[Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique)...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Escherischieuse
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par Escherischieuse »

hazufel a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 13:47
Spoiler : 
Escherischieuse a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 13:15
hazufel a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 11:21

Attention à ne pas faire d’amalgame dans le « etc. »

Le CBD en prescription hospitalière, sous forme de préparation magistrale est réalisée à base de matière première synthétisée totalement exempte de THC, substance addictive et présentant nombre d’effets secondaires, contrairement au CBD, qui n’a pas de propriétés psychoactives, et n’est par conséquent pas un stupéfiant. 
Il est utilisé dans le cas de :
- Douleurs neuropathiques sévères
- Douleurs des patients cancéreux
- Inflammations systémiques / chroniques réfractaires aux médications habituelles, ou en cas de réactions à ces mêmes médications.
- Épilepsie non stabilisée, malheureusement pas disponible partout pour ces pathologies.
- D’autres en cours, malgré les difficultés à le faire accepter par certains protocoles de remboursement.

Voir :
Cannabidiol - national library of medicine.

Pour l’épilepsie :
CBD traitement épilepsie.
Oui mais comme aujourd'hui dérives... et n'importe qui... et contrôle bof et que même ça, comme tout médicament, ça finit par nécessité des doses +... et certains finissent par vouloir avec THC...
Pas très pour!
Dans les exemples que je mentionne, il ne peut y avoir de dérives en pratiques hospitalières encadrées par des protocoles, des validations des organisations de santé, de pratiques de remboursement de la Cpam et des mutuelles. Étant donné le prix du médicament, ces prescriptions sont très surveillées.
Je ne vous souhaite pas de souffrir d’une de ces pathologies sans possibilités d’autres solutions thérapeutiques, dans ce « contre » non argumenté.
Je ne suis pas contre en hôpital SI les membres hospitaliers sont OK. Mais dire que j'ai connu une femme qui souffrait du dos et qui cherchait à avoir sur le marché noir un médicament car déjà atteint la dose maxi que la médecine lui autorisait... ET dépendante, accroc.

Il ne faut pas perdre de vue que l'accoutumance et la dépendance peuvent entrainer des effets secondaires entre deux doses... dont la douleur (avoir mal pour inciter à reprendre une dose. Douleur non causée par la vraie cause de douleur naturelle, soignée, mais uniquement par le cerveau et sa dépendance... Et donc de créer tjrs + de douleur si accro.) Ça, c'est un premier point... (Tout comme d'autres médicaments vont créer une anxiété accrue entre deux doses de quelque chose sensée faire passer l'angoisse.)
Le deuxième point vu avec ces personnes devenues accrocs: elles REFUSENT de tester un autre traitement (essayer aussi l'hypnose et d'autres choses). On ne leur dit pas qu'on va les priver de ce traitement si on voit que les autres techniques ne marchent pas, on leur demande juste d'essayer EN PARALLELE, aussi pour voir si on peut baisser les doses, les éloigner entre elles, voir aussi faire des fenêtres thérapeutiques.

Et dire que je ne connais pas la douleur: depuis l'adolescence j'ai mal aux genoux et on s'en moquait... maintenant on sait que lié à croissance bloquée, usure prématurée, etc. Je suis très inflammatoire par nature. Actuellement (heure)? Mal aux genoux (mais niveau 2-3 totalement supportable) et à un talon. La nuit il m'arrive de peiner à dormir. Mais, selon si vital (/travail par exemple), je ne prendrais pas forcément cachet et forcément somnifère. Et j'ai voulu voir et je sais que l'électrostimulation peut me soulager bcp + parfois (Quand multifractures, dans un lit à l'hôpital, certains de leurs cachets ne suffisaient pas. Et j'ai vu que utiliser mon truc me soulageait/mes genoux. La glace aussi/fractures mais pas que. Mais là encore, EUX, à surtout et uniquement me proposer cachets (marché financier...) plutôt que me proposer de la glace, etc., surtout entre deux prises médicamenteuses.)

La Santé devrait favoriser l'utilisation des différentes méthodes (surtout que la glace ou l'hypnose ou... n'empêche pas la prise d'un médicament en parallèle...) mais elle favorise SURTOUT la prise de médicaments et n'encourage pas de voir si on peut les limiter en utilisant aussi d'autres méthodes... qui ne rapportent rien à la bourse de Paris ou de New York ou...

C'est comme post une intervention hémorroïdopexie où infecté + crise hémorroïdaire (et si!!!) + non cicatrisé... tellement mal qu'à pouvoir, quand besoin de faire, devoir me coucher au sol car à la limite de perdre connaissance... et le problème de réussir à uriner ou déféquer quand mal... Car la douleur entraine la crispation qui accentue la douleur...
Alors on ne va vous dire que... cachet.

Ayant bossé un peu auprès de jeunes polyhandicapés qui peuvent avoir mal... là, toutes les solutions n'étaient pas médicaments... mais des fois prendre dans les bras et serrer pour certains (/angoisse), d'autres... et pour le problème de ne pas réussir à uriner, déféquer pour x raisons: bain et avec le pommeau, à faire des cercles chauds (mais pas brûlants) sur le ventre, sorte de hydromassage. Ben ça marchait.

Et moi, tordue douleur, aller dans ma douche, et tant pis si ça inonde un peu, etc. à me faire couler de l'eau chaude, penser à un endroit rassurant, plaisant (essayer) et prier en chantant, peu à peu on finit par se détendre un peu, et, même si encore mal, la douleur a vraiment diminuer, on finit par réussir déjà à uriner (eurêka...) puis s'aider à faire ses selles (et le premier chir était mieux que le second salopard (car j'ai eu d'abord une ectomie avant la pexie des années + tard): il m'avait prescrit un tube de gel anesthésiant (que j'avais gardé et bien fait. Car utile aussi pour d'autres douleurs): ça anesthésie LOCALEMENT pendant une certaine durée, et permet ainsi de déféquer tranquille, etc.)) en réfléchissant +: éviter de constiper, etc.
Alors que si un médicament... on ne va pas chercher à faire attention, ni se dire qu'il faut maigrir/poids qui accentue la douleur, etc.

On m'a donné des tonnes de médicaments de niveau 2 (j'avoue pas 3. Ou je ne pense pas). J'en ai encore des tonnes de boite... Mais j'ai tjrs essayé de faire sans. Et garder une douleur parfois pour me rappeler que si je faisais du sport ou si je maigrissais, que si je fais mon électrostimulation, si je me mets mon GSIL, etc. ben, souvent, ça suffit ou ça avec un Doliprane.

Et ma douleur des hémorroïdes, c'est finalement un gastro qui au lieu de me prescrire encore... m'a prescrit pour stopper l'inflammation ET surtout une pommade cicatrisante (ce, en + des urgences, qui m'avait prescrit du Daflon à 1g/j que le gastro a dit de passer à 3g/j). Vrai bonheur quand vu que, effectivement inflammation à diminuer et enfin cicatriser (en une semaine ça a cicatrisé. Vraiment du bonheur après + de 2 mois à n'avoir que des opïoides comme prescription à la con)

C'est comme pour les vaccins. Business is business. Je ne suis pas sûr à 300% que, au-dessus, ce qui les décide, ça soit vraiment le soucis de l'autre ET de son devenir dans la durée.

Et il suffit de discuter avec des MEDECINS addictologues qui exprimeront bien que c'est à double tranchant...

On m'a refilé à une époque de l'alprazolam: génial mais dépendance!!! A l'avoir senti (encore aujourd'hui. C'est comme la cigarette à une certaine époque) et j'ai eu des effets secondaires physiques... et où je me suis renseignée et ai dû résister, et pire que ne pas prendre au départ presque... (à trembler, +++ etc.)
Ma grand-mère est devenue diabétique insuline-dépendante après avoir eu de la cortisone...
Certains médecins, au fond, se moquent de ce qu'ils provoquent (vraiment. Regardez House mais c'est assez une réalité. Et, encore, lui, il se montre sincère!)
Donc j'ai appris à me méfier car, comme me l'ont dit des spécialistes pas revus depuis 15 ans (pas sur place), eux à me dire qu'on m'a + détruite ces dernières années que soignée. Qu'avant j'étais déjà ce que je suis et je ne prenais pas d'anti-dépresseur, je faisais du sport, je mangeais correctement, certes fatiguée par à coups, hyperactive par stress, les ets m'adoraient car j'évacuais mon stress par l'activité, etc. Que, là... Et mes amis de longue date pensent de même.
J'avais fait confiance en un médecin qui m'avait dit que je me sentirais bcp mieux en prenant...
Là, ceux à médicament, ils ne sont plus là et ne l'ont jamais été pour me faire faire du sport, pour les techniques intelligentes.

Pour mes genoux, j'avoue que le maintien apaise légèrement aussi (genouillères) ainsi que les bas de contention (action anti-douleur/circulation sanguine et maintien).
Moi, je suis plutôt à déjà essayer et commencer par TOUTES les autres techniques (je n'ai jamais testé l'hypnose) et ensuite cachet choisit selon la douleur et inflammation résiduelles.

En sachant en + qu'on a un foie et des reins. Et que même si plante, ben ça reste...

https://theconversation.com/antidouleur ... ance-76714

Donc EN HÔPITAL pas contre MAIS à condition de mettre AUSSI en place les AUTRES techniques.

Perso encore/mes fractures: ça a été du bonheur dès que plus le plâtre: à foncer à la piscine. Ça m'avait TERRIBLEMENT manqué. L'eau, c'est génial. Juste que, à l'heure actuelle, on réserve bcp les thermales aux riches. Je pense que si on couvrait vraiment, y compris voyage et logement, pour les pas riches certaines cures (alliant et/douleur et parfois pb de poids voir du manque de certaines sollicitations précises (car on peut faire du sport ET ne pas bien solliciter un muscle etc.) qui favorise la douleur), ceux-ci...!!!

Le cannabis ne soigne pas le tout, ni ne permet d'en guérir ou réduire dans le temps.
D'autres choses, si.
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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hazufel
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par hazufel »

Le cannabis ne soigne pas le tout, ni ne permet d'en guérir ou réduire dans le temps.
D'autres choses, si.
Personne n’a indiqué cela et pour certaines pathologies, notamment celles citées dans leurs contextes générales et non en détails de pathologies, (dont je n’ai nulle envie d’établir la liste ici), non il n’existe aucun traitement, les suivis ne permettent que d’en atténuer les symptômes invalidants.
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Escherischieuse
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par Escherischieuse »

hazufel a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 18:40
Le cannabis ne soigne pas le tout, ni ne permet d'en guérir ou réduire dans le temps.
D'autres choses, si.
Personne n’a indiqué cela et pour certaines pathologies, notamment celles citées dans leurs contextes générales et non en détails de pathologies, (dont je n’ai nulle envie d’établir la liste ici), non il n’existe aucun traitement, les suivis ne permettent que d’en atténuer les symptômes invalidants.
Mais je me méfie quand même de cette MODE "cannabis". A une époque, le tabac soignait, l'alcool aussi... ne pas l'oublier!!! (Et ça a été TRES exploité par les CHS pour leur dire qu'on les priverait de leur cigarette si...)
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par hazufel »

Escherischieuse a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 18:45
hazufel a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 18:40
Le cannabis ne soigne pas le tout, ni ne permet d'en guérir ou réduire dans le temps.
D'autres choses, si.
Personne n’a indiqué cela et pour certaines pathologies, notamment celles citées dans leurs contextes générales et non en détails de pathologies, (dont je n’ai nulle envie d’établir la liste ici), non il n’existe aucun traitement, les suivis ne permettent que d’en atténuer les symptômes invalidants.
Mais je me méfie quand même de cette MODE "cannabis". A une époque, le tabac soignait, l'alcool aussi... ne pas l'oublier!!! (Et ça a été TRES exploité par les CHS pour leur dire qu'on les priverait de leur cigarette si...)
Je n’évoque pas de mode, mais de protocole médical éprouvé avec une molécule spécifique sans effets psychotropes, et synthétique.
Ne pas tout mélanger est ce que j’ai mentionné en début de réponse.
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par user6539 »

L’ensemble des substances dérivées du tétrahydrocannabinol (THC), telles que la résine de cannabis, la marijuana, les pipes à eau, les biscuits contenant du cannabis et autres préparations similaires, induisent chez moi de manière systématique des nausées et des vomissements par simple exposition olfactive, comme le confirment des antécédents d’ingestion non consentie de gâteau au cannabis ainsi que l’inhalation de fumées de ces produits. En conséquence, il semble hautement improbable que je développe une addiction au THC par le biais de l’administration de cannabidiol (CBD) dans un cadre hospitalier.

Cependant, étant aux prises avec des douleurs neuropathiques post-zostériennes sévères localisées au niveau facial, des névralgies d’Arnold, une épilepsie pharmacorésistante, ou encore à des douleurs chroniques (névralgies, algies musculaires ou encore arthralgies…) dont l’intensité varie d’heure en heure, je suis disposé à envisager l’administration de CBD pour la prise en charge de ces pathologies.

Dans le pire des cas, l’administration de CBD (sous supervision médicale rigoureuse) pourrait engendrer des effets indésirables mineurs, ce qui me conduirait à cesser son usage immédiatement, tandis que dans le meilleur des scénarii, elle pourrait réduire la fréquence et l’intensité des crises, indépendamment de leur nature.

Il est évident que je souscris pleinement à l’importance de la surveillance diététique, au maintien d’un mode de vie sain, à la régulation de la masse graisseuse corporelle, ainsi qu’à l’engagement dans une activité physique quotidienne de une à deux heures d’intensité modérée à élevée, comme autant de facteurs cruciaux pour une gestion optimale de son état de santé.
ASD (DSM-5)
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par Escherischieuse »

C3PO a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 19:54 L’ensemble des substances dérivées du tétrahydrocannabinol (THC), telles que la résine de cannabis, la marijuana, les pipes à eau, les biscuits contenant du cannabis et autres préparations similaires, induisent chez moi de manière systématique des nausées et des vomissements par simple exposition olfactive, comme le confirment des antécédents d’ingestion non consentie de gâteau au cannabis ainsi que l’inhalation de fumées de ces produits. En conséquence, il semble hautement improbable que je développe une addiction au THC par le biais de l’administration de cannabidiol (CBD) dans un cadre hospitalier.

Cependant, étant aux prises avec des douleurs neuropathiques post-zostériennes sévères localisées au niveau facial, des névralgies d’Arnold, une épilepsie pharmacorésistante, ou encore à des douleurs chroniques (névralgies, algies musculaires ou encore arthralgies…) dont l’intensité varie d’heure en heure, je suis disposé à envisager l’administration de CBD pour la prise en charge de ces pathologies.

Dans le pire des cas, l’administration de CBD (sous supervision médicale rigoureuse) pourrait engendrer des effets indésirables mineurs, ce qui me conduirait à cesser son usage immédiatement, tandis que dans le meilleur des scénarii, elle pourrait réduire la fréquence et l’intensité des crises, indépendamment de leur nature.

Il est évident que je souscris pleinement à l’importance de la surveillance diététique, au maintien d’un mode de vie sain, à la régulation de la masse graisseuse corporelle, ainsi qu’à l’engagement dans une activité physique quotidienne de une à deux heures d’intensité modérée à élevée, comme autant de facteurs cruciaux pour une gestion optimale de son état de santé.
Je ne connais.
Par contre, moi, post vaccination-à-la-con, une médecin diplômée et auriculothérapeute, m'avait collé un truc à base de venin de serpent (et pas que) pour réduire mes mouvements incontrôlés des membres. Ca n'avait pas tout enlevé, mais quand même réduit.
Pour les migraines: zomig.
Pour les spasmes, etc., j'avoue que je me colle l'électrostimulation, que j'augmente la consommation de magnésium et suis autorisée à prendre un beta-bloquant supplémentaire si besoin.

Par contre, si vraiment mal, je ne dis pas de ne pas prendre. Juste de tomber sur du personnel pas pervers, pas intéressé, pas indifférent... et aussi vraiment lire et voir les autres solutions.

Moi je rêve vraiment de faire une cure thermale car je connais un certain nombre de personnes qui en font de façon régulière et les apprécient vraiment. J'en connais 2 qui ont même acheté dans une ville thermale: un pour avoir un pied à terre chaque année pour leur cure (et ils louent le reste du temps mais ne font pas de prix (même pour moi)) et l'autre couple s'y sont carrément installés pour pouvoir faire plusieurs séjours par an.
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par Jean »

lefigaro.fr
Polynésie : relaxe pour un père qui soignait son fils handicapé avec de l'huile de cannabis
Publié le 15/06/2024 à 18:14

Le garçon, âgé de 10 ans aujourd'hui, faisait «20 crises par jour», selon ses proches, démunis du fait de l'absence de traitement efficace. EKKAPON / stock.adobe.com

En mai 2022, les gendarmes avaient saisi dans son jardin, à Tahiti, quelque 110 plants de cannabis. Le quadragénaire s'en servait pour fabriquer de l'huile qu'il administrait à son fils de 10 ans, autiste et atteint d'épilepsie.

Un père de famille qui soignait son fils lourdement handicapé avec de l'huile de cannabis a été relaxé par la justice, vendredi, à Papeete, en Polynésie française, le tribunal retenant une «situation irrépressible». «Je suis soulagé. C'était un moment de stress. Je suis prêt à tout pour mon fils (...) Merci à la justice», a déclaré au sortir du tribunal Ariimatatini Vairaaroa, un homme de 47 ans. En mai 2022, les gendarmes avaient saisi dans son jardin, à Tahiti, quelque 110 plants de cannabis. Le quadragénaire s'en servait pour fabriquer de l'huile qu'il administrait à son fils de 10 ans, autiste et atteint d'épilepsie, troubles résultant des effets indésirables d'un vaccin reçu alors qu'il avait 9 mois. Le garçon, âgé de 10 ans aujourd'hui, faisait «20 crises par jour», selon ses proches, démunis du fait de l'absence de traitement efficace.

«On a regardé sur Internet. J'ai vu des parents dans mon cas qui plantaient du cannabis. C'est ce que j'ai fait. Mais il y a la loi. On est dans l'illégalité. Pendant un mois, il n'a plus fait de crise. On dormait. Il a aussi fait des progrès jusqu'à ce que les gendarmes viennent», a témoigné devant le tribunal, qui statuait à juge unique, Ariimatatini Vairaaroa. Son avocat, Me Thibaud Millet, a dénoncé dans sa plaidoirie des poursuites «indignes» et «inhumaines» ayant conduit selon lui à une «rupture de soins» de l'enfant. «Il faut absolument que la loi change. On a une législation complètement inadaptée. C'est scandaleux de ne pas pouvoir soigner des malades pour lesquels il existe de produits sur le marché mondial qui sont interdits en Polynésie française (...) On oblige ces parents à soigner dans la clandestinité», a-t-il ajouté en marge de l'audience.

Fait rare, le procureur de la République siégeant à l'audience, Michel Masars, s'est désolidarisé de ses pairs du parquet, déclarant que s'il «avait eu à connaître la situation» du père de famille, il «n'aurait pas engagé de poursuites». Le magistrat, qui a dit «s'incliner devant» la «souffrance» de cette famille, a requis une «dispense de peine», considérant que les faits étaient malgré tout caractérisés en raison de la saisie des 110 plants. À l'annonce de la relaxe de son client, motivée par la «situation irrépressible» à laquelle il est confronté, Me Millet a salué une «décision rarissime», un «grand moment de justice». En Polynésie française, le débat sur le cannabis thérapeutique est lancé depuis plusieurs années. Le président de cette collectivité française du Pacifique, Moetai Brotherson, s'y est dit favorable. La consommation de cannabis à des fins récréatives est également courante sur le territoire.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par Tugdual »

Il y a un passage qui gratte un peu (je graisse) :
Jean a écrit : samedi 22 juin 2024 à 14:51 [...] Le quadragénaire s'en servait pour fabriquer de l'huile qu'il administrait à son fils de 10 ans, autiste et atteint d'épilepsie, troubles résultant des effets indésirables d'un vaccin reçu alors qu'il avait 9 mois. [...]
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par Soline34 »

Oui, ce seul passage fait perdre toute crédibilité au reste helas
Parent d’une jeune fille TSA diagnostiquée en avril 2024
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Re: [Index Santé] Cannabis : pour parler cannabis et cannabidiol (CBD), légalisation, usages (récréatif, thérapeutique).

Message par Tugdual »

L’efficacité du cannabis médical :
Extrait :
Il existe toutefois peu d’études rigoureuses sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales, observaient ces mêmes pharmaciens en 2022. D’une part, les échantillons sont petits et le suivi des patients est généralement à court terme.

[...]

[size=125Trois utilisations du cannabis confirmées[/size]

Trois utilisations du cannabis sont mieux documentées que les autres, selon l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec. Toutefois, même dans ces cas, le cannabis et les cannabinoïdes sont considérés comme un traitement de dernier recours, parce qu’il existe des risques associés à leur utilisation.

1) Nausées et vomissements

[...]

2) Douleur chronique

[...]

3) Sclérose en plaques

[...]

Y a-t-il d’autres bénéfices?

Pour les autres conditions médicales, la recherche est prometteuse mais pas encore suffisante pour conclure, remarquait le CCDUS en 2016.

[...]

Verdict

Le cannabis et ses composés peuvent être bénéfiques pour soulager certains symptômes comme les nausées, les vomissements, la douleur chronique et les contractions musculaires involontaires. Ces bienfaits sont toutefois accompagnés de plusieurs effets secondaires. Pour les autres bienfaits supposés du cannabis, davantage de recherche sera nécessaire, parce que beaucoup de facteurs viennent compliquer l’analyse des résultats.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).