Les transports en commun, quel est le problème ?

[Nanouille]

"Excusez-moi" c'est quand même plus dur à prononcer que "pardon". Il y a deux syllabes de plus! Et pour réussir à donner de la voix moins il y a de syllabes mieux c'est, surtout dans une situation d'urgence comme devoir s'extraire du métro le plus rapidement et efficacement possible.
Combien de fois dans ma vie j'ai pu dire "pardon" ou "désolée"... En fait je crois qu'inconsciemment je m'excusais d'exister . Et même maintenant que je m'assume mieux, certains réflexes ont la vie dure!

[Anahata]

Bonsoir ! Ma réponse l'odeur.
Ce que j'aime : je sens que je n'ai plus vraiment peur dans un bus. J'aime ça , beaucoup, regarder à travers la vitre et me laisser être guidée !!!! Mais ça c'est plutôt le soir, avec pas trop de monde et les gens qui sont pour beaucoup rentrés chez eux.
Sinon j'évite le bus, le train etc.

[freeshost]

Certaines personnes adorent tandis que d'autres abhorrent.

[Anahata]

Ah sympa comme mot celui là !

[TimeLady]

Personnellement je n'aime pas les transports en commun. Et je ne conduis pas non plus. Du coup je me déplace à papattes. Reste à savoir ce que je ferai quand je serai vieille et rhumatisante, parce que le magasin où je fais mes courses est à dix mn à pied.

J'ai pris le bus deux fois par jour quand j'étais au collège et au lycée, mais j'avoue que certains matins quand je trouvais ça trop pénible je m'arrangeais pour le louper et me faire conduire par mon père.

Je n'aime ni le bruit, ni la promiscuité, ni les odeurs (beeeeerk), ni cette sensation d'être "en conserve".

Je n'aime pas davantage le train...sauf si je peux squatter un compartiment Première Classe, ce que je faisais quand j'allais à la fac, avec la complicité des contrôleurs : y'avait personne dans le compartiment, et comme je ne faisais pas de bruit, ils me laissaient m'y installer même avec un billet 2ème classe.

[Nanouille]

ni cette sensation d'être "en conserve".

Ah c'est marrant depuis que je suis petite j'utilise aussi cette expression pour parler des transports en commun : "on se sent comme des sardines en conserve!"

[Larsen]

Le problème des transports en commun, c'est les autres usagers. À ce sujet, voici un extrait du roman Le petit malheureux de Guillaume Clémentine :

Comme le travail, le métro nous oblige au partage collectif du pire, avec des gens qu’on n’a pas choisis. [...] Le métro, en nous ramenant à notre odorante animalité, sait en effet très bien nous rappeler à quel point nous sommes denrées périssables. Comme toutes les viandes, l’Humain, évoluant dans le contexte hostile d’une température trop élevée, finit très vite par s’avarier. Comme tous les corps en état de décomposition, il pue.

[Nanouille]

Et bah. Beurk!

[Laura Ingalls]

bon, moi j'aime bien les transports en commun, mais j'aime bien la voiture aussi!

Les avantages des transports en commun:
-tout ce qu'on ne peut pas faire en conduisant: photographier, téléphoner, dormir, casser la croûte...en voiture on est obligé de s'arrêter pour ça
-pour rentrer beurré...bah oui, boire ou conduire, faut choisir! Si je prends la voiture, c'est niet!
-quand le médecin te prescrit des antalgiques (ou autre) incompatible avec la conduite
-éviter de chercher une place de parking (et de la payer chère selon où)
-t'es jamais bloqué dans les embouteillages, que ce soit 17h en semaine dimanche soir en rentrant de week-end

Les inconvénients des transports en commun:
-les heures de pointe, c'est blindé de monde
-des fois le bus est tellement blindé que tu sais par où y rentrer
-pis si tu y est rentré en premier et la foule ensuite, tu peux craindre de ne pas pouvoir sortir
-les dames aspergées de parfum à 8h le matin..c pénible
-les gens qui fument dans l'abri bus à côté de toi...
-les autres gens chiants: ceux qui jacassent super fort, tout le trajet...ou l'inverse, ceux qui semblent importunés parce que tu fais trop de bruit en tournant les pages de ton magazine bien qu'on ne soit pas dans le wagon silence...(je n'exagère que très légèrement)
-les horaires...rater le train et prendre le suivant 1h plus tard...ou bien le bus que part sous le nez en avance (parce que c'est pas tjs ma faute quand-même!). Ou bien si le dernier train repart à 22h30 et que t'as pas envie de repartir aussi tôt
-transporter du matos de camping, des meubles ou n'importe-quoi de lourd...t'oublies, tu prends la bagnole!


Désavantages de la voiture:
-ça pollue, ça coûte de l'essence, etc..
-les embouteillages
-les chauffards qui ne respectent ni les limitations de vitesse, ni les distances de sécurité, ni rien...probablement pas le taux d’alcool réglementaire non-plus...

Et les avantages:
-pas d'horaires
-la voiture est en bas, à côté, tu met les affaires dedans et go! ça évite le trajet jusqu'à la gare. donc c'est un gain de temps
-tu peux prendre un peu ce que tu veux et te faire plaisir!
-le trajet est généralement moins long vu qu'il n'y a ni attente ni changement de train.
-aller dans des lieux mal ou pas desservis

[TimeLady]

ni cette sensation d'être "en conserve".

Ah c'est marrant depuis que je suis petite j'utilise aussi cette expression pour parler des transports en commun : "on se sent comme des sardines en conserve!"

C'est tout à fait ça !

[scorame]

salut

pour ma part j'ai largement utilisé ayant eu habiter une ville comme Bayonne Anglet Biarritz, question de commodité , contre la pollution aussi , économisé ma voiture aussi .

Le bruit je m'y suis accommodé mais de manière couteuse sans m'en rendre compte au début .oui on peut ce croire en boite roulante

[Xyl]

J'ai beau essayer, je n'aime vraiment pas ça. ^^ Je préfère les trams du sud ou le métro de lyon au métro de paris sans hésitation

Les points que je relève et pourquoi je n'aime pas :

- Les odeurs, les sièges sentent un peu l'humidité des gens qui se sont assis dessus, presque une odeur de moisi légère ( mais moi je la sens bien. ), l'odeur ambiante des dessous de bras de tout le monde, le sol qui accroche, des trucs collés sur les vitres et en dessous des sièges.
- Les regards des gens, vraiment très intrusifs et agressifs pour moi, je ne sais pas où regarder donc la plupart du temps je prends un bouquin dans ces cas là
- Les conversations des autres, et pendant longtemps je n'ai plus pu écouter de la musique dans les oreilles, donc l'horreur, les tonalités de voix de chacun, le pire pour moi c'est le groupe des filles un peu superficielles qui gueulent d'une voix stridente, vraiment là, j'ai du mal.
- La saleté partout, je fais en sorte de rien toucher de mes mains, et même comme ça, je me laverais les mains deux fois plus tard.
- Les musiciens qui arrivent pour faire un show, et que ce soit bien ou pas, le fait de se sentir forcé de donner, ou au pire, de culpabiliser parce que de toute façon, je ne me balade jamais avec du liquide sur moi...
- Quand c'est bondé, je pique littéralement une crise d'angoisse, surtout que je suis petite à hauteur d'aisselle, donc je vous laisse imaginer le désastre.
- Les gens qui te touchent en passant, vraiment, je ne supporte pas ça.
- Les harceleurs (que ce soit pour m'embêter moi ou les autres je précise ), mais ça, vraiment pas besoin de l'énumérer, mais ça fait quand même partie des trucs négatifs.

Je crois que je pourrais encore en trouver...

Les trucs positifs, il y en a un peu quand même.

Le tram et le bus, quand y a quasiment personne, voire vraiment personne, le matin très tôt, c'est pas désagréable, et le sourire des gens à qui tu laisses la place, ou le sourire des bébés qui te regardent intensément, je trouve ça très chou, et ça fait du bien pour le reste de la journée ^^
Puis le fait de pouvoir regarder le paysage, de rêvasser, c'est pas mal non plus. Voilà. Je préfère le train à la limite, parce que les paysages sont plus jolis, et c'est souvent plus tranquille que dans un tram ou un bus.

[lulamae]

Je dois prendre le bus puis le tram pour aller au travail, et sur les heures de pointe c'est vraiment difficile : rester debout, enserrée par les gens (surtout le soir, où le tram est plus long à chaque arrêt, le temps de dégorger et d'avaler ses passagers).

Le matin, j'ai fini par prendre le bus précédent (à 6h20), et à la gare de tram prendre le tram pour repartir en arrière au terminus (2 stations), et ainsi avoir la place que je convoite en repartant dans l'autre sens : seule, si possible une place large, personne en face. De cette manière je peux m'isoler dans ma bulle, lire, ça passe plus vite et je sens moins les gens autour de moi. Mais ça me prend quand même 20 mn de plus...

Le soir, je n'ai presque jamais de place assise à mon arrêt du travail, pour au moins 7 stations : de par mon obsession d'avoir une place, puis une place seule si possible, j'en arrive à faire des calculs pas possibles, des conjectures sur la place qui se libérera le plus vite. Je me plante dans l'allée à côté des places qui m'intéressent et j'essaie de prédire qui se lèvera en premier pour descendre à un arrêt. Je guette les arrêts auxquels beaucoup de gens descendent.

C'est fatigant, mais il est vrai que je n'aime pas prendre la voiture en ville, et surtout j'ai un kilométrage limité avec la LDD (location longue durée) ; je ne pourrais donc pas aller au travail tous les jours en voiture. Le soir en plus, le périph' est horriblement saturé, je ne supporterais pas les embouteillages, je trouve que les gens s'énervent et ça me fait peur.

[piedsboueux]

Le problème des transports en commun, c'est les autres usagers. À ce sujet, voici un extrait du roman Le petit malheureux de Guillaume Clémentine :

Comme le travail, le métro nous oblige au partage collectif du pire, avec des gens qu’on n’a pas choisis. [...] Le métro, en nous ramenant à notre odorante animalité, sait en effet très bien nous rappeler à quel point nous sommes denrées périssables. Comme toutes les viandes, l’Humain, évoluant dans le contexte hostile d’une température trop élevée, finit très vite par s’avarier. Comme tous les corps en état de décomposition, il pue.

Et pire... les humains s'enduisent de parfums du groupe GIVAUDAN, du coup, ça sent le Rhône comme vers Genève jusqu'à La Réunion! (et même pas dans le bus, quand ils se baignent, à des centaines de mètres en aval ou quand une ascendance d'air ramène l'odeur "des gens", jusque dans la forêt)
Cette pollution a augmenté depuis que le parfum "sauvage" embaume tout le cartier.

[masebast]

Le bus, je l’ai pris à partir de mes 7 ans avec ma sœur plus jeune que moi et dont j’avais la responsabilité. Le bus accordéon était bondé à l’aller et au retour. Quand t’es petit c’est vraiment pas drôle. Un jour les gens sont sortis et m’ont emporté avec eux. Les portes se sont refermées et ma sœur est partie sans moi. J’ai couru de toutes mes forces pour arriver à l’arrêt suivant qui n’était pas loin, le feu rouge aidant… j’ai retrouvé ma sœur.

A cette période là l’école, le bus, tout ça.. j’avais un barrage de 10m d’épaisseur entre le monde et moi-même. Donc ça passait.
C’est plus tard que c’est devenu très difficile. Souvent j’ai préféré marcher plusieurs kilomètres que de prendre le bus.

Le pire c’est les odeurs bien sûr mais aussi les barres… je ne touche rien dans un bus. (Autant que possible). C’est pire que tout, je me sens sale de haut en bas.