
Combien de fois dans ma vie j'ai pu dire "pardon" ou "désolée"... En fait je crois qu'inconsciemment je m'excusais d'exister

Ah c'est marrant depuis que je suis petite j'utilise aussi cette expression pour parler des transports en commun : "on se sent comme des sardines en conserve!"TimeLady a écrit :ni cette sensation d'être "en conserve".
Comme le travail, le métro nous oblige au partage collectif du pire, avec des gens qu’on n’a pas choisis. [...] Le métro, en nous ramenant à notre odorante animalité, sait en effet très bien nous rappeler à quel point nous sommes denrées périssables. Comme toutes les viandes, l’Humain, évoluant dans le contexte hostile d’une température trop élevée, finit très vite par s’avarier. Comme tous les corps en état de décomposition, il pue.
C'est tout à fait ça !Nanouille a écrit :Ah c'est marrant depuis que je suis petite j'utilise aussi cette expression pour parler des transports en commun : "on se sent comme des sardines en conserve!"TimeLady a écrit :ni cette sensation d'être "en conserve".
Et pire... les humains s'enduisent de parfums du groupe GIVAUDAN, du coup, ça sent le Rhône comme vers Genève jusqu'à La Réunion! (et même pas dans le bus, quand ils se baignent, à des centaines de mètres en aval ou quand une ascendance d'air ramène l'odeur "des gens", jusque dans la forêt)Larsen a écrit : ↑lundi 31 juillet 2017 à 20:39 Le problème des transports en commun, c'est les autres usagers. À ce sujet, voici un extrait du roman Le petit malheureux de Guillaume Clémentine :
Comme le travail, le métro nous oblige au partage collectif du pire, avec des gens qu’on n’a pas choisis. [...] Le métro, en nous ramenant à notre odorante animalité, sait en effet très bien nous rappeler à quel point nous sommes denrées périssables. Comme toutes les viandes, l’Humain, évoluant dans le contexte hostile d’une température trop élevée, finit très vite par s’avarier. Comme tous les corps en état de décomposition, il pue.