AlexKain a écrit : ↑mardi 28 mai 2019 à 19:55
Je sais pas trop où parler de ça, j'ai pensé à mon sujet de présentation, mais je pense qu'ici ça peut aller car il est bel et bien question de sexualité.
En fait, de construction de sa sexualité, de libido et de fantasmes.
Alors voilà, pour poser le contexte, je vois une psychologue depuis 4 ans, pour qui je souffre de névroses et troubles anxieux, avec des phases dépressives, mais je n'entrerais pas dans le TSA. (même si elle avoue ne pas être experte dans le domaine)
A la base, elle m'a conseillé d'aller voir un psychiatre pour envisager un traitement médicamenteux pour soulager ma dépression et mon anxiété. (notamment en vu de reprendre une formation)
Ce psychiatre, avec qui je me sentais pas trop à l'aise, a repéré ces choses, puis y a vu heu... un autre truc, je sais même plus le nom désolé, une possible bipolarité (alors que je m'y retrouvais absolument pas sur ce trouble), avant d'aborder le syndrome d'Asperger.
A ce moment là, j'étais en cours de changement de psychiatre, car je ne souhaitais pas poursuivre avec lui.
Il se trouve que j'ai eu de la chance, car j'ai pu avoir un rdv avec une psychiatre spécialisé TSA (y en a que 3 dans mon coin, d'après l’association que j'avais contacté), qui s'est proposé de faire un diagnostic et qui a en plus accepté de continuer à me suivre ensuite !
Bref, tout ça nous éloigne de sexualité, je m'égare, désolé.
J'ai eu quelques rdv avec la psychiatre mais le diagnostic n'est pas encore posé, et j'ai même fait quelques tests lors du dernier entretien. Je ne sais pas vraiment où j'en suis encore. La psychiatre doit voir ma mère, et je dois lui transmettre un document (sorte de témoignage), et donc je n'ai pas encore fini les rdv. Le résultat peut tout à fait être négatif comme positif de mon point de vue.
Mais, et on en arrive enfin au sujet, la psychologue que j'ai vu encore aujourd'hui et qui a lu le document dont je parle (c'est elle qui m'a poussé à l'écrire, je lui ai donc fait lire en premier, surtout que la psychiatre, je venais de la rencontrer à la base quand je l'ai terminé, donc je ne voulais pas lui transmettre immédiatement, sans savoir si le feeling passait bien, vu qu'il est très personnel), m'a encore dit que pour elle, je ne pouvais pas être dans le spectre autistique car dans mon adolescence j'ai "eu une construction de désirs sexuel, une libido et des fantasmes avec une imagination assez forte" et que donc ça lui semble pas correspondre aux autistes. (car oui je parle de tout ça dans mon texte)
Pour vous, qu'en est-il ?
J'avoue que depuis qu'il est question d'Asperger et que je lis beaucoup de choses, même ici, l'aspect sexualité à l'adolescence, n'a pas ou que peu été abordé. Mais est-ce qu'un Aspie ne peut donc pas avoir de fantasmes et de désirs sexuels à l'adolescence ? (il faut avouer que j'ai eu des pensées assez particulières assez tôt aussi, et je pense que c'est cela qui peut avoir étonné la psychologue)
Si des personnes qui ont été diagnostiqué pouvaient répondre, si vous ne vous sentez pas gêné bien sûr.
Là, comme ça, ça me parait un peu étonnant, mais je n'ai jamais fait de psychologie de ma vie, alors j'en sais rien.
Du coup la psychologue a ajouté qu'il faudrait, après la pose du diagnostic, essayer d'orienter la recherche sur un HPI, car dans ma façon de penser et d'agir je pourrais entrer dans ce cadre mais donc pas être sur le spectre autistique.
De nouvelles questions en perspective.