On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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manu
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par manu »

autisme 'kanner' = autisme ET handicap mental (donc un double handicap, comorbide);
asperger ou ahn = autisme SANS handicap mental.
:crazy:
L'autisme est un handicap mentale!

Encore un de ces vieux clichés ou handicap mentale signifie "gogol", débile, timbré, QI de 2, etc.. pfff.

L'autisme c'est pas un handicap du genoux, faut pas déconner.
L'autisme est un handicap de la communication, mais quant on dissèque le cerveau des personnes concerné on trouve des différences physiologique, dans les neurones, les neurones de la tête. Si ça c'est pas du mentale ...


Encore un bout de coquille magique des génie absolue que sont censé être les aspies mais ... heu ... en d'dans sûrement.


:roll:


bon colère du soir, espoir.
asperger ou ahn = autisme avec moins de lacunes fonctionnelles, et le fonctionnel comprend la logique mesuré dans un test de QI. point.
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!


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zad
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par zad »

coucou,
allons allons ...
manu a écrit :
autisme 'kanner' = autisme ET handicap mental (donc un double handicap, comorbide);
asperger ou ahn = autisme SANS handicap mental.
:crazy:
L'autisme est un handicap mentale!
oui, nous sommes d'accord. ce qui est mis en avant par cette definition, mal décrite sous ma plume, je l'admets ;

c'est qu'il le reconnait comme un handicap, sans niveaux, d'une part ;

et c'est clairement ce que les dernieres recherches démontrent : même les ahn et les aspies ont des problèmes, non ? que les difficultés rencontrés peuvent en réalité être énormes, même si l'asperger semble (parait) s'en sortir ;

et d'autre part, il pense que les plus lourds cas, c'est un double handicap : autisme + déficiences fonctionnelles (mais comment tu nomes ça ?). ce que j'appelle une double peine.

c'est plus un problème nosologique (de définition). il pense les "haut niveau" ou les "aspergers" comme des autistes "plein pot", et que les cas les plus dur, on la terrible malchance d'avoir un poly-handicap (autisme + mega lacunes fonctionnelles)
manu a écrit : Encore un de ces vieux clichés ou handicap mentale signifie "gogol", débile, timbré, QI de 2, etc.. pfff.

L'autisme c'est pas un handicap du genoux, faut pas déconner.
L'autisme est un handicap de la communication, mais quant on dissèque le cerveau des personnes concerné on trouve des différences physiologique, dans les neurones, les neurones de la tête. Si ça c'est pas du mentale ...
/.../
ce n'est pas mon propos. tu as du mal comprendre.

manu a écrit : bon colère du soir, espoir.
asperger ou ahn = autisme avec moins de lacunes fonctionnelles, et le fonctionnel comprend la logique mesuré dans un test de QI. point.
asperger ou ahn = autiste, tout simplement.

et que c'est la definition habituelle de "autiste" (sous entendu de kanner, typique) qui est mauvaise.

---
niveau vocabulaire, faut voir : le handicap mental, la deficience intellectuelle, se défini en grande partie par une qi inferieur à 70 (bien que l'on sache désormais que les tests de qi ne sont guère adaptés à l'intelligence autistique).
Néanmoins, appeller 'autiste' (simplement) ce que l'on nome 'autiste de haut niveau' (de fonctionnement) ou 'asperger' n'est pas une bétise du tout. et changer le terme pour les 'autistes de bas niveau' (de fonctionnement) n'en est pas non plus une autre : on peux considérer en effet qu'être autiste et en plus avoir une déficience intellectuelle, c'est avoir deux handicaps.
Modifié en dernier par zad le jeudi 19 avril 2012 à 23:19, modifié 1 fois.
TSA :mryellow:
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samoju
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par samoju »

déficiences fonctionnelles : http://aqicesh.ca/etudiants/definitions ... nelles-144

C'est trés différent d'utiliser ce mot parce que cela signifierait en effet que les cas les plus lourds d autisme sont ceux ou les troubles associés sont le plus présent et la sur le coup ça rejoint plus ce que j'ai pu voir sur le terrain et ce que les professionnels tels que les orthophonistes pointent du doigt.

Donc si je te suis bien ils expliqueraient que les autistes sans beaucoup de troubles associés ( peut être ceux qu on dit être sans défiscience mais la c est complètement subjectif comme traduction) ne s en sortent pas si bien que prévu parce que ben ... l autisme est toujours la.

Cette étude a au moins le mérite de pointer le fait que le " potentiel " n est peut être pas tant en cause que ça mais le " cumul "si ( si le terme défiscience fonctionnelle est juste ). Et qu'au final " potentiel défini " ou pas l autisme est toujours la et reste la.
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Jean
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par Jean »

Le terme de "handicap mental" est la plupart du temps utilisé comme synonyme de "retard mental" ou de "déficience intellectuelle".

Il ya des outils de msure pour cela, outils qui ne sont pas complètement performants pour les autistes (= TED ou TSA).

L'expression autisme de haut niveau englobe des personnes qui ont un diagnositc d'autisme typique, atypique ou de TED non spécifié. Une partie de ces personnes.

Il semblerait, d'après l'étude publiée, qu'un diagnositc d'autisme atypique ou de TED non specifie conduitrait a une prise en charge plus faible et des difficultes ensuite.
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par Lya »

manu a écrit : En ce qui te concerne retiens simplement que je ne considère pas que tu ait a t'excuser, donc qu'aucune rancœur ne plane, aucun sous entendu non plus.
J'ai utilisé cet échange pour essayer d'éclaircir un truc qui déborde largement ce fil de discussion, donc c'est a moi de m'excuser de l'avoir fait, et je vais pas en rajouter ici si non ça vas noyer les autres échanges.
Merci Manu :) :kiss:
Je vais relire tes interventions précédentes, et essayer de comprendre ce qui m'a échappé. Je suis arrivée ici en enfonçant la porte et j'ai manqué des infos visiblement.

Je continue à lire vos interventions très intéressantes. J'en déduis que la frontière entre autiste de haut niveau et asperger est floue. J'ai pu lire parfois qu'on les mettait tous "dans le même panier". Je me demande si au niveau physique, cela ne se voit pas plus pour un autiste haut niveau alors qu'un asperger est plus passe-partout à première vue. Et si j'ai bien compris un autiste diagnostiqué autiste de kanner enfant peut évoluer vers autiste de haut niveau à l'âge adulte mais pas vers asperger :crazy:

Les scientifiques disent que c'est une histoire de moment d'apparition du langage: je ne sais pas mais il me semble que les enfants qui n'ont aucun problèmes que ce soit peuvent parler à des moments différents. J'ai entendu un jour l'histoire d'un enfant qui n'a pas dit mots avant l'entrée en maternelle. Puis du jour au lendemain il s'est mis à parler et très bien, il était intelligent et "fonctionnait" correctement. Il n'était pas précoce. Pourtant ces enfants dits "normaux" ne sont pas classés en catégories en fonction du moment d'apparition du langage. Tout ça pour dire que pour les autistes c'est peut-être pareil: Asperger et AHN seraient en fait les mêmes (ce n'est qu'une hypothèse).

Vous noterez que je dis des choses contradictoires, j'essaye de comprendre avec mon regard naïf sur un sujet que je ne maîtrise pas.
Modifié en dernier par Lya le vendredi 20 avril 2012 à 7:40, modifié 1 fois.
Lya
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par Lya »

meï a écrit :ben moi j'ai parlé très tôt et très bien, mais..je n'ouvrais pas la bouche par contre.(avant un certain âge je pesne que bcp n'avait que peu entendu ma voix..je pense que mes parents devaient s'inquieter. en fait je me souviens très vaguement, que je ne voulais pas parler. Aucun interet.))
Pour moi c'est pareil. Je n'ai eu aucun problème de langage, cependant je parlais peu. Au vu de ce qui est écrit dans mon carnet de santé, les médecins se sont un peu inquiété au début. Moi je ne sais pas pourquoi je parlais peu.
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par Lya »

maho a écrit :Lya, les bilans pour nous se sont passés sur plusieurs demie journées justement a cause de la fatigue. Les Psys (trés gentilles) se rends trés bien compte que c'est assez eprouvant.
J'ai eu aussi un entretien, pour raconter l'enfance un peu, mais je trouvais aussi un sentiment de fatigue mentale.
Nous avons vu aussi un Généticien, d'abord pour situer d'autres "differences" dans la famille, et plusieurs RDV a la suite pour differents examens.
Ils avaient proposé aussi les cours de socialisation que mon fils a assisté pendant quelques mois, c'etait aussi assez fatiguant vu qu'on a plus d'une heure de route et les bouchons au retour!
Courage tu sera bien accueillie. :bravo:
Cela me rassure :) Je n'aurais peut-être pas de généticien à voir vu que je connais peu le reste de ma famille (grands-parents, oncles, tantes). J'aimerais beaucoup qu'on me propose ces cours de socialisation si je suis diagnostiquée (puisque sans diag ce sera "Au revoir M'dame!"). Je n'ai plus eu d'amis depuis la 1ere :roll: Les bonnes années j'en avais deux ou trois. Je veux des amis pourtant. J'aime les gens, mais je ne sais pas comment les aborder. J'aime les gens mais la plupart du temps j'ai juste envie qu'ils me fiche la paix :crazy:

Merci pour le document Jean :)
annemarie
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par annemarie »

Pour reprendre cette notion de double peine, je ne suis pas si sûre qu'elle s'applique davantage aux autistes déficients qu'aux autistes de haut niveau.

Vu de l'extérieur je comprends que des parents aient cette impression, mais de l'intérieur, on souffre surtout des manques dont on se rend compte.
En général, ce qu'on appelle un manque "d'intelligence" est vu de l'extérieur, mais n'est pas ressenti de l'intérieur, rares sont les gens qui se plaignent d'être "bête", alors qu'avoir des capacités intellectuelles et ne pas pouvoir les utiliser peut être une vraie torture.

Un peu comme un malade d'Alzheimer se met à souffrir terriblement lors de ces flashs de lucidité et pas lorsqu'il n'est pas conscient de sa maladie.

Après, tout dépend de ce qu'on appelle déficience et intelligence, on sait en tout cas que le langage n'est pas le reflet de ce que ressent un autiste ni de ses capacités.

Les autistes déficients peuvent parfois s'en sortir mieux avec moins de souffrance parce qu'ils sont mieux pris en charge quand un autiste de haut niveau conscient de son état et doué pour le camoufler sera laissé de côté.
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manu
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par manu »

L'intelligence comme handicap?
:|

Après tout, si on en reviens aux schéma neuronaux, plus d'intelligence c'est plus de connexions, et les autistes en on trop.
Plus d'organisation dans les connexions, donc plus de fonctionnement, c'est le mieux mesurable, en QI et autre.

Plus de connexion et plus d'organisation ça ne tiens déjà plus sur une échelle unidimensionnelle.
Hors la notion de handicap mentale c'est le bas de cette échelle linéaire et donc inapte à mesurer autre chose que la distance à la norme.

L’étymologie d'intelligence désigne la capacité a distinguer une chose d'une autre (d'après mes souvenir, a vérifier). La lucidité peut être un handicap social dans un monde où les représentation linéaires règnent en maître.
had a écrit :un double handicap : autisme + déficiences fonctionnelles (mais comment tu nomes ça ?). ce que j'appelle une double peine.
On viens de voir que la double peine peut être justement de ne pas avoir de déficience fonctionnelle.
A mesurer par l’effet handicapant on arriverait vite a des peines calculable en puissance. peine au carré au cube, puissance dix, cent, etc. C'est le regard qui crée ça, et c'est pas faux pour autant, mais de mon point de vue ça embrouille plus qu'autre chose.
had a écrit :asperger ou ahn = autiste, tout simplement.
.
On parlait au tout début de trouble autistique du contact affectif (titre de la première parution de kanner qui fait référence). Ca donne une échelle, simple.

Si on considère la "déficience mentale" ça en fait une deuxième.

Si on considère la "beauté" ça en fait une troisième, encore un peut plus subjective, mais pas temps que ça, c'est toujours le rapport a une norme sur une échelle unidimensionnelle. C'est très handicapant aussi d'être considéré comme moche. Et la façon de se comporter influe la dessus, je peut en parler en connaissance de cause. On pourrait aussi le rattacher a l'autisme et en faire une triple peine.

C'est un exemple pas si absurde que ça pour bien montrer que au delà du autisme = autisme on peut ajouter des pomme et des poires ça ne sert plus qu'a embrouiller une définition simple.
had a écrit :et que c'est la definition habituelle de "autiste" (sous entendu de kanner, typique) qui est mauvaise.
Elle est pas mauvaise la définition de kanner, c'est l'entendement qu'on en a qui l'est.
Lui défini un trouble autistique du contact affectif, pas le niveau zéro de l'échelle mentale.
Et après on voudrais séparer les deux et dire que l'autisme exclus la déficience mentale!?

C'est malsain.
Autisme ne sous entend pas déficience sur d'autre plan que le contact affectif à la base.
Mais l'intelligence humaine, y compris social, s'articule a partir de là.
Winnicott explique comment l'absence de la mère fait la base de l'abstraction qui fonctionne toujours pareil pour le mathématiciens qui calcul des algorithmes.
La présence se transforme en curiosité. Le trouble du contact peut en créer trop ou trop peut.
Ca fait du trop fonctionnel ou du trop peut fonctionnel, deux grandes souffrances.

Les autistes soit disant déficients sont eux aussi juste autiste, et pas autiste + sous merde mentale.
Ils restent dans les connexions diffuses plus longtemps, parfois toujours, et parfois une organisation arrive a ce faire, et alors il pointe ce que nous autre on arrive pas a distinguer. Car leur évolution autorise des connexion impossible pour nous.

Non, il n'y a pas les intelligent d'un coté et les pas intelligent de l'autre. 9a c'est juste une vision pas bien intelligente des choses.
Lya a écrit :J'ai pu lire parfois qu'on les mettait tous "dans le même panier"
Lya a écrit :Asperger et AHN seraient en fait les mêmes (ce n'est qu'une hypothèse).
Les définitions identifient des comportement relativement aux ages. Donc c'est pas pareil.
Mais il n'y a pas de panier possible. La seule unité est celle du trouble du contact affectif, et ça englobe des tonnes de différences.

De mon point de vue les discutions cachent bien souvent la volonté d'éloigner ce ou ceux qu'on connaît de l'infamie du handicap mentale. mais pour revenir au post d'anne marie, HQI est un handicap mentale, une différence qui handicap les relations.
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par malala »

En ce qui concerne la déficience mentale, j'ai des doutes..
Si je me fie à mon expérience; mon enfant a été diagnostiqué avec TED sans perte cognitive; on m'a dit, lors du compte-rendu des tests: "votre enfant n'est pas déficient. Il est probable même que son niveau d'intelligence soit plus élevé que ce que les tests indiquent car, étant donné son retard de langage, il n'a pas pu répondre correctement à quelques questions..."
Alors, si on utilise des tests d'intelligence, qui reposent en partie sur une bonne connaissance du langage, sur des enfants qui justement ont beaucoup de mal avec ce langage, je ne peux pas m'empêcher de douter de ces résultats.
Les enfants qui sont classés comme déficients le sont-ils réellement ou sont-ils seulement déficients dans la compréhension du langage ?
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manu
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Re: On se diagnostiquer comment quand on a plus ses parents?

Message par manu »

[édit : a lya en particulier, n'hésite pas a reprendre le fil du sujet, je l'ai fait glisser jusqu’à une extrémité de ce que j'ai envie de dire, ça me semblais s'y prêter, mais ça peut s'arrêter là ou se poursuivre ailleurs.]
malala a écrit :Les enfants qui sont classés comme déficients le sont-ils réellement ou sont-ils seulement déficients dans la compréhension du langage ?
Difficile de réaliser que la notion de déficience est subjective, hein?

Le surdoué est un déficient vis a vis de la normalité.
C'est pour ça que les "tortillages" pour se voir comme "que mieux" sont pitoyables.

L'autiste est déficient vis a vis du contact affectif, par définition.
Hors cause ou effet le mode de pensé langagier, normal, moyen, est indexé sur le contact affectif, dans son apprentissage, dans sa pratique, dans son utilisation dans les codes sociaux.

Combien de fois j'ai constaté ici que si je m'opposait a une idée, la personne en face semblais penser que je m'opposait a elle.
Le langage, le code social, inclue du non dit affectif.
Il n'est pas possible de s'en extraire, de se dédouaner de cette charge comme j'ai voulu le faire ici.



Déficient du contact affectif, ça inclus tout. Inutile de rajouter ou d'enlever des déficiences, il faut juste comprendre ce que ça signifie et ce que ça implique, ce que ça induit, directement ou indirectement.
Depuis des années la paroles des personnes autiste l'explique sans utiliser cette échelle du mieux qui tourne en rond et en lui préférant la notion de neurodiversité.
On peut en trouver plein sur ce forum des textes dans ce sens, ils sont répertorié par ici.

Mais les personne non déficiente du contact affectif on tellement de mal a ne pas considérer les chose en terme de bien et de mal, de mieux et de moins bien, de faculté et de déficience, que c'est un travail a long terme, qui implique de révolutionner le mode de penser.
Vaste programme.
Les réticences a faire évoluer la façon de voir sont telle que le terme apocalypse qui viens du grec "lever le voile" signifie aujourd'hui non plus fin d'un monde de certitude, mais littéralement fin du monde, tout court.

C'est pas l'histoire de l'autisme qui est en cause ici, mais l'histoire de l’humain, auto déclaré sapiens sapiens pour mieux masquer ces difficultés à dépasser le stade de la pensée linéaire, allant le plus souvent du bien au mal, deux notion relative a soi ... car affectives.
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