Peu de vie sociale…en quoi est ce un problème?

[Soline34]

Merci à tous ceux qui ont contribué à ce fil, Flower, PeJ,Gris Noir, curiouser et tous les autres

[Curiouser]

@Soline34 : ton fil demeure ouvert, il est tout à fait possible de continuer la discussion au sujet de ton fils ici.
J'ai peut-être mal formulé les choses dans mon précédent message, je voulais indiquer que, sur les sujets évoqués par PeJ, ceux qui voulaient poursuivre sur ces sujets devaient le faire dans le sujet divisé (afin de ne plus polluer ton propre fil ici).

[PeJ]

@Soline34 : ton fil demeure ouvert, il est tout à fait possible de continuer la discussion au sujet de ton fils ici.
J'ai peut-être mal formulé les choses dans mon précédent message, je voulais indiquer que, sur les sujets évoqués par PeJ, ceux qui voulaient poursuivre sur ces sujets devaient le faire dans le sujet divisé (afin de ne plus polluer ton propre fil ici).

Suite à son dernier message j'ai posté une reponse dans ses cordes qui a ete effacé.
En disant simplement que selon bon nombre de psy et d'autres. L'humain est un etre social donc peu de vie social mènerait à ben rien du tout, un isoelemnt etc.

[Lilas]

Quand j'étais au lycée, j'ai vécu une grande période de solitude et j'en souffrais.
Mais je n'étais pas comme ton fils, je n'avais pas non plus d'amis extérieurs à mon école.
Je passais mes temps de récréation à arpenter les couloirs en faisant semblant d'aller quelque part pour ne pas qu'on remarque que je restais seule plantée dans le hall.
En seconde, il était prévu que je mange à la cantine, mais j'ai vite déserté pour rentrer manger chez moi, car dès la première semaine je me suis faite exclure du groupe, sans comprendre ce que j'avais fait pour ça (je n'avais jamais mangé à la cantine de toute ma scolarité).
Je dirais que c'est un problème uniquement si lui en souffre, ou s'il y a des travaux à faire en groupe et qu'il n'y parvient pas.

[Soline34]

J’ai vu PeJ, merci

Merci Lilas

[Curiouser]

Suite à son dernier message j'ai posté une reponse dans ses cordes qui a ete effacé.

Aucun message n'a été effacé, comme je l'ai écrit, des messages ont été déplacés vers un autre sujet. Celui dont tu parles est ici.

[BRST]

Hello Soline34,

Pour répondre en tant que papa autiste d'une petite fille autiste, du point de vue de père (ou de mère) c'est très naturel de se poser 1000 questions sur le bonheur et le devenir de son enfant, ça fait d'autant plus peur qu'il n'y a pas de réponse universelle (et les questions sans réponses affermies ça a tendance à angoisser l'humain ), neuroatypique ou pas d'ailleurs.
En tant qu'adepte des opérations camouflage, mon défaut est de mettre inconsciemment en sourdine toutes mes expériences personnelles passées pour me fondre dans un raisonnement théorique de parent perçu comme adapté, pour penser, en premier lieu, que ma petite est heureuse quand elle vit des situations de socialisations typiques, a priori positives, comme avoir des amis ou se faire inviter chez eux... la réalité montre que c'est un réflexe souvent erroné. Pour parler cru, ce genre de figures imposées la saoule grave, et pire l'angoisse à se rendre physiquement malade ... et finalement je retrouve mon identité pour rattraper le coup, du genre inventer et la soutenir dans ses excuses improbables pour ne pas vexer ses amis quand elle ne veut pas les voir, ou bien hypnotiser et exfiltrer dans le jardin sa grand mère qui ne comprend pas qu'une petite de 9 ans écoute de la techno/trans/hardcore à 1000 db pendant des heures, enfermée dans une pièce
Je suis incapable de dire si elle est heureuse objectivement, mais je suis certain qu'elle est soulagée, que sa maman et moi agissions comme ça... c'est déjà ça .
Maintenant, du point de vue du petit puis ado autiste que j'étais (sans le savoir). il faut avoir conscience qu'une partie de ces dits autistes n'ont aucune conscience que quelque-chose n'est pas adapté, de tous les impairs commis et de la dureté des manifestations de rejets des autres: c'est mon cas, je tombe souvent des nues quand on m'apprend que "non, ça ça n'est pas normal..." , mais avec des intérêts spécifiques ultra intenses en plaisir et des parents qui me laissaient faire sans dévaloriser mes spécificités, j'ai plutôt l'impression que cette période était plus que satisfaisante ! (et pourtant je suis resté sexuellement vierge de tout bisous avec une fille bien au delà de la fin de mes études, et pour la suite, ça à encore pris quelques années de plus ... !! et pourtant je suis bien devenu papa....
Certes, ce n'est que mon expérience personnelle... mais j'ai une vision plutôt résiliente et optimiste

[Soline34]

Merci pour ton témoignage, il est magnifique à plus d’un titre

[GrisNoir]

et finalement je retrouve mon identité pour rattraper le coup, du genre inventer et la soutenir dans ses excuses improbables pour ne pas vexer ses amis quand elle ne veut pas les voir, ou bien hypnotiser et exfiltrer dans le jardin sa grand mère qui ne comprend pas qu'une petite de 9 ans écoute de la techno/trans/hardcore à 1000 db pendant des heures, enfermée dans une pièce

J'avoue que ça c'est l'un des côtés pénibles en tant que parent... passer son temps à s'excuser pour son enfant.

Maintenant, du point de vue du petit puis ado autiste que j'étais (sans le savoir).

Personnellement, j'hésite beaucoup à me faire tester... notamment vis à vis de ma fille.

[Soline34]

Ah? En quoi le fait de te faire tester impacterait ta fille?

[PeJ]

Ah? En quoi le fait de te faire tester impacterait ta fille?

Pour savoir si il l'est.
Et ainsi peut etre mieux la comprendre ?

[Soline34]

En ce cas pourquoi hésiter? J’avais compris que se faire tester pourrait avoir des conséquences délétères sur la fille de GrisNoir

[PeJ]

En ce cas pourquoi hésiter? J’avais compris que se faire tester pourrait avoir des conséquences délétères sur la fille de GrisNoir

Peut etre pour des raisons de credibilite ...
Et des raisons aussi de NT.
Si il est TSA et qu'il a poussé sa fille à agir comme des NT, ça risque de ne pas le faire ?

[Soline34]

Le mieux serait de laisser la personne répondre avant de supposer en l’air parce que ça fait un peu procès d’intention..

[Gwenivar]

Bonsoir,
PS: donc ma question, si ce n’est pas très clair c’est: en quoi est ce problématique de peu socialiser du moment que la situation ne nous rend pas malheureux?

Ma soeur TSA de 58 ans n'a jamais eu d'amis. Et aucune motivation sociale. Elle fréquentait des gens dans le sport ou au cours des études mais ne donnait jamais suite, après coup. Et ça ne lui pose aucun problème. Elle le vit très très bien. Elle apprécie même que depuis le COVID elle puisse télétravailler ou faire les réunions en visio. Elle n'a jamais sympathisé avec un collègue jusqu'à le voir en dehors malgré ses 35 ans de boîte.
Ça ne l'a pas empêchée de trouver l'amour pendant ses études et d'être deux fois maman (une super maman).
C'est son conjoint qui gère le côté "social" du couple. Côté social vraiment réduit mais existant et que ma soeur apprécie (d'autant plus qu'elle n'a pas à le piloter).

Sa fille TSA 27 ans, comme ma fille, a une grosse motivation sociale. Donc plus d'amis. Ça a l'air beaucoup plus compliqué pour elle à vivre que pour ma soeur.