L'olive dans le Spritz ça compte comme un légume ou pas ?WinstonWolfe a écrit : ↑jeudi 15 août 2019 à 18:08Ça me semble une bonne idée aussi, ça fait d'une pierre deux coups. Le whisky viendra bien assez vite sans qu'on force
J'arrête de digresser
L'olive dans le Spritz ça compte comme un légume ou pas ?WinstonWolfe a écrit : ↑jeudi 15 août 2019 à 18:08Ça me semble une bonne idée aussi, ça fait d'une pierre deux coups. Le whisky viendra bien assez vite sans qu'on force
Tu peux également te présenter dans la section Présentations...Spoiler : Pour modifier la signature :
J'ai vécu la même chose au même âge. Boulimie à fond en plus je me suis retrouvée dans une chambre étudiante au CROUS avec toute latitude pour vivre comme je le voulais. J'ai passé une année enfermée à me couper petit à petit de tout le monde. J'ai du mal à définir cette période. Dépression ? J'ai pas vraiment l'impression, mais quoi alors ? Je n'avais vu personne (professionnel) à cette époque.Lilymilou a écrit : ↑lundi 19 août 2019 à 19:47 . Entre mes 17 et 20 ans, j'ai connu une période de "dépression" (aucun diagnostic n'a été posé, et moi-même je ne suis pas sûre que le terme soit adéquat). Il s'agissait surtout d'une grosse remise en question de mon identité, car à force de porter des masques et de vouloir à tout prix imiter mon entourage pour me sentir acceptée, j'ai fini par me perdre, au point que je décide de couper les ponts avec tout le monde et de m'isoler, car il me semblait que c'était la seule solution afin de pouvoir me retrouver, me remettre de toute cette agitation et guérir de mes TCA.
http://grouperechercheautismemontreal.c ... ol8_FR.pdfJusqu’à 97% des personnes autistes auraient des problèmes gastro‑intestinaux. Les types de désordres gastro‑intestinaux varient d’un individu autiste à l’autre, mais les plus fréquents sont la constipation, la diarrhée, et la douleur abdominale. La présence de problèmes gastro‑intestinaux chez les personnes autistes serait un facteur de risque de mauvais sommeil.Les causes des désordres gastro‑intestinaux chez les individus autistes sont toujours à l’étude. Certains auteurs proposent que des processus inflammatoires soient à l’origine de ces problèmes, alors que d’autres pensent qu’une proportion significative de personnes autistes auraient le syndrome du côlon irritable. Plus récemment, des chercheurs ont étudié le microbiote intestinal des individus autistes. Ils ont trouvé que les personnes autistes avaient certaines particularités au niveau des bactéries présentes dans leur tube digestif qui pourraient être liées aux problèmes gastro‑intestinaux. La mélatonine est en forte concentration dans le tube digestif. Elle influencerait le mouvement intestinal, modulerait la réponse inflammatoire, et la douleur. Une étude randomisée a d’ailleurs montré que l’utilisation de la mélatonine pouvait améliorer la qualité de vie et diminuer la douleur associée au syndrome du côlon irritable. Malheureusement, aucune étude n’a encore étudié l’effet de la mélatonine sur les problèmes gastro‑intestinaux des personnes autistes.
Très intéressant à savoir. Mercialexis a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 12:15 Une activité qui m’a été utile pour améliorer ma confiance-en moi sur l’alimentaire, c’est les cours de chant. Il y a tout un travail de découverte, d’exploration et de domestication des sensations au niveau de la voie orale. Et du fait aussi que ça prend du temps tout en mesurant réellement les progrès qu’on fait au fil des ans, grâce à la qualité du son qu’on produit et qui s’améliore.
La peur de goûter quelques chose de nouveau à plus ou moins disparue grâce à ce travail, car je sais que je peux le faire suivant la même méthode que le chant. Il reste toujours une petite appréhension, car ça reste une aventure et un effort à fournir de tester du nouveau. Mais c’est à mille lieues des peurs irrationnelles de quand j’étais enfant, ado et jeune adulte.
Moi aussi je fais le lien avec des troubles alimentaires…Lilymilou a écrit : ↑lundi 19 août 2019 à 19:47 Bonjour,
Je me permets d'envoyer un message sur cette conversation, car j'ai remarqué que vos messages sont assez récents et entrent en résonance avec mes réflexions actuelles.
Il y a quelques jours, j'ai commencé à m'intéresser à l'autisme Asperger suite à une remarque lancée par une connaissance à mon propos. Si je me suis toujours sentie en très grand décalage avec les autres, je n'avais par contre jamais pris le temps de creuser la question de l'autisme. Après avoir lu de nombreux textes, vu de nombreuses vidéos et fait plusieurs tests en ligne, il me semble que je n'ai pas tort de me poser la question.
J'hésite à me faire "diagnostiquer" auprès d'un professionnel. J'ai peur d'être déçue du résultat, de me sentir encore plus seule et incomprise s'il s'avère que non, je ne suis pas Asperger. Mes raisonnements sont les mêmes quant au "diagnostic" du haut potentiel... Néanmoins, je sais qu'en réussissant à mettre des mots sur tout ce que j'ai toujours vécu, j'en serai intensément soulagée.
J'ai souhaité intervenir dans cette conversation, car j'ai des troubles alimentaires depuis mes 11 ans (j'en ai aujourd'hui 20). J'ai enchaîné l'orthorexie (obsession de manger sain -pour ma part, elle s'est manifestée par une alimentation très sélective et une suppression de nombreuses catégories d'aliments-), l'anorexie (désir absolu d'avoir le contrôle de mon alimentation et de mon poids, toute perte de contrôle ou prise de poids -aussi infime soit-elle- suscitait en moi une angoisse intense), l'hyperphagie (en réaction aux situations sociales qui me demandaient beaucoup trop d'énergie, il fallait que je décompresse) et la boulimie (quand j'ai commencé à prendre trop de poids, je me suis mise à me faire vomir).
Aujourd'hui, depuis près de trois ans, j'alterne les phases d'anorexie et de boulimie, d'hyperphagie et d'anorexie atypique (le fait de tout faire pour pouvoir garder son poids idéal). Pour moi, le lien entre les relations sociales et les troubles alimentaires est évident. De même que le lien est à faire avec le syndrome du caméléon et le désir de contrôle.
Pour ma part, j'ai toujours été très exigeante et perfectionniste. A partir de mes 12 ans, j'ai commencé à vouloir m'intégrer et adopter cette stratégie du caméléon. Entre mes 17 et 20 ans, j'ai connu une période de "dépression" (aucun diagnostic n'a été posé, et moi-même je ne suis pas sûre que le terme soit adéquat). Il s'agissait surtout d'une grosse remise en question de mon identité, car à force de porter des masques et de vouloir à tout prix imiter mon entourage pour me sentir acceptée, j'ai fini par me perdre, au point que je décide de couper les ponts avec tout le monde et de m'isoler, car il me semblait que c'était la seule solution afin de pouvoir me retrouver, me remettre de toute cette agitation et guérir de mes TCA.
Quant à la question des intérêts spécifiques, j'ai tout perdu également. Vous n'imaginez pas le vide que j'ai vécu à ce moment-là.
Je pourrais encore beaucoup écrire, mais je vais m'abstenir. Si certains d'entre vous sont prêts à discuter, à me donner des réponses ou vous-mêmes à la recherche de réponses au sujet des TCA, n'hésitez pas.
Un tout grand merci d'avance !