Après la première transplantation réussie d’un cœur de porc sur un patient vivant le 7 janvier dernier, c’est au tour de la transplantation de rein de porc sur l’homme de faire un nouveau pas en avant.
Une équipe médicale de Birmingham (en Alabama) a ainsi publié hier, les résultats d’une double greffe de rein chez un patient en état de mort cérébrale, la deuxième du genre.
En revanche, c’est la première fois que ces reins sont greffés directement dans le corps du patient. En effet, lors de la première xenotransplantation de rein de porc sur un patient en état de mort cérébral les chirurgiens n’avaient pas inséré les organes dans la fosse iliaque, la conservation de l’organe à l’extérieur facilitant l’observation. Une fonction rénale normale avait pu être rétablie avec des niveaux de créatinine satisfaisants.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
propane42 a écrit : ↑mardi 4 janvier 2022 à 12:28
Les décès consécutifs des Bogdanov, un plaidoyer pour une meilleurs considération de la médecine ... Et arrêter un peu les délires naturalistes pseudo scientifique.
Claude Bernard insiste sur l’histoire naturelle des maladies (que se passe-t-il sans rien faire ?) souvent négligée par des raisonnements intuitifs. Il insiste sur la comparaison pour montrer la supériorité d’une stratégie nouvelle par rapport à une thérapeutique existante ou à une absence d’intervention (ce qui est obtenu par le placebo des essais cliniques). Ces propos sur l’indispensable rigueur expérimentale dans le champ de la thérapeutique (par opposition à l’empirisme et « l’opinion ») ne sont autres que les principes des actuels « essais cliniques randomisés comparatifs » [4]. Ceux-ci restent, malgré certaines critiques, la pierre angulaire de la médecine fondée sur des preuves (evidence-based medicine), où la réflexion se pose même en termes d’éthique [8], aux antipodes des « croyances ». Enfin, l’analyse de ces travaux par des pairs – peer review – avant qu’ils ne soient publiés, constitue le sceau scientifique des nouvelles pièces du puzzle. Bref, le bénéfice d’un traitement, et surtout son indication, ne s’apprécient pas sur des sondages d’opinion, comme on l’a vu à l’acmé de la première vague de Covid-19 [9], ni sur la starification de quelques chercheurs… Tout le reste n’est que bavardages ! À l’aune de cette pandémie, les principes édictés par Claude Bernard restent d’actualité et peuvent s’adresser aujourd’hui aux « covidologues » de tous bords avant qu’ils ne s’expriment dans les médias.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Hector74 a écrit : ↑samedi 29 janvier 2022 à 11:21
Pour l'anecdote, les frères Bogdanoff ont été diagnostiqués, à l'âge adulte, autistes Asperger (ils l'ont déclaré publiquement dans des interviews).
Et ??
IA helvétique téléchargée en 1982
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger viewtopic.php?f=5&t=13627
Tugdual a écrit : ↑samedi 29 janvier 2022 à 13:57
Vu les personnages, je ne suis pas sûr...
Pour quelqu'un de ma génération, ils resteront toujours les créateurs et captivants présentateurs de Temps X, l'émission-culte dédiée à la science-fiction (entre nous, deux autistes de plus dont l'intérêt restreint était la SF...). Plus tard, ils prêtent effectivement le flanc à la critique (justifiée).
Pas encore "officiellement" diagnostiqué. Hésite encore à entreprendre cette démarche.
1. À quel niveau se situent actuellement les stocks de sang ?
Selon l’EFS, ils sont à un niveau dangereusement bas. « Le stock de produits sanguins est en dessous du seuil de sécurité et cela depuis plusieurs jours. 70 000 poches de globules rouges sont aujourd’hui en réserve alors qu’il en faudrait 100 000 », indiquait-il ainsi dans son communiqué du 8 février. « Sur une période standard, on fonctionne entre 95 000 et 105 000 poches en stock », précise à Ouest-France Hervé Meinrad, directeur de la collecte de l’Établissement français du sang. Il manque donc environ 30 000 poches.
[...]
4. Combien de dons faut-il pour reconstituer le stock ?
Afin de reconstituer son stock, l’EFS a besoin d’attirer près de 2 500 donneurs supplémentaires chaque jour. « Pour pouvoir fonctionner correctement, il nous faut 10 000 dons par jour. Sur les dernières semaines, on était entre 7500 et 7 800 dons par jour », explique ainsi Hervé Meinrad.
Le communiqué publié mardi 8 février par l’EFS appelait à la mobilisation. « Il est demandé à tous les citoyens de donner leur sang dès que possible », écrivait ainsi l’EFS, dès les premières lignes du texte.
Les Français ont-ils répondu à cet appel ? En partie. « On commence à voir une mobilisation », explique Hervé Meinrad « Mais c’est un frémissement », tempère-t-il. « Il faut que ça se confirme, que ça se maintienne. On reste extrêmement vigilant ».
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).