Pour parler du burn-out, venez ici !

[Manichéenne]

Je ne comprends pas bien, tu doutes dans quel sens ? Le sens de l'être encore (en burn-out), ou bien tu ne penses pas que c'était un burn-out ?

Je pensais que le burn-out c'était de beaucoup trop travailler, faire plus que ses heures, s'investir à fond, tenter d'atteindre des objectifs irréalisables, etc. Moi, je travaille peu, je suis à temps partiel, je ne fais pas plus que mes heures, je passe beaucoup de temps à bloquer sur mes intérêts restreints ou à me balader sur internet... Par contre l'environnement m'épuise, le travail est inadapté, je fais tout de même ce qu'on me demande et on m'en demande de plus en plus y compris en dehors de mes compétences...

Parce-que si tu doutes d'être encore en burn-out, me concernant je pense l'être encore !
Ça date de l'été dernier, mais je peux te dire que si je devais retourner travailler au même endroit, j'angoisse encore rien que de l'imaginer !

Si je devais retourner là où je travaillais en 2012 je ferais une crise d'angoisse, et pas pour une raison de burn-out. Il faut distinguer l'épuisement et les angoisses parce que ça se passe mal, qu'il y a un conflit, du harcèlement ou de mauvais souvenirs... Peut-être que pour toi c'est bien une conséquence de l'épuisement professionnel, mais je n'y vois pas forcément de lien direct.

Comme quoi, ça peut prendre du temps. Il faut surtout chercher à impliquer les gens travaillant avec toi ou tes employeurs pour aboutir à de meilleures conditions environnementales pour toi.

Je ne m'imagine pas demander à mon client de me trouver un poste hors open space et loin de mon équipe alors même que je ne veux pas parler de handicap à mon employeur et que je changerai de poste dans maximum un an.

Comment cela se passe dans ta boîte ? En as-tu déjà passé ? Peux-tu te préparer/t'entraîner à l'avance ?

Je n'en ai jamais passé dans cette boîte.
J'ai du mal à imaginer comment je vais pouvoir paraitre motivée et compétente alors que je n'aime pas ce que je fais. Il est question de juger de mon "employabilité". Je ne le sens pas très bien, discuter de ça alors que je serai en temps partiel thérapeutique...

[Salicorne]

Je pensais que le burn-out c'était de beaucoup trop travailler, faire plus que ses heures, s'investir à fond, tenter d'atteindre des objectifs irréalisables, etc. Moi, je travaille peu, je suis à temps partiel, je ne fais pas plus que mes heures, je passe beaucoup de temps à bloquer sur mes intérêts restreints ou à me balader sur internet... Par contre l'environnement m'épuise, le travail est inadapté, je fais tout de même ce qu'on me demande et on m'en demande de plus en plus y compris en dehors de mes compétences...

Cela pourrait-il être un bore-out ?

[Manichéenne]

Non. J'ai eu des périodes avec à peine 10 minutes de travail par semaine, c'est vrai que c'est lourd mais j'arrivais à peu près à m'occuper. Depuis j'ai changé de chef, j'ai beaucoup plus de travail mais ça ne correspond ni à mes compétences ni à ce qui me plait.
En même temps, je ne peux pas travailler en continu sur une journée. Je n'arrive pas à me concentrer, et je m'épuise vite. heureusement que je suis rapide quand je m'y mets.
Bon, je tente de faire confiance à mon psy sur le "diagnostic" de burn-out puisqu'il a suivi plusieurs formations sur le sujet, sans compter les livres que je vois dans son bureau.

[Daredevil]

Cela pourrait-il être un bore-out ?

Moi en fait c'était un bore out, l'impression d'être sous-exploiter , et l'ennui sur des activités réputées difficiles que je fais facilement. Et ne pas être à la meilleure place pour l'efficience du service.
Merci Salicorne

[freeshost]

Y a-t-il beaucoup de workaholic parmi vous et dans la population spectro-autistique ?

[neg55]

Oui moi ! Mais je pense aujourd hui que c etait plutot une sur sur compensation car a chaque nouveau job j etais terrifiee et certaine d etre viree chaque jour.... il va de soi que mes differents employeurs ont vite compris que le truc bizarre savait faire plein de choses en mm temps et ont largement exploite la situation. C est un diag de burn out il y a 2 ans qui a ouvert la piste de l autisme. Ce fut un effondrement massif et subi - SAMU au boulot - physique et mental. Mais 8 ans a 60-70 h par semaine plus le harcelement et un bureau vitre avec 3 personnes et qui servait de hall de gare, je ne sais pas aujourd hui comment j ai tenu.... ca a fait de gros dommages tjrs d actualite surtout quand j ai realise qu au travail les choses s etaient tte ma vie passees ainsi. Et ca c est pour moi directement a l autisme.

[Flower]

En fait je n'en fais pas partie. J'ai juste une conscience professionnelle et un sens des responsabilités assez élevés, donc il est important pour moi de bien faire mon travail. Mais je ne suis absolument pas adepte des heures sup' et quand je peux déléguer, cela ne me gêne pas du tout.

[freeshost]

En fait, Flower, pourrais-tu t'imaginer exercer une activité professionnelle avec peu de responsabilités ?

[Flower]

C'est ce que je fais. Mais j'ai des tâches à effectuer et je suis responsable du fait qu'elles soient effectuées.

[freeshost]

Mais j'ai des tâches à effectuer et je suis responsable du fait qu'elles soient effectuées.

Comme la plupart des personnes qui travaillent.

Cela dit, tu as le droit de travailler à temps partiel, comme toute personne.

Le repos et les pauses, faudrait les mettre dans la déclaration des droits de l'homme.

[philigram]

Moi, ce fut plus un bore-out. L'ennuie et l'impression d'être juste un morceau de viande qu'on place au gré des demandes. J'étais en SSII ... ça explique tout.
J'ai des "inter-contrats" où il fallait être présent à l'agence, mais sans boulot, ni bureau et interdiction de trainer dans la pièce café.
J'ai des contrats de complaisance : juste faire de la présence pour choper des infos et se placer sur de futurs contrats.
J'ai eu une mission "suicide" : récupérer un code sans document, et piégé par ceux qui ont du céder leur savoir car leur agence a fermé (France-Télécom). Des heures à regarder le code sans rien comprendre, sans pouvoir tester.
J'ai eu des missions de maintenance où il fallait 1j pour que mon commercial négocie le prix de mon intervention alors qu'il me fallait 2h pour corriger le bug.
J'ai eu des missions longues où j'étais en assistance technique, sous-exploité, sur-évalué volontairement par le commercial pour arnaquer le client : 2semaines de boulots effectif pour 3 mois chiffré.

J'ai fini par développer toutes les techniques afin de faire croire que j'étais au boulot alors que je dormais dans ma voiture ou rentré chez moi.

Et le pire, c'est que chez moi j'étais alors en burn-out ! Je ne pouvais faire tout ce que j'avais à faire, et aussi parce que j'étais épuisé de n'avoir rien fait au boulot.

Un ENFER qui finit sur une TS, sans aucune compassion de la part de cette @#ç& de SSII et au retour on m'a mis sur de la doc et remplir des tableaux excel.
Alors que quand j'avais un boulot intéressant, motivant, avec une autonomie je pouvais faire 10h par jour, y retourner le week-end et même j'ai passé 24h sans dormir pour livré un produit : un jeu vidéo.

[Flower]

FH, sauf que vivre seul d'un temps partiel à Paris, c'est quasi impossible, et que sur mon poste actuel, le temps partiel n'est pas autorisé. Puis au fond, je veux le faire, ce boulot...

[freeshost]

Tu n'es pas obligée de vivre là où le coût de la vie (notamment les loyers) est cher.

Si tu aimes ta job, tant mieux.

Mais il ne faut pas prendre à la légère la fatigue. Sus à la dictature du temps plein !

[Flower]

Si je veux garder mon emploi, si, j'y suis obligée, parce que c'est là où est mon employeur.

[freeshost]

C'est beau dommage qu'ils n'engagent pas au moins une personne supplémentaire pour répartir les efforts.