Tout le problème est justement que généralement on ne se fout pas du diagnostic, tu as bien de la chance d'avoir réussi à t'en foutre.misty a écrit : ↑lundi 2 mars 2020 à 11:51A titre perso, je suis peut-être visée [par Schovanec sur "trop de diagnostics abusifs"], ou peut-être pas: en fait je m'en fous.
[...]
Les aides et accompagnements dont je bénéficie tiennent plus aux difficultés factuelles et récurrentes et au handicap concret quotidien qu'à autre chose, je le sais parce que j'ai obtenu tout ça avant d'être officiellement diagnostiquée TSA.
Schovanec dit dans l'interview en question:
mais il y a tellement de subjectivité dans le diagnostic, de variation entre ce que dira un centre expert ou un psychiatre et un autre, que beaucoup restent avec un doute et souffrent de toute occasion de voir relancée la remise en question possible de leur diagnostic, tant ils ressentent comme une nécessité dans la vie d'avoir un diagnostic certain. Parce que tant qu'on n'est pas sûr d'être autiste et capable de dire de ce que c'est, dans un environnement plein de méconnaissance et d'idées fausses c'est bien difficile de parler de ses besoins pour que les gens en tiennent compte.L'autisme n'est pas une question d'avis. Il fait l'objet d'une définition sérieuse et médicale.