Hosto tôt ... la cause d'une forme distincte de TED ?

[Nath62]

"on accusera leurs parent bizarre d en être la cause".... J'ai déjà entendu "mais, votre petite fille, elle n'a pas non plus une maman ordinaire" ou "vous vous rendez compte de ce que vous vivez, comment voulez vous que votre fille le vive bien ?".... Tu mets le doigt là où ça fait mal, Manu mais ça fait réfléchir, et ça, c'est toujours utile.

[Jacline]

Hériter génétiquement du trauma d'un de ces ancêtres ...

C'est ce dont je parle dans mon livre. De l'héritage psychique de morts précoces et traumatiques d'enfants dans mes lignées et comment je me trouve au croisement. C'est le sujet qui me fait ajouter "traumatique" ici.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychog%C3%A9n%C3%A9alogie
Jacline
Avertissement : c'est très psy !

[manu]

"vous vous rendez compte de ce que vous vivez, comment voulez vous que votre fille le vive bien ?"

Aïe, Aïe, Aïe, le nombre de connerie qu'on arrive à dire en une seule phrase ... et celle là c'est un condensé, elle mérite une palme!

"Vous vous rendez compte de ce que vous vivez", déjà Non, non, expliquez moi, vous, vous savez mieux
et en plus
"comment voulez vous que votre fille le vive bien?" Si jamais ce bout de phrase là avait un sens, mais heureusement c'est pas le cas, ça voudrais dire que ta fille devrais vivre ta vie ... pas sa vie, mais ta vie !!!??? 'portnawak

Personne ne demande aux enfants de vivre la vie de leurs parents, et les gens qui prononcent ce genre de connerie sont a coup sur ceux qui vivent la leurs a travers celle leurs enfants ... ce qui pour le coup permet de se demander "comment voulez-vous que leurs enfants a eux le vive bien, ça, ce mélange des personnes, qui n'est plus plus ni moins que la strate superficielle et malheureusement commune de la perversion narcissique (qui signifie mélanges est personnes, on est bien en plein dedans).

Tu mets le doigt là où ça fait mal

Pfff, c'est les amputés du bulbe de la distinction des individus, dont bien des psy, qui veulent que les enfants soient le résultat exclusif de la toute puissances des parents.
Le sujet dont on cause est bien la preuve que le collectif environnant est souvent bien plus responsable que le parent qu'il accuse.
C'est encore cyrulnik qui disait que la mère était un vecteur par lequel l'environnement touche l'enfant, et c'est son taf, c'est bien d'être un bon vecteur.
Si au contraire son l'enfant est enfermé hors monde, là c'est la pire des horreurs, ça fait des vrai pervers pour le coup.
Depuis la nuits des temps on est des sommes de trauma et de bisarrerie, et ça n'a jamais été ça le problème, ça la nature sait faire avec, annuler la méthylation par exemple, si le contexte a changé, et pour ça une seule bataille : le vrai, transmettre, véhiculer, être le vecteur décrit par cyrulnik aussi efficacement que possible.

Les phrases coup de pied dans les tibias comme celle que je relève au début ne sont qu'un combat contre la réalité.
Beurk.

[manu]

Je vais peut-être avoir la sécurité social ...
Je l'ai jamais écris, mais j'ai plus de sécu depuis un sacré de bout de temps ( plusieurs années ) et j'arrivais pas a faire les démarches.
J'ose même mais imaginer le nombre de "tu vas pas me dire que ... " que j'aurais pu récolté si j'en avais parlé un peu plus tôt, mais c'est resté confidentiel.

J'ai commencé a pouvoir m'y remettre la semaine dernière, après avoir mis sur les railles l'article sur wikipédia, c'était devenu possible.
C'est très simple après coup de comprendre : pas de sécurité social. Mais oui mais c'est bien sur!
Trop en correspondance avec ce que j'ai vécu (et que je vie encore) sans pouvoir le dire pour me permettre d'abandonner cet indice.
C'est comme un piège du corps a l'esprit : t’aura pas l'indice temps que t’aura pas résolu l'énigme (qui a dit du père fourasse?)

Je crois que ce mécanisme est assez représentatif et propre a ce type de problème, de vécu enregistré par le corps, dans chaque cellules j'ai envie de dire, mais sans que la conscience puisse le traiter.
De la même manière pour aller au milieu du monde (en société quoi) l'esprit a beau savoir que personne va t'attraper pour t’opérer a vif au détour d'un bosquet, le corps, lui, ne le sait pas, et continue a réagir comme si. Et comme il était là avant, il a les commandes, et s'il arrête le moteur tu peu toujours appuyer sur la pédale ...

Si j'écris cette anecdote, c'est aussi et surtout pour dire que les réparations des "gens qui savent pour les autres", sont souvent des problèmes. Un bon gros "tu vas voir je vais te le résoudre ton problème de sécu" suivit d'un "tu vois avec un petit effort hien?" m’aurais fait l'effet d'un croche patte sur la dernière ligne droite avant l'arrivé, avant la révélation publique de ce sujet.

Il est fragile, ténu, et inconscient le fil qui mène à la révélation d'un truc pareil, et c'est qu'a posteriori que l'esprit conscient peut déballer le paquet fait par "instinct".

[Nath62]

Je pense que c'est ce qui m'a fait mettre en doute la parole de la psy, quand elle m'a dit ça, Manu.

Pour ta Sécurité Sociale, comme pour toutes les démarches qu'on remet à demain, après demain et encore pire, tant que tu ne t'y es pas mis (ou que tu n'as pas demandé à quelqu'un de t'aider à t'y mettre ou de t'aider, c'est selon), ça ne sert à rien d'insister, on ne fait bien que les choses qu'on a décidé de faire. Par contre, même si ce n'est pas pour te faire hospitaliser, savoir que tes dépenses de santé (même si on n'est pas trop médecin, ça peut arriver) te seront remboursées, au moins en partie, c'est un problème de moins à gérer, point de vue budget. Si tu te trouves une mutuelle pas trop cher pour aller avec, ça ne fait pas de mal.

[manu]

J'ai un onglet ouvert sur les prématurés celui là je croyais qu'il venait du forum mais je l'ai pas retrouvé, alors je remet au cas où.

Je pense que c'est ce qui m'a fait mettre en doute la parole de la psy, quand elle m'a dit ça, Manu.

Décidément ça immunise contre rien d'être psy ...

Ça veux pas dire qu'ils sont tout pourris non plus, moi j'en ai vu un pendant un ans en cmp, ça c'est arrêté il y a peu, et j'ai eut la chance de tomber sur un qui ne mettait pas sont grain de sel a lui. C'est déroutant, mais si j'ai réussie a démêler jusque là il y est pour quelque chose, il a accepté que ça le dépassait je pense, et m'a laissé faire les liens a ce truc a mon rythme, sous la seule contrainte de la logique. La première fois que je lui ai parlé de ce sujet j'ai imprimé un texte sur cette non prise en charge de la douleur des plus petits, pour montrer que c'est pas moi qui délirais, et j'ai bien fait, il n'était pas au courant le moins du monde ...
C'est dire dans quelle extrémité se trouvent les autres comme moi, même en ayant connaissance du sujet il faut encore une sacrée accumulation de chance pour arriver à se reconnaître esquinté de cette époque du tout début de la vie.

savoir que tes dépenses de santé (même si on n'est pas trop médecin, ça peut arriver) te seront remboursée

Pas trop médecin c'est une chose, moi depuis que j'ai commencé a faire ressortir le sujet (plus ou moins 10 ans) j'en ai pas vu un seul. (Si juste un interne qui m'a colmaté une brèche à la tête a l'hosto, il m'était arrivé une tuile, une vraie tuile de toit, et j'ai payé 15 euro). Point de vue budget je suis au RSA (un autre truc que j'ai jamais dit ici) mais c'est bien peut de chose tout ça relativement au fait de lever le voile sur la cause d'un truc qui me pourris les vie depuis toujours. J'ai le dos bousillé, des problèmes de vue, des migraines presque en continue, et j'en passe, mais on est sur des strates de quasiment de conforts relativement a ce dont je parle.

C'est encore un truc anti-logique pour l’unanimité des autre bien comprenant. évidement c'est mieux d'être assuré social, et j'étais en danger sans rien, mais ne pas savoir quant la porte s'ouvre si on vas vous torturer, c'est quant même autre chose, et identifier que le moindre bruis la nuits renvoie à cette peur de la porte qui s'ouvre, l'adrénaline a fond et le palpitant a 200, ça veux dire que plus de 36 ans plus tard au plus profond de moi je ne sais toujours pas si le bruis n'est pas signe qu'on vas venir me torturer. Et l'esprit logique ne peut rien pour rassurer le corps qui sais, qui a connaissance a sa façon, car cette connaissance là n'a jamais été incluse dans l'esprit qui comprend, a qui on a expliqué les choses, et malgré tout ce que j'écris, j'en suis pas encore a l'avoir intégré a ce niveau là, je l’écrit sûrement pour essayer d’ailleurs.

[manu]

Encore un très bon article : http://societe-histoire-naissance.fr/spip.php?article48

(Ils y en a décidément quelques-uns, mais ils sont vraiment dispersés aux quatre coins du net, celui-là je l'ai trouvé par l'intermédiaire cet article d'un blog)

[manu]

La citation suivante est pour Tugdual, en raison de la date, (à lire avec un sac a vomi a porté de la main ) :

En 1967, racontent deux cadres infirmiers, on connaît mieux la “maladie des membranes hyalines”, maladie spécifique du prématuré qui entraîne une grande détresse respiratoire. [...] On va même l’aider à se guérir : il respire à peine et son thorax se creuse, on a parfois l’impression que son sternum va toucher sa colonne vertébrale ; pour éviter cet “entonnoir” thoracique, on va “suspendre” le thorax au “plafond” de la couveuse par un fil qui traverse la peau, passe sous le sternum et ressort à 1 cm en face. Et l’on tire vers le haut, cela pendant trois ou quatre jours. Ni pour l’opération ni pour les quelques jours de “traitement” l’enfant ne reçoit quelque antalgique que ce soit. Cette pratique va durer jusqu’en 1969, date de l’ouverture de la réanimation. [...] Et le bébé ? Officiellement il n’a toujours pas mal. [...] Il ne faut pas qu’il bouge. Il est donc “ficelé”, les membres en croix, la tête immobilisée entre deux sacs de sable, le regard toujours fixé au plafond. Enfin, on ne le touche que pour les soins, rigueur de l’asepsie oblige ! »

Un ans après ton opération ... te v'la renseigné sur l'époque.

[Tugdual]

Je suis tombé sur cette "pratique" lors
de mes recherches ces jours derniers.

Mais je suis incapable de, comment dire,
ne serait-ce que mentionner ces horreurs ...

[manu]

...

C'est tout le problème

'fin, si je puis me permettre.

[Nath62]

Une horreur

Ce n'est pas parce que tu as "régularisé" ta situation vis à vis de la sécu que tu dois aller voir le médecin tous les jours

Je me traine une tendinite des deux genoux depuis.... au moins ça, ça dépasse les 2 ans. J'ai l'ordonnance pour l'IRM, toujours pas appelé, à force, elle ne va plus être valable. Ce n'est donc pas moi qui vais te jeter la pierre.

Maintenant, il existe des médecins en qui tu peux faire confiance, respectueux de ton intégrité et ça peut être utile malgré tout. Vivre dans la douleur, ce n'est pas obligatoirement la joie tous les jours. Tu serais par chez moi, je pourrais te recommander quelqu'un de très bien et c'est pourant dur de gagner ma confiance.

[manu]

Maintenant, il existe des médecins en qui tu peux faire confiance, respectueux de ton intégrité et ça peut être utile malgré tout.

C'est gentil mais tu sais je ne suis pas a convaincre, ils m'ont déjà sauvé la vie une fois, et je suis pas anti-médecin du tout.

Ceci dis tu vise très juste en parlant du respect de l'intégrité, mais ... mais c'est justement ce qui est difficile à cerner de l'extérieur, que j'ai essayer d'expliquer plus haut, c'est pas un problème de savoir, de certitude, de conviction, c'est a une autre échelle.

Peut être que mon témoignage ici peut aider a mieux cerner. Ma conscience n'englobe pas une partie profonde de moi même, comme chez tout le monde je suppose, sauf que chez moi, chez nous qui avons un vécu de ce type je suppose, il faut apprivoiser cette autre face, avant d'expliquer quoi que ce soit a cet enfant intérieur

J'aime la psychologie analytique de Jung pour ça, elle permet des ponts avec l'évolution humaine, la grande en millénaire, comme la petit en histoire de vie. Elle intègre un fonctionnement mécanique, sensori-moteur, différentes strates externe à la conscience, quant freud prétend lui que l'inconscient n'es fait que de refoulé, de chose qui ont été consciente avant.
Rares sont même les psy apte a remonter a ces strates primaires. Dolto, qui a vécu elle même un trauma précoce agit a ce niveau, mais pour ce qui est de comprendre, c'est pas une théorie qui part de l'esprit conscient après trois ans qui peut quoi que ce soit pour nous.

J'en parle par ce que j'ai eut besoin de comprendre et de trier tout ça pour avancer ... ou plus vraisemblablement j'ai eu besoin de trier les mots qui exprimais le mieux ce que je savais déjà, autrement, sans conscience.

Et donc les blocages ils ne sont pas dans les croyances, dans la conscience, ça serrait trop facile. C'est un peu comme la phobie, c'est inutile d’expliquer que l'araignée est pas dangereuse a quelqu'un de phobique, ou que ce chien ne mordra pas. Moi c'est pareil. J'en ai pris conscience il n'y a pas si longtemps, je découvre même des blocages, a force, comme ces gens qui vivent seul et qui a 50 ans se demandent comment font les autres, comme ce témoignage sur agoravox de cette personne concerné par un acte invasif violant et précoce qui dit qu'elle préfère travailler seul chez elle. Elle dis qu'elle préfère, pas qu'elle ne peut pas faire autrement, la conscience trouve toujours un explication pour compenser celle qui manque.

Ils faut déjà être sacrément fondu pour en arriver a poser ces lourdes valises et a essayer de les ouvrir pour comprendre pourquoi elles sont si lourdes, avec tous les autres qui te disent bah les autres portent la leurs sans broncher, eux, alors lève toi et marche ; qui disent ouvrir ces valises c'est s'écouter, trouver une bonne excuse pour pas avancer, voir se rouler dans sa propre merde et y prendre plaisir, bref, c'est mal, et tabou.

Alors la gentillesse de certain médecin ... j'en doute pas mais si j'emploie les terminologie de Jung, tout le problème pour moi c'est d'arriver a l'expliquer a mon "enfant intérieur", a celui que j'entendais pleurer devants Alice au pays des merveilles et qui m'emmerdais par ce qu'il m’empêchais de suivre. C'est lui qui a vécu tout ça, le moi conscient est né après, de ce qu'on m'a représenté de mon vécu qui n’inclus pas ce que lui a vécu.
Et je sais bien que c'est moi, moi je veux l'intégrer a ma conscience, mais pour l'instant, comme l'explique cyrulnik ce qui n'existe pas dans la conscience collective n'est pas représenté dans sa propre conscience. C'est la notion ubuntu, je ne suis ce que je suis que relativement a ce que nous sommes tous. Alors les faits qu'on retrouve sont indispensable pour avancer, mais pour réintégrer cet enfant intérieur, il faudra peut être un putain de tremblement de terre dans les esprits, pour pouvoir trouver une autorisation d'exister dans l’œil d'autrui. D'exister avec ça, en ayant vécu ça, ce genre d'horreur.

Le respect de mon intégrité, c'est l'ensemble de la société qui se met en travers, pas que les médecins. Même toi, toute bienveillante et perspicace que tu soi quant tu me répond ça. Je ne le prend pas mal, au contraire ça a été bien utile comme support pour répondre, et je suis convaincu en plus de trouver en toi une interlocutrice pointue qui peut comprendre ... alors imagine le reste du temps, avec le déni normal et communément entretenue de l’inexistence en chacun de nous des reste mnésiques de cette période, y compris chez les psy a grand renfort de discours freudien s'il le faut.

C'est aussi tout ça le sujet au fond, et pour reprendre ce que je viens de dire a tugdual : c'est tout le problème.
Si, si, le même.

[manu]

Bon allez, répondez un truc, n'importe quoi, j'ai un peu l'impression de passer pour un fou furieux là.
Oui, en même temps y'a pas grand chose à répondre et on est un peu au delà du discutable même si je m'entête à essayer de le faire, et que pour le coup je trouvais avoir plutôt pas mal exprimé les choses.
Je réécrit pas "c'est tout le problème", ça vas finir par être pesant... oui trop tard ... non j'efface pas.

Une info toute bête alors, plus préhensible : Il a tout de même été démontré que les enfants à terme bénéficiant d’une circoncision avec analgésie avaient des scores de douleur lors des vaccinations à 4 et 6 mois, moins élevés que les enfants circoncis sans analgésie. (source)
Si je comprend bien, ça veux dire que le niveau d'exposition a la douleurs a des effets a moyen terme sur la façon de réagir.
Mais il est dis ensuite : Les moins douloureux restaient les enfants non circoncis. Si on met de coté l'expression "enfant douloureux", bonjours les amalgames ça en dis long, ça dis : plus on a eut mal plus on aura mal, ou plus on exprimera un même douleur.

Je crois que quant c'est plus lourd il y a aussi des capacités à activer des mécanismes de défenses (tiens je rejoins le sujet au dessus), une capacité a se couper de tout ça d'une façon ou d'une autres. Les témoignages d'adultes vont dans le sens de cette capacité de décrochage passé un certain stade. (les deux en réponse a mon article plus moi, c'est pas des statistique mais des indices)

[Tugdual]

Bon allez, répondez un truc, n'importe quoi, j'ai un peu l'impression de passer pour un fou furieux là.

T'inquiètes, et même si c'était le cas
je ne vois pas où serait le problème ...


Plus sérieusement, je sature d'un peu
partout, avec mes abeilles qui me
donnent du boulot pas toujours prévu ...

Pour en revenir aux réflexions de Cyrulnik,
tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance
publique, le récit individuel sera inaudible.

Ce serait donc le premier point à travailler.
Pourquoi pas suggérer cette idée à des auteurs
de documentaires en mal de sujet, par exemple ?

[manu]

Heu ... par ce que tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance publique, le récit individuel sera inaudible.

Ceci dit j'y ai pensé, contacter Arte, ou France 5, j'ai même déjà fait une proposition de sujet au journal de la santé (celui des enfants de cette époque, pas moi même si j'ai mis les liens, et j'ai pas eut de réponse). Mais je suis pas sûr que ça soit très télégénique, même pour eux qui sont expert pour dépasser les tabous.
Ca fait quant même 20 ans que le scandale de la non prise en charge de la douleur des plus petits est révélé en France, 1991-93 les asso de référence pédiadol et sparadrap, et donc que du monde est sur le coup, et qui en a déjà entendu parlé?
Moi qui suis concerné je ne l'ai appris que récemment, et sûrement ré-enterré avant d'en imprimer la preuve pour pouvoir en parler au psy.

Alors le sujet des effets a long terme ... Déjà il faudrait un ensemble de personnes, et pour chacun comment prouver quoi que ce soit?

Moi par exemple j'ai quoi comme preuve? Ma bonne parole un peu farfelue et deux ligne sur mon carnet de santé?
Je l'ai ressortis il y a d'écrit :

Hospitalisé du 19/5/77 au 17-6-77 pour hématome sous dural.
Ponction sous dural de 10/6/77 blanche.
EEG/scruit: graphie cérébrale | normaux.

J'avais souvenir que de deux date, c'est déjà mieux, mais à coté de ça il y a une page entière pour la diarrhée la première semaine...
Si le pédiatre n'avait pas dis à ma mère, sûrement un peu agar sur le moment, que j'étais un miraculé j'aurais probablement jamais prêté attention à ça. Et vue le nombre de coup de chance que je cumule avant d'en arriver à pouvoir en causer clairement ici, c'est évident que l'immense majorité de ceux qui aurait pu témoigner ignorent complètement qu'ils sont concernés.


Donc la douleur de l'enfant d'abord, sur wikipédia déjà, et le scandale de ça non prise en charge à faire remonter, sans oublier qu'on est à contre courant d'un automatisme d’oublis de ce qui agresse ... trouver un endroit pour récolter des témoignage au fur et a mesure qu'il pourront sortir (peut être le site internet si je vais au bout de l'idée)... et j'ajouterais quant même sans trop en faire non plus par ce que le sujet étant explosif, les personnes concernés n'étant probablement pas toutes apte à faire remonter tout ça sans dommage, il faut à la fois pousser et retenir pour que ça émerge sans que ça submerge. On en est pas là, et même très loin, mais c'est à considérer dès le début.