La phobie de se tromper.

[Bubu]

Avez vous une peur maladive de commettre des erreurs ?

Moi, oui. Du coup je peux devenir malhonnête et ne pas reconnaitre mes erreurs.
Quitte à inventer tout et n'importe quoi pour me justifier. Et donc sombrer davantage.

Quel rapport entretenez-vous (TSAs et NTs) avec vos erreurs avérées ? Et surtout par d'autres personnes ?
Êtes-vous enclins à facilement les accepter, à les reconnaitre ?

[MrsJack]

Avez vous une peur maladive de commettre des erreurs ?

J'ai souvent peur oui, mais je ne crois pas qu'elle soit maladive au point de devenir une phobie.
En plus j'ai tendance à chercher l'évitement de situations où mes erreurs pourraient être dangereuses pour moi ou d'autres.

Quel rapport entretenez-vous (TSAs et NTs) avec vos erreurs avérées ? Et surtout par d'autres personnes ?

Je culpabilise souvent, je me sens tellement imparfaite... parfois idiote ou inférieure aux autres.

Êtes-vous enclins à facilement les accepter, à les reconnaitre ?

Oui, trop facilement parfois.
J'ai remarqué (et ça influence mon attitude), que selon avec qui l'on est, reconnaître ses erreurs peut être dangereux. La ou les personnes en face peuvent être du genre rancunière, charger une personne capable de reconnaître ses erreurs avec d'autres fautes sans rapport, l'attaquer ou s'en servir comme défouloir ou bouc émissaire. Certainns peuvent en profiter pour exercer leur domination, leur sentiment de supériorité, etc...
Du coup, je me mens rarement à moi même, je me remets souvent en question et je reconnais facilement mes erreurs, mais verbalement je ne les reconnais et ne m'excuse que si mon interlocuteur est raisonnable et sain.

[Bubu]

Pour les reconnaître (mes erreurs devant autrui) :
Tout dépend de l'"autrui".
Si c'est une personne bienveillante, c'est pareil, je l'accepte volontiers.

Mais sinon je ne l'écoute même pas, il y a un barrage "émotionnel".
C'est comme si j'étais sourd.
Et plus cette personne balance d'arguments, et plus je la déteste, et moins je l'écoute.
Car je l'ai mise dans la case "Hostile".

Je suis assez manichéen en général. C'est tout (tout ce que j'ai), ou rien (une haine sans borne). Il n'y a pas de milieu.
C'est comme ça, soit j'adore certaines personnes, soit je déteste d'autres.
D'où mon jugement biaisé sur la véracité de leur contradiction éventuelle.
Si je les considère de mon coté, je les écoute et me remets en question.
Sinon je rejette tout en bloc. Même s'ils pouvaient avoir des vérités à m'apprendre.
Tout est dans l'affect, le ressenti qu'il peut y avoir entre cette personne et moi.

Je suis sans doute un imbécile ? A être comme ça ?
Peut-être mais ça ne risque pas de changer.
Comme on dit, les imbéciles ne changent pas d'avis.
En plus, je suis breton, connus pour être têtus !

[MrsJack]

Par certains côtés, ta description me fait penser à un de mes potes (HQI non autiste).

C'est intéressant que tu utilises le mot "hostile". Je me souviens aussi avoir eu une longue discussion avec mon ami aspie sur la nécessité de ne pas être agressif avec ses interlocuteurs s'il voulait qu'ils reconnaissent leurs erreurs.
Avoir des arguments c'est une chose mais c'est souvent difficile de les aligner sans s'énerver au bout d'un moment (et j'ai l'impression que ça concerne les NT comme les NAT).
Il faut reconnaître que, tort ou raison, c'est frustrant d'avoir en face quelqu'un qui ne comprend pas, quelqu'un qui n'admet pas ses erreurs ou encore quelqu'un qui commence à grogner ou pire (moi c'est en général là que je perd les pédales) quelqu'un de dédaigneux, pédant et arrogant voire carrément méprisant et cynique.

[Benoit]

Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne commettent pas d'erreurs.
(Teddy Roosevelt).

Êtes-vous enclins à facilement les accepter, à les reconnaitre ?

Si ca ne vient pas de quelqu'un qui ne fait rien, aucun soucis, du moment que la critique est constructive.

[Pupuce]

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