Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Pour ma part, j'aime bien goûter de nouvelles choses (sauf dans certaines catégories : sodas, cafés, boissons énergisantes, etc.).
La première fois ? Je devais avoir 15 ans. C'était une chope de bière. Avec des copains, nous nous sommes mis à aller chaque vendredi après-midi (juste après la fin des cours) boire un verre (ou deux).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Pour ma part, j'ai connu ma première absorption de boisson alcoolisée, voire même très alcoolisée (de l'Armagnac) à 18 ans. Ce fut un désastre, les gendarmes m'ont récupérée sur un monument du village brandissant un bouquet d'hortensias à la main et m'ont ramené (dans la méhari de service) chez mes parents.... Je me suis retrouvée privée de sorties pendant tout le reste de l'été.... et de corvée de repassage aussi ! J'avais juste fait ça pour être acceptée mais les autres n'en avaient rien à faire. Ils ont bien ri je pense mais ils n'étaient pas mes amis en fait. Juste des gens qui voulaient rire d'une personne un peu particulière... Ceci m'a beaucoup blessée et aujourd'hui encore je ne sais pas vraiment partager un apéro avec d'autres personnes.... paranoïa quand tu nous tiens....
C'est une petite expérience, quoi. Pour distinguer d'où vient la réticence à l'alcool : du fait de (croire) savoir qu'il y a de l'alcool ou du goût, ou d'autre chose.
Tu te souviens de cette vidéo (notamment la partie sur la dégustation de vin).
Bon, ben, la prochaine fois, vous savez ce que j'apporte.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Je m'incruste, je ne bois pas d'alcool je n'aime pas ça, j'ai jamais trop compris pourquoi ça aide a socialiser, l'impression que beaucoup de personne considère que faire la fête et/ou s'amuser c'est impossible sans alcool. Ce truc me dépasse complet.
Pour moi boire de l'alcool ou fumer une cigarette sous la pression des pairs au lycée/ collège me semblait être faire preuve d'immaturité. Mais j'ai eu l'impression que le monde des adultes y vois le contraire, trouvant plus mature les jeunes qui prennent un ptit verre en soirée. Les enseignants aussi trouvaient plus matures les élèves qui fumait. ca aussi c'est incompréhensible pour moi. de considérer une personne mature car elle cède a la pression sociale???
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
@hapycius: Je me souviens avoir "goûté" (enfin, trempé les lèvres, quoi) la mousse d'une bière à faible pourcentage quand j'avais genre 7 ou 8 ans, alors que j'étais avec mes parents chez mes grands-parents. Je n'ai pas trop aimé. Sinon mes parents m'ont parfois proposé de prendre p. ex. un peu de vin avec eux à partir de 15 ans environ. L'idée étant de faire connaître tout en gardant ça sous contrôle et sans en faire un interdit. Ils ont fait pareil pour mes frères et sœurs et on est tous plutôt prudents et responsables par rapport à l'alcool, donc ça a l'air de marcher.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Bidouille > d'accord avec toi à 100% !
J'ai jamais compris non plus pourquoi les gens fumaient. Encore, l'alcool on peut apprécier le goût, même si c'est pas mon cas, mais fumer... c'est cher, catastrophique pour la santé, et dégueulasse...
Bidouille et Georges-André, tout à fait d'accord avec vous.
Je me félicite de ne jamais avoir eu envie de "faire comme les autres - parce que ça se fait".
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
A une époque, juste pour tenter d'exister il fallait faire comme ça. Maintenant, ce n'était en aucun cas la panacée universelle et si d'autres moyens d'être existent aujourd'hui ceci est bien. Des parents présents et aimants aident beaucoup, surtout lorsqu'ils permettent de développer les points d'intérêts ... De mon temps dans ma campagne ceci n'existait pas et il fallait se rapprocher des gens pas forcément bien....
Mars a écrit :Bidouille et Georges-André, tout à fait d'accord avec vous.
Je me félicite de ne jamais avoir eu envie de "faire comme les autres - parce que ça se fait".
freeshost a écrit :C'est une petite expérience, quoi. Pour distinguer d'où vient la réticence à l'alcool : du fait de (croire) savoir qu'il y a de l'alcool ou du goût, ou d'autre chose.
Tu te souviens de cette vidéo (notamment la partie sur la dégustation de vin).
Bon, ben, la prochaine fois, vous savez ce que j'apporte.
S'il y a de l'alcool, tu vas très vite le savoir : je serai si agressive qu'il te faudra beaucoup pour m'empêcher de te blesser. Je suis intolérente à l'alcool.
Georges-André a écrit :Bidouille > d'accord avec toi à 100% !
J'ai jamais compris non plus pourquoi les gens fumaient. Encore, l'alcool on peut apprécier le goût, même si c'est pas mon cas, mais fumer... c'est cher, catastrophique pour la santé, et dégueulasse...
Etant une grosse fumeuse (dû à l'adaptation à la nicotine, bien sûr), au départ, j'ai fumé parce que j'adorais et j'adore toujours autant l'odeur du tabac fraichement ouvert.