Comment m'accepter moi-même ?

[Calimero]

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[freeshost]

Pupuce avait mentionné récemment un livre : Imparfaits, libres et heureux. Commande-le.

En bref, s'accepter tel que l'on est. Personne n'est parfait. Ne soyons pas esclaves des normes sociales. Ne culpabilisons pas longtemps. Ne culpabilisons pas de ne pas être parfaits. Personne n'est parfait. Pratiquons les diverses formes de lâcher-prise, dont le pardon (pardonner à soi-même comme à autrui). Prenons nos distances par rapport aux propos qui instillent de la culpabilité ("Si tu me faisais confiance, tu ...-rais...", "Si tu ne ... pas, c'est que tu ne m'aimes pas.", "Après tout ce que j'ai fait pour toi !", etc.) ou des pressions sociales ("Tu dois être comme ça.", "Il est mal vu de ...", "Si tu (ne) ... (pas), on te le fera savoir.", etc.).

Pourquoi pardonner

Il n'y a pas à culpabiliser d'aimer la solitude ou le célibat.

D'un côté, tant mieux si j'ai moins besoin d'interactions sociales que "la moyenne" ou "la norme" ou "le mode" ou "la médiane".

Avec l'homogénéité, la curiosité se perd. Militons pour les diversités et la curiosité diversifiée !

[Molybdene]

Vivre au présent .
Aimer les choses et les etres qui apprécient ces mêmes choses
J'ai fait cela un temps pour retrouver le goût des autres , ça a marché un peu.
Je me suis fixer une règle sur laquelle je ne reviens jamais , vivre les expériences et ne pas être
Toujours en intériorité .je le vis souvent comme une terreur mais j'y trouve toujours des informations
Précieuses et se vivre c'est comme imposé une forme de normalité

[Benoit]

je suis toujours dans ce désir d'être "normale"

Le coeur du probleme a mon avis.
Trouves ou fais toi aider pour trouver une voie, des objectifs compatibles de ce dont tu te sens capables.

Ce n'est pas simple,. ca n'est pas une garantie, mais ca aide beaucoup de gens.

[Bubu]

Je crois que l'on souffre plus de mimer les autres, que de faire et de s'accepter tel qu'on est.
Il y aura toujours une différence. Autant vivre libre et faire comme il nous semble normal, que d'être frustré à échouer en tentant de ressembler aux autres.

Cette tentative de rentrer dans leurs moules m'a rendu complexé pathologiquement, c'est tout. Je ne suis pas parvenu en plus à rentrer dans leurs moules, et pire, ça a renforcé cette impression d'être différent et inapte à être socialement accepté.

Alors que c'est faux !

Il faut s'accepter et avoir l'assurance de l'assumer parmi les autres.
Facile à dire.

[TimeLady]

J'aurais tendance à te dire qu'il faut surtout accepter l'idée que la "norme", ça n'existe pas, malgré tout ce qu'on nous rabâche. Et tant mieux, ceci dit, parce qu'un monde "normalisé", ce serait lassant et dépourvu d'intérêt !

Après, il faut identifier ce qui te fait réellement souffrir, TOI, et pas ce qui pose problème à ton entourage ou à la société...

[MrsJack]

Je suis d'accord avec Benoit et Bubu sur la notion de "normalité". C'est dangereux d'essayer d'être "normal" car c'est en fait essayer d'être ce qu'on n'est pas et en plus, la "norme" ça n'existe pas comme dit Timelady.
Et puis tous ces gens semblables, c'est ennuyeux...

Pourtant, je cherche la solitude pour ne plus être déçue des gens et pour ne plus leur apporter des problèmes... Puis, il y a une telle incompréhension mutuelle avec les autres, du coup, je trouve plus facile de m'isoler plutôt que de m'y confronter. C'est assez contradictoire et complexe au fond.

Je ne suis pas autiste mais ce phénomène là je le comprends à peu près.
Je sens que j'ai besoin de compagnie mais je me sens exposée et fragile au contact des autres, alors je préfère m'isoler pour ne pas être blessée. Je suis à la fois triste et détendue quand je suis seule, quand je suis avec d'autres personnes je suis contente mais plus ou moins stressée selon avec qui je suis.

Les seuls conseils que je peux donner c'est d'essayer de trouver des gens qui te correspondent mieux, pour éviter trop de solitude et surtout tu dois te convaincre que tu n'es pas un boulet. Si les gens t'aiment (je pense notamment à ta famille), tu n'es pas un boulet pour eux, tu es une personne à part entière qui est importante pour eux.

[freeshost]

Tu peux discuter sur le forum avec nous, et tu seras moins en solitude.

En plus, sur le forum, pas besoin de forcer le ton de voix, la mimique du visage, la gestuelle, l'habillement, etc. Et même pas l'obligation de répondre tout de suite.

[Calimero]

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[Pupuce]

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[Calimero]

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[Pupuce]

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[MrsJack]

J'ai déjà rencontré quelques personnes qui ont les mêmes difficultés que moi, mais au bout d'un moment je fais en sorte de tout gâcher parce que je suis persuadée que je suis quelqu'un de mauvais donc je prends les devants avant de les décevoir. Je fais en sorte qu'ils me tournent le dos... J'ai toujours fonctionné comme ça depuis longtemps.

Je trouve ça terriblement triste.
Je suis dure envers moi même, mais je tiens bon jusqu'au bout, je sais qu'un jour je vais décevoir les personnes que je côtoie, c'est une fatalité, mais j'essaye de retarder l'échéance au maximum, c'est ma manière d'essayer de rendre le monde meilleur et de me rendre meilleure (enfin je crois, si ça se trouve je fais pire que mieux).
En cogitant un peu, je me rends compte que ce que tu décris je l'ai déjà lu chez d'autres ici. Mon ami aspie aussi m'a déjà sorti un truc du genre, qu'il était "méchant" (voire cruel) en réalité. C'est faux. Je ne sais pas d'où lui vient cette idée saugrenue.
D'ailleurs, j'ai tendance à penser que les gens véritablement mauvais ne s'en rendent pas compte ou ne se reconnaissent pas comme mauvais.

A plusieurs reprises, je me suis dis : "bon, y en a marre, maintenant tu t'accepte comme tu es, tu es née comme ça et c'est pas une tare !". C'était plein de bonnes intentions mais ça ne fonctionnait pas... j'en reviens toujours au même point, à savoir que je suis nulle, incapable, inutile et que mon existence n'a aucun sens... Pendant longtemps, j'en ai voulu à ma mère de m'avoir faite. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'avait désiré si c'était pour que je souffre.

Je vais essayer de le dire gentiment mais je ne suis pas sûre d'y arriver donc désolée par avance si je te blesse.
Si tu "fuis" délibérément en gâchant tes relations de peur de les décevoir par la suite (comme expliqué dans la première citation), c'est normal que tu te sentes incapable ou inutile. Tu ne vas pas au bout des choses, tu forces la nature ou plutôt tu luttes contre elle.
On peut tous trouver sa place dans le monde, être utile à quelque chose mais il ne faut pas avoir peur de la trouver. C'est un cercle vicieux.
C'est plus facile à dire qu'à faire mais je te suggère d'essayer de ne plus casser tes relations quand tu trouves des gens qui te ressemblent ou avec qui tu t'entends bien, de laisser faire les choses, et d'attendre de voir plus passivement si tu es bien à ta place ou pas.

[Benoit]

J'ai un peu de mal a accepter que quelqu'un de mauvais puisse etre prevenant au point de vouloir eviter la deception a autrui.

Il y a la dedans une sorte de grosse incompatibilite logique.
(Ou alors il faudra que ca entre dans un plan machiavelique avec d'autres etapes apres, mais je ne crois pas).

[Pupuce]

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