cantonnée à faire un truc sans aller vers les gens, je crois que ça n'aurait aucun sens pour moi: j'aime autant faire des dons en ligne ou directement dans la rue...
Je me demande si je pourrais faire quelque chose d'utile en étant au contact de ce type de population (par rapport à d'autres actions bénévoles en contact avec un autre type de public).
Pour Bubu, AVS n'a rien à voir avec du bénévolat social effectivement, mais bon je comprends ton message je pense. C'est un travail où l'attachement à l'élève peut être grand et c'est vrai que les AVS aiment en général leur boulot car ils sont reconnus par l'enseignant et la famille comme un boulon indispensable à l'amélioration du quotidien de l'enfant. C'est souvent très gratifiant!
Modifié en dernier par pimpoline le samedi 16 décembre 2017 à 15:02, modifié 1 fois.
TSA HPI
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Je vois.. ça a vraiment été difficile pour toi.
Notre association a pour base d'organisation la bienveillance et la concertation. Ce qui fait que nous avons parmi nos bénévoles une femme schizophrène ayant un contact réellement pasqévident avec autrui ettout le monde est assez patient avec elle. Quand parfois elle stresse pendant le service et qu'elle va s'isoler, personne ne lui en fait le reproche.
C'est un état d'esprit...
effectivement, on aime donner ce qu'on aime pour soi-même! Chez nous, un groupe de 3 ou 4 personnes cuisine l'AM avant la distribution.
Je te souhaite de trouver ce type d'association près de chez toi!
Dans un environnement favorable et en bonne compagnie, tu arriverais très probablement à trouver ta place!
Quand je vois mon fils à l'école, entre l'ancien public où les adultes se comportaient sans aucune bienveillance et sa nouvelle petite école privée avec une maîtresse qui met en ambiance d'entraide dans sa classe, c'est évident pour moi que les aspies peuvent réussir énormément de choses. Si ils sont en bonne compagnie!!!
Notre association a pour base d'organisation la bienveillance et la concertation. Ce qui fait que nous avons parmi nos bénévoles une femme schizophrène ayant un contact réellement pasqévident avec autrui ettout le monde est assez patient avec elle. Quand parfois elle stresse pendant le service et qu'elle va s'isoler, personne ne lui en fait le reproche.
C'est un état d'esprit...
effectivement, on aime donner ce qu'on aime pour soi-même! Chez nous, un groupe de 3 ou 4 personnes cuisine l'AM avant la distribution.
Je te souhaite de trouver ce type d'association près de chez toi!
Dans un environnement favorable et en bonne compagnie, tu arriverais très probablement à trouver ta place!
Quand je vois mon fils à l'école, entre l'ancien public où les adultes se comportaient sans aucune bienveillance et sa nouvelle petite école privée avec une maîtresse qui met en ambiance d'entraide dans sa classe, c'est évident pour moi que les aspies peuvent réussir énormément de choses. Si ils sont en bonne compagnie!!!
Maman d'un garçon de 8 ans, diagnostiqué TSA en janvier 2018. 

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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Merci pour tes encouragements!
J'espère aussi qu'un autre contexte faciliterait les choses, mais bon je dois dire que je suis échaudée... parce que c'est difficile de croire qu'une autre asso serait mieux qu'une autre, quand toutes revendiquent justement cette fameuse bienveillance etc.
J'espère aussi qu'un autre contexte faciliterait les choses, mais bon je dois dire que je suis échaudée... parce que c'est difficile de croire qu'une autre asso serait mieux qu'une autre, quand toutes revendiquent justement cette fameuse bienveillance etc.
TSA HPI
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- Habitué
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Oui bien sûr, pour y croire vraiment, il faudrait le trouver, cet environnement.
C'est fatiguant, d'être déçu. C'est bien de faire des pauses et puis quand on a un bon moral et qu'on est disposé à prendre du recul au cas où... on refait des essais dans d'autres assos.

C'est fatiguant, d'être déçu. C'est bien de faire des pauses et puis quand on a un bon moral et qu'on est disposé à prendre du recul au cas où... on refait des essais dans d'autres assos.

Maman d'un garçon de 8 ans, diagnostiqué TSA en janvier 2018. 

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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Bonsoir,
Je n'ai pas d'expérience personnelle à apporter, mais peut-être que du bénévolat dans les magasins de vêtements et d'objets du secours populaire, de la croix rouge, emmaüs serait moins exposé au mécontentement des bénéficiaires ?
Et du bénévolat dans une SPA ? (promener les chiens, apporter de l'affection aux animaux, nettoyer les box, etc).
Je n'ai pas d'expérience personnelle à apporter, mais peut-être que du bénévolat dans les magasins de vêtements et d'objets du secours populaire, de la croix rouge, emmaüs serait moins exposé au mécontentement des bénéficiaires ?
Et du bénévolat dans une SPA ? (promener les chiens, apporter de l'affection aux animaux, nettoyer les box, etc).
diagnostiquée autiste - TDAH - fibromyalgie - dyspraxie - TCA - etc.
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais j'ai essayé plusieurs fois de m'impliquer dans des associations (foot de mes enfants, amicale professionnelle, parents d'élèves, SPA, création d'une école...). Mon retour d'expérience : les réunions où il faut décider les choses, c'est pas possible. M'intégrer dans une équipe de bénévoles, c'est trop dur. En fait le groupe en général c'est trop dur. Ce qui m'avait vraiment convenu, c'est de faire famille d'accueil pour chats. J'étais donc chez moi, autonome, avec une seule personne de référence. Là je commence à m'intégrer dans un groupe... de 3 personnes, dont moi ! Parce qu'ils sont vraiment très bienveillants et que je sais que le peu que je peux faire sera déjà apprécié.
Maman de R (20 ans, atypique), N (18 ans, Asperger) et A (8 ans, TSA).
Moi même THPI et Asperger
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Je suis bénévole dans une association qui accueille des enfants autistes, un genre "d'école", on travaille sur le comportement etc etc.
Ca fera 3 ans en mars prochain, je m'y sens super bien, petite équipe, petite structure, comme m'a dit l'AMP qui travaille là-bas "c'est un petit cocon", ça participe au fait que je m'y sente bien.
On travaille en équipe évidemment, Chaque enfant a son équipe de bénévoles, on doit faire des compte-rendus après chaque séance.
C'est top, j'y suis vraiment intégrée, et je me sens utile j'adore ça.
Ca fera 3 ans en mars prochain, je m'y sens super bien, petite équipe, petite structure, comme m'a dit l'AMP qui travaille là-bas "c'est un petit cocon", ça participe au fait que je m'y sente bien.
On travaille en équipe évidemment, Chaque enfant a son équipe de bénévoles, on doit faire des compte-rendus après chaque séance.
C'est top, j'y suis vraiment intégrée, et je me sens utile j'adore ça.
TSA.
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Merci pour toutes vos réponses.
J'avais peur que personne n'ait rien à dire sur ce sujet.
Pour la SPA, ce n'était pas mon but, je voulais vraiment apporter de l'aide à un public spécifique. Mais bon, y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis comme on dit... et comme je me sens mieux avec les animaux qu'avec les humains en général, pourquoi pas?
J'adore les chats et je sens que j'ai besoin d'être davantage au contact des animaux, pouvoir communiquer plus naturellement en fait... ça me ferait du bien. Du coup je vais y repenser. Ca n'a rien à voir avec le reste, mais bon si je me fais du bien et que c'est utile, ça vaut mieux que vouloir sauver le monde et ne pas réussir à aller normalement bien.
C'est sûr que ça a du sens. 3 ans, ça me semble énorme!! Bravo, je suis incapable de rester si longtemps dans un cadre... Donc je retiens qu'une toute petite structure serait mieux. Bon, je ne suis pas diagnostiquée alors je ne me serais pas légitime à faire la même chose j'imagine. Mais peut-être que je vais retourner donner de l'aide aux devoirs bénévolement...
Ce que je voudrais c'est que ça ne me mange pas trop de cuillers, que je ne me sente pas mal. Personne ne peut comprendre ce genre de choses à part ici: on peut être super volontaire pour donner de sa personne mais être si mal après qu'on n'a pas envie de retenter l'expérience.

J'avais peur que personne n'ait rien à dire sur ce sujet.
Pour les magasins, peut-être oui, mais je pense que l'intégration dans une équipe poserait encore problème; j'y retrouverai certainement les mêmes soucis...MlleHulotte a écrit :Bonsoir,
Je n'ai pas d'expérience personnelle à apporter, mais peut-être que du bénévolat dans les magasins de vêtements et d'objets du secours populaire, de la croix rouge, emmaüs serait moins exposé au mécontentement des bénéficiaires ?
Et du bénévolat dans une SPA ? (promener les chiens, apporter de l'affection aux animaux, nettoyer les box, etc).
Pour la SPA, ce n'était pas mon but, je voulais vraiment apporter de l'aide à un public spécifique. Mais bon, y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis comme on dit... et comme je me sens mieux avec les animaux qu'avec les humains en général, pourquoi pas?
Incroyable, je crois me lire! C'est exactement mon ressenti... Et en plus, j'ai déjà fait famille d'accueil pour un chat; bon j'angoissais pas mal car il avait un souci de santé et au bout d'un moment j'ai dû le ramener au centreFidjiTiwi a écrit :Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais j'ai essayé plusieurs fois de m'impliquer dans des associations (foot de mes enfants, amicale professionnelle, parents d'élèves, SPA, création d'une école...). Mon retour d'expérience : les réunions où il faut décider les choses, c'est pas possible. M'intégrer dans une équipe de bénévoles, c'est trop dur. En fait le groupe en général c'est trop dur. Ce qui m'avait vraiment convenu, c'est de faire famille d'accueil pour chats. J'étais donc chez moi, autonome, avec une seule personne de référence. Là je commence à m'intégrer dans un groupe... de 3 personnes, dont moi ! Parce qu'ils sont vraiment très bienveillants et que je sais que le peu que je peux faire sera déjà apprécié.

Ca a l'air super effectivement!Lilette a écrit :Je suis bénévole dans une association qui accueille des enfants autistes, un genre "d'école", on travaille sur le comportement etc etc.
Ca fera 3 ans en mars prochain, je m'y sens super bien, petite équipe, petite structure, comme m'a dit l'AMP qui travaille là-bas "c'est un petit cocon", ça participe au fait que je m'y sente bien.
On travaille en équipe évidemment, Chaque enfant a son équipe de bénévoles, on doit faire des compte-rendus après chaque séance.
C'est top, j'y suis vraiment intégrée, et je me sens utile j'adore ça.

Ce que je voudrais c'est que ça ne me mange pas trop de cuillers, que je ne me sente pas mal. Personne ne peut comprendre ce genre de choses à part ici: on peut être super volontaire pour donner de sa personne mais être si mal après qu'on n'a pas envie de retenter l'expérience.
TSA HPI
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Il y a une association à Brest, la Cantoche, qui permet de manger au resto pour 2€ pour ceux qui justifient leurs revenus, et au max 8€ sinon. C'est admirable.
Sauf que le proprio ne veut pas renouveler leur bail. Enculé!
Cela se passe au tribunal, maintenant.
J'espérais voir un appel à manifester sur leur vitrine, mais ..... non.
Dans tous les cas, je serai solidaire si tout de fois ils entament une démarche publique. (Manifestation silencieuse, par exemple).
Sauf que le proprio ne veut pas renouveler leur bail. Enculé!
Cela se passe au tribunal, maintenant.
J'espérais voir un appel à manifester sur leur vitrine, mais ..... non.

Dans tous les cas, je serai solidaire si tout de fois ils entament une démarche publique. (Manifestation silencieuse, par exemple).
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
J'avoue que parfois j'ai du mal à me décider, je resterais bien chez moi, tranquille, j'y vais un peu forcée.pimpoline a écrit :Ca a l'air super effectivement!Lilette a écrit :Je suis bénévole dans une association qui accueille des enfants autistes, un genre "d'école", on travaille sur le comportement etc etc.
Ca fera 3 ans en mars prochain, je m'y sens super bien, petite équipe, petite structure, comme m'a dit l'AMP qui travaille là-bas "c'est un petit cocon", ça participe au fait que je m'y sente bien.
On travaille en équipe évidemment, Chaque enfant a son équipe de bénévoles, on doit faire des compte-rendus après chaque séance.
C'est top, j'y suis vraiment intégrée, et je me sens utile j'adore ça.C'est sûr que ça a du sens. 3 ans, ça me semble énorme!! Bravo, je suis incapable de rester si longtemps dans un cadre... Donc je retiens qu'une toute petite structure serait mieux. Bon, je ne suis pas diagnostiquée alors je ne me serais pas légitime à faire la même chose j'imagine. Mais peut-être que je vais retourner donner de l'aide aux devoirs bénévolement...
Ce que je voudrais c'est que ça ne me mange pas trop de cuillers, que je ne me sente pas mal. Personne ne peut comprendre ce genre de choses à part ici: on peut être super volontaire pour donner de sa personne mais être si mal après qu'on n'a pas envie de retenter l'expérience.
Mais une fois là-bas c'est oublié, bon ma psy m'a dit que j'avais du mal avec les transitions, car une fois que j'ai changé d'activité ça va mieux.
Mais je ne ressens pas vraiment de fatigue sociale, enfin ça ne se traduit pas en perte de cuillères, ça aide peut-être aussi.
TSA.
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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Je suis bénévole dans plusieurs activités non cadrées et non officielles.
Ça concerne des forums particulièrement. 


Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014

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Re: Faire du bénévolat à caractère social
Bonjour pimpoline
Alors oui c'est gratifiant de donner d e sois , je suis bénévole au resto du coeur , je travaille en binome ,chaque bénéficiaire à une fiche avec tant de point (cela défini ta part par personnes )que je remplis ,puis on donne de la bouffe des boites ou autres consommable, fruit laitage ,légumes et autres à préparé cher sois lol , moi cela me plaît bien j'ai le sentiment d'être vraiment utile et d'être dans l'empathie . Pour l'instant j'observe et me cantonne à ce que je fais , il n'ya aucune crainte à avoir croit moi , tout se passe bien pour moi , j'y reste deux heures à peut prêt, ce qui du reste ne consomme pas toutes mes cuillère d'énergie .

Alors oui c'est gratifiant de donner d e sois , je suis bénévole au resto du coeur , je travaille en binome ,chaque bénéficiaire à une fiche avec tant de point (cela défini ta part par personnes )que je remplis ,puis on donne de la bouffe des boites ou autres consommable, fruit laitage ,légumes et autres à préparé cher sois lol , moi cela me plaît bien j'ai le sentiment d'être vraiment utile et d'être dans l'empathie . Pour l'instant j'observe et me cantonne à ce que je fais , il n'ya aucune crainte à avoir croit moi , tout se passe bien pour moi , j'y reste deux heures à peut prêt, ce qui du reste ne consomme pas toutes mes cuillère d'énergie .
jnnjn