Rôle du Psychologue?

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
EtudiantePsychoV
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

Site des assos pardon :)
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Benoit
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Benoit »

Dans l'ordre chronologique, ça commence par le "Café Rencontre" Asperger Amitié :
http://www.asperger-amitie.com/caf%C3%A9-rencontre/
Ne t'ennuies pas avec le forum de l'association, c'est désert.
Si ça t'intéresse je dois avoir le mail et le tel de Myriam quelque part.

Ensuite c'est Asperger Aide France :
http://www.aspergeraide.com/content/blogcategory/28/40/
Ne t'ennuies pas avec le forum,c'est désert c'est pas vraiment actif. (par rapport à ici en tout cas)

Dans un cas comme dans l'autre, mieux vaut ne pas se recommander de moi :) (je peux t'expliquer si ça t'intéresse, mais c'est compliqué :mryellow: )

Cet autre rendez vous un peu plus tard avec des deux spécialistes mondiaux peut t'intéresser mais là c'est payant avec réservation obligatoire : http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=4713
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
EtudiantePsychoV
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

@Benoit Merciiii :D Je pense y participer il faut juste que je m’organise!
Ah si tu as envie de m'expliquer je suis à l'écoute (ici ou en MP :wink: )

Oh oui ce séminaire m'intéresse carrément! En plus ça tombe bien je n'ai pas cours le lundi! Par contre j'ai cherché (sans trouver, peut être ai-je mal cherché ...) une date limite pour s'inscrire, ça te dit quelque chose?


Sinon petit "hors sujet" mais j'ai pensé très fortement à vous tous ce matin ...
Comme je vous l'ai évoqué auparavant je suis actuellement accompagnante à domicile et j'ai assisté à une scène qui rentrait fortement en écho avec les problématiques que nous avons abordez.
Je suis supervisé par une psychologue diplômée, celle-ci à "omis" de donner une information capitale à la maman du petit que j'accompagne. La maman à découvert le mensonge, elle a explosé de colère ... Tout ce que nous avons pu ce dire ici à pris une dimension encore plus concrète quand je me suis retrouvé au milieu de tout cela ce matin.
Nath62
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Nath62 »

J'espère vraiment que ta présence ici t'aidera pour ton futur métier. Juste pour "rire", après 3 ans de "révélation" par une aspi et un cheminement à la con, j'ai enfin trouvé un médecin à l'écoute qui ne m'a pas traitée de dingue... Et on va enfin avancer pour savoir ce qui explique le fonctionnement de ma puce et voir ce qui peut l'aider à vivre sa vie au mieux, la piste de la sphère autistique n'est plus écartée.... 1 pédiatre, 3 pédo psy, 1 médecin référent camsp, 1 éducatrice jeunes enfants, 1 psychomotricienne, une gastro pédiatre (diag d'hyperactivité), 2 neurologues.... un suivi d'un ou deux ans et aucun n'a rien vu, j'étais la folle de service. Seules les deux psychomot ont eu des doutes, la première a dû se taire, l'autre veut faire faire des tests...
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
EtudiantePsychoV
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par EtudiantePsychoV »

Nath62 a écrit :J'espère vraiment que ta présence ici t'aidera pour ton futur métier. Juste pour "rire", après 3 ans de "révélation" par une aspi et un cheminement à la con, j'ai enfin trouvé un médecin à l'écoute qui ne m'a pas traitée de dingue... Et on va enfin avancer pour savoir ce qui explique le fonctionnement de ma puce et voir ce qui peut l'aider à vivre sa vie au mieux, la piste de la sphère autistique n'est plus écartée.... 1 pédiatre, 3 pédo psy, 1 médecin référent camsp, 1 éducatrice jeunes enfants, 1 psychomotricienne, une gastro pédiatre (diag d'hyperactivité), 2 neurologues.... un suivi d'un ou deux ans et aucun n'a rien vu, j'étais la folle de service. Seules les deux psychomot ont eu des doutes, la première a dû se taire, l'autre veut faire faire des tests...
Ça ne peut que m'aider :)
Oui c'est un gros problème à l'heure actuel... Le diagnostique ... J'espère pour vous et votre fille que les choses vont aller plus vite maintenant :) Tenez nous au courant, je serai ravie d'apprendre comment cela va évoluer! Bon courage en tout cas
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freeshost
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par freeshost »

Nova a écrit :Je pense que la psychologie n'est pas adapté (je parle seulement de mon cas) à mon fonctionnement, l'approche des psychologues est une approche neurotypique basée sur une méthode neurotypique, je pense que la psychologie autistique est a crée mais pour cela il faudrait que le psychologue soit lui même Asperger
La psychologie récente n'englobe-t-elle pas les problématiques liées à l'autisme, au syndrome d'Asperger ? Après tout, une personne psychologue est censée observer et discuter avec les autres personnes. En plus, il me semble que la psychologie sociale peut beaucoup aider à développer des relations sociales adaptées, y compris en s'intéressant aux personnes Asperger (relation entre personne(s) Asperger et personne(s) neurotypiques ; relations entre personnes Asperger uniquement).

Peut-être qu'est encore ancrée dans nos représentations une image désuète du psychologue.

Est-ce qu'une personne Asperger peut devenir psychologue ? En existe-t-il ou en a-t-il existé ?
Nath62 a écrit :On me reproche d'avoir trop de connaissance médicales
Ça, c'est la meilleure ! On préfère que tu sois ignorante pour renforcer une certaine "autorité", une certaine asymétrie. [Bon, je ne vais pas recracher encore une fois sur la bureaucratie en général.]

Rappel : une personne ignorante est plus facilement manipulable car elle est obligé de croire naïvement ce qu'on lui dit, faute de connaissances solides. Vive le libre partage des connaissances, et les relations horizontales (d'égal à égal).

Et en espérant que la quête aux diplômes ne soit pas juste pour la recherche d'un revenu fixe (money avidity), mais réellement pour aider les personnes.

Autre rappel : chaque être vivant se construit de sa propre manière. C'est bien pour se rappeler de la relativité de ses propres représentations, et de l'importance d'une construction libre et authentique (pas imposée ou sous pression). Et pour clouer le bec aux rêves de société homogène, de pensée homogène.

Aussi d'accord que la sociologie peut continuer d'apporter de l'eau au moulin.

Pourquoi arrêter de tout intellectualiser quand d'autres personnes n'intellectualisent rien ? Je ne vois pas de mal à l'intellectualisation si celle-ci peut nous permettre d'observer plus précisément et, ce faisant, de nous adapter plus précisément.

Pour les personnes qui aiment la musique, j'ai trouvé ce fichier pdf.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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3enfants
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par 3enfants »

bonsoir
j'ai vu pour ma fille divers psy... psychologues, neuropsychologue, psychomotricienne, pedopsychiatre
je dirais qu'il y a pour moi 3 choses importantes
1. être capable d'orienter vers un bon diagnostique pour éviter cette errance, ce temps perdu... (1ere psy, ma fille n'a pas de problème, elle connaît très bien les règles et limites. .. )
2. être capable de donner des conseils pratiques, comment faire dans telle ou telle situation. la guidance parentale, c'est vraiment une bonne "soupape" (pedopsy, elle écoutait ce que je lui racontais, pour elle la seule chose pouvant aider ma fille était de l'intégrer à un groupe d'habileté sociale qui n'existait pas, au bout d'un an sans diagnostic précis ni aide concrète je suis allée voir ailleurs)
3. pareil pour l'enfant, différemment, l'aider à mieux comprendre, mieux réagir dans telle ou telle situation, apprendre à gérer les frustrations, les angoisses, apprendre à reconnaître et exprimer ses émotions etc, en fonction des besoins
bref, en cas de ted, sa pour ma fille, des aides très concrètes qui permettent d'avancer.
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com
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Idée
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Idée »

freeshost a écrit :Est-ce qu'une personne Asperger peut devenir psychologue ? En existe-t-il ou en a-t-il existé ?
J'ai déjà lu ou entendu (dans des vidéos) Tony Attwood encourager cela. Un extrait de son livre qui va un peu en ce sens (au niveau des études) :
"Un résultat intéressant serait que des diplômés Asperger mènent des recherches sur le syndrome d'Asperger."
et au sujet de l'emploi :
"Aucune carrière n'est fermée aux personnes Asperger. J'ai rencontré plusieurs milliers d'adultes avec le Syndrome d'Asperger qui avaient une gamme très large de métiers, depuis le facteur postal à mi-temps jusqu'au propriétaire et directeur d'une multinationale à succès. Sur la liste des métiers figurent l'enseignement, la politique, l'aviation, l'ingénierie et la psychologie, ainsi que des professions telles qu'électricien, mécanicien, garde forestier. [...]" p. 352 du Guide.

Une exemple se rapprochant :
Brigitte Harrisson est une personne autiste, travailleuse sociale, spécialiste en TSA : http://www.conceptconsulted.com/fondatrices.aspx
HP+SA
Nath62
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Nath62 »

On est d'accord, Freeshost... Mais hélas, c'est ce qui se passe :(
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Idée
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Idée »

Idée a écrit :
EtudiantePsychoV a écrit :J'espère ne pas céder à la pression institutionnelle, et j'espère que mes collègues en feront autant. C'est en partie pour cela que j'ai créé ce post, prendre conscience des dangers et essayer de m'atteler à réfléchir autour de la question "quel psychologue ai-je envie d'être?"
Chose certaine, il y aura de la pression. Il y a un médecin (Martin Winckler de son nom de plume et Marc Zaffran de son nom réel) qui a fait toute une réflexion sur le soin, la formation des médecins et qui dénonce certaines aberrations qui existent dans le monde médical (cela peut très bien se transposer dans le champ de toute profession dont l'exercice est basée sur le soin, comme le métier de psychologue). Sa réflexion est très intéressante pour quelqu'un qui s'interroge au sujet de "quel psychologue ai-je envie d'être ?".
J'ai retrouvé le document que j'avais en tête au moment où j'ai mentionné la réflexion de Zaffran/Winckler au sujet de la formation du soignant. En fait, elle ne semble plus exister sur le site de Martin Winckler (ou en tous les cas je ne l'ai pas retrouvée), mais j'en ai retrouvé une copie sur un autre site. En voici un extrait :
L’école des soignants : un rêve, un projet, un (nouveau) départ !

Soigner, ça s’apprend. Donc, ça peut s’enseigner. La question qui se pose est celle-ci : que faut-il enseigner, et comment, pour former des soignants ?

Qui devrait enseigner le soin ? Tous les professionnels de santé ? Je pense que non.

Qui devrait être formé pour soigner ? Toutes les personnes qui le désirent ? Je pense que non.

Comment former les soignants ? Quelques propositions en forme de projet.

Quelques idées préliminaires...

La relation de soin nécessite non seulement des compétences, mais d’abord et surtout une attitude : le souci de l’autre. Qu’est-ce que c’est que le souci de l’autre ? Soin = souci ; relation = ça va dans les deux sens. Le soigné apporte autant (et même plus) au soignant que l’inverse. Il le légitime dans sa fonction, il le gratifie par sa confiance, il contribue à le former.

Devenir soignant nécessite de n’avoir pas certaines dispositions d’esprit (en particulier, un désir de pouvoir). Il y a trois catégories de personnes qui se forment au soin - les mutants, les pervers et les « encore indéterminés ». Les mutants savent d’emblée, intuitivement, ce qu’est le soin. Soit parce qu’ils ont été élevés par des soignants, soit parce qu’ils sont « faits comme ça ». Les pervers sont ceux qui voient (consciemment ou non) dans les métiers de soin la possibilité d’assouvir leur désir de pouvoir. Ce n’est pas une maladie mentale. C’est un trait de personnalité. Ils sont « faits comme ça ». Ils ne peuvent pas soigner. Ils ne peuvent pas être soignés. Mutants et pervers sont des catégories d’individus minoritaires. La plupart des soignants en formation sont encore « indéterminés ». Selon qu’ils seront formés et soignés par des formateurs mutants ou déformés et maltraités par des enseignants pervers, ils pencheront d’un côté ou de l’autre de la pratique du soin.

Une relation de soin est incompatible avec l’exercice d’un pouvoir entre soignant et soigné. Le soignant est au service du soigné, et non l’inverse. Le patient/soigné n’est en aucune manière assujetti au soignant. Par conséquent, les pervers n’ont rien à faire dans le monde du soin. Le patient n’est pas un objet, une victime, un enfant ou un handicapé. C’est un sujet qui ne perd pas sa faculté de penser, de choisir ou de décider. Ces facultés peuvent être inhibées par la maladie ou la situation de soin, et surtout par le soignant ! Mais il appartient au(x) soignant(s) de libérer le patient de ses inhibitions. Soigner, c’est libérer.

Soigner, c’est partager le savoir et le savoir faire. C’est partager, parce que toute mainmise sur le savoir est une prise de pouvoir. C’est parce qu’on le partage que le soin s’apprend. Mais enseigner le soin, ça ne consiste pas à imposer des idées reçues ou des dogmes. Pour partager le savoir, il faut le remettre en question

Tous les soignants ont la même importance, indépendamment du statut social des uns et des autres. Ce qui compte, c’est que chacun apporte une partie du soin à celui qui en a besoin.

Soigner, ça se fait ensemble, et non les uns contre les autres. Le partage des responsabilités, oui. La hiérarchie de pouvoir, non. Ce n’est pas seulement une question « technique » (la question du réseau), c’est aussi une question d’attitude. Se les soignants se comportent en adversaires ou en solitaires soucieux de leur seul intérêt, le soin est impossibles.

Une relation de soin exclut toute forme de jugement, de mépris ou de classification des personnes. Le soignant n’est ni un juge ni un agent des forces de l’ordre. Il respecte la loi, il la rappelle mais n’a pas pour vocation de dénoncer ou condamner les personnes qu’il soigne.

Être au service de la personne qui souffre ne signifie pas qu’on est son esclave, ou qu’on est corvéable à merci. Le soignant doit pouvoir s’engager et s’épanouir dans le soin sans s’y consumer ; et il doit pouvoir s’épanouir aussi en tant que personne, hors du soin.
Source : Article complet en cliquant ici.

J'ai aussi appris autre chose en (re)lisant cet article. En fait, il en existe deux versions. Et visiblement, j'avais lue la première publiée sur le net en 2008. L'article cité est la seconde version, publiée en 2009 où il y a un ajout important. Winckler y parle des raisons qui font qu'il a quitté la France pour venir s'installer au Québec (ça m'a fait penser à l'histoire de Laurent Mottron...). Une citation de l'article en lien avec ses motivations :
Je ne pars pas parce que je déteste la France ou les Français (c’est tout le contraire), mais parce que je ne peux pas travailler dans les institutions que nous n’arrivons pas à modifier.
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Valmont
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Valmont »

Bonjour à tous,

Ca fait un moment que je ne suis pas passé car ça bouge pas mal actuellement pour moi (beaucoup de réunions au niveau professionnel et un bébé en route au niveau privé) mais je n'oublie pas ce forum et ses membres.

Je viens aider une future collègue qui me semble pleine de bon sens dans sa démarche et qui arrive à réagir aux divers avis avec calme et sérénité. Chapeau bas. Faut pas se décourager c'est un beau métier. ;)

J'aimerai revenir sur vos divers commentaires par ce commentaire : Toutes les personnes TSA demandent à ne pas être jugées par un stéréotype de l'Autisme mais au final vous appliquez la même chose face aux psychologues. N'est ce pas un peu dommage ?

J'ai conscience que bons nombres de mes confrères sont totalement à côté de la plaque avec des théories bien loin des préoccupations réelles des personnes TSA, mais laissez une chance à ceux qui veulent changer ce stéréotype !

Ma pratique est de toujours valoriser, encourager, positiver les enfants TSA avec qui je travaille (éducation positive) car c'est comme cela qu'on redonne de l'estime de soi à une personne. Faisons de même pour les personnes qui nous entourent et qui font un pas vers nous.

Accueillons avec du positif !! :)
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Tugdual »

Valmont a écrit :J'aimerai revenir sur vos divers commentaires par ce commentaire : Toutes les personnes TSA demandent à ne pas être jugées par un stéréotype de l'Autisme mais au final vous appliquez la même chose face aux psychologues. N'est ce pas un peu dommage ?
D'une part certains stéréotypes sont hélas justifiés
dans ce pays, les membres de ce forum en font
malheureusement l'expérience quotidiennement.
D'autre part, la relation entre potentiels soignants
et potentiels patients est par nature déséquilibrée.

Je trouve donc particulièrement intéressant
et instructif, sur un tel forum, de ne rien lâcher
(doutes, questions ...) face à un (futur ou pas)
professionnel, et d'observer les réactions.

Dans le cas présent, EtudiantePsychoV s'est
fait accueillir un peu sèchement avec son étude,
mais au lieu de se braquer définitivement, elle a
creusé la question, et j'ai l'impression que toutes
les discussions qui ont suivies ont été enrichissantes.

Ça me paraît de bonne augure, en terme de
qualités à la fois intellectuelles et humaines ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Valmont
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Valmont »

Je suis psychologue et je ne rentre pas dans ces stéréotypes donc ils ne sont pas "pleinement" justifiés dans le sens où on ne peut en faire une généralité. C'est ce que j'essaie de pointer.

Les psy comme moi se battent déjà avec leurs confrères pour imposer une vision différente donc ils se font souvent rejetés par leur profession alors si en plus les patients les rejettent aussi, ça fait beaucoup. :wink:
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Manichéenne
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Manichéenne »

Valmont a écrit :Je suis psychologue et je ne rentre pas dans ces stéréotypes donc ils ne sont pas "pleinement" justifiés dans le sens où on ne peut en faire une généralité. C'est ce que j'essaie de pointer.
Certes, mais en le pointant tu fais toi même une généralité :
Toutes les personnes TSA demandent à ne pas être jugées par un stéréotype de l'Autisme mais au final vous appliquez la même chose face aux psychologues.
Toutes les personnes TSA n'appliquent pas de stéréotypes à tous les psychologues....

Je ne fais pas de généralité absolue sur les psy parce que j'en ai vu de très différents, et au final un qui me convient. Mais tout de même, j'en ai vu bien assez pour être un peu méfiante, et me dire que la majorité (et pas la totalité) a encore beaucoup à apprendre.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Rôle du Psychologue?

Message par Tugdual »

Valmont a écrit :Je suis psychologue et je ne rentre pas dans ces stéréotypes donc ils ne sont pas "pleinement" justifiés dans le sens où on ne peut en faire une généralité. C'est ce que j'essaie de pointer.
Je n'ai pas utilisé ce qualificatif "pleinement".
Mais je maintiens le "justifiés", d'où découle
une méfiance initiale tout aussi justifiée ...
Valmont a écrit :Les psy comme moi se battent déjà avec leurs confrères pour imposer une vision différente donc ils se font souvent rejetés par leur profession alors si en plus les patients les rejettent aussi, ça fait beaucoup. :wink:
Je ne vois pas de rejet, mais de la méfiance.
Méfiance qui se dissipe assez vite, je trouve,
du moins avec un minimum de bonne volonté.

Je n'ai pas l'impression que vous soyez ici
très maltraités, EtudiantePsychoV et toi ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).