La question n'est pas seulement d'avoir Internet ou d'y être à l'aise pour faire des recherches, mais d'être orienté vers les termes qui conduiront ... à ces résultats.
Il ne faut pas non plus négliger les rapports de domination entre les "sachants", les experts .... et les dominés, les malades, les consultants.
Pour filer une métaphore, c'est comme si on considérait qu'en matière d'information sur les neuro-atypiques, les parents et personnes concernées sont dans la situation miraculeuse de la "concurrence libre et non faussée", du marche de l'information qui se régule automatiquement et harmonieusement, sans dissymétrie de l'information.
Cela est une vue de l'esprit des ultra-libéraux - vue de l'esprit conforme à leur portefeuille. Cela n'existe pas non plus sur le marché de l'information médicale et parentale.
L'information est abondante, pas toujours fiable. Je ne boude pas les moyens de diffuser l'information qu'Internet nous permet. Mais la diffuser ne signifie pas qu'elle arrive toujours sur la personne qui en a besoin.
Traiter "des parents" d'irresponsables, c'est provoquant, et c'est salutaire si çà amène à une réaction.
Mais pitié pour eux
