Je pensais que le burn-out c'était de beaucoup trop travailler, faire plus que ses heures, s'investir à fond, tenter d'atteindre des objectifs irréalisables, etc. Moi, je travaille peu, je suis à temps partiel, je ne fais pas plus que mes heures, je passe beaucoup de temps à bloquer sur mes intérêts restreints ou à me balader sur internet... Par contre l'environnement m'épuise, le travail est inadapté, je fais tout de même ce qu'on me demande et on m'en demande de plus en plus y compris en dehors de mes compétences...elina888 a écrit :Je ne comprends pas bien, tu doutes dans quel sens ? Le sens de l'être encore (en burn-out), ou bien tu ne penses pas que c'était un burn-out ?
Si je devais retourner là où je travaillais en 2012 je ferais une crise d'angoisse, et pas pour une raison de burn-out. Il faut distinguer l'épuisement et les angoisses parce que ça se passe mal, qu'il y a un conflit, du harcèlement ou de mauvais souvenirs... Peut-être que pour toi c'est bien une conséquence de l'épuisement professionnel, mais je n'y vois pas forcément de lien direct.Parce-que si tu doutes d'être encore en burn-out, me concernant je pense l'être encore !
Ça date de l'été dernier, mais je peux te dire que si je devais retourner travailler au même endroit, j'angoisse encore rien que de l'imaginer !
Je ne m'imagine pas demander à mon client de me trouver un poste hors open space et loin de mon équipe alors même que je ne veux pas parler de handicap à mon employeur et que je changerai de poste dans maximum un an.Comme quoi, ça peut prendre du temps. Il faut surtout chercher à impliquer les gens travaillant avec toi ou tes employeurs pour aboutir à de meilleures conditions environnementales pour toi.
Je n'en ai jamais passé dans cette boîte.Comment cela se passe dans ta boîte ? En as-tu déjà passé ? Peux-tu te préparer/t'entraîner à l'avance ?
J'ai du mal à imaginer comment je vais pouvoir paraitre motivée et compétente alors que je n'aime pas ce que je fais. Il est question de juger de mon "employabilité". Je ne le sens pas très bien, discuter de ça alors que je serai en temps partiel thérapeutique...