[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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lulamae
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

lulamae a écrit : lundi 6 avril 2020 à 19:42 Des chiens pourraient s’adjoindre à la lutte contre le Covid 19
27 Mars 2020

Le meilleur ami de l’homme pourrait-il jouer un rôle dans la prévention de la propagation du Covid 19 ? Après avoir collaboré récemment pour prouver que nos amis canins peuvent être entraînés à détecter la malaria, l’Ecole Londonienne de l’Hygiène et de la Médecine Tropicale (LSHTM), Les Chiens de Détection Médicale et l’Université de Durham se donnent pour but de le découvrir.

https://www.lshtm.ac.uk/newsevents/news ... t-covid-19

MDD.jpg

L’équipe a commencé les préparatifs pour entraîner intensivement les chiens, de sorte qu’ils soient prêts en six semaines, pour aider à fournir un diagnostic rapide et non-intrusif, destiné à la traîne de l’épidémie.
Un dépistage étendu du coronavirus est la clé, et l’équipe est entrée en contact avec le gouvernement, pour présenter la façon dont les chiens peuvent jouer un rôle dans cette lutte contre la maladie.
Les chercheurs croient que les chiens pourraient compléter les tests en cours en détectant le virus avec rapidité et précision, en triant potentiellement jusqu’à 250 personnes par heure.
Le professeur James Logan, directeur du Département du Contrôle des Maladies au LSHTM et directeur de ARCTEC, déclare : « Notre précédente étude a démontré que les chiens peuvent détecter les odeurs émises par les gens contaminés par la malaria avec une précision extrêmement élevée – au-dessus des standards de l’OMS pour un diagnostic.
Nous sommes dans les premiers jours de cette méthode de détection des odeurs pour le COVID-19. Nous ignorons encore si le COVID-19 dispense une odeur spécifique, mais nous savons que d’autres maladies respiratoires modifient notre odeur corporelle ; il y a donc une chance que ce soit possible. Et si cela l’est, les chiens seront capables de la détecter. Ce nouvel outil diagnostique pourrait révolutionner notre riposte au COVID-19. »
Les chiens à la recherche du COVID-19 seraient entraînés de la même manière que ces chiens déjà entraînés à dépister des maladies comme le cancer, Parkinson ou des infections bactériennes – en reniflant des échantillons dans la salle d’entraînement, et en indiquant lesquels abritent la maladie ou l’infection.
Ils sont également capables de détecter des modifications subtiles dans la température de la peau, et pourraient donc indiquer si quelqu’un a de la fièvre.
Une fois entraînés, les chiens pourraient aussi être utiles aux terminaux d’entrée, pour identifier des voyageurs entrant dans le pays qui seraient infectés par le virus, ou pourraient être déployés dans d’autres espaces publics.
Le Dr Claire Guest, PDG et co-fondatrice de Chiens de Détection Médicale, assure : « En principe, nous sommes sûrs que les chiens pourraient détecter le COVID-19. Nous cherchons actuellement une manière sûre de prélever l’odeur du virus et de la présenter aux chiens.
Le but, c’est que les chiens soient capables de dépister tout le monde, y compris les gens asymptomatiques, et de nous indiquer s’il faut les tester. Ce serait un moyen rapide, efficace et non intrusif, et cela nous permettrait d’être sûrs que les ressources limitées en tests de la NHS ne soient utilisées que là où il y en a vraiment besoin. »
Le professeur Steve Lindsay de l’Université de Durham complète :
« Si la recherche est positive, nous pourrions utiliser des chiens de détection du COVID-19 dans les aéroports à la fin de l’épidémie, pour identifier rapidement les porteurs du virus. Cela aiderait à empêcher une nouvelle vague de la maladie, après avoir réussi à tenir la maladie sous contrôle. »
CHIENS COVID-19 (FOIRE AUX QUESTIONS)

Medical Detection Dogs étudie la possibilité que le meilleur ami de l’homme joue un rôle dans la prévention de la propagation du Coronavirus.
https://www.medicaldetectiondogs.org.uk/covid-19-dogs/

Démarrez la vidéo pour apprendre de quelle manière l’équipe a déjà travaillé en commun sur le dressage des chiens pour détecter la malaria. => Voir la vidéo sur le site (erreur de lien).

Pourquoi fait-on travailler des chiens ?
Medical detection Dogs a mené des recherches avec succès, depuis maintenant plus de dix ans, sur les fondements scientifiques du sens olfactif du chien. Le Dr Claire Guest, co-fondatrice et chef de la direction scientifique, pense que les chiens ont le potentiel pour détecter le virus du COVID-19. Notre organisme a toujours adopté une approche scientifique rigoureuse dans sa recherche, et les résultats de son travail ont été publiés dans plusieurs articles de recherche revus par les pairs. Ces résultats ont étayé davantage la conviction du Dr Guest que les maladies ont leur propre odeur, unique, que les chiens sont capables de détecter.
Dans le principe, nous sommes sûrs que les chiens ont la capacité de détecter le COVID 19.

Quelle aide vos chiens pourront-ils apporter ?
Notre but est que nos chiens de détection du COVID-19 soient aptes à réaliser un dépistage passif pour toute personne, y compris les personnes asymptomatiques, et qu’ils signalent à nos maîtres-chiens s’ils ont détecté le COVID-19. Il faudra alors confirmer cela par un test médical. Ce dépistage serait rapide et non-intrusif, et assurerait que les ressources limitées de la NHS en tests ne soient utilisées que lorsque c’est vraiment requis.
Si nous réussissons dans notre recherche, nous pourrions utiliser des chiens de détection du COVID-19 dans des endroits publics, comme les aéroports. Cela aiderait à prévenir une deuxième vague de la maladie, une fois que nous aurons pris le contrôle sur la pandémie actuelle.

Quand seront-ils opérationnels ?
Nous avons plusieurs chiens détecteurs intensivement pré-entraînés, qui pourront être prêts dans 6 à 8 semaines.

Combien de chiens allez-vous dresser ?
Dans la phase initiale, nous allons faire suivre à 6 chiens de Bio Détection un entraînement intensif pour être prêts dans 6-8 semaines. Après cela, nous passerons à une seconde étape où nous dresserons des chiens supplémentaires en renfort.

Comment les dressez-vous ?
Les chiens qui recherchent le COVID-19 seraient dressés de la même manière que les chiens déjà dressés par notre organisme à détecter des maladies comme le cancer, Parkinson et des infections bactériennes – en reniflant des échantillons dans la salle de dressage de l’organisme et en indiquant lorsqu’ils l’ont trouvé. En suivant cette méthode de dressage, nous passerions ensuite à la détection sur des personnes, puis les chiens détecteurs pourraient travailler d’une manière semblable à nos Chiens d’Assistance pour Alerte Médicale.

Le travail est-il sécurisé pour les chiens ?
Nous resterons constamment en contact avec des scientifiques et des vétérinaires pour confirmer cet aspect, toutefois on pense qu’il est parfaitement sûr pour les chiens d’accomplir cette tâche. Les scientifiques ont découvert que, même si le COVID-19 est un nouveau virus issu d’animaux et transmis aux humains, les chiens ne contractent pas cette maladie. Les chiens seront entraînés avec des échantillons non-infectieux et n’auront pas besoin d’entrer en contact avec les individus qu’ils dépistent.

Les chiens répandront-ils le virus ?
Non, nos chiens seront dressés avec le virus mort et de plus, n’auront aucun contact avec les personnes qu’ils dépistent, mais sentiront l’air autour de la personne. On n’autorisera que le maître-chien à toucher les chiens, ce qui dès lors signifie que le risque de répandre le virus du chien au maître-chien sera minime.

Comment aurez-vous les échantillons pour dresser les chiens ?
Les chiens seront entraînés sur des échantillons procurés par nos collaborateurs à l’Ecole Londonienne d’Hygiène et de Médecine Tropicale.

Pourquoi travaillez-vous à présent sur des patients humains, alors que normalement vous travaillez sur des échantillons ?
Nous pensons que nos chiens seront capables d’aider à détecter les personnes atteintes du virus COVID-19, même celles qui ne sont pas symptomatiques, et, en dépistant directement les individus et non des échantillons, nous pourrons dépister de manière rapide et efficace un plus grand nombre de personnes.

Combien cela va-t-il coûter ?
Nous avons besoin d’un financement d’1 million de livres pour finaliser cette étude.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Tugdual
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Lilette
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Lilette »

lulamae a écrit : mardi 7 avril 2020 à 13:35
lulamae a écrit : lundi 6 avril 2020 à 19:42 Des chiens pourraient s’adjoindre à la lutte contre le Covid 19
27 Mars 2020

Le meilleur ami de l’homme pourrait-il jouer un rôle dans la prévention de la propagation du Covid 19 ? Après avoir collaboré récemment pour prouver que nos amis canins peuvent être entraînés à détecter la malaria, l’Ecole Londonienne de l’Hygiène et de la Médecine Tropicale (LSHTM), Les Chiens de Détection Médicale et l’Université de Durham se donnent pour but de le découvrir.

https://www.lshtm.ac.uk/newsevents/news ... t-covid-19

MDD.jpg

L’équipe a commencé les préparatifs pour entraîner intensivement les chiens, de sorte qu’ils soient prêts en six semaines, pour aider à fournir un diagnostic rapide et non-intrusif, destiné à la traîne de l’épidémie.
Un dépistage étendu du coronavirus est la clé, et l’équipe est entrée en contact avec le gouvernement, pour présenter la façon dont les chiens peuvent jouer un rôle dans cette lutte contre la maladie.
Les chercheurs croient que les chiens pourraient compléter les tests en cours en détectant le virus avec rapidité et précision, en triant potentiellement jusqu’à 250 personnes par heure.
Le professeur James Logan, directeur du Département du Contrôle des Maladies au LSHTM et directeur de ARCTEC, déclare : « Notre précédente étude a démontré que les chiens peuvent détecter les odeurs émises par les gens contaminés par la malaria avec une précision extrêmement élevée – au-dessus des standards de l’OMS pour un diagnostic.
Nous sommes dans les premiers jours de cette méthode de détection des odeurs pour le COVID-19. Nous ignorons encore si le COVID-19 dispense une odeur spécifique, mais nous savons que d’autres maladies respiratoires modifient notre odeur corporelle ; il y a donc une chance que ce soit possible. Et si cela l’est, les chiens seront capables de la détecter. Ce nouvel outil diagnostique pourrait révolutionner notre riposte au COVID-19. »
Les chiens à la recherche du COVID-19 seraient entraînés de la même manière que ces chiens déjà entraînés à dépister des maladies comme le cancer, Parkinson ou des infections bactériennes – en reniflant des échantillons dans la salle d’entraînement, et en indiquant lesquels abritent la maladie ou l’infection.
Ils sont également capables de détecter des modifications subtiles dans la température de la peau, et pourraient donc indiquer si quelqu’un a de la fièvre.
Une fois entraînés, les chiens pourraient aussi être utiles aux terminaux d’entrée, pour identifier des voyageurs entrant dans le pays qui seraient infectés par le virus, ou pourraient être déployés dans d’autres espaces publics.
Le Dr Claire Guest, PDG et co-fondatrice de Chiens de Détection Médicale, assure : « En principe, nous sommes sûrs que les chiens pourraient détecter le COVID-19. Nous cherchons actuellement une manière sûre de prélever l’odeur du virus et de la présenter aux chiens.
Le but, c’est que les chiens soient capables de dépister tout le monde, y compris les gens asymptomatiques, et de nous indiquer s’il faut les tester. Ce serait un moyen rapide, efficace et non intrusif, et cela nous permettrait d’être sûrs que les ressources limitées en tests de la NHS ne soient utilisées que là où il y en a vraiment besoin. »
Le professeur Steve Lindsay de l’Université de Durham complète :
« Si la recherche est positive, nous pourrions utiliser des chiens de détection du COVID-19 dans les aéroports à la fin de l’épidémie, pour identifier rapidement les porteurs du virus. Cela aiderait à empêcher une nouvelle vague de la maladie, après avoir réussi à tenir la maladie sous contrôle. »
CHIENS COVID-19 (FOIRE AUX QUESTIONS)

Medical Detection Dogs étudie la possibilité que le meilleur ami de l’homme joue un rôle dans la prévention de la propagation du Coronavirus.
https://www.medicaldetectiondogs.org.uk/covid-19-dogs/

Démarrez la vidéo pour apprendre de quelle manière l’équipe a déjà travaillé en commun sur le dressage des chiens pour détecter la malaria. => Voir la vidéo sur le site (erreur de lien).

Pourquoi fait-on travailler des chiens ?
Medical detection Dogs a mené des recherches avec succès, depuis maintenant plus de dix ans, sur les fondements scientifiques du sens olfactif du chien. Le Dr Claire Guest, co-fondatrice et chef de la direction scientifique, pense que les chiens ont le potentiel pour détecter le virus du COVID-19. Notre organisme a toujours adopté une approche scientifique rigoureuse dans sa recherche, et les résultats de son travail ont été publiés dans plusieurs articles de recherche revus par les pairs. Ces résultats ont étayé davantage la conviction du Dr Guest que les maladies ont leur propre odeur, unique, que les chiens sont capables de détecter.
Dans le principe, nous sommes sûrs que les chiens ont la capacité de détecter le COVID 19.

Quelle aide vos chiens pourront-ils apporter ?
Notre but est que nos chiens de détection du COVID-19 soient aptes à réaliser un dépistage passif pour toute personne, y compris les personnes asymptomatiques, et qu’ils signalent à nos maîtres-chiens s’ils ont détecté le COVID-19. Il faudra alors confirmer cela par un test médical. Ce dépistage serait rapide et non-intrusif, et assurerait que les ressources limitées de la NHS en tests ne soient utilisées que lorsque c’est vraiment requis.
Si nous réussissons dans notre recherche, nous pourrions utiliser des chiens de détection du COVID-19 dans des endroits publics, comme les aéroports. Cela aiderait à prévenir une deuxième vague de la maladie, une fois que nous aurons pris le contrôle sur la pandémie actuelle.

Quand seront-ils opérationnels ?
Nous avons plusieurs chiens détecteurs intensivement pré-entraînés, qui pourront être prêts dans 6 à 8 semaines.

Combien de chiens allez-vous dresser ?
Dans la phase initiale, nous allons faire suivre à 6 chiens de Bio Détection un entraînement intensif pour être prêts dans 6-8 semaines. Après cela, nous passerons à une seconde étape où nous dresserons des chiens supplémentaires en renfort.

Comment les dressez-vous ?
Les chiens qui recherchent le COVID-19 seraient dressés de la même manière que les chiens déjà dressés par notre organisme à détecter des maladies comme le cancer, Parkinson et des infections bactériennes – en reniflant des échantillons dans la salle de dressage de l’organisme et en indiquant lorsqu’ils l’ont trouvé. En suivant cette méthode de dressage, nous passerions ensuite à la détection sur des personnes, puis les chiens détecteurs pourraient travailler d’une manière semblable à nos Chiens d’Assistance pour Alerte Médicale.

Le travail est-il sécurisé pour les chiens ?
Nous resterons constamment en contact avec des scientifiques et des vétérinaires pour confirmer cet aspect, toutefois on pense qu’il est parfaitement sûr pour les chiens d’accomplir cette tâche. Les scientifiques ont découvert que, même si le COVID-19 est un nouveau virus issu d’animaux et transmis aux humains, les chiens ne contractent pas cette maladie. Les chiens seront entraînés avec des échantillons non-infectieux et n’auront pas besoin d’entrer en contact avec les individus qu’ils dépistent.

Les chiens répandront-ils le virus ?
Non, nos chiens seront dressés avec le virus mort et de plus, n’auront aucun contact avec les personnes qu’ils dépistent, mais sentiront l’air autour de la personne. On n’autorisera que le maître-chien à toucher les chiens, ce qui dès lors signifie que le risque de répandre le virus du chien au maître-chien sera minime.

Comment aurez-vous les échantillons pour dresser les chiens ?
Les chiens seront entraînés sur des échantillons procurés par nos collaborateurs à l’Ecole Londonienne d’Hygiène et de Médecine Tropicale.

Pourquoi travaillez-vous à présent sur des patients humains, alors que normalement vous travaillez sur des échantillons ?
Nous pensons que nos chiens seront capables d’aider à détecter les personnes atteintes du virus COVID-19, même celles qui ne sont pas symptomatiques, et, en dépistant directement les individus et non des échantillons, nous pourrons dépister de manière rapide et efficace un plus grand nombre de personnes.

Combien cela va-t-il coûter ?
Nous avons besoin d’un financement d’1 million de livres pour finaliser cette étude.
Merci pour l'info Mdame :)
TSA.
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lulamae
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

Lilette a écrit : mardi 7 avril 2020 à 15:12 Merci pour l'info Mdame :)
J'ai été épatée par le chien dans la vidéo : ça doit être vraiment intéressant de faire ça - mais j'avais peur pour les chiens, qu'ils soient en contact avec le virus, j'ai été contente de voir que ça n'est pas le cas.
Je n'ai pas entendu parler de semblable projet en France...
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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hazufel
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par hazufel »

lulamae a écrit : mardi 7 avril 2020 à 17:33 J'ai été épatée par le chien dans la vidéo : ça doit être vraiment intéressant de faire ça - mais j'avais peur pour les chiens, qu'ils soient en contact avec le virus, j'ai été contente de voir que ça n'est pas le cas.
Je n'ai pas entendu parler de semblable projet en France...
Il y a différents projets en cours en France (sur Maisons Alfort, le projet Nosais qui regroupe déjà l’ENVA, des services cliniques de l’université Paris Est Créteil, un laboratoire d’analyse des arômes de l’université de Bourgogne à Dijon et l’université française saint Joseph de Beyrouth. La vétérinaire en charge essaie de convaincre l’institution militaire tout autant que la BSPP, la police nationale ou la gendarmerie nationale où se trouvent d’extraordinaires compétences cynotechniques).
Il leur faudrait :
- des hôpitaux fournissant des prélèvements de sueur axillaire (production biologique non contaminante).
- un vrai programme de recherche/travail qui pourrait se mettre en place très vite car quelques jours peuvent suffit pour former de manière spécifique un chien de détection à une effluve supplémentaire
- une validation scientifique des résultats comparatifs
- la mise en place d’une phase clinique a l’issue.

En France, le gouvernement met des bâtons dans les roues aux services vétérinaires alors que dans les autres pays ils sont déjà très impliqués, notamment pour les tests au covid, ils connaissent depuis longtemps ces virus. On leur envoie des mentions juridiques à la figure ici...
Académie de pharmacie favorable au renfort des laboratoires vétérinaires
TSA
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lulamae
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

hazufel a écrit : mardi 7 avril 2020 à 17:46 Il y a différents projets en cours en France (sur Maisons Alfort, le projet Nosais qui regroupe déjà l’ENVA, des services cliniques de l’université Paris Est Créteil, un laboratoire d’analyse des arômes de l’université de Bourgogne à Dijon et l’université française saint Joseph de Beyrouth. La vétérinaire en charge essaie de convaincre l’institution militaire tout autant que la BSPP, la police nationale ou la gendarmerie nationale où se trouvent d’extraordinaires compétences cynotechniques).
Il leur faudrait :
- des hôpitaux fournissant des prélèvements de sueur axillaire (production biologique non contaminante).
- un vrai programme de recherche/travail qui pourrait se mettre en place très vite car quelques jours peuvent suffit pour former de manière spécifique un chien de détection à une effluve supplémentaire
- une validation scientifique des résultats comparatifs
- la mise en place d’une phase clinique a l’issue.
Merci pour ces précisions : je vois qu'il y aurait pourtant un potentiel en France aussi. C'est vraiment dommage ! Remarque, on ne sait pas encore si le gouvernement britannique a validé le projet.
Tu m'as appris quelle sorte d'échantillon pouvait être non contaminant, je me posais la question justement. :)
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Tugdual
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Quand et comment pourrons-nous ressortir de chez nous :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Covid-19 : Et si mon animal était contaminé :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Une vue d'ensemble (au 07/04/2020) :
Extrait :
Chloroquine et conséquences

Au moment de la rédaction de ses lignes, on ne peut pas affirmer que la chloroquine est un traitement efficace contre la Covid-19, ni le contraire d’ailleurs. Il faut attendre au moins les résultats de l’essai clinique Discovery, des tests de grandes envergures qui ont été lancé dans toute l’Europe, pour avoir de l’information fiable sur l’efficacité des traitements envisagés. Même avec une étude aussi large, il est probable que des incertitudes persistes. Profitons-en pour rappeler que l’équipe de l’IHU Méditérannée-infection est loin d’être la seule à travailler sur la question et que l’hydroxychloroquine ne constitue que l’une des pistes de traitement de la maladie.

Cependant, la communication sur la chloroquine a pour effet d’ajouter encore plus de pression aux équipes soignantes et de provoquer des actes irrationnels de prise de substances au seul motif qu’il y a écrit « chloroquine » dessus. Également, des témoignages (qu’il ne faut donc pas généraliser abusivement) émanant d’équipes participant à l’étude Discovery indiquent que la médiatisation de la chloroquine a conduit à voir des volontaires voulant absolument faire partie du groupe traité à l’hydroxychloroquine à l’exclusion de tout autre, au mépris de la méthodologie. Une chance dans notre malheur : le nombre de patients est malheureusement élevé et en conséquence il y a suffisamment de volontaires pour simplement écarter ceux qui viennent avec de tels exigences. Plus encore, cette communication catastrophique est le moteur de nombreuses théories complotistes.

Il faut garder en tête qu’au 7 avril 2020 aucun élément ne permet de déterminer si la chloroquine est utile dans le traitement de la Covid-19 et si elle présente une balance entre bénéfices et risques positive. C’est notamment la raison pour laquelle les recommandations aux médecins généralistes sont, en l’état actuel des connaissances, de ne pas prescrire de chloroquine en cas de symptômes de Covid-19.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

«Il ne faut pas diffuser cette information au public»: l’échec du système de détection chinois
Spoiler : Citation : 
Les médecins de Wuhan, les premiers à tenter de donner l’alerte, ont été sommés de se taire, tandis que les autorités ont tout fait pour minimiser les risques de transmission entre humains.

En ce 4 mars 2019, Gao Fu est un scientifique encore plein de certitudes. «Il y aura à l’avenir d’autres virus comparables au SRAS [syndrome respiratoire aigu sévère, en 2003], mais il n’y aura plus d’épidémie comparable», promet le directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, au cours d’une réunion organisée à Pékin, la veille de l’ouverture des deux sessions du parlement.

Depuis 2004, un système informatisé de reporting des maladies contagieuses permet à chaque hôpital d’informer Pékin en temps réel de l’apparition de cas douteux et d’obtenir une expertise en quelques heures. «Nous avons construit un très bon réseau de détection des maladies contagieuses. Si des virus viennent, on les bloquera.» D’ailleurs, le système a déjà fait ses preuves. «Regardez le MERS [un coronavirus apparu au Moyen-Orient en 2012], un touriste coréen venu en Chine en était porteur. On l’a repéré et isolé. En Corée du Sud, il y a eu 186 malades et 32 morts», explique-t-il.

Pourtant, le 30 décembre 2019, lorsque, comme tous les soirs avant d’aller se coucher, Gao Fu surfe sur quelques forums spécialisés pour vérifier que la situation est sous contrôle, ce médecin, à la tête d’un organisme de 2000 personnes, a un choc. A Wuhan, des médecins commencent à discuter d’une pneumonie d’origine inconnue. Il appelle immédiatement la Commission de la santé de Wuhan, qui lui confirme les faits. Plus de trois personnes sont concernées. L’information aurait dû remonter à Pékin, mais c’est presque par inadvertance que Gao Fu l’a apprise. Le système national d’alerte n’a pas fonctionné, ouvrant la voie à l’une des plus graves épidémies de l’histoire contemporaine.

Les «responsables» de la «panique»

Ce même 30 décembre, à midi, Ai Fen, directrice du département des urgences de l’Hôpital central de Wuhan, regarde la vidéo des poumons d’un patient atteint d’un virus, lorsqu’un camarade d’études travaillant dans un autre hôpital lui transfère un message qui circule sur les réseaux sociaux: «N’allez pas au marché [d’animaux vivants] de Huanan, il y a plusieurs cas de fièvre.» «C’est vrai?» lui demande-t-il.

Depuis près de deux semaines, le service d’Ai Fen et ce lui des maladies respiratoires reçoivent quelques patients atteints de fièvre ou de toux, sur lesquels les médicaments traditionnels ne produisent aucun effet: un patient a été reçu le 16 décembre, un le 27 et sept le 28. Ai Fen a demandé un examen approfondi du patient reçu le 27, transféré entre-temps au département des maladies respiratoires. Ce 30 décembre, à 16 heures, un collègue lui apporte les résultats: «Coronavirus-SRAS», est-il écrit. Transmission: par postillons à courte distance ou par le toucher, est-il précisé. «J’ai eu des frissons en lisant cela. Je me suis dit que c’était terrible», racontera-t-elle par la suite.

Après en avoir parlé à son homologue du département concerné, elle envoie la vidéo et une photo du rapport à son camarade de promotion et aux médecins de son département en entourant de rouge l’expression: «Coronavirus-SRAS». Le message circule. Un ophtalmologue de l’hôpital, le Dr Li Wenliang, le transfère à une centaine de collègues avec cette mention: «Sept cas de SRAS confirmés au marché de Huanan.» C’est sur ces messages que tombe Gao Fu. Dès le 31 décembre, il envoie neuf personnes à Wuhan, par le vol de 6h45.

Dans la capitale du Hubei, les ennuis ont déjà commencé pour Ai Fen. Le 30, dès 22h20, la Commission de la santé de la ville lui envoie un message: «Il ne faut pas diffuser cette information au public. Si panique il y a, il faudra trouver le responsable.» La menace est claire. Le 31 décembre, la Chine prévient l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Sur ordre de Pékin, les autorités de Wuhan publient un premier communiqué, rassurant. Elles ont découvert 27 cas suspects de pneumonie virale liés au marché, mais «jusqu’à présent, les investigations n’ont pas pu permettre d’établir de manière évidente une transmission d’humain à humain ni une infection du corps médical».

«N’en parle à personne d’autre, y compris à ton mari»

Pourtant, quelques heures plus tard, le 1er janvier, le propriétaire d’une clinique privée située à proximité du marché, et qui a soigné plusieurs patients atteints de fièvre, franchit à son tour la porte du service des urgences que dirige Ai Fen. Pour elle, la transmission entre humains ne fait plus de doutes. Elle ordonne à son équipe de porter un masque, une charlotte et de se laver fréquemment les mains. A 23h46, le directeur du bureau de l’inspection de la discipline de l’hôpital lui envoie un message: «Passez me voir demain matin.» Elle n’en dort pas de la nuit.

Le 2 janvier, à 8 heures, alors qu’elle n’a pas fini la tournée de ses patients, nouveau coup de téléphone: «Venez maintenant.» «En tant que directrice, comment as-tu pu répandre des fausses rumeurs? Retourne dans ton département et dis à chacun, individuellement, de ne pas parler de cette pneumonie. N’en parle à personne d’autre, y compris à ton mari», la sermonne-t-il. Ayant le sentiment d’avoir «nui au développement de Wuhan», confiera-t-elle, elle propose de démissionner et même qu’on la mette en prison. «Non, c’est le moment pour toi de faire tes preuves», lui répond-on. Le soir, en rentrant chez elle, la mère de famille se contente de dire à son mari: «S’il m’arrive quelque chose, tu dois bien élever les enfants.» Elle ne lui confiera la vérité que le 20 janvier, après que Zhong Nanshan, une sommité médicale, aura révélé à la Chine entière ce que Ai Fen et ses collègues savent depuis trois semaines: le nouveau coronavirus se transmet entre humains.

Un retard lourd de conséquences. «Si les initiatives non pharmaceutiques [distanciation sociale] avaient pu être menées une, deux ou trois semaines plus tôt en Chine, le nombre de cas aurait pu être diminué de 66%, 86% et 95% respectivement», affirment 12 scientifiques dans une étude publiée le 13 mars.

L’autocritique de Li Wenliang

Entendu par la police le 3 janvier, le docteur Li Wenliang devra rédiger son autocritique. Il tombera malade le 10 janvier. Sa mort, le 7 février, suscitera une immense émotion dans le pays. Pour se racheter, les autorités l’ont élevé – ainsi que 13 autres médecins décédés – au rang de martyr.

Si l’alerte a donc été donnée le 30 décembre, nul ne sait avec certitude quand le virus est apparu. Officiellement, le premier cas est un certain M. Chen, tombé malade le 8 décembre et qui, depuis, s’est rétabli. Il n’aurait pas de lien avec le marché de Huanan. Mais selon le South China Morning Post, qui a pu consulter un rapport officiel, le premier cas identifié remonterait au 17 novembre, et concernerait un malade de 55 ans. Entre une et cinq personnes auraient été contaminées chacun des jours suivants.

Rapidement, les compteurs s’emballent. A partir du 17 décembre, plus de dix personnes sont infectées quotidiennement. Le 31 décembre, il y aurait eu 266 cas confirmés. Le jour suivant, 381. Mais, durant la première quinzaine de janvier, les médecins n’ont pas la parole. Seules les autorités régionales valident les cas suspects, et uniquement à partir de critères extrêmement restrictifs. «Elles semblent très relax», constate le 9 janvier un épidémiologiste venu de Pékin.

Le 11 janvier, il n’y a officiellement que 41 cas confirmés, mais la Chine annonce le premier décès dû au coronavirus. Les premiers travaux effectués par les laboratoires sur le génome sont passés sous silence. Un premier cas à l’étranger est signalé en Thaïlande le 13 janvier. Le 15 janvier, Li Qun, chef des urgences à la Commission nationale de la santé, affirme à la télévision être «parvenu à la conclusion que le risque de transmission d’humain à humain est faible».

Dès lors, il n’y a aucune raison d’annuler le traditionnel banquet organisé à l’approche du Nouvel An lunaire, le 18 janvier à Wuhan, auquel participent 40 000 familles. Le même jour, une nouvelle équipe médicale envoyée par Pékin prend conscience de la tragédie en cours et conseille le confinement de la ville. Annoncé par les autorités le 22 janvier à 20 heures, celui-ci sera effectif le 23 janvier, à 10 heures du matin. Entre-temps, 5 millions de personnes auraient quitté la ville. Et le docteur Gao a perdu ses certitudes.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Jiheu
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Jiheu »

Un truc que je remarque concernant les conférences de presse: que fait la personne qui fait des gestes avec ses mains ?
De la danse orientale ou bien ?
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Curiouser
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Curiouser »

Jiheu a écrit : mercredi 8 avril 2020 à 19:58 Un truc que je remarque concernant les conférences de presse: que fait la personne qui fait des gestes avec ses mains ?
De la danse orientale ou bien ?
Ne serait-ce pas l'interprète en langues des signes (après, si elle a des voiles vaporeux et le nombril à l'air, ça peut effectivement être de la danse orientale !) ?
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Dori
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Dori »

Curiouser a écrit :
Ne serait-ce pas l'interprète en langues des signes (après, si elle a des voiles vaporeux et le nombril à l'air, ça peut effectivement être de la danse orientale !) ?
Pêtée de rire comme une folle à confiner ! :lol:
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