Oui, courage et persévérance.
En parler avec ton psychiatre me semble une bonne chose. Mettre par écrit peut aider. Car, sur le moment, sur le coup, on ne pense pas forcément à tout ce que l'on voudrait dire.
Tu as le droit d'être une patiente, et les professionnels divers ont pour rôle de t'aider. C'est la motivation de leur activité. Tsé, un enseignant qui ne veut pas d'élèves à difficultés, on est en droit de se demander si l'enseignement est sa place. Il en va de même pour les psychiatres, les psychologues, les éducateurs, les auxiliaires de vie sociale/scolaire, etc.
En plus, tu as un bon suivi.
Heureusement, il y a aussi plusieurs personnes, qui discutent sur le forum, et qui ne souffrent pas le martyr. Au contraire, qui sont pleins d'entrain, de motivation, de curiosité, même si ça ne se voit pas forcément (cette joie intérieure, et tenace). Tu peux trouver le chemin pour les approcher, les rejoindre.
Les joies et les peines se partagent. Elles sont comme les feuilles de papier : c'est moins lourd à porter à deux qu'à une personne.
