[2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
-
- Prolifique
- Messages : 3395
- Enregistré le : vendredi 1 août 2014 à 21:28
-
- Prolifique
- Messages : 2705
- Enregistré le : jeudi 28 août 2014 à 22:53
- Localisation : Bretagne
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Bien
Ça y ai loup deviens une star
Ça y ai loup deviens une star
loup autiste
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Article d'Ouest-France en page départementale.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Télégramme
http://www.letelegramme.fr/finistere/mo ... 577894.php
Autisme. Cléa et Florian abattent les préjugés 31 mars 2015 / Monique Kéromnès /
Florian « n'est jamais aussi bien que dans un jardin ». Cléa, elle, pose aux côtés du loup qu'elle a sculpté : « C'est mon alter ego. Le loup est un animal qui me fascine et que l'on retrouve souvent dans mes oeuvres ».
À 25 et 27 ans, Cléa et Florian sont tous les deux atteints du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Malgré les difficultés de leur handicap, les Morlaisiens, tous les deux diplômés, tentent de se faire une place dans la société. Leur objectif : trouver du travail.
Le soulagement. C'est ce qu'ont ressenti les Morlaisiens Cléa Salaün, 25 ans, et Florian Lhenry, 27 ans, lorsqu'on leur a annoncé qu'ils étaient autistes. « Pour moi, ça a été comme une deuxième naissance », glisse timidement Florian, diagnostiqué à l'âge de 15 ans. Depuis l'enfance, il « se sentait différent, sans savoir pourquoi », évoquant les classes redoublées, la mise à l'écart de la part de ses camarades à l'école, voire, parfois, des agressions.
« Le choc, à l'adolescence »
Pour Cléa, c'était enfin la réponse à toutes les questions qu'elle se posait : « Enfant, je ne ressentais pas le décalage. J'étais dans ma bulle et j'ai grandi dans un milieu protégé. Le choc, ça a été l'adolescence. Je n'avais pas d'amis et ne comprenais pas quand on se moquait de moi ou que l'on se servait de moi... » Elle a été diagnostiquée « autiste Asperger » il y a seulement deux ans, par le Centre de ressource autisme de Brest. « Là, j'ai enfin compris pourquoi j'étais comme ça et d'où venaient mes crises d'angoisse ». Ce diagnostic ne sera, pourtant, pas la fin du parcours du combattant. Au contraire. « Une fois passée l'annonce, nous sommes un peu livrés à nous-mêmes. Alors, il faut se documenter, lire, aller sur internet. Pour savoir comment faire avec ce syndrome et connaître les aides auxquelles on a droit », explique Cléa qui, depuis, est suivie par une psychologue. Florian, lui, n'en ressent pas le besoin : « Pour parler, j'ai mes copains ». « Quand on est autiste, on doit apprendre des choses qui peuvent paraître logiques aux autres mais qui ne le sont pas pour nous. Moi, par exemple, j'ai compris tout récemment l'intérêt de mélanger le liquide vaisselle à l'eau chaude », sourit la jeune femme, qui mesure aujourd'hui ses progrès. Florian, lui, a appris à prendre le bus avec l'aide d'un éducateur. « Le permis de conduire, en revanche, ce n'est même pas la peine d'y penser ! C'est le code qui bloque. Parce que je réfléchis trop... ».
Diplômés
Tous ces obstacles n'ont pas empêchés les deux Morlaisiens de poursuivre leurs études, liées à leur passion. Cléa est diplômée des Beaux-arts de Lorient depuis l'année dernière et est titulaire du Bafa. « À l'adolescence, j'avais des choses à raconter mais je n'y arrivais pas. C'est l'art qui m'a permis de m'exprimer. J'ai développé mon propre langage ». La jeune femme a commencé avec la BD et a acquis sa technique à l'école, avec le dessin, la sculpture mais aussi le son et la vidéo. Florian, lui, ne se sent jamais aussi bien que lorsqu'il est au milieu des plantes. « Là, je ne me pose plus de questions », explique le jeune homme, titulaire d'un BTS production horticole. Mais ce qui bloque pour tous les deux, depuis des mois, c'est de trouver un emploi.
Difficultés à décrocher le téléphone
« Les autistes ont vraiment des difficultés dans le contact avec les autres. On ne maîtrise pas les codes sociaux, explique Cléa. Dans une conversation, par exemple, on ne saisira pas le second degré ou le double sens. Autant dire que, pour un entretien d'embauche, c'est très compliqué ! Et quand il faut relancer, on peut mettre des jours avant d'oser décrocher le téléphone... ». Ce travail, pourtant, serait la clé de leur indépendance. Cléa souhaite quitter ses parents pour s'installer dans un appartement, à Brest, et travailler auprès des enfants. Florian voudrait simplement « un endroit à lui » et, surtout, être enfin accepté dans son milieu professionnel. Mais il relativise : « L'autisme, c'est pas un cauchemar. C'est un combat de tous les jours : soit c'est lui qui gagne, soit c'est moi ».
En complément « L'autisme reste encore trop méconnu »
Armel Urien, parent d'un enfant autiste, est le référent d'Asperansa (Association pour la sensibilisation à la protection, l'éducation et la recherche sur l'autisme, et notamment le syndrome d'Asperger), à Morlaix.
Pouvez-vous expliquer ce qu'est le syndrome d'Asperger ? Le syndrome d'Asperger, c'est un trouble du spectre autistique. Il se caractérise, comme pour les autres formes d'autisme (sévère et de haut niveau), par des difficultés dans les interactions sociales et des intérêts restreints. Mais, contrairement à l'autisme sévère, le langage est préservé, il y a une étonnante capacité de mémorisation et, surtout, il y a une meilleure insertion sociale. Il faut préciser qu'aujourd'hui, on ne parle plus que d'autisme en général.
Quel est le but de l'association Esperansa ? Elle a été créée à Brest, il y a dix ans, autour de parents qui venaient au CRA (Centre de ressource autisme) de Brest. Au départ, c'étaient des groupes de parole pour discuter et échanger sur les difficultés émotionnelles et administratives que l'on rencontre lorsqu'on a un enfant autiste. Puis l'association a été créée et s'est développée à Lorient et à Morlaix. Il y a aujourd'hui entre cent et deux cents familles adhérentes. Qu'espérez-vous de ces trois jours de rencontres ? Aujourd'hui, l'autisme est encore trop méconnu. 90 % des professionnels de santé, de l'Éducation nationale et de l'administration ne savent pas comment se comporter face à un autiste. Ces trois jours vont leur permettre de comprendre et d'apprendre les bons réflexes et les bons gestes face à ce handicap.
Sophie Robert et Josef Schovanec invités des « Journées de l'autisme »
De jeudi à samedi, l'association Esperansa organisera, dans le cadre de la Journée mondiale de l'autisme, les Journées de l'autisme, à l'espace du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs. Deux soirées sont ouvertes au grand public et gratuites : le ciné-débat, jeudi soir à 20 h 30, autour du film « Quelque chose en plus », en présence de la réalisatrice, Sophie Robert, de Liora Crespin (IME Éclair - AIME 77) et du SACS Quimper. Le vendredi soir à 20 h 30, c'est Josef Schovanec qui animera une conférence. Il est philosophe, écrivain et témoigne du syndrome d'Asperger, avec lequel il vit.
Des formations pour les professionnels
Les journées du jeudi, du vendredi et le samedi matin seront, eux, rythmés par des formations à l'intention des professionnels de santé, de l'éducation, du médico-social et de l'Éducation nationale mais aussi des parents d'enfants autistes. La journée du vendredi est complète mais il reste des places pour les deux autres jours. Programme détaillé et inscriptions sur http://www.asperansa.org/actu/ journees_autisme_2015.html
Sur Tébéo L'autisme sera abordé ce soir, dans l'émission « L'instant T », sur Tébéo, à 19 h 30 et 22 h 304
http://www.letelegramme.fr/finistere/mo ... 577894.php
Autisme. Cléa et Florian abattent les préjugés 31 mars 2015 / Monique Kéromnès /
Florian « n'est jamais aussi bien que dans un jardin ». Cléa, elle, pose aux côtés du loup qu'elle a sculpté : « C'est mon alter ego. Le loup est un animal qui me fascine et que l'on retrouve souvent dans mes oeuvres ».
À 25 et 27 ans, Cléa et Florian sont tous les deux atteints du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Malgré les difficultés de leur handicap, les Morlaisiens, tous les deux diplômés, tentent de se faire une place dans la société. Leur objectif : trouver du travail.
Le soulagement. C'est ce qu'ont ressenti les Morlaisiens Cléa Salaün, 25 ans, et Florian Lhenry, 27 ans, lorsqu'on leur a annoncé qu'ils étaient autistes. « Pour moi, ça a été comme une deuxième naissance », glisse timidement Florian, diagnostiqué à l'âge de 15 ans. Depuis l'enfance, il « se sentait différent, sans savoir pourquoi », évoquant les classes redoublées, la mise à l'écart de la part de ses camarades à l'école, voire, parfois, des agressions.
« Le choc, à l'adolescence »
Pour Cléa, c'était enfin la réponse à toutes les questions qu'elle se posait : « Enfant, je ne ressentais pas le décalage. J'étais dans ma bulle et j'ai grandi dans un milieu protégé. Le choc, ça a été l'adolescence. Je n'avais pas d'amis et ne comprenais pas quand on se moquait de moi ou que l'on se servait de moi... » Elle a été diagnostiquée « autiste Asperger » il y a seulement deux ans, par le Centre de ressource autisme de Brest. « Là, j'ai enfin compris pourquoi j'étais comme ça et d'où venaient mes crises d'angoisse ». Ce diagnostic ne sera, pourtant, pas la fin du parcours du combattant. Au contraire. « Une fois passée l'annonce, nous sommes un peu livrés à nous-mêmes. Alors, il faut se documenter, lire, aller sur internet. Pour savoir comment faire avec ce syndrome et connaître les aides auxquelles on a droit », explique Cléa qui, depuis, est suivie par une psychologue. Florian, lui, n'en ressent pas le besoin : « Pour parler, j'ai mes copains ». « Quand on est autiste, on doit apprendre des choses qui peuvent paraître logiques aux autres mais qui ne le sont pas pour nous. Moi, par exemple, j'ai compris tout récemment l'intérêt de mélanger le liquide vaisselle à l'eau chaude », sourit la jeune femme, qui mesure aujourd'hui ses progrès. Florian, lui, a appris à prendre le bus avec l'aide d'un éducateur. « Le permis de conduire, en revanche, ce n'est même pas la peine d'y penser ! C'est le code qui bloque. Parce que je réfléchis trop... ».
Diplômés
Tous ces obstacles n'ont pas empêchés les deux Morlaisiens de poursuivre leurs études, liées à leur passion. Cléa est diplômée des Beaux-arts de Lorient depuis l'année dernière et est titulaire du Bafa. « À l'adolescence, j'avais des choses à raconter mais je n'y arrivais pas. C'est l'art qui m'a permis de m'exprimer. J'ai développé mon propre langage ». La jeune femme a commencé avec la BD et a acquis sa technique à l'école, avec le dessin, la sculpture mais aussi le son et la vidéo. Florian, lui, ne se sent jamais aussi bien que lorsqu'il est au milieu des plantes. « Là, je ne me pose plus de questions », explique le jeune homme, titulaire d'un BTS production horticole. Mais ce qui bloque pour tous les deux, depuis des mois, c'est de trouver un emploi.
Difficultés à décrocher le téléphone
« Les autistes ont vraiment des difficultés dans le contact avec les autres. On ne maîtrise pas les codes sociaux, explique Cléa. Dans une conversation, par exemple, on ne saisira pas le second degré ou le double sens. Autant dire que, pour un entretien d'embauche, c'est très compliqué ! Et quand il faut relancer, on peut mettre des jours avant d'oser décrocher le téléphone... ». Ce travail, pourtant, serait la clé de leur indépendance. Cléa souhaite quitter ses parents pour s'installer dans un appartement, à Brest, et travailler auprès des enfants. Florian voudrait simplement « un endroit à lui » et, surtout, être enfin accepté dans son milieu professionnel. Mais il relativise : « L'autisme, c'est pas un cauchemar. C'est un combat de tous les jours : soit c'est lui qui gagne, soit c'est moi ».
En complément « L'autisme reste encore trop méconnu »
Armel Urien, parent d'un enfant autiste, est le référent d'Asperansa (Association pour la sensibilisation à la protection, l'éducation et la recherche sur l'autisme, et notamment le syndrome d'Asperger), à Morlaix.
Pouvez-vous expliquer ce qu'est le syndrome d'Asperger ? Le syndrome d'Asperger, c'est un trouble du spectre autistique. Il se caractérise, comme pour les autres formes d'autisme (sévère et de haut niveau), par des difficultés dans les interactions sociales et des intérêts restreints. Mais, contrairement à l'autisme sévère, le langage est préservé, il y a une étonnante capacité de mémorisation et, surtout, il y a une meilleure insertion sociale. Il faut préciser qu'aujourd'hui, on ne parle plus que d'autisme en général.
Quel est le but de l'association Esperansa ? Elle a été créée à Brest, il y a dix ans, autour de parents qui venaient au CRA (Centre de ressource autisme) de Brest. Au départ, c'étaient des groupes de parole pour discuter et échanger sur les difficultés émotionnelles et administratives que l'on rencontre lorsqu'on a un enfant autiste. Puis l'association a été créée et s'est développée à Lorient et à Morlaix. Il y a aujourd'hui entre cent et deux cents familles adhérentes. Qu'espérez-vous de ces trois jours de rencontres ? Aujourd'hui, l'autisme est encore trop méconnu. 90 % des professionnels de santé, de l'Éducation nationale et de l'administration ne savent pas comment se comporter face à un autiste. Ces trois jours vont leur permettre de comprendre et d'apprendre les bons réflexes et les bons gestes face à ce handicap.
Sophie Robert et Josef Schovanec invités des « Journées de l'autisme »
De jeudi à samedi, l'association Esperansa organisera, dans le cadre de la Journée mondiale de l'autisme, les Journées de l'autisme, à l'espace du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs. Deux soirées sont ouvertes au grand public et gratuites : le ciné-débat, jeudi soir à 20 h 30, autour du film « Quelque chose en plus », en présence de la réalisatrice, Sophie Robert, de Liora Crespin (IME Éclair - AIME 77) et du SACS Quimper. Le vendredi soir à 20 h 30, c'est Josef Schovanec qui animera une conférence. Il est philosophe, écrivain et témoigne du syndrome d'Asperger, avec lequel il vit.
Des formations pour les professionnels
Les journées du jeudi, du vendredi et le samedi matin seront, eux, rythmés par des formations à l'intention des professionnels de santé, de l'éducation, du médico-social et de l'Éducation nationale mais aussi des parents d'enfants autistes. La journée du vendredi est complète mais il reste des places pour les deux autres jours. Programme détaillé et inscriptions sur http://www.asperansa.org/actu/ journees_autisme_2015.html
Sur Tébéo L'autisme sera abordé ce soir, dans l'émission « L'instant T », sur Tébéo, à 19 h 30 et 22 h 304
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Intarissable
- Messages : 7724
- Enregistré le : vendredi 27 décembre 2013 à 22:07
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Pour suivre en direct : http://www.tebeotv.fr/live.htmlJean a écrit :Sur Tébéo L'autisme sera abordé ce soir, dans l'émission « L'instant T », sur Tébéo, à 19 h 30 et 22 h 30
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
-
- Intarissable
- Messages : 7724
- Enregistré le : vendredi 27 décembre 2013 à 22:07
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Autisme : Josef Schovanec parle « pour les autres » | Le Télégramme | 1 avril 2015
Diagnostiqué autiste Asperger (*) il y a dix ans, Josef Schovanec est aujourd'hui docteur en philosophie, diplômé de Sciences-Po et écrivain. En plus de ses chroniques à la radio, il va de ville en ville pour témoigner de son handicap et « parler pour ceux qui n'y arrivent pas ».
À quel âge avez-vous été diagnostiqué autiste ?
Bien trop tard ! J'étais déjà adulte, j'avais alors 22 ans. Il faut dire qu'à l'époque, l'autisme était très peu connu. Alors qu'aujourd'hui, un enfant peut être diagnostiqué à 18 mois. Là, c'est génial parce que tout devient possible. À cet âge, la plasticité cérébrale est telle que l'enfant peut vraiment progresser, on peut viser très haut. Quand l'autisme est découvert à l'âge adulte, c'est beaucoup plus laborieux.
Y a-t-il une bonne prise en charge des enfants autistes en France ?
Il y a encore du travail. Il faut vraiment que les professeurs et les professions de santé aient une formation minimale sur le sujet et connaissent des trucs de base, pour pouvoir réagir comme il le faut. Par exemple, quand une maman ou un papa serre son enfant dans les bras et que celui-ci se met à hurler, on va tout de suite penser qu'il est trop couvé, qu'il fait une colère ou qu'il y a un problème avec l'un des parents. Non, ce sera simplement parce qu'il est très sensible au toucher. Il faut savoir que les autistes ont les sens surdéveloppés.
L'étape suivante, c'est l'insertion dans la société. Quel est votre constat ?
Il y a d'abord l'école. Moi, je milite vraiment pour que les enfants qui le peuvent soient scolarisés normalement, avec l'aide d'AVS (assistants de vie scolaire). Quand on veut apprendre le japonais, on va au Japon, non ? Pour les règles de la société, c'est pareil ! Ce n'est pas en laissant les autistes entre eux qu'ils progresseront. C'est, en plus, une solution propice à tous les abus, selon moi... L'autre gros problème, c'est l'emploi. Moi, mais je ne suis pas le seul, je n'ai jamais réussi d'entretien d'embauche ! Si j'ai du travail aujourd'hui (une chronique hebdomadaire à la radio sur les voyages, NDLR), c'est parce qu'on est venu me chercher. Aucun effort n'est fait en France. Tous les organismes dédiés à l'emploi ignorent l'autisme et s'en fichent. Vous me direz, ils n'aident pas beaucoup les non-autistes non plus...
Qu'est-ce que ce diagnostic a changé dans votre vie ?
C'est bien simple : avant je vivais sous camisole chimique. Je pouvais dormir plus de 20 heures par jour. On m'a diagnostiqué schizophrène, par erreur... Depuis, j'ai passé des diplômes, je travaille et, surtout, je suis devenu le porte-parole de ma cause. Je me dis que, si j'avais été « normal », j'aurais eu un bon emploi, j'aurais été cadre avec un costume-cravate. Mais je ne suis pas « normal » : alors, aujourd'hui, je suis un peu le « saltimbanque de l'autisme » et grâce à tout ça, j'ai rencontré des gens incroyables et j'en apprends encore beaucoup ! * Le syndrome Asperger est un trouble du spectre autistique qui se caractérise, comme les autres formes d'autisme, par des difficultés dans les interactions sociales, associées à des intérêts restreints et des comportements répétés. Le langage et le développement cognitif sont cependant relativement préservés.
Rendez-vous Josef Schovanec sera en conférence, vendredi, à 20 h 30, au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs, dans le cadre des « Journées de l'autisme ». Ouvert au public et gratuit.
Diagnostiqué autiste Asperger (*) il y a dix ans, Josef Schovanec est aujourd'hui docteur en philosophie, diplômé de Sciences-Po et écrivain. En plus de ses chroniques à la radio, il va de ville en ville pour témoigner de son handicap et « parler pour ceux qui n'y arrivent pas ».
À quel âge avez-vous été diagnostiqué autiste ?
Bien trop tard ! J'étais déjà adulte, j'avais alors 22 ans. Il faut dire qu'à l'époque, l'autisme était très peu connu. Alors qu'aujourd'hui, un enfant peut être diagnostiqué à 18 mois. Là, c'est génial parce que tout devient possible. À cet âge, la plasticité cérébrale est telle que l'enfant peut vraiment progresser, on peut viser très haut. Quand l'autisme est découvert à l'âge adulte, c'est beaucoup plus laborieux.
Y a-t-il une bonne prise en charge des enfants autistes en France ?
Il y a encore du travail. Il faut vraiment que les professeurs et les professions de santé aient une formation minimale sur le sujet et connaissent des trucs de base, pour pouvoir réagir comme il le faut. Par exemple, quand une maman ou un papa serre son enfant dans les bras et que celui-ci se met à hurler, on va tout de suite penser qu'il est trop couvé, qu'il fait une colère ou qu'il y a un problème avec l'un des parents. Non, ce sera simplement parce qu'il est très sensible au toucher. Il faut savoir que les autistes ont les sens surdéveloppés.
L'étape suivante, c'est l'insertion dans la société. Quel est votre constat ?
Il y a d'abord l'école. Moi, je milite vraiment pour que les enfants qui le peuvent soient scolarisés normalement, avec l'aide d'AVS (assistants de vie scolaire). Quand on veut apprendre le japonais, on va au Japon, non ? Pour les règles de la société, c'est pareil ! Ce n'est pas en laissant les autistes entre eux qu'ils progresseront. C'est, en plus, une solution propice à tous les abus, selon moi... L'autre gros problème, c'est l'emploi. Moi, mais je ne suis pas le seul, je n'ai jamais réussi d'entretien d'embauche ! Si j'ai du travail aujourd'hui (une chronique hebdomadaire à la radio sur les voyages, NDLR), c'est parce qu'on est venu me chercher. Aucun effort n'est fait en France. Tous les organismes dédiés à l'emploi ignorent l'autisme et s'en fichent. Vous me direz, ils n'aident pas beaucoup les non-autistes non plus...
Qu'est-ce que ce diagnostic a changé dans votre vie ?
C'est bien simple : avant je vivais sous camisole chimique. Je pouvais dormir plus de 20 heures par jour. On m'a diagnostiqué schizophrène, par erreur... Depuis, j'ai passé des diplômes, je travaille et, surtout, je suis devenu le porte-parole de ma cause. Je me dis que, si j'avais été « normal », j'aurais eu un bon emploi, j'aurais été cadre avec un costume-cravate. Mais je ne suis pas « normal » : alors, aujourd'hui, je suis un peu le « saltimbanque de l'autisme » et grâce à tout ça, j'ai rencontré des gens incroyables et j'en apprends encore beaucoup ! * Le syndrome Asperger est un trouble du spectre autistique qui se caractérise, comme les autres formes d'autisme, par des difficultés dans les interactions sociales, associées à des intérêts restreints et des comportements répétés. Le langage et le développement cognitif sont cependant relativement préservés.
Rendez-vous Josef Schovanec sera en conférence, vendredi, à 20 h 30, au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs, dans le cadre des « Journées de l'autisme ». Ouvert au public et gratuit.
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
-
- Intarissable
- Messages : 7724
- Enregistré le : vendredi 27 décembre 2013 à 22:07
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Journées de l'autisme. Rendez-vous dès jeudi au Roudour ! | Ouest France | 31 mars 2015
Les journées de l'autisme se tiennent à partir de jeudi, au Roudour et accueilleront des grands noms de la recherche, des familles et le grand public.
« L'autisme n'est pas une maladie mentale, c'est un handicap ». C'est l'un des messages que souhaite faire passer Armel Urien, responsable de l'association Asperansa (Association pour la Sensibilisation à la Protection, l'Éducation et la Recherche sur l'Autisme, et Notamment le Syndrome d'Asperger), organisatrice de cette toute première édition des Journées de l'autisme. Elles démarreront jeudi 2 avril, à l'occasion de la journée mondiale des troubles autistiques.
Encore mal connue du grand public, cette « différence » est souvent fantasmée à cause de sa représentation médiatique ou cinématographique. L'événement a l'ambition de faire évoluer les mentalités.
Des formations gratuites
Pendant trois jours, des formations à destination des professionnels de santé et des enseignants seront prodiguées. « Gratuitement, précise Armel Urien. C'est une première en Bretagne ».
Pascale Planche, professeur en psychologie de développement à l'UBO, tâchera de faire comprendre le fonctionnement autistique aux professeurs d'écoles et aux médecins scolaires, tout en leur apportant des outils et des méthodes pédagogiques pour mieux intégrer les enfants atteints.
Le Dr Eric Lemonnier, ancien pédopsychiatre au CHU de Brest et chef du Centre expert régional autisme de Limoges, s'interrogera sur la prise en charge médicales et éducatives des autistes.
« Nous souhaitons montrer la pluralité des approches de soin », détaille le responsable d'Asperansa. Déjà 900 personnes sont inscrites, venant de toute la France. « Cela prouve qu'un réel besoin existe ».
Josef Schovanec invité d'honneur
Quant au grand public, il est convié à deux soirées. Jeudi, la réalisatrice Sophie Robert viendra présenter son film « Quelque chose en plus », qui traite de l'autisme. La projection sera suivie d'un débat.
Le très drôle et médiatique Josef Schovanec, Dr en philosophie, tiendra conférence vendredi pour évoquer son parcours de vie et son expérience d'autiste Asperger. Il échangera aussi avec environ 200 élèves de Morlaix et Plouigneau.
Et jusqu'au 8 mai, l'illustratrice morlaisienne Cléa Salaun et la photographe Luna TMG, toutes deux autistes Asperger, exposeront leur travail au Roudour.
Jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 avril, à partir de 9 h. Les formations du vendredi affichent complet, celles de jeudi et samedi peuvent encore accueillir des professionnels. Les soirées sont libres d'accès et gratuites. Des garderies seront mises en place le soir pour permettre aux parents d'assister aux conférences.
--
Journée mondiale de l'autisme. Cléa, artiste et autiste Asperger | Ouest France | 2 avril 2015
À 25 ans, Cléa Salaün est une artiste pleinement épanouie. Diagnostiquée autiste Asperger il y a deux ans, elle distille dans ses dessins cette « différence » revendiquée.
Elle parle d'une voix douce et posée, analyse son travail avec précision, rigueur, humilité, poésie. Certes, Cléa Salaünpréférerait éviter de vous regarder directement dans les yeux. C'est l'un des aspects de son autisme. Mais pour porter un regard artistique sur le monde, là, elle excelle.
Née à Lille d'une mère infirmière et d'un père artiste lui-même, Cléa a grandi au milieu des toiles et des pots de peinture. Rapidement, la petite fille se rend compte qu'elle n'est « pas tout à fait comme les autres ». Plus de mal dans les rapports humains, pour se faire des amis ou pour percevoir les sentiments des autres. Trop franche aussi.
L'art comme exutoire
C'est l'art qui la fait tenir. Très jeune déjà, Cléa tient des carnets. Elle en noircit les pages de pensées, d'observations mais surtout de dessins. Et c'est en entrant aux Beaux-Arts, cette « réserve d'hypersensibles et d'originaux », que la jeune fille apprend à gérer ses difficultés. Et à s'épanouir.
Parallèlement, elle développe des centres d'intérêts spécifiques, obsessionnels. De 5 à 13 ans, elle se passionne pour les félins. Elle en connaît les moindres détails, dévore chaque ouvrage, chaque site Internet. « J'ai soif d'apprendre le plus possible. » En grandissant, elle se tourne vers les dinosaures, la science, la bande dessinée, le cinéma, puis l'autisme, une fois son diagnostic tombé.
L'étincelle d'un briquet
Il y a deux ans, Cléa tombe par hasard sur un test de détection de l'autisme sur Internet. Les questions l'interpellent. Les médecins lui confirmeront un autisme Asperger. « Je me suis sentie soulagée, déculpabilisée sur mes propres comportements ».
Son travail artistique s'en ressent. « C'est comme l'étincelle d'un briquet », métaphorise-t-elle. Son personnage fétiche, son alter-ego, c'est un loup. Un animal « emblématique des peurs humaines et enfantines, un prédateur craintif » qui touche particulièrement l'artiste. « Je ne l'ai pas choisi, c'est lui qui est venu à moi. Depuis, il me squatte sans vergogne ! », dit-elle amusée.
Cléa s'investit aussi dans l'association Asperansa (Association pour la sensibilisation à la protection, l'éducation et la recherche sur l'autisme, et notamment le Syndrome d'Asperger). Aujourd'hui, elle est parvenue à dompter sa différence.
Parallèlement, la jeune fille obtient son Bafa et travaille avec les enfants. « Avec eux, la communication est plus simple, plus spontanée. Ils ne connaissent pas les sous-entendus ou le second degré. »
Du 1er au 4 avril, les journées de l'autisme, dont Cléa Salaün illustre l'affiche, se dérouleront au Roudour à Saint-Martin-des-Champs.
Les journées de l'autisme se tiennent à partir de jeudi, au Roudour et accueilleront des grands noms de la recherche, des familles et le grand public.
« L'autisme n'est pas une maladie mentale, c'est un handicap ». C'est l'un des messages que souhaite faire passer Armel Urien, responsable de l'association Asperansa (Association pour la Sensibilisation à la Protection, l'Éducation et la Recherche sur l'Autisme, et Notamment le Syndrome d'Asperger), organisatrice de cette toute première édition des Journées de l'autisme. Elles démarreront jeudi 2 avril, à l'occasion de la journée mondiale des troubles autistiques.
Encore mal connue du grand public, cette « différence » est souvent fantasmée à cause de sa représentation médiatique ou cinématographique. L'événement a l'ambition de faire évoluer les mentalités.
Des formations gratuites
Pendant trois jours, des formations à destination des professionnels de santé et des enseignants seront prodiguées. « Gratuitement, précise Armel Urien. C'est une première en Bretagne ».
Pascale Planche, professeur en psychologie de développement à l'UBO, tâchera de faire comprendre le fonctionnement autistique aux professeurs d'écoles et aux médecins scolaires, tout en leur apportant des outils et des méthodes pédagogiques pour mieux intégrer les enfants atteints.
Le Dr Eric Lemonnier, ancien pédopsychiatre au CHU de Brest et chef du Centre expert régional autisme de Limoges, s'interrogera sur la prise en charge médicales et éducatives des autistes.
« Nous souhaitons montrer la pluralité des approches de soin », détaille le responsable d'Asperansa. Déjà 900 personnes sont inscrites, venant de toute la France. « Cela prouve qu'un réel besoin existe ».
Josef Schovanec invité d'honneur
Quant au grand public, il est convié à deux soirées. Jeudi, la réalisatrice Sophie Robert viendra présenter son film « Quelque chose en plus », qui traite de l'autisme. La projection sera suivie d'un débat.
Le très drôle et médiatique Josef Schovanec, Dr en philosophie, tiendra conférence vendredi pour évoquer son parcours de vie et son expérience d'autiste Asperger. Il échangera aussi avec environ 200 élèves de Morlaix et Plouigneau.
Et jusqu'au 8 mai, l'illustratrice morlaisienne Cléa Salaun et la photographe Luna TMG, toutes deux autistes Asperger, exposeront leur travail au Roudour.
Jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 avril, à partir de 9 h. Les formations du vendredi affichent complet, celles de jeudi et samedi peuvent encore accueillir des professionnels. Les soirées sont libres d'accès et gratuites. Des garderies seront mises en place le soir pour permettre aux parents d'assister aux conférences.
--
Journée mondiale de l'autisme. Cléa, artiste et autiste Asperger | Ouest France | 2 avril 2015
À 25 ans, Cléa Salaün est une artiste pleinement épanouie. Diagnostiquée autiste Asperger il y a deux ans, elle distille dans ses dessins cette « différence » revendiquée.
Elle parle d'une voix douce et posée, analyse son travail avec précision, rigueur, humilité, poésie. Certes, Cléa Salaünpréférerait éviter de vous regarder directement dans les yeux. C'est l'un des aspects de son autisme. Mais pour porter un regard artistique sur le monde, là, elle excelle.
Née à Lille d'une mère infirmière et d'un père artiste lui-même, Cléa a grandi au milieu des toiles et des pots de peinture. Rapidement, la petite fille se rend compte qu'elle n'est « pas tout à fait comme les autres ». Plus de mal dans les rapports humains, pour se faire des amis ou pour percevoir les sentiments des autres. Trop franche aussi.
L'art comme exutoire
C'est l'art qui la fait tenir. Très jeune déjà, Cléa tient des carnets. Elle en noircit les pages de pensées, d'observations mais surtout de dessins. Et c'est en entrant aux Beaux-Arts, cette « réserve d'hypersensibles et d'originaux », que la jeune fille apprend à gérer ses difficultés. Et à s'épanouir.
Parallèlement, elle développe des centres d'intérêts spécifiques, obsessionnels. De 5 à 13 ans, elle se passionne pour les félins. Elle en connaît les moindres détails, dévore chaque ouvrage, chaque site Internet. « J'ai soif d'apprendre le plus possible. » En grandissant, elle se tourne vers les dinosaures, la science, la bande dessinée, le cinéma, puis l'autisme, une fois son diagnostic tombé.
L'étincelle d'un briquet
Il y a deux ans, Cléa tombe par hasard sur un test de détection de l'autisme sur Internet. Les questions l'interpellent. Les médecins lui confirmeront un autisme Asperger. « Je me suis sentie soulagée, déculpabilisée sur mes propres comportements ».
Son travail artistique s'en ressent. « C'est comme l'étincelle d'un briquet », métaphorise-t-elle. Son personnage fétiche, son alter-ego, c'est un loup. Un animal « emblématique des peurs humaines et enfantines, un prédateur craintif » qui touche particulièrement l'artiste. « Je ne l'ai pas choisi, c'est lui qui est venu à moi. Depuis, il me squatte sans vergogne ! », dit-elle amusée.
Cléa s'investit aussi dans l'association Asperansa (Association pour la sensibilisation à la protection, l'éducation et la recherche sur l'autisme, et notamment le Syndrome d'Asperger). Aujourd'hui, elle est parvenue à dompter sa différence.
Parallèlement, la jeune fille obtient son Bafa et travaille avec les enfants. « Avec eux, la communication est plus simple, plus spontanée. Ils ne connaissent pas les sous-entendus ou le second degré. »
Du 1er au 4 avril, les journées de l'autisme, dont Cléa Salaün illustre l'affiche, se dérouleront au Roudour à Saint-Martin-des-Champs.
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Sur France 3 Iroise, un reportage sympa sur le témoignage de Josef dans mon ancien lycée ainsi que sur l'expo de Luna à St Martin des Champs.
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_loca ... roise.html
Cela démarre vers 3'45
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_loca ... roise.html
Cela démarre vers 3'45
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Intarissable
- Messages : 7724
- Enregistré le : vendredi 27 décembre 2013 à 22:07
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Sympa le passage avec Luna
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Ça y est, j'ai commencé à suivre aujourd'hui les premières conférences.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
De beaux articles dans Ouest-France, notre partenaire pour ces journées :
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Intarissable
- Messages : 11097
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 11:05
- Localisation : Plougastel-Daoulas
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
C'est trop top de voir les noms "Freehost, FinementCiselé, Jutana,Florette, Lilette, Winston,Lou Morgan, Maria.2.0, Isra...." et tous les autres que je n'ai pas cité en sachant maintenant quelle tête ils ont.!! Franchement, j'ai été ravie de faire votre connaissance, même si malheureusement je n'ai pas eu le temps de tous vous parler....
Je vous remercie tous et toutes de vous être déplacés, d'être venus à nous...!!! Quel plaisir de vous voir tous ensemble.! Vraiment, Asperansa est chanceuse de vous avoir parmi nous.! Grâce à vous ce forum évolue positivement, mais aussi grâce à vous on peut faire des ponts de communication entre SA et NT....et ça c'est plus que précieux.!!!
Il y avait pas mal "d'anciens" que je connaissais déjà, mais faire la connaissance de toute l'équipe, WOW.!
J'espère que pour vous aussi cela aura été un plaisir....partagé.! Même si j'ai conscience qu'il y avait du monde et du bruit....
MERCI aussi à Josef, Luna et Cléa qui ont accepté de parler et ainsi faire avancer la cause...
Merci à Armel le chef de l'antenne qui a géré ces journées d'un main de maître et merci à tous les bénévoles qui ont apporté leur contribution pour la réussite de cet événement.!!!
Biz à tous
Je vous remercie tous et toutes de vous être déplacés, d'être venus à nous...!!! Quel plaisir de vous voir tous ensemble.! Vraiment, Asperansa est chanceuse de vous avoir parmi nous.! Grâce à vous ce forum évolue positivement, mais aussi grâce à vous on peut faire des ponts de communication entre SA et NT....et ça c'est plus que précieux.!!!
Il y avait pas mal "d'anciens" que je connaissais déjà, mais faire la connaissance de toute l'équipe, WOW.!
J'espère que pour vous aussi cela aura été un plaisir....partagé.! Même si j'ai conscience qu'il y avait du monde et du bruit....
MERCI aussi à Josef, Luna et Cléa qui ont accepté de parler et ainsi faire avancer la cause...
Merci à Armel le chef de l'antenne qui a géré ces journées d'un main de maître et merci à tous les bénévoles qui ont apporté leur contribution pour la réussite de cet événement.!!!
Biz à tous
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Ouais, le monde, ça fatigue avec le bruit que ça fait (salle presque pleine le vendredi !). Mais c'est une bonne nouvelle : ça fait beaucoup de personnes un peu plus sensibilisées aux troubles du spectre autistique. D'ailleurs, j'ai bien fait d'y aller. Je ne connaissais pas le modèle de Denver. Ces jours-ci, je vais me faire des recherches sur lui. Bon, je dois aussi lire les livres que j'ai achetés au stand bouquins du Roudour.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 1864
- Enregistré le : lundi 18 mai 2009 à 13:57
- Localisation : finistère
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Il n'y a pas à tortiller, Armel a été à la hauteur et bien plus encore . Bien contente d'avoir revu les anciens d'Asperansa et rencontré de nouvelles personnes qui s'investissent également. C'était un très beau momentMurielle a écrit :Merci à Armel le chef de l'antenne qui a géré ces journées d'un main de maître et merci à tous les bénévoles qui ont apporté leur contribution pour la réussite de cet événement.!!!
Biz à tous
Parent d'un garçon de 21 ans, diagnostiqué autiste à 3 ans, diagnostiqué SA à 13 ans
-
- Prolifique
- Messages : 3579
- Enregistré le : lundi 24 mars 2014 à 12:43
Re: [2015/04/01] Journées de l'autisme à Morlaix (29)
Bonjour
Jutana vient d'arriver ... quel périple !! Un gros merci à vous touss
Jutana vient d'arriver ... quel périple !! Un gros merci à vous touss
(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)