Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Ciders
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Ciders »

freeshost a écrit :Ouais, il est temps d'avancer au lieu de toujours répéter la même chose ad nauseam.

On accuse le coup, puis on va de l'avant. Rien ne sert de se lamenter sur le passé.
J'imagine que tu as tout à fait conscience du fait que, plus tu écris ceci, plus tu retournes le couteau dans la plaie, et plus tu harcèles et mets mal à l'aise ta victime?

Ou pas ? :?

----

A ton avis, à supposer une seule seconde que tu sois vraiment sincère, qu'est-ce qui serait selon toi susceptible de m'apaiser et de me faire, en effet, passer à autre chose?

Oui, c'est un test.
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nouvo
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par nouvo »

..IIIIIIIIII
Modifié en dernier par nouvo le samedi 2 juillet 2016 à 18:02, modifié 1 fois.
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Jean
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Jean »

@ciders : Je ne doute pas que tu voulais donner matière à réflexion. Et je ne connaissais pas ce texte, je le lirai peut-être (ce n'est pas mon style de fiction préféré).

Je viens de prendre connaissance de ce sujet, du sujet HS qui en est dérivé et de relire ta présentation. J'ai la plupart du temps du mal à comprendre ce que tu veux dire exactement, et donc tes intentions.

Mais tu renvoies à un texte qui se passe à l'asile, où les "fous" se prétendent NT sans l'être - puisqu'ils se comportent de façon bizarre. Comment veux-tu qu'on comprenne çà ?

Sur le sujet initial de cette discussion, je pense prosaïquement s'il y avait plus de personnes qui ne se définissaient que comme autistes, il y aurait des associations plus puissantes pour défendre leurs intérêts.
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Ciders »

Jean a écrit :@ciders : Je ne doute pas que tu voulais donner matière à réflexion. Et je ne connaissais pas ce texte, je le lirai peut-être (ce n'est pas mon style de fiction préféré).

Je viens de prendre connaissance de ce sujet, du sujet HS qui en est dérivé et de relire ta présentation. J'ai la plupart du temps du mal à comprendre ce que tu veux dire exactement, et donc tes intentions.

Mais tu renvoies à un texte qui se passe à l'asile, où les "fous" se prétendent NT sans l'être - puisqu'ils se comportent de façon bizarre. Comment veux-tu qu'on comprenne çà ?

Sur le sujet initial de cette discussion, je pense prosaïquement s'il y avait plus de personnes qui ne se définissaient que comme autistes, il y aurait des associations plus puissantes pour défendre leurs intérêts.
J'aimerais bien te répondre, mais je dois t'avouer que si l'énième provoc débile, trash et parfaitement gratuite de "Nouvo" n'est pas enlevée, je me casse pour de bon.

Ce genre de comportement n'a pas, je le crois, à être particulièrement encouragé.
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par nouvo »

Mon conseil répondant à votre test lancé ici est enlevé
(je l'ai enlevé, semblant peut-être n'être le meilleur conseil pour vous)

Vous pouvez maintenant répondre à Jean
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Jean
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Jean »

Ciders a écrit :Ce genre de comportement n'a pas, je le crois, à être particulièrement encouragé.
Cela semble très difficile de poursuivre la discussion sur le fond, sans commenter la manière dont les interlocuteurs argumentent.

Régulièrement, des discussions s'enflamment sur le forum - c'est difficile à comprendre pourquoi telle ou telle discussion dérape, mais quand çà commence, c'est difficile à arrêter.

Etre un forum a priori accueillant pour les personnes autistes ne permet pas en soi d'éviter la violence assez classique des discussions sur Internet. Même s'il s'agit d'échanges écrits, il n'y a pas de faculté naturelle à bien apprécier les intentions de l'autre. Et peut-être une tendance à surinterpréter l'écrit, à commenter le détail ?
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Daredevil
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Daredevil »

Me suis trompé de sujet pour écrire
C'est un cheveux dans la soupe, désolé
---
Benoit
Parce qu'être autiste signifie n'être qu'un autiste, la phrase fonctionne aussi dans ce sens là et quand on est qu'un autiste, on ne connaît personnellement qu'une forme d'autisme bien individuelle.

Cela suscite un énorme problème de représentation, quelque part tant que la pluralité autistique n'aura pas été acceptée dans les esprits, une personne publique "autiste" contribue également à ne rendre public qu'un des nombreux visages de l'autisme.
---
J'aime, j'aurais pas dit mieux

===
Ciders
Et la question, je le répète, ne me semble pas tant de mettre en place ces structures plus ou moins communautaristes, mais du danger qu'il y a à ne plus considérer sa propre identité que sous l'angle de ce qui n'est qu'un trouble neurologique parmi tant d'autres.
---

Le problème c'est que tous les autres angles ne montrent qu'une personne inadaptée (mon cas) ne faisant aucun effort (l'effort est invisible) , un fainéant du relationnel, une personne égocentrique qui ne voit pas les affects des autres, froide et qui ne s'intéresse qu'à lui et ses passions...
Une personne que je n'aimerais, moi-même pas côtoyé sans l'élément fédérateur des "bizzareries" par rapport à la norme : l'autisme.
Je ne vois pas d'autres angles.
Et pourtant maintenant que j'ai cet angle c'est tellement plus facile de m'expliquer mon fonctionnement.
Le cognitif c'est la porte sur le monde, donc "ce trouble" définit beaucoup de choses dans la vie.
Une personne non-voyants ne se définit pas par son handicap mais cela conditionne beaucoup sa vie ?
Alors bien qu'invisible, ce trouble définit nos vies, c'est un état de fait.

Le risque, peut-être, est de ne plus prendre de risques (désolé pour les echolalies)

Exemple d'aujourd'hui :
Une parente m'invite demain à la dernière minute, je sais que cela va perturber mon emploi du temps. Je pense qu'un NT aurait envisagé le bouleversement du planning (mon amie par exemple). Moi rien que d'y penser (changer ce qui est prévu) je stresse et je "fais la tête". Donc je savais que j'allais dire non... (seul jour de libre pour m'adonner à mes passions)
Cette parente va encore m'en vouloir !
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Ciders
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Ciders »

Jean a écrit : Et peut-être une tendance à surinterpréter l'écrit, à commenter le détail ?
Ah non. En l'occurrence c'est très simple: c'est votre modératrice qui a déconné et qui n'a pas fait son boulot.
Le message d'Allan avait commencé à déraper, mais il y avait encore moyen de rattraper les choses, de tenter de négocier un modus vivendi et de postuler qu'il s'agissait en effet d'un malentendu global. Sans doute ai-je moi-même écrit des choses sujettes à caution sans trop m'en rendre compte. Aucun problème à admettre que ma prose n'est pas parfaite dès lors qu'il y a une volonté commune de lisser nos propres erreurs, histoire d'apprendre les uns des autres.

Sauf que ce n'était plus possible après que la modératrice ait pris parti de façon aussi caricaturale et tranchée (il paraîtrait que je la ferais "vomir"), et qu'elle pousse la perversité jusqu'à m'accuser des erreurs liées à son propre comportement (un comportement "amoral" ??? Non mého! :crazy: ). A partir de là, tout est parti en vrille, ça a été open bar pour faire n'importe quoi et encourager le trollage à fond, trollage qui est ensuite allé crescendo dans le trash et le ridicule.

Voilà à quoi ça tient. Non pas dans une tendance à surinterpréter l'écrit, mais dans une simple erreur de gestion humaine.

Le souci du détail c'est bien.
Poser des questions lorsqu'on ne comprend pas l'autre, ou même lorsqu'on ne se comprend pas tout court, c'est bien.
Inutile d'être parfaitement d'accord, ce n'est pas non plus la question. Je peux me tromper, on peut se tromper en face, ça n'est toujours pas une bonne raison pour déclencher un conflit ouvert. Un débat n'est que du débat, tant qu'il n'y a rien de personnel. Faire preuve de maturité, c'est ce que les anglo-saxons appellent "to be able to agree to disagree", maxime admirable entre toutes.

Commencer en revanche par émettre des jugements catégoriques et moraux, à vouloir personnaliser à tout prix un éventuel affrontement (et notamment en m'interpellant et en réécrivant ce que je suis censé penser à ma place), à ne plus écouter que ses émotions, ignorer toute pédagogie ou toute prudence, et laisser finalement libre cours à un véritable petit concours de lynchage, c'est déjà moins bien. Enfin je crois...
Un modérateur est là justement pour... modérer, et non pour jeter de l'huile sur le feu.
Il est là pour éviter et gérer les conflits, et non pas en créer.
Il est là pour éviter que des gens finissent par se sentir mal à l'aise, surtout dans ce lieu.

C'est d'ailleurs tout à fait indépendant de nos conditions neurologiques respectives. Cela n'a rien à voir avec le fait que nous soyons autistes ou pas, mais avec du simple savoir vivre. Savoir s'excuser même de façon très stratégique, ce n'est pas pour les chiens.
Je suis moi-même prof de fac, et la pédagogie, la gestion humaine c'est très important. Je n'abandonne personne sur la route.

Je suis persuadé par ailleurs qu'il y a des gens très bien qui officient ici-même. L'existence même de ce forum constitue un geste altruiste remarquable pour de nombreuses personnes en grandes difficultés, même si ça reste un peu la jungle -ce qui doit expliquer que l'on m'ait déconseillé de venir ici lors de discussions avec d'autres SA-.

En ce qui me concerne, je n'y trouverai donc pas ce que j'y recherchais, ni aide ni rien du tout. Ou du moins, c'est très très mal engagé.

On ne peut certes pas plaire à tout le monde. Je suis certes habitué à ce que mes petites excentricités causent parfois certains malentendus, mais là c'est une première, et je trouve qu'il y a comme une délicieuse ironie à ce que cette intolérance et ce rejet aient été à ce point exacerbés précisément ici-même, et justement pas ailleurs. J'ai certes déjà été traité de nombreux noms d'oiseau durant ma vie, de "Sale Juif", de "Pédé", de "Racaille mondialiste (sic)" voire "d'Abomination", mais c'était jusque-là exclusivement le fait de militants d'extrême droite. Je pense de fait avoir la peau assez dure. Mais cette même peau peut-être facilement percée lorsqu'on se place implicitement en position de vulnérabilité extrême, comme ici.

Car tant qu'à demeurer honnête, ce qui est arrivé ici sera rapporté, analysé et discuté ailleurs, et pas nécessairement en des termes forcément élogieux.
Aujourd'hui, vous m'avez démoralisé en plus de m'avoir fait perdre mon temps et le votre. Et je suis certain après les avoir lu que plusieurs seront très contents et se réjouiront de cette confession, la perversité et le manque de compassion n'étant pas l'apanage des NT.

Comme le disait Spinoza: "Non ridere, nec lugere, neque detestari, sed intelligere"
Modifié en dernier par Ciders le samedi 2 juillet 2016 à 23:29, modifié 3 fois.
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Daredevil
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Daredevil »

Je ne crois pas qu'on puisse se réjouir de ne pas avoir réussi à se comprendre à défaut de s'entendre.
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Ciders »

Daredevil a écrit :Je ne crois pas qu'on puisse se réjouir de ne pas avoir réussi à se comprendre à défaut de s'entendre.
Je ne crois pas non plus, en effet.
Je pense cependant que toi et moi, on s'est un petit peu compris tout de même. Et j'ai trouvé ton dernier message très intéressant, et il me fait réfléchir même s'il n'allait pas dans le sens de ma contribution initiale.

Je t'en remercie.
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Manichéenne
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Manichéenne »

Ciders a écrit :Ah non. En l'occurrence c'est très simple: c'est votre modératrice qui a déconné et qui n'a pas fait son boulot.
C'est un peu facile, non ? Justifier votre comportement par une unique phrase de ma part.
Je postais en mon nom, en tant que membre, sinon ç'aurait été en vert avec une balise de modération. J'ai le droit de donner mon avis. Si ça vous posait autant problème, vous pouviez en discuter calmement. Mais je ne peux pas croire que tout vienne de là alors que la discussion est partie sur d'autres sujets, avec d'autres interlocuteurs, et que votre ton n'a pas changé.
Si mon message avait été si terrible, je ne doute pas que les autre modérateurs m'auraient repris : j'ai moi-même demandé il y a longtemps que les modérateurs puissent se faire reprendre par les autres en cas de dérapage. Nous sommes humains...
Mais bref, c'est un peu simple de se justifier sans avoir même compris ses erreurs parce que "c'est pas moi qui a commencé".

Oui, je trouvais votre message "à vomir", c'est une expression française. (mais j'admets que les expressions devraient être limitées dans leur usage ici puisqu'un grand nombre d'autiste les comprend avec difficulté).
Ca me dégoutte (c'est bien le sens de l'expression) qu'on limite un groupe social complexe à un seul désir sexuel, avec une formulation qui laissait croire que les rencontres entre homosexuels ne sont motivées que par le désir qu'ils éprouvent les uns pour les autres. Plusieurs personnes de la communauté LGBT vous ont d'ailleurs signifié qu'ils étaient en désaccord avec votre point de vue.


Vous vous plaignez à longueur de message d'être agressé, quand le seul reproche direct qui vous a été fait est de vous victimiser. Vous vous plaignez des insultes, je n'en ai pas lues (même s'il y a eu des réactions vives, mais non insultantes) et vous n'en avez signalées aucune en particulier (sauf une image qui a été retirée). Par contre vous, vous multipliez les comportements que vous reprochez aux autres, par le jugement, l'insulte, les sophismes, les arguments d'autorité, et surtout une propension a déformer les messages des autres.

Des tentatives d'apaisement, il y en a eu plusieurs.
Il semble effectivement impossible de vous comprendre, ni pour vous de nous comprendre. Vous avez signifié plusieurs fois ne plus rien avoir à attendre de ce forum.
A partir de là, je pense que vous réalisez que vous avez deux options :
-tenter d'adapter votre communication à ce qui est acceptable ici et faire table rase du passé. Passer quelques temps à lire sans poster pourrait vous aider à mieux comprendre le lieu et permettrait de calmer les esprits.
-partir.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Mars
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Mars »

Il semble effectivement impossible de vous comprendre, ni pour vous de nous comprendre. Vous avez signifié plusieurs fois ne plus rien avoir à attendre de ce forum.
A partir de là, je pense que vous réalisez que vous avez deux options :
-tenter d'adapter votre communication à ce qui est acceptable ici et faire table rase du passé. Passer quelques temps à lire sans poster pourrait vous aider à mieux comprendre le lieu et permettrait de calmer les esprits.
-partir.
Il n'y a rien de plus logique, je partage entièrement ton point de vue Manichéenne.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
Ciders
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Ciders »

Manichéenne a écrit : Des tentatives d'apaisement, il y en a eu plusieurs.
Il semble effectivement impossible de vous comprendre, ni pour vous de nous comprendre. Vous avez signifié plusieurs fois ne plus rien avoir à attendre de ce forum.
A partir de là, je pense que vous réalisez que vous avez deux options :
-tenter d'adapter votre communication à ce qui est acceptable ici et faire table rase du passé. Passer quelques temps à lire sans poster pourrait vous aider à mieux comprendre le lieu et permettrait de calmer les esprits.
-partir.
Chère Manichéenne,


Loin de moi l'idée de chercher à t'apprendre ta propre fonction ici-même, mais il me semble que tu t'y prennes vraiment très mal, du moins en ce qui me concerne.

Observe plutôt par exemple comment les choses se sont déroulées avec Daredevil:

(1) Il me demande si je pense vraiment les choses que d'autres m'ont fait dire

(2) Je lui répond NON. Il est rassuré.

(3) Il me dit néanmoins que certains mots écrits de ma part lui ont semblé choquants.

(4) Je présente le contexte, je module ma position en fonction de ses remarques et lui présente mes excuses s'il s'est senti visé par certains mots qui, heureusement, ne le concernaient pas.

(5) Excuses acceptées/Problème réglé.

-----

Voilà comment on fait.

Provoquer personnellement quelqu'un en lui criant dessus, de façon personnelle et avec des jugements moraux catégoriques n'apporte jamais RIEN. C'est la meilleure manière de tout bloquer.
Si tu penses que j'ai tort, il est plus efficace de pointer calmement ce qui te gêne et pourquoi, plutôt que d'expliquer que cela te ferait "vomir", et que je serais une personne profondément "amorale"... etc...
Tu n'as pas à prendre parti non plus, et surtout pas de façon aussi caricaturale. Tu as un devoir de neutralité et de recul. Tu as en revanche à faire de la pédagogie et à éviter les conflits, tu ne peux pas laisser quelqu'un se faire lyncher même si tu n'es pas d'accord avec lui. Ton rôle ici n'est pas de défendre ta "tribu" ou bien ton seul "pré carré".

Dis-toi que tu ne connais pas mon histoire non plus, et que moi je ne connais pas non plus la tienne.

A partir de là, il me semble que tu as quelques options que tu as malheureusement oubliées:

(1) Tu t'excuses pour ta brutalité et ton comportement, tu adaptes ta communication à ton interlocuteur même lorsqu'il s'agit de lui faire des recommandations que tu estimes raisonnables. Tu te remets en question afin que l'autre se sente également obligé d'en faire de même.
(2) On s'explique toi et moi comme des personnes matures et civilisées, et non comme des garnements sans foi ni loi.
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Aby »

Justement, de façon générale, il me semble que c'est difficile pour les autistes "d'adapter leur communication à leur interlocuteur". A mon humble avis, c'est une des raisons qui explique que les échanges partent parfois en vrille...
" Etre différent, c'est normal ! "

Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
Rem 82
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Rem 82 »

Aby a écrit :Justement, de façon générale, il me semble que c'est difficile pour les autistes "d'adapter leur communication à leur interlocuteur". A mon humble avis, c'est une des raisons qui explique que les échanges partent parfois en vrille...
C'est pas faux du tout ! :roll:

Tout dépend de l'humeur dans lequel nous sommes et du contexte dans lequel on vit , entre autres...
Aspi.

Je pars d'ici :arrow: