J'ai vraiment du mal avec mes amis

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
Hermine
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Re: J'ai vraiment du mal avec mes amis

Message par Hermine »

Bran Rêve-d'Encre a écrit :Quoi qu'il puise arriver,au moins tu seras fixée,tu pourras toujours lui expliquer ce que tu penses,le fait que tu ne pouvais pas la voir autrement...Quant aux parents,vous êtes majeures et quoi qu'ils puissent dire,vous avez le droit de vous voir. Tout ce que je peux te conseiller c'est de mettre tes doutes de côté ne serait-ce qu'un instant et de frapper à sa porte,une fois cela fait,les choses s'enclencheront toutes seules et il se passera quelque chose ;c'est un peu obscur ce que je dis mais les plus grandes avancées sont souvent l'affaire de quelques gestes.
Peut-être qu'avec elle je pourrais retrouver une véritable amitié, dans le sens où je l'entends. Enfin, je ne sais pas trop, de toute façon je n'en suis pas là : pour le moment mon problème majeure est que j'arrive à peine à sortir seule de chez moi ! Rentrer en contact avec qui que ce soit me terrifie, même ici sur le forum je mets des jours à écrire un simple message, parce que communiquer est une chose extrêmement difficile pour moi. Je vais commencer par régler mon problème de confiance en moi, j'ai enfin trouvé une psy avec laquelle ça se passe bien et qui me comprend, qui ne sous-estime pas mes difficultés.

Pour terminer au sujet de cette amitié : je ne sais pas si tu connais le film « Créatures Célestes » mais on avait une relation un peu semblable, le côté romantique en moins par contre. Mais on était très fusionnelles, enfermées dans notre monde et on se méfiait des gens qui nous entouraient, parce qu'on sentait bien que l'on nous regardait de travers... On leur donnait des « rôles », ils étaient des méchants dans notre univers. D'ailleurs ce film m'a fait mal à cause de ça, à cause de cette ressemblance avec une bonne partie de ma vie.
Je pense qu'on ne peut pas tout changer d'un seul coup,les changements se font de façon progressive,tout va pas à pas,si on veux aller quelque part très loin,au début on commence simplement par sortir de chez soi pour aller chercher le pain,puis on va plus loin peu à peu.
C'est en effet le genre d'objectifs que j'ai décidé de me fixer : des petits pas, rien de trop ambitieux mais des avancées positives tout de même. Par exemple je souhaite vraiment apprendre à aller faire mes courses sur le marché, par moi-même, plutôt que d'attendre que mes parents viennent me chercher une fois par mois pour payer cher une mal bouffe immonde prise dans un super-marché sur-éclairé et sur-fréquenté. Le truc c'est que j'ai vraiment besoin que quelqu'un m'accompagne deux trois fois sur place pour commencer... en fait j'ai besoin de suivre l'un de mes parents, un peu en retrait, et « d'apprendre » ses gestes. Comment s'adresser aux marchands, comment payer... je refais les gestes de manières non naturelle, je « joue » à la cliente. Mais je joue si mal !
Tu n'es pas obligée d'aller à la campagne et de tout plaquer pour te détacher peu à peu du modèle que tu ne supportes plus;ça passe par des petites choses qui trouvent leurs places ici et là,ça peut être un vêtement qui change,puis un autre,puis un autre,la méditation dans une pièce à part(je me demande si ce n'est pas plus difficile à faire pour un(e) autiste,en tous cas j'y arrive assez difficilement),voir les gens comme inconvenants au lieu des goûts,car ne sont-ils pas autre chose dans l'âme que des gens reclus qui ne sont jamais sortis de leur zone de confort,qu'ils n'ont qu'un avis générique et dont pas d'esprit critique donc rien à dire sur une chose ou d'autres et que par conséquent tu as quelque chose en plus dont ils ne mesureront jamais la portée...Pour ta mère,je ne saurais pas quoi dire,sinon que rabaisser ses enfant sau lieu de les soutenir montre qu'on n'a rien compris au concept de la mère...
Merci pour ces conseils, je suis tout doucement en train de mettre en place ce genre de choses. :)

Pour ce qui est de la méditation, cela m'est assez compliqué car ma concentration est sans arrêt « happée » par plein de choses. Un bruit, une odeur, une pensée... Je peux très bien rester sans rien faire, les yeux dans le vague pendant de longues minutes : mais je ne médite pas, je pense juste très très fort. Après j'ai la tête qui tourne ! D'ailleurs si je m'endors comme ça, mes rêves risquent d'être étranges voire désagréables.
Justement pour ne pas trop attirer l'attention des gens moins intéressants,ils ne constituent pas un groupe concis ou une secte mais on sent qu'au fond ils usent tous plus ou moins des mêmes codes,et il est plus ou moins facile de les reconnaître et d'être reconnu...Mais le plaisir de la découverte est à la hauteur de la recherche.
Oui, je comprends ce que tu veux dire. :)
J'ai hâte moi aussi, après le feu d'artifice de Crossed ça promet!Benzaie est une sorte de joueur loufoque qui présente des éditions collectors de jeux ou évoque des histoires peux connues du milieu(la pire console,des pubs rétro...),État:Critique est une émission sur le cinéma assez fouillée divisée présentée successivement par deux vidéastes aux styles différents mais très intéressants,ils sélectionnent des films année par année(ça a commencé par 1998 et ils sont en 2002).
Benzai a l'air vraiment loufoque, en effet ! C'est un humour que j'apprécie. Quant à Etat:Critique, je trouve cela vraiment intéressant ! Je cherchais justement une émission sur le cinéma, merci pour cette belle découverte. :D
Et je comprends totalement ta notion de présence des personnages,ils peuvent se révéler assez proches,et ils nous parlent...
Exactement. Bizarrement, depuis toute petite, beaucoup de personnages m'accompagnent et me tiennent compagnie, parfois d'une manière bien plus agréable que les autres « humains » que j'ai pu croiser. D'ailleurs, comme je le disais plus haut, j'ai souvent donné des rôles de personnages fantastiques aux gens, en m'inventant au passage toute une histoire, afin de justifier notre antipathie mutuelle par exemple.
C'est bizarre et assez mal-venue,il est normal de vouloir voir à quoi ça ressemble avant de s'y joindre,je voudrais également voir de quoi c'est fait avant toutes choses;tu ne pourrais pas leur demander de juste les regarder pendant qu'ils sont réunis? Il faut amener les gens à écrire,pourquoi poser des entraves quand ils sont motivés?
C'est curieux, l'attitude de ce groupe d'écriture.
Dans les quelques assos où j'ai mis les pieds, il a toujours
été possible d'assister à quelques réunions sans adhérer ...
Je ne comprends pas non plus et je trouve ça vraiment nul. On m'a donné le mail d'une des personnes qui organise les réunions, je vais essayer de lui écrire pour lui demander si je peux juste venir une fois, pour les regarder. Mais bon du coup, entre les coup de téléphone à passer et les mails à écrire avec cette impression de demander un truc incongru, je trouve ça très désagréable et pas avenant du tout !

Comme d'habitude rien n'est simple.
Ce n'est pas grave,on a chacun notre vie en dehors et il plus facile pour l'écriture de ne pas se poser de délai,ou du moins qu'ils ne soient pas trop "possessifs". Surtout que ce n'est pas une lettre de motivation,on est ici entre amis et on prend notre temps.
Merci !

Bonne semaine. :D
En attente d'un diagnostique avec le CRA de ma région ; décembre 2014 : premier rendez-vous avec un professionnel affilié au CRA, la piste SA se concrétise et je poursuis donc mon chemin avec un peu plus de confiance dans mes démarches.
Bran Rêve-d'Encre
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Re: J'ai vraiment du mal avec mes amis

Message par Bran Rêve-d'Encre »

Bonjour Hermine et bonne année :bravo: ,

je suis resté longtemps sans me connecter,mais aujourd'hui j'ai pris connaissance de ton message et je vais y réfléchir et y répondre sans prendre trop de temps.

Bonne chance et à bientôt :wink: .
Jean-Philippe,26 ans,aspie soupçonné,voyage entre ce monde et d'autres...

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Bran Rêve-d'Encre
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Re: J'ai vraiment du mal avec mes amis

Message par Bran Rêve-d'Encre »

Bonjour Hermine,
Peut-être qu'avec elle je pourrais retrouver une véritable amitié, dans le sens où je l'entends. Enfin, je ne sais pas trop, de toute façon je n'en suis pas là : pour le moment mon problème majeure est que j'arrive à peine à sortir seule de chez moi ! Rentrer en contact avec qui que ce soit me terrifie, même ici sur le forum je mets des jours à écrire un simple message, parce que communiquer est une chose extrêmement difficile pour moi. Je vais commencer par régler mon problème de confiance en moi, j'ai enfin trouvé une psy avec laquelle ça se passe bien et qui me comprend, qui ne sous-estime pas mes difficultés.
C'est une bonne chose de procéder étape par étape,tu fais bien de ne pas te précipiter,du moment que tu ne perds pas de vue ce que tu peux faire,tu es sur la bonne voie :wink: .
Pour terminer au sujet de cette amitié : je ne sais pas si tu connais le film « Créatures Célestes » mais on avait une relation un peu semblable, le côté romantique en moins par contre. Mais on était très fusionnelles, enfermées dans notre monde et on se méfiait des gens qui nous entouraient, parce qu'on sentait bien que l'on nous regardait de travers... On leur donnait des « rôles », ils étaient des méchants dans notre univers. D'ailleurs ce film m'a fait mal à cause de ça, à cause de cette ressemblance avec une bonne partie de ma vie.
J'en ai entendu parler par l'épisode qu'il a inspiré aux Simpsons,il doit être perturbant pour ceux et celles qui vivent dans un monde à eux,d'ailleurs je me rappelle qu'il m'avait assez parlé,j'ai le même façon de voir les choses,de les interpréter,de les voir,à ce près que je suis seul à voir tout cela. C'est étrange de voir comment il arrive à mettre en évidence certaines choses qu'on penserait propre à nous seuls...
C'est en effet le genre d'objectifs que j'ai décidé de me fixer : des petits pas, rien de trop ambitieux mais des avancées positives tout de même. Par exemple je souhaite vraiment apprendre à aller faire mes courses sur le marché, par moi-même, plutôt que d'attendre que mes parents viennent me chercher une fois par mois pour payer cher une mal bouffe immonde prise dans un super-marché sur-éclairé et sur-fréquenté. Le truc c'est que j'ai vraiment besoin que quelqu'un m'accompagne deux trois fois sur place pour commencer... en fait j'ai besoin de suivre l'un de mes parents, un peu en retrait, et « d'apprendre » ses gestes. Comment s'adresser aux marchands, comment payer... je refais les gestes de manières non naturelle, je « joue » à la cliente. Mais je joue si mal !
Tu ne pourrais pas avoir l'aide d'une personne spécialisée?Un membre d'une association,un(e) voisin(e) qui te connaîtrait et qui pourrait comprendre ce que tu voudrais faire?Il y a des choses à apprendre qui pourraient paraître obscures pour un tiers tant elles semblent naturelles,mais en ayant une bonne connaissance des choses,elles pourraient t'aider :wink: . Je pense que ces personnes pourraient avoir de meilleurs goûts que tes parents :wink: ...Et puis même si tu joues mal,les autres en face ne joues pas,ils comprendront ce que tu veux et avec un peu de chance se montreront gentils te trouveront ce que tu souhaite avec politesse et tu donnerons envie de revenir avec plus de confiance car ça se sera bien passé,ça viendra peu à peu :wink: .
Pour ce qui est de la méditation, cela m'est assez compliqué car ma concentration est sans arrêt « happée » par plein de choses. Un bruit, une odeur, une pensée... Je peux très bien rester sans rien faire, les yeux dans le vague pendant de longues minutes : mais je ne médite pas, je pense juste très très fort. Après j'ai la tête qui tourne ! D'ailleurs si je m'endors comme ça, mes rêves risquent d'être étranges voire désagréables.
Je suis exactement pareil,j'ai du mal à trouver une stabilité dans l'esprit et à imposer un bon silence pour méditer,je le conseil aux autres qui pourraient avoir un esprit plus facile à calmer,j'ai une concentration similaire,très volatile qui se pose sur beaucoup de choses,de plus je peux rester lesyeux dans le vide mais en fait je suis immergé dans mon monde intérieur.
Benzai a l'air vraiment loufoque, en effet ! C'est un humour que j'apprécie. Quant à Etat:Critique, je trouve cela vraiment intéressant ! Je cherchais justement une émission sur le cinéma, merci pour cette belle découverte.
Je suis heureux que ça te plaise,ça gagne à être connu:).
Citation:
Et je comprends totalement ta notion de présence des personnages,ils peuvent se révéler assez proches,et ils nous parlent...

Exactement. Bizarrement, depuis toute petite, beaucoup de personnages m'accompagnent et me tiennent compagnie, parfois d'une manière bien plus agréable que les autres « humains » que j'ai pu croiser. D'ailleurs, comme je le disais plus haut, j'ai souvent donné des rôles de personnages fantastiques aux gens, en m'inventant au passage toute une histoire, afin de justifier notre antipathie mutuelle par exemple.
C'est une conception spécifique du monde,qui donne à l'esprit un certain ascendant sur le monde physique,mais dans une voie qui nous est plus utiles,j'ai découvert il y a peu le concept Bouddhiste duTulpa,qui englobe les personnages interagissant avec l'esprit,je ne sais pas trop quoi en penser mais je me demande si ça ne pourrait pas se rapprocher de ce dont on parle.
Citation:
C'est bizarre et assez mal-venue,il est normal de vouloir voir à quoi ça ressemble avant de s'y joindre,je voudrais également voir de quoi c'est fait avant toutes choses;tu ne pourrais pas leur demander de juste les regarder pendant qu'ils sont réunis? Il faut amener les gens à écrire,pourquoi poser des entraves quand ils sont motivés?

Citation:
C'est curieux, l'attitude de ce groupe d'écriture.
Dans les quelques assos où j'ai mis les pieds, il a toujours
été possible d'assister à quelques réunions sans adhérer ...

Je ne comprends pas non plus et je trouve ça vraiment nul. On m'a donné le mail d'une des personnes qui organise les réunions, je vais essayer de lui écrire pour lui demander si je peux juste venir une fois, pour les regarder. Mais bon du coup, entre les coup de téléphone à passer et les mails à écrire avec cette impression de demander un truc incongru, je trouve ça très désagréable et pas avenant du tout !
Comme d'habitude rien n'est simple. Mais là,écrire une nouvelle ou un simple texte,
y travailler,le présenter aux autres,qu'il s'agisse d'une seule personne ou d'un groupe entier c'est déjà assez dur alors pourquoi aggraver les choses en compliquant les protocoles d'intégration? quoi qu'il en soit j'espère que tu pourrais en tirer quelque chose,courage! :bravo: .

Citation:
Ce n'est pas grave,on a chacun notre vie en dehors et il plus facile pour l'écriture de ne pas se poser de délai,ou du moins qu'ils ne soient pas trop "possessifs". Surtout que ce n'est pas une lettre de motivation,on est ici entre amis et on prend notre temps.


Merci !

Bonne semaine.

Merci,à toi aussi :D .
Jean-Philippe,26 ans,aspie soupçonné,voyage entre ce monde et d'autres...

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Re: J'ai vraiment du mal avec mes amis

Message par Hermine »

Bonjour !
C'est une bonne chose de procéder étape par étape,tu fais bien de ne pas te précipiter,du moment que tu ne perds pas de vue ce que tu peux faire,tu es sur la bonne voie.
La bonne voie, j'aimerais beaucoup la trouver… mais j'ai cette terrible sensation de patauger en permanence. Ces derniers temps j'ai l'impression de ne plus être capable de rien. C'est une ankylose générale, un blocage physique, intellectuel et créatif. Émotionnel même. Vraiment, ça me tue (je n'ai pas d'autre mot) de fonctionner au ralenti comme ça. Je veux m'en sortir, écrire, publier, dessiner et pourquoi pas montrer ce que je fais mais rien de ce que je peux produire (quand je parviens à m'y mettre) ne me plaît, du coup je stagne et je reste le nez planté dans la boue, à me demander quand est-ce que la machine va redémarrer.


J'ai envie de faire les choses ; dans ma tête, beaucoup d'idées et de désirs d'écriture se bousculent, mon projet de roman grandit et s'étoffe… pourtant quand j'arrive devant la page, c'est une angoisse énorme qui m’envahit. Dès que je me mets « consciemment » au travail, je ressens un blocage terrible. Du coup, c'est très, très frustrant.

De plus rien n'avance du côté de la Fac de Lettres, tout ce que l'on essaie de mettre en place ne change rien au fait que je ne parviens pas à me rendre en cours. L'année prochaine sera vite là, je ne me vois pas passer une année de plus à ne rien faire et à pester contre moi-même, parce que je n'arrive à rien.
J'en ai entendu parler par l'épisode qu'il a inspiré aux Simpsons,il doit être perturbant pour ceux et celles qui vivent dans un monde à eux,d'ailleurs je me rappelle qu'il m'avait assez parlé,j'ai le même façon de voir les choses,de les interpréter,de les voir,à ce près que je suis seul à voir tout cela. C'est étrange de voir comment il arrive à mettre en évidence certaines choses qu'on penserait propre à nous seuls...
Je me souviens avoir vu cet épisode aussi ! :D C'est effectivement à la fois étrange et plaisant de se reconnaître dans l'histoire racontée par un épisode, un film ou un roman. Petite (et aujourd'hui encore bien que j'ai du mal à lire en ce moment) j'aimais beaucoup lire car un roman est un monde à lui seul, avec en son centre un personnage dont la présence est souvent retranscrite d'une manière très intime. Du coup c'est presque une relation privilégiée qui s'établit entre lecteur et protagoniste, un dialogue un peu étrange mais souvent très agréable, parfois même dans mon cas salvateur. D'où ma tentative (bien loupée pour le moment…) de faire des études en fac de Lettres. Et puis les mots… les Mots ! Franchement, quel délice de jouer avec. C'est fout tout ce que l'on peut créer, partager, simplement en écrivant.
Tu ne pourrais pas avoir l'aide d'une personne spécialisée?Un membre d'une association,un(e) voisin(e) qui te connaîtrait et qui pourrait comprendre ce que tu voudrais faire?
J'aimerais, mais j'avoue ne pas savoir du tout vers qui me tourner. Je demanderai à ma psy la prochaine fois que je la verrai. Néanmoins j'en ai déjà bien reparlé avec mon père, qui a enfin eu le temps de m'accompagner au marché près de chez moi. C'est meilleur, presque mon cher et aussi mille fois plus agréable ; cependant les horaires matinales ne conviennent généralement pas à mes parents, du coup si je veux m'y approvisionner régulièrement je dois y aller seule, ou trouver une autre aide… mais qui ?
Et puis même si tu joues mal,les autres en face ne joues pas,ils comprendront ce que tu veux et avec un peu de chance se montreront gentils te trouveront ce que tu souhaite avec politesse et tu donnerons envie de revenir avec plus de confiance car ça se sera bien passé,ça viendra peu à peu.
Malheureusement la seule fois où j'ai osé franchir la porte de la boulangerie sans être accompagnée, l'échange ne s'est pas très bien passé. Entre autre je n'ai pas saisi le bon moment pour m'approcher du guichet, alors qu’apparemment c'était mon tour : la boulangère n'était pas très contente, elle m'a regardé d'un drôle d'air et a fini par me dire « il va falloir vous dégourdir un peu », ou truc du genre. Bref, ça ne m'a pas donné envie d'y retourner !

Merci pour ton lien sur les Tulpas, je trouve cela très intéressant. Je t'enverrai certainement un MP à ce sujet.

Bonne fin de semaine. :)
En attente d'un diagnostique avec le CRA de ma région ; décembre 2014 : premier rendez-vous avec un professionnel affilié au CRA, la piste SA se concrétise et je poursuis donc mon chemin avec un peu plus de confiance dans mes démarches.
Bran Rêve-d'Encre
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Re: J'ai vraiment du mal avec mes amis

Message par Bran Rêve-d'Encre »

Bonjour!

La bonne voie, j'aimerais beaucoup la trouver… mais j'ai cette terrible sensation de patauger en permanence. Ces derniers temps j'ai l'impression de ne plus être capable de rien. C'est une ankylose générale, un blocage physique, intellectuel et créatif. Émotionnel même. Vraiment, ça me tue (je n'ai pas d'autre mot) de fonctionner au ralenti comme ça. Je veux m'en sortir, écrire, publier, dessiner et pourquoi pas montrer ce que je fais mais rien de ce que je peux produire (quand je parviens à m'y mettre) ne me plaît, du coup je stagne et je reste le nez planté dans la boue, à me demander quand est-ce que la machine va redémarrer.
J'ai l'impression de ressentir et de vivre la même chose,j'ai plein d'idées,de choses qui s'accumulent dans ma tête,qui prennent tellement d'ampleur,qui m'occupent tant de temps mais je n'arrive pas à les extraire,à les sortir de là,il me manque l'envie,le déclic,quelque chose qui me permette de me lancer;et ton concept du blocage me parle assez,je suis fatigué,je perds le nord...Mais je continue à penser que la bonne voie n'est pas si loin,qu'on peut y accéder par des rencontres,des découvertes, des réflexions qui nous seraient d'une aide importante et au-delà,en s'accrochant...
J'ai envie de faire les choses ; dans ma tête, beaucoup d'idées et de désirs d'écriture se bousculent, mon projet de roman grandit et s'étoffe… pourtant quand j'arrive devant la page, c'est une angoisse énorme qui m’envahit. Dès que je me mets « consciemment » au travail, je ressens un blocage terrible. Du coup, c'est très, très frustrant.
Ça me bloque aussi,je sens comme une impuissance et je ne sais pas vraiment d'où ça peut venir,je pense que ça peut être dû au fait qu'on est conscient d'écrire une histoire,un roman et que ça nous paraît gros,imposant,que c'est un sacré travail et qu'on a des doutes,des doutes sur le fait d'arriver au bout et dans les bonnes dispositions...C'est commun à tous les écrivains je pense,à part ceux qui font du pulp ou des romans Harlequins dans une méthode structurée avec thèmes et nombre de pages à respecter,mais chez des gens plus sensibles,plus appliqués,plus anxieux...Néanmoins,je pense qu'on peut y arriver par un moyen ou par un autre...
De plus rien n'avance du côté de la Fac de Lettres, tout ce que l'on essaie de mettre en place ne change rien au fait que je ne parviens pas à me rendre en cours. L'année prochaine sera vite là, je ne me vois pas passer une année de plus à ne rien faire et à pester contre moi-même, parce que je n'arrive à rien.
C'est problématique à l'excès,et j'imagine à quel point c'est rageant à tous les niveaux,il n'y a pas moyen d'arranger cela avec les instances de l'université ou un organisme attenant? Ne pouvait-on pas voir cela en amont?
Je me souviens avoir vu cet épisode aussi !  C'est effectivement à la fois étrange et plaisant de se reconnaître dans l'histoire racontée par un épisode, un film ou un roman. Petite (et aujourd'hui encore bien que j'ai du mal à lire en ce moment) j'aimais beaucoup lire car un roman est un monde à lui seul, avec en son centre un personnage dont la présence est souvent retranscrite d'une manière très intime. Du coup c'est presque une relation privilégiée qui s'établit entre lecteur et protagoniste, un dialogue un peu étrange mais souvent très agréable, parfois même dans mon cas salvateur. D'où ma tentative (bien loupée pour le moment…) de faire des études en fac de Lettres. Et puis les mots… les Mots ! Franchement, quel délice de jouer avec. C'est fout tout ce que l'on peut créer, partager, simplement en écrivant.
Je partage totalement ta fascination pour les mots,je me projette tout à fait dans les mondes que je découvre au travers des livres,j'aime m'immerger au gré des lettres,les suivre,vivre leurs péripéties et réfléchir sur leurs expériences. C'est un moyen unique de se mettre en retrait pour souffler un peu et rêver encore et encore...Pour ensuite créer ses propres mondes,ses propres personnages,ses propres aventures...Pour ce qui est des études,je n'ose pas dire quelque chose,n'ayant pas entretenu de rapport très chaleureux avec l'université,mais j'espère que tes difficultés ne vont pas entraver tes envies et tes idées,il y a bien des moyens d'apprendre à maîtriser les mots,qu'ils soient institutionnels ou non :wink: .
Citation:
Tu ne pourrais pas avoir l'aide d'une personne spécialisée?Un membre d'une association,un(e) voisin(e) qui te connaîtrait et qui pourrait comprendre ce que tu voudrais faire?

J'aimerais, mais j'avoue ne pas savoir du tout vers qui me tourner. Je demanderai à ma psy la prochaine fois que je la verrai. Néanmoins j'en ai déjà bien reparlé avec mon père, qui a enfin eu le temps de m'accompagner au marché près de chez moi. C'est meilleur, presque mon cher et aussi mille fois plus agréable ; cependant les horaires matinales ne conviennent généralement pas à mes parents, du coup si je veux m'y approvisionner régulièrement je dois y aller seule, ou trouver une autre aide… mais qui ?
C'est déjà une bonne chose d'avoir pu y aller une fois :D !Ensuite,peut-être un(e) voisin(e),un membre d'une association d'entraide,y aller seul en te donnant des paliers,des repères,des phases à passer,aller jusqu'à un endroit,puis continuer jusqu'à un autre,en plusieurs fois peut-être :wink: .
Malheureusement la seule fois où j'ai osé franchir la porte de la boulangerie sans être accompagnée, l'échange ne s'est pas très bien passé. Entre autre je n'ai pas saisi le bon moment pour m'approcher du guichet, alors qu’apparemment c'était mon tour : la boulangère n'était pas très contente, elle m'a regardé d'un drôle d'air et a fini par me dire « il va falloir vous dégourdir un peu », ou truc du genre. Bref, ça ne m'a pas donné envie d'y retourner !
C'est une réaction totalement à côté de la plaque,on doit au client politesse et on le conseille s'il a l'air perdu car tout le monde ne vient pas pour prendre une baguette,tu as raison de ne pas y retourner...

Merci pour ton lien sur les Tulpas, je trouve cela très intéressant. Je t'enverrai certainement un MP à ce sujet.
Je suis en train d'y répondre :) .

Pour revenir aux deux amis,je les ait revu quelques fois depuis le début de l'année eet j'ai découvert qu'ils étaient finalement plus"supportables"quand on jouait en réseau. Devant un écran,face à un jeu en coopération,ils canalisent leur attitude et sont nettement moins lourds,c'est même assez sympa de jouer avec eux;bon ça ne les change pas IRL mais c'est bien quand même;lundi soir on a fait une partie en réseau et on s'est bien amusés.

Bonne fin de semaine et à bientôt :wink:
Jean-Philippe,26 ans,aspie soupçonné,voyage entre ce monde et d'autres...

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Re: J'ai vraiment du mal avec mes amis

Message par Hermine »

Bonjour ! :D
J'ai l'impression de ressentir et de vivre la même chose,j'ai plein d'idées,de choses qui s'accumulent dans ma tête,qui prennent tellement d'ampleur,qui m'occupent tant de temps mais je n'arrive pas à les extraire,à les sortir de là,il me manque l'envie,le déclic,quelque chose qui me permette de me lancer;et ton concept du blocage me parle assez,je suis fatigué,je perds le nord...Mais je continue à penser que la bonne voie n'est pas si loin,qu'on peut y accéder par des rencontres,des découvertes, des réflexions qui nous seraient d'une aide importante et au-delà,en s'accrochant...
Je suis désolée d'apprendre que tu vis toi aussi ce type de passage à vide, c'est véritablement insupportable comme situation. Effectivement il va falloir s'accrocher… j'espère un déclic aussi, en attendant je fais mon possible pour ne pas sombrer dans un pessimisme sans fond. J'avance un peu avec ma psy qui est heureusement de bon conseil ; par exemple en ce moment j'essaie de trouver des lieux qui m'inspirent. Là je vais partir une semaine à la campagne, avec un peu de chance je parviendrai à y reprendre mon souffle… c'est comme un mauvais air qui aurait envahi ma tête, il fait que je m'aère.

Le problème est qu'il y a là-dedans quelque chose qui tient du cercle vicieux. Je pense aussi que des rencontres ou autres découvertes seraient un bon début, une manière d'aider à faire « sauter le bouchon » qui me bloque les esprits… mais je suis dans un état tel que je n'arrive pas à aller vers l'extérieur (au sens propre comme figuré), à prendre plaisir à regarder des films par exemple, ou à lire…
Ça me bloque aussi,je sens comme une impuissance et je ne sais pas vraiment d'où ça peut venir,je pense que ça peut être dû au fait qu'on est conscient d'écrire une histoire,un roman et que ça nous paraît gros,imposant,que c'est un sacré travail et qu'on a des doutes,des doutes sur le fait d'arriver au bout et dans les bonnes dispositions...C'est commun à tous les écrivains je pense,à part ceux qui font du pulp ou des romans Harlequins dans une méthode structurée avec thèmes et nombre de pages à respecter,mais chez des gens plus sensibles,plus appliqués,plus anxieux...Néanmoins,je pense qu'on peut y arriver par un moyen ou par un autre...
Oui, voilà, c'est une sorte d'impuissance. Très frustrant comme sentiment, surtout que moi non plus je n'arrive pas complètement à en comprendre l'origine… néanmoins la piste que tu évoques me parle, j'ai déjà fait des constats semblables, comme quoi les doutes et le manque de confiance en moi seraient quand même les principaux fautifs. Ceci dit je n'ai jamais eu une confiance folle en ce que je fais, hors je n'ai jamais été aussi coincée que ces trois dernières années.

J'espère qu'il y a un moyen d'outrepasser ça. J'en cherche un, après comme je le disais plus haut je sens une forme d'engourdissement à la fois vis à vis de ce que je pourrais produire, mais aussi de ce que je pourrais « absorber » comme la lecture par exemple. Du coup je patauge plus qu'autre chose… si je trouve quelque chose qui puisse y remédier tu seras le premier prévenu, néanmoins je ne m'attends pas à une formule miracle. Ce serait bien pourtant. :)
C'est problématique à l'excès,et j'imagine à quel point c'est rageant à tous les niveaux,il n'y a pas moyen d'arranger cela avec les instances de l'université ou un organisme attenant? Ne pouvait-on pas voir cela en amont?
Je les ai revu il y a environ une semaine. Bilan ? Le même discours. J'essaie d'expliquer au mieux mes problèmes mais je sens bien qu'ils n'ont pas de réponse à m'apporter. C'est toujours plus de « oui mais il faut renforcer les contraintes, comme envoyer quelqu'un te chercher en bas de chez toi ». Mais bien sûr, s'ils veulent me voir plus que jamais barricadée chez moi alors allons-y, envoyons donc des gens faire le pied de grue sous mes fenêtres. De toute façon je crois qu'il n'y a rien à faire, la fac c'est mission impossible pour moi.
Je partage totalement ta fascination pour les mots,je me projette tout à fait dans les mondes que je découvre au travers des livres,j'aime m'immerger au gré des lettres,les suivre,vivre leurs péripéties et réfléchir sur leurs expériences. C'est un moyen unique de se mettre en retrait pour souffler un peu et rêver encore et encore...Pour ensuite créer ses propres mondes,ses propres personnages,ses propres aventures...Pour ce qui est des études,je n'ose pas dire quelque chose,n'ayant pas entretenu de rapport très chaleureux avec l'université,mais j'espère que tes difficultés ne vont pas entraver tes envies et tes idées,il y a bien des moyens d'apprendre à maîtriser les mots,qu'ils soient institutionnels ou non.
Je crois aussi qu'il faut savoir se passer parfois des institutions, il y a largement moyen d'apprendre beaucoup de choses par soi même. Plus rapidement qui plus est, sans parler du fait qu'il devient possible d’engranger des connaissances qui sortent « du cadre » qu'impose l'enseignement scolaire. Cadre souvent très limité...
C'est une réaction totalement à côté de la plaque,on doit au client politesse et on le conseille s'il a l'air perdu car tout le monde ne vient pas pour prendre une baguette,tu as raison de ne pas y retourner...
Malheureusement ce genre de réactions sont légion, ça fait depuis très longtemps que je me prends de réflexions parfois hallucinantes de la part d'adultes. L'une des plus marquantes a été pour moi la CPE de mon collège, quand je lui ai expliqué que les autres élèves m'insultaient et me menaçaient. Elle n'a rien trouvé de mieux à me dire que « tu devrais arrêter d'être l'intello de la classe et faire attention à moins faire sentir ta différence ». Ah, merci madame de me confirmer votre bêtise, j'avais quelques doutes.

Pour revenir aux deux amis,je les ait revu quelques fois depuis le début de l'année eet j'ai découvert qu'ils étaient finalement plus"supportables"quand on jouait en réseau. Devant un écran,face à un jeu en coopération,ils canalisent leur attitude et sont nettement moins lourds,c'est même assez sympa de jouer avec eux;bon ça ne les change pas IRL mais c'est bien quand même;lundi soir on a fait une partie en réseau et on s'est bien amusés.
C'est super ça ! :D Le principal est de s'amuser, tant pis si ce n'est pas du contact direct.

A bientôt !
En attente d'un diagnostique avec le CRA de ma région ; décembre 2014 : premier rendez-vous avec un professionnel affilié au CRA, la piste SA se concrétise et je poursuis donc mon chemin avec un peu plus de confiance dans mes démarches.
Bran Rêve-d'Encre
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Enregistré le : lundi 19 mai 2014 à 23:58

Re: J'ai vraiment du mal avec mes amis

Message par Bran Rêve-d'Encre »

Bonjour !
Je suis désolée d'apprendre que tu vis toi aussi ce type de passage à vide, c'est véritablement insupportable comme situation. Effectivement il va falloir s'accrocher… j'espère un déclic aussi, en attendant je fais mon possible pour ne pas sombrer dans un pessimisme sans fond. J'avance un peu avec ma psy qui est heureusement de bon conseil ; par exemple en ce moment j'essaie de trouver des lieux qui m'inspirent. Là je vais partir une semaine à la campagne, avec un peu de chance je parviendrai à y reprendre mon souffle… c'est comme un mauvais air qui aurait envahi ma tête, il fait que je m'aère.
Chaque effort que tu fais te prouves que tu n'abandonnes pas et que tu es prête à aller plus loin,et ton envie de chercher des lieux,tes séance avec le psy t'aide à gravir les échelons,ce mauvais air qui t'envahi la tête,tu peux le faire partir en gardant à l'esprit que tu peux arriver à ce que tu veux :wink: .
Le problème est qu'il y a là-dedans quelque chose qui tient du cercle vicieux. Je pense aussi que des rencontres ou autres découvertes seraient un bon début, une manière d'aider à faire « sauter le bouchon » qui me bloque les esprits… mais je suis dans un état tel que je n'arrive pas à aller vers l'extérieur (au sens propre comme figuré), à prendre plaisir à regarder des films par exemple, ou à lire…
C'est en lien avec le mauvais air,il faut pouvoir en changer,ou alors tenter de changer l'air intérieurement,grâce au(x) monde(s) que tu cultives,y trouver des idées,de l'envie,prendre les choses à contre-pied,au lieu de faire une chose,ou alors une chose de cette façon,la faire différemment, trouver une alternative,ça dérouillera ton système de pensée,ta vision des choses :wink: .
Oui, voilà, c'est une sorte d'impuissance. Très frustrant comme sentiment, surtout que moi non plus je n'arrive pas complètement à en comprendre l'origine… néanmoins la piste que tu évoques me parle, j'ai déjà fait des constats semblables, comme quoi les doutes et le manque de confiance en moi seraient quand même les principaux fautifs. Ceci dit je n'ai jamais eu une confiance folle en ce que je fais, hors je n'ai jamais été aussi coincée que ces trois dernières années.
Le problème se trouve peut-être dans une subtilité de la sensation où leur addition,quelque chose à pu changer dans ton mode de vie ou ta perception des choses,une chose en entraînant une autre sans qu'on s'en aperçoive sur le coup;ça peut ne tenir qu'à peu de chose.
J'espère qu'il y a un moyen d'outrepasser ça. J'en cherche un, après comme je le disais plus haut je sens une forme d'engourdissement à la fois vis à vis de ce que je pourrais produire, mais aussi de ce que je pourrais « absorber » comme la lecture par exemple. Du coup je patauge plus qu'autre chose… si je trouve quelque chose qui puisse y remédier tu seras le premier prévenu, néanmoins je ne m'attends pas à une formule miracle. Ce serait bien pourtant.
Qui sait ce qui pourrait arriver,sous la forme d'une idée,d'un évènement,d'une rencontre?Cela peut être le fruit d'un événement fortuit comme de quelque chose aui aurait lentement mûri sans trop se faire remarquer :) .
Je les ai revu il y a environ une semaine. Bilan ? Le même discours. J'essaie d'expliquer au mieux mes problèmes mais je sens bien qu'ils n'ont pas de réponse à m'apporter. C'est toujours plus de « oui mais il faut renforcer les contraintes, comme envoyer quelqu'un te chercher en bas de chez toi ». Mais bien sûr, s'ils veulent me voir plus que jamais barricadée chez moi alors allons-y, envoyons donc des gens faire le pied de grue sous mes fenêtres. De toute façon je crois qu'il n'y a rien à faire, la fac c'est mission impossible pour moi.
La fac m'a vendu du rêve à mort comme la grande place d'ouverture et de connaissance pour le monde,ou on accueillait tout le monde et ainsi de suite mais là c'est au-delà de tout,ils sont incapables d'organiser quelque chose pour qu'une personne puisse faire son cursus,alors qu'ils organisent des ERASMUS,adaptent leurs structures aux handicapés,mais sont incapables de faire quelque chose pour quelqu'un qui a simplement du mal à rejoindre la fac,c'est le monde à l'envers; ça leur coûterait quoi d'envoyer un taxi ou simplement de demander à un étudiant ou un employé de te passer te prendre?Si la fac est impossible,n'y a-t-il pas moyen de travailler par correspondance ou autre chose?
Je crois aussi qu'il faut savoir se passer parfois des institutions, il y a largement moyen d'apprendre beaucoup de choses par soi même. Plus rapidement qui plus est, sans parler du fait qu'il devient possible d’engranger des connaissances qui sortent « du cadre » qu'impose l'enseignement scolaire. Cadre souvent très limité...
Limité,c'est le mot,tout ce que j'ai pu apprendre en marge de l'école et même après;quand on se penche sur ce qu'on aime étudier et notre propre façon d'étudier,on a toute les cartes en main,toutes les possibilités et on peut découvrir tellement de choses;c'est presque insoupçonné.
Citation:
C'est une réaction totalement à côté de la plaque,on doit au client politesse et on le conseille s'il a l'air perdu car tout le monde ne vient pas pour prendre une baguette,tu as raison de ne pas y retourner...

Malheureusement ce genre de réactions sont légion, ça fait depuis très longtemps que je me prends de réflexions parfois hallucinantes de la part d'adultes. L'une des plus marquantes a été pour moi la CPE de mon collège, quand je lui ai expliqué que les autres élèves m'insultaient et me menaçaient. Elle n'a rien trouvé de mieux à me dire que « tu devrais arrêter d'être l'intello de la classe et faire attention à moins faire sentir ta différence ». Ah, merci madame de me confirmer votre bêtise, j'avais quelques doutes.
C'est quoi cette femme?Son emploi,son devoir envers les élèves,c'est de les écouter et de les accompagner,les aider à s'insérer et voila qu'elle demande de rentrer dans le rang et de faire ecomme tout le monde,j'ai l'impression de voir une frustrée qui se défoule sur des plus faibles car ils sont incapables d'autre chose.On n'est vraiment pas aidé avec des gens comme ça.
Citation:
Pour revenir aux deux amis,je les ait revu quelques fois depuis le début de l'année eet j'ai découvert qu'ils étaient finalement plus"supportables"quand on jouait en réseau. Devant un écran,face à un jeu en coopération,ils canalisent leur attitude et sont nettement moins lourds,c'est même assez sympa de jouer avec eux;bon ça ne les change pas IRL mais c'est bien quand même;lundi soir on a fait une partie en réseau et on s'est bien amusés.

C'est super ça ! Le principal est de s'amuser, tant pis si ce n'est pas du contact direct.
C'est bien vrai,ça aide beaucoup :) !

A bientôt !
Jean-Philippe,26 ans,aspie soupçonné,voyage entre ce monde et d'autres...

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