de Desprey-Sylphe a écrit : s'il n'est question que de se soulager sans désir pour quelqu'un, la masturbation me semble plus adaptée, non ?
pourquoi impliquer une autre personne lorsqu'on sait qu'on ne la désirera pas ?
"se soulager", je trouve ça péjoratif et réducteur. On peut avoir une sexualité sans qu'il s'agisse de "se soulager", qu'un partenaire soit impliqué ou non.
Avoir un partenaire, ça peut être tout simplement parce que l'attirance sexuelle et l'attirance romantique sont des choses distinctes. Il est possible d'être amoureux sans attirance sexuelle. Alors si pour "se soulager" on peut au passage être avec son partenaire et répondre à ses désirs, où est le problème ?
Que le désir ne soit pas vers le partenaire n'empêche pas le rapport sexuel. C'est par contre probablement plus compliqué à initier.
ah, et... je pense que tous les hommes se sont déjà forcés à faire l'amour, que ce soit pour faire plaisir ou ne pas décevoir, et je trouve malhonnête de "fémino-centrer" le truc.
Je ne crois pas. Et je trouve plus malhonnête encore d'essayer de faire croire à une égalité dans un des domaines qui est le plus inégal.
Je n'ai jamais entendu qu'un homme se soit fait harceler par sa femme sur le "devoir conjugal" ou sur son obligation d'assouvir les "besoins" sexuels de celle-ci. Je veux bien imaginer que ça soit possible, mais si c'est le cas, la fréquence doit être infime par rapport à l'opposé.
pour moi il s'agit d'absence de libido, totale ou partielle, perpétuelle ou temporaire. quoi d'autre ?
Tu confonds attirance sexuelle et désir sexuel.
On peut avoir du désir, des sensations physiques, même des fantasmes, sans avoir la moindre attirance pour des corps physiques, quels que soient leur genre.
J'ajoute le premier lien donné par google, qui répond à tout ça :
https://asexualite.wordpress.com/introd ... sexualite/