L'intelligence comme handicap?
Après tout, si on en reviens aux schéma neuronaux, plus d'intelligence c'est plus de connexions, et les autistes en on trop.
Plus d'organisation dans les connexions, donc plus de fonctionnement, c'est le mieux mesurable, en QI et autre.
Plus de connexion et plus d'organisation ça ne tiens déjà plus sur une échelle unidimensionnelle.
Hors la notion de handicap mentale c'est le bas de cette échelle linéaire et donc inapte à mesurer autre chose que la distance à la norme.
L’étymologie d'intelligence désigne la capacité a distinguer une chose d'une autre (d'après mes souvenir, a vérifier). La lucidité peut être un handicap social dans un monde où les représentation linéaires règnent en maître.
had a écrit :un double handicap : autisme + déficiences fonctionnelles (mais comment tu nomes ça ?). ce que j'appelle une double peine.
On viens de voir que la double peine peut être justement de ne pas avoir de déficience fonctionnelle.
A mesurer par l’effet handicapant on arriverait vite a des peines calculable en puissance. peine au carré au cube, puissance dix, cent, etc. C'est le regard qui crée ça, et c'est pas faux pour autant, mais de mon point de vue ça embrouille plus qu'autre chose.
had a écrit :asperger ou ahn = autiste, tout simplement.
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On parlait au tout début de trouble autistique du contact affectif (titre de la première parution de kanner qui fait référence). Ca donne une échelle, simple.
Si on considère la "déficience mentale" ça en fait une deuxième.
Si on considère la "beauté" ça en fait une troisième, encore un peut plus subjective, mais pas temps que ça, c'est toujours le rapport a une norme sur une échelle unidimensionnelle. C'est très handicapant aussi d'être considéré comme moche. Et la façon de se comporter influe la dessus, je peut en parler en connaissance de cause. On pourrait aussi le rattacher a l'autisme et en faire une triple peine.
C'est un exemple pas si absurde que ça pour bien montrer que au delà du autisme = autisme on peut ajouter des pomme et des poires ça ne sert plus qu'a embrouiller une définition simple.
had a écrit :et que c'est la definition habituelle de "autiste" (sous entendu de kanner, typique) qui est mauvaise.
Elle est pas mauvaise la définition de kanner, c'est l'entendement qu'on en a qui l'est.
Lui défini un trouble autistique du contact affectif, pas le niveau zéro de l'échelle mentale.
Et après on voudrais séparer les deux et dire que l'autisme exclus la déficience mentale!?
C'est malsain.
Autisme ne sous entend pas déficience sur d'autre plan que le contact affectif à la base.
Mais l'intelligence humaine, y compris social, s'articule a partir de là.
Winnicott explique comment l'absence de la mère fait la base de l'abstraction qui fonctionne toujours pareil pour le mathématiciens qui calcul des algorithmes.
La présence se transforme en curiosité. Le trouble du contact peut en créer trop ou trop peut.
Ca fait du trop fonctionnel ou du trop peut fonctionnel, deux grandes souffrances.
Les autistes soit disant déficients sont eux aussi juste autiste, et pas autiste + sous merde mentale.
Ils restent dans les connexions diffuses plus longtemps, parfois toujours, et parfois une organisation arrive a ce faire, et alors il pointe ce que nous autre on arrive pas a distinguer. Car leur évolution autorise des connexion impossible pour nous.
Non, il n'y a pas les intelligent d'un coté et les pas intelligent de l'autre. 9a c'est juste une vision pas bien intelligente des choses.
Lya a écrit :J'ai pu lire parfois qu'on les mettait tous "dans le même panier"
Lya a écrit :Asperger et AHN seraient en fait les mêmes (ce n'est qu'une hypothèse).
Les définitions identifient des comportement relativement aux ages. Donc c'est pas pareil.
Mais il n'y a pas de panier possible. La seule unité est celle du trouble du contact affectif, et ça englobe des tonnes de différences.
De mon point de vue les discutions cachent bien souvent la volonté d'éloigner ce ou ceux qu'on connaît de l'infamie du handicap mentale. mais pour revenir au post d'anne marie, HQI est un handicap mentale, une différence qui handicap les relations.