Je ne crois pas qu'on ait besoin d'aimer ni d'être aimé. Ce postulat expliquerait pour moi la misère affective. C'est comme un malentendu.
Je ne suis pas en train de jouer sur les mots mais cette notion de besoin est à prendre avec des pincettes. Qu'on ait envie d'aimer et d'être aimé me paraît compréhensible. Et si cela ne se présente pas et bien on s'accorde à soi et à d'autres centres d'intérêt, d'autres façons de se nourrir affectivement sans être pour autant misanthropes.
Avoir besoin d'aimer et d'être aimé me semble plus concerner un état de manque et loin de l'amour au sens noble (avis très perso). On peut alors aller se le fournir comme on commande une pizza (rapport aux objets comme tu dis et sans vérifier la compatibilité ni vraiment prendre la peine de se connaître ni soi ni l'autre). Pas grave, on reprendra une nouvelle pizza avec un goût différent le lendemain.
Le besoin d'amour pourtant existe mais il ne saurait être véritablement comblé que par soi en premier. L'extérieur n'est pour moi que le reflet de notre intériorité. Aller en manque vers l'autre présentera toujours une carence dans la relation. Aller en abondance vers l'autre, c'est être prêt à partager tout ce dont nous disposons déjà sans aucune attente. Attention: que les personnes qui ont pour habitude de trop aimer et être en attente insatisfaite ne m'interprêtent pas mal. Les attentes restent un signe de manque pour moi.
Tu as raison. Désolée, il m'arrive de sur-réagir aussi. Ca crée des étincelles. J'aime bien les étincelles.En tout cas, je n'ai pas dit que tu en souffrais (je reagissais juste au lien de Lilette).