Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
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hier, il a fait lourd en nord Bretagne, chaleur moite et étouffante, cette nuit, Lucas semblait endormi depuis le coucher à 23 h, je dis semblait car lorsque je suis descendu à 3h, je suis passé le voir et là, il a redressé la tête, ses nuits sont généralement agitées, mais il ne s'est pas rendormi depuis. Là, il s'est recouché avec sa maman qui doit se reposer puisqu'elle travaille sur le pool au chu de Rennes. La question : quelle est l'incidence de la température sur son fonctionnement ????
Est-ce que cette nuit à été dure pour d'autre pour les mêmes raisons où dois je chercher un autre motif ?
Est-ce que cette nuit à été dure pour d'autre pour les mêmes raisons où dois je chercher un autre motif ?
Rien n'est plus important pour moi que d'entendre mon fils rire tous les jours
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Florent ne supporte pas non plus les grosses chaleurs. Et à la maison, sa chambre est sous le toit, ce qui n'est pas évident pour garder une température fraiche. Mais je ne sais pas du tout si cela est dû à son autisme ou si de toute façon, il ne serait pas à l'aise quand il fait trop chaud... ( moi non plus, je n'aime pas les grosses chaleurs et mon mari non plus. )
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Je peux rajouter que je déteste moi aussiles grosses chaleurs. Heureusement que les murs épais de ma maison rendent la chaleur plus douce.
Au contraire, je ne suis pas allergique aux basses températures. (Je ne chauffe pas ma maison en hiver). ce qui ne m'empêche pasde rester des journées entières "inactif" sur le PC, ou ailleus du même style.
Dans les travaux de rénovation de ma maison, je n'ai d'ailleurs pas prévu de chauffage sophistiqué (Poële à bois d'appoint...). Une isolation un peu poussée doit suffire pour m'apporter un confort supplémentaire appréciable
Au contraire, je ne suis pas allergique aux basses températures. (Je ne chauffe pas ma maison en hiver). ce qui ne m'empêche pasde rester des journées entières "inactif" sur le PC, ou ailleus du même style.
Dans les travaux de rénovation de ma maison, je n'ai d'ailleurs pas prévu de chauffage sophistiqué (Poële à bois d'appoint...). Une isolation un peu poussée doit suffire pour m'apporter un confort supplémentaire appréciable
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j'ai également mal dormi cette nuit là... mais ce n'était pas les grosses chaleurs dans le finistère ;
mais la nuit a commencé avec plein de soucis dans ma tête... une génisse qui avait passé le fil le matin... les vaches prés de la fosse et une qui blégeait, je ne sais pourquoi; je me suis levé pour vérifier; tout allait bien; il y avait pleine lune; j'ai fermé une barrière supplémentaire... des réponses à des démarches que j'attendais depuis d'interminables jours... du travail important que je n'ai pas eu le temps de terminer...
... et le lendemain, tout c'est arrangé d'un bout à l'autre... la nuit dernière j'ai super bien dormi.
mais la nuit a commencé avec plein de soucis dans ma tête... une génisse qui avait passé le fil le matin... les vaches prés de la fosse et une qui blégeait, je ne sais pourquoi; je me suis levé pour vérifier; tout allait bien; il y avait pleine lune; j'ai fermé une barrière supplémentaire... des réponses à des démarches que j'attendais depuis d'interminables jours... du travail important que je n'ai pas eu le temps de terminer...
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"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
Sur le site d'Aspie-Québec, un post sur la question de la suppression possible du syndrome d'Asperger dans la future classification DSM V
http://www.aspiequebec.org/?p=519
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
Quoi? après tout ce temps pour enfin obtenir ce diagnostique?
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Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
extrait chapitre 3 du livre de Pierre Vermeulen (pp.26-30) :
AUTISME ET SYNDROME D'ASPERGER
LES POINTS COMMUNS SONT NOMBREUX
Quand nous considérons les critères qualifiant le syndrome d'Asperger dans le DSM-IV, nous constatons, concernant l'altération des interactions sociales et le caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, qu'ils sont identiques à ceux de l'autisme. Les seules différences sont que les personnes atteintes du syndrome d'Asperger n'ont pas de retard dans le développement du langage et montrent une intelligence, une autonomie ou une curiosité normale. Malgré de bonnes capacités verbales et cognitives, les personnes avec le syndrome d'Asperger sont, selon le DSM, malgré tout confrontées à d'importantes altérations sociales et professionnelles, mais, bien évidemment, ce critère dépend aussi des possibilités d'intégration sociale offertes à ce groupe.
L'une des caractéristiques des personnes avec le syndrome d'Asperger serait une intelligence normale. C'est la raison pour laquelle elles sont différentes dans leur développement et leur fonctionnement de celles atteintes d'autisme ET d'un handicap mental. Mais cette distinction ne vaut que pour une différence dans le fonctionnement mental.
Qu'est-ce qui se passe si nous comparons les personnes atteintes du syndrome d'Asperger avec celles atteintes d'autisme ayant un niveau intellectuel normal : y a-t-il encore des différences ? Le syndrome d'Asperger est-il une forme différente d'autisme, un sous-type à l'intérieur du spectre autistique ?
Si on prend connaissance des deux articles originaux de Kanner et d'Asperger, on est stupéfait par les nombreuses ressemblances entre les groupes considérés. D'une part, les deux auteurs constatent que l'incapacité à établir des relations sociales avec les pairs correspondant au niveau du développement est une caractéristique essentielle. Les deux auteurs choisissent, indépendamment l'un de l'autre, le même terme pour nommer cette caractéristique : autisme. D'autre part, ils relèvent des ressemblances importantes dans la description des caractéristiques du langage, les intérêts et activités stéréotypées et bizarres, la résistance aux changements. Aussi bien Leo Kanner qu'Hans Asperger pointent la survenue ,précoce des problèmes et supposent une cause organique, Asperger fait référence de manière un peu plus prononcée à l'hérédité.
Les deux médecins se distinguent, dans leur interprétation du trouble, sur quelques points. Hans Asperger semble donner .une valeur plus positive aux problèmes de langage : il souligne plutôt l'originalité que l'inadaptation et derrière les réponses << bizarres >> des enfants, il croit percevoir une pensée profonde i t et originale. Kanner souligne davantage les graves problèmes de langage et le retard dans 1e.développement du langage. Asperger décri1 surtout l'utilisation artificielle du langage.
Celui-ci donne aussi une autre interprétation de la façon différente dont les enfants atteints d'autisme apprennent : selon Kanner, l'apprentissage des enfants atteints d'autisme manque de sens ; il est mécanique. Selon Asperger, au contraire, les enfants atteints d'autisme ont un trouble dans le mécanisme de l'apprentissage. Il qualifie l'intelligence autistique de non conventionnelle et, ainsi, témoigne d'une interprétation plus positive de l'autisme que Leo Kanner :
<< La connaissance du monde de l'enfant atteint d'autisme se forme principalement grâce à une expérience personnelle et ne résulte pas d'un apprentissage des autres. Bien évidemment, les performances des personnes autistes deviennent souvent extrêmement originales et délicieuse. »
Hans Asperger souligne, lui, davantage les troubles du comportement et l'éducation difficile de ces enfants. Il y a probablement là une différence culturelle : autour de la Seconde Guerre mondiale, en Europe, l'éducation des enfants est encore fondée sur le respect de l'autorité et la discipline, tandis qu'aux États-unis, l'éducation est déjà plus centrée sur les besoins de l'enfant.
Enfin, la description des problèmes moteurs des enfants diverge. Tandis que Leo Kanner décrit les problèmes de motricité globale mais une bonne motricité fine (il a remarqué la capacité de certains enfants à faire un puzzle), Hans Asperger souligne plutôt une « maladresse » générale aussi bien au niveau de la motricité globale que de la motricité fine. Ici aussi, la différence pourrait être partiellement expliquée par une perspective historique et culturelle : à cette époque en Autriche, on i accordait une plus grande importance à l'éducation physique, à la gymnastique, au sport et à une vie saine qu'aux Etats-Unis.
Pourtant, concernant la plupart des caractéristiques importantes de l'autisme, malgré quelques différences, les deux articles originaux sont assez proches.
Il est donc à noter que dans la recherche scientifique comme dans la pratique, les différences entre autisme et syndrome d'Asperger sont plus nombreuses que les ressemblances. Les enfants décrits par Hans Asperger avaient-ils bien le syndrome d'Asperger ?
Le fait que peu de gens aient eu connaissance des publications originales d'Asperger et de Kanner et qu'on se soit référé à des informations de seconde main a abouti dans les années passées à de considérables malentendus et interprétations subjectives. « On peut d'ailleurs se demander si Hans Asperger, s'il était encore vivant, aurait reconnu le syndrome avec son propre nom dans la définition actuelle". » Autrement dit : les enfants décrits par Hans Asperger répondraient-ils encore à la définition actuelle ?
Hans Asperger n'a jamais défini de critères pour son syndrome. Il utilisait lui-même le terme « autisme ». D'autres chercheurs ont interprété les descriptions des enfants qu'il a traités et ont ensuite donné le nom de « syndrome d'Asperger » à ce dont ils souffraient. Jusqu'à aujourd'hui, il n'y a pas de consensus concernant le contenu exact du syndrome et il existe au moins six listes différentes de critères pour ce même syndrome.
Asperger a constaté que la pensée des enfants autistes de haut niveau était peu commune et s'écartait des connaissances habituelles. Il en a déduit que cette capacité à l'abstraction les conduirait plus facilement vers la recherche scientifique. Ainsi, l'idée d'Asperger était que parmi les scientifiques, plusieurs individus étaient autistes. Sa description positive de l'utilisation du langage et de la pensée des enfants atteints d'autisme a conduit à un malentendu : à savoir que l'autisme, tel qu'il l'envisageait, se trouverait uniquement chez des enfants intelligents. A ce sujet, Asperger lui-même n'est pas très cohérent : tandis que dans sa thèse de doctorat en 1944 il écrit que l'autisme se présente à tous les niveaux d'intelligence et qu'il est même plus prononcé chez des personnes avec un handicap mental, il souligne au contraire, dans sa conférence de 1977 à Fribourg, le bon niveau d'intelligence des personnes atteintes d'autisme.
Un autre malentendu vient du fait que les enfants atteints du syndrome d'Asperger, à l'opposé des enfants avec autisme classique, sont capables d'accéder plus précocement au langage qu'à la marche. Néanmoins, Asperger présente dans son article original des enfants pour qui ce n'est clairement pas le cas.
Finalement, le syndrome d'Asperger a été identifié comme une légère variante de l'autisme. Hans Asperger lui-même, mais aussi les critères présentés dans les manuels de classification, montrent que les personnes avec ce syndrome connaissent de graves limites dans d'importants domaines fonctionnels.
AUTISME ET SYNDROME D'ASPERGER
LES POINTS COMMUNS SONT NOMBREUX
Quand nous considérons les critères qualifiant le syndrome d'Asperger dans le DSM-IV, nous constatons, concernant l'altération des interactions sociales et le caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, qu'ils sont identiques à ceux de l'autisme. Les seules différences sont que les personnes atteintes du syndrome d'Asperger n'ont pas de retard dans le développement du langage et montrent une intelligence, une autonomie ou une curiosité normale. Malgré de bonnes capacités verbales et cognitives, les personnes avec le syndrome d'Asperger sont, selon le DSM, malgré tout confrontées à d'importantes altérations sociales et professionnelles, mais, bien évidemment, ce critère dépend aussi des possibilités d'intégration sociale offertes à ce groupe.
L'une des caractéristiques des personnes avec le syndrome d'Asperger serait une intelligence normale. C'est la raison pour laquelle elles sont différentes dans leur développement et leur fonctionnement de celles atteintes d'autisme ET d'un handicap mental. Mais cette distinction ne vaut que pour une différence dans le fonctionnement mental.
Qu'est-ce qui se passe si nous comparons les personnes atteintes du syndrome d'Asperger avec celles atteintes d'autisme ayant un niveau intellectuel normal : y a-t-il encore des différences ? Le syndrome d'Asperger est-il une forme différente d'autisme, un sous-type à l'intérieur du spectre autistique ?
Si on prend connaissance des deux articles originaux de Kanner et d'Asperger, on est stupéfait par les nombreuses ressemblances entre les groupes considérés. D'une part, les deux auteurs constatent que l'incapacité à établir des relations sociales avec les pairs correspondant au niveau du développement est une caractéristique essentielle. Les deux auteurs choisissent, indépendamment l'un de l'autre, le même terme pour nommer cette caractéristique : autisme. D'autre part, ils relèvent des ressemblances importantes dans la description des caractéristiques du langage, les intérêts et activités stéréotypées et bizarres, la résistance aux changements. Aussi bien Leo Kanner qu'Hans Asperger pointent la survenue ,précoce des problèmes et supposent une cause organique, Asperger fait référence de manière un peu plus prononcée à l'hérédité.
Les deux médecins se distinguent, dans leur interprétation du trouble, sur quelques points. Hans Asperger semble donner .une valeur plus positive aux problèmes de langage : il souligne plutôt l'originalité que l'inadaptation et derrière les réponses << bizarres >> des enfants, il croit percevoir une pensée profonde i t et originale. Kanner souligne davantage les graves problèmes de langage et le retard dans 1e.développement du langage. Asperger décri1 surtout l'utilisation artificielle du langage.
Celui-ci donne aussi une autre interprétation de la façon différente dont les enfants atteints d'autisme apprennent : selon Kanner, l'apprentissage des enfants atteints d'autisme manque de sens ; il est mécanique. Selon Asperger, au contraire, les enfants atteints d'autisme ont un trouble dans le mécanisme de l'apprentissage. Il qualifie l'intelligence autistique de non conventionnelle et, ainsi, témoigne d'une interprétation plus positive de l'autisme que Leo Kanner :
<< La connaissance du monde de l'enfant atteint d'autisme se forme principalement grâce à une expérience personnelle et ne résulte pas d'un apprentissage des autres. Bien évidemment, les performances des personnes autistes deviennent souvent extrêmement originales et délicieuse. »
Hans Asperger souligne, lui, davantage les troubles du comportement et l'éducation difficile de ces enfants. Il y a probablement là une différence culturelle : autour de la Seconde Guerre mondiale, en Europe, l'éducation des enfants est encore fondée sur le respect de l'autorité et la discipline, tandis qu'aux États-unis, l'éducation est déjà plus centrée sur les besoins de l'enfant.
Enfin, la description des problèmes moteurs des enfants diverge. Tandis que Leo Kanner décrit les problèmes de motricité globale mais une bonne motricité fine (il a remarqué la capacité de certains enfants à faire un puzzle), Hans Asperger souligne plutôt une « maladresse » générale aussi bien au niveau de la motricité globale que de la motricité fine. Ici aussi, la différence pourrait être partiellement expliquée par une perspective historique et culturelle : à cette époque en Autriche, on i accordait une plus grande importance à l'éducation physique, à la gymnastique, au sport et à une vie saine qu'aux Etats-Unis.
Pourtant, concernant la plupart des caractéristiques importantes de l'autisme, malgré quelques différences, les deux articles originaux sont assez proches.
Il est donc à noter que dans la recherche scientifique comme dans la pratique, les différences entre autisme et syndrome d'Asperger sont plus nombreuses que les ressemblances. Les enfants décrits par Hans Asperger avaient-ils bien le syndrome d'Asperger ?
Le fait que peu de gens aient eu connaissance des publications originales d'Asperger et de Kanner et qu'on se soit référé à des informations de seconde main a abouti dans les années passées à de considérables malentendus et interprétations subjectives. « On peut d'ailleurs se demander si Hans Asperger, s'il était encore vivant, aurait reconnu le syndrome avec son propre nom dans la définition actuelle". » Autrement dit : les enfants décrits par Hans Asperger répondraient-ils encore à la définition actuelle ?
Hans Asperger n'a jamais défini de critères pour son syndrome. Il utilisait lui-même le terme « autisme ». D'autres chercheurs ont interprété les descriptions des enfants qu'il a traités et ont ensuite donné le nom de « syndrome d'Asperger » à ce dont ils souffraient. Jusqu'à aujourd'hui, il n'y a pas de consensus concernant le contenu exact du syndrome et il existe au moins six listes différentes de critères pour ce même syndrome.
Asperger a constaté que la pensée des enfants autistes de haut niveau était peu commune et s'écartait des connaissances habituelles. Il en a déduit que cette capacité à l'abstraction les conduirait plus facilement vers la recherche scientifique. Ainsi, l'idée d'Asperger était que parmi les scientifiques, plusieurs individus étaient autistes. Sa description positive de l'utilisation du langage et de la pensée des enfants atteints d'autisme a conduit à un malentendu : à savoir que l'autisme, tel qu'il l'envisageait, se trouverait uniquement chez des enfants intelligents. A ce sujet, Asperger lui-même n'est pas très cohérent : tandis que dans sa thèse de doctorat en 1944 il écrit que l'autisme se présente à tous les niveaux d'intelligence et qu'il est même plus prononcé chez des personnes avec un handicap mental, il souligne au contraire, dans sa conférence de 1977 à Fribourg, le bon niveau d'intelligence des personnes atteintes d'autisme.
Un autre malentendu vient du fait que les enfants atteints du syndrome d'Asperger, à l'opposé des enfants avec autisme classique, sont capables d'accéder plus précocement au langage qu'à la marche. Néanmoins, Asperger présente dans son article original des enfants pour qui ce n'est clairement pas le cas.
Finalement, le syndrome d'Asperger a été identifié comme une légère variante de l'autisme. Hans Asperger lui-même, mais aussi les critères présentés dans les manuels de classification, montrent que les personnes avec ce syndrome connaissent de graves limites dans d'importants domaines fonctionnels.
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Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
la suite (pp.30-34)
DES JUMEAUX MONOZYGOTES
Depuis la parution de la thèse de doctorat de Hans Asperger, un grand nombre de recherches ont été faites sur les différences entre l'autisme sans retard mental et le syndrome d'Asperger. Ces recherches se focalisent surtout sur les différences supposées entre les deux groupes concernant la motricité, le développement du langage, l'intelligence. Les personnes avec le syndrome d'Asperger sont-elles plus maladroites, parlent-elles mieux et sont-elles plus intelligentes que les personnes atteintes d'autisme ?
Le fait est que les enfants atteints d'autisme font preuve d'une motricité souvent remarquable au cours de leur développement : ils font des puzzles et grimpent fort bien, ce qui contraste avec les difficultés rencontrées dans l'imagination, l'imitation, le jeu, le langage et la relation avec autrui.
En revanche, les enfants avec le syndrome d'Asperger seraient assez maladroits. Les écrits concernant cette maladresse se sont pourtant souvent basés sur les interprétations subjectives des professionnels et non sur des tests objectifs. Des études scientifiques sur les différences de motricité entre les deux types d'enfants ne montrent pas toujours des différences aussi évidentes, bien au contraire : les enfants atteints d'autisme sans retard mental ont aussi des difficultés sur ce point. Ces problèmes surprennent davantage auprès d'enfants intelligents et verbaux (parce qu'ils surprennent par leurs bonnes performances dans d'autres domaines) qu'auprès d'enfants avec un retard global dans le développement, mais la conclusion ne peut pas se limiter au fait que les enfants atteints d'autisme sans retard mental développeraient moins de problèmes moteurs. Ils ont aussi d'autres intérêts que les enfants moins doués et ils investissent plus de temps à travailler à l'ordinateur qu'à escalader et à grimper, par exemple. Ils acquièrent donc moins d'expérience au niveau des activités de motricité globale. Si les différences sont réelles, la confirmation de ces différences ne pourra se faire qu'à partir d'une comparaison objective et % standardisée avec des pairs sans handicap.
Dans le domaine des capacités langagières aussi, les études scientifiques montrent des résultats contradictoires. Le fait est que, dans les deux cas, il s'agit plutôt de déviations dans la compréhension et l'utilisation du langage que d'un véritable retard mental. Il semble pourtant qu'un bon nombre d'enfants avec le syndrome d'Asperger sont en retard pour leurs premiers petits mots. Quand ils y parviennent, leur langage est rapidement très élaboré. Le plus souvent, ils parlent couramment à l'âge de .- cinq ans.
Les deux groupes ont des problèmes comparables dans ce qu'on appelle, en pragmatique de la communication, l'utilisation sociale du langage verbal et non verbal. S'il y a des différences, alors elles semblent bien être de caractère qualitatif et non quantitatif, c'est-à-dire que les problèmes de langage des .- personnes avec le syndrome d'Asperger ne sont pas moins graves que ceux des personnes atteintes d'autisme sans retard mental.
Selon les critères du DSM et de l'ICD, il n'existe pas, pour le syndrome d'Asperger, de retard significatif dans le développement cognitif global. Certains ont compris que le diagnostic était posé pour des personnes av& une intelligence (quasi) normale, bien que, dans la définition, ce ne soit pas le cas. Les critères du << trouble autistique >> ne mentionnent pas << une certaine intelligence >> et par conséquent ce diagnostic pourrait être posé à tous les niveaux de l'intelligence. Les versions plus anciennes du DSM ont surtout proposé des exemples concrets dans les critères de l'autisme, liant plutôt les formes d'expression de l'autisme à des personnes avec un retard développemental, tandis que les critères plus généraux du DSM-IV sont mieux définis et qualifient également les personnes sans retard mental. La plupart des personnes atteintes d'autisme sans retard qental répondent à ces critères et ont donc la possibilité d'être classifiés dans la rubrique << trouble autistique »' ». Dans la pratique, il paraît pourtant que certains professionnels et les personnes qui posent un diagnostic, préfèrent attribuer le diagnostic de syndrome d'Asperger lorsque la personne a une intelligence (quasi) normale2'.
Les scientifiques ont consacré beaucoup d'études au profil d'intelligence des personnes atteintes d'autisme sans retard mental. Selon un certain nombre d'études, les personnes avec le syndrome d'Asperger se distingueraient des personnes atteintes d'autisme sans retard mental par une intelligence verbale plus élevée (à l'opposé de la performance).
D'autres domaines du fonctionnement cognitif ont été étudiés, mais là aussi n'apparaissent que peu ou presque pas de différences entre les deux groupes. Une recherche suédo-danoise montre que les enfants avec le syndrome d'Asperger ne sont pas plus performants dans les tâches dites de << théorie de l'esprit >> que les enfants atteints d'autisme sans retard mental. Une recherche américaine montre que les deux groupes ont les mêmes problèmes concernant les << habiletés de planification » (ou exécutive function). Dans une autre recherche suédoise, il apparaît que les enfants avec le syndrome d'Asperger, à l'opposé des enfants atteints d'autisme, ont une plus grande capacité à apprendre de la part d'autrui, mais ce résultat contredit celui de Hans Asperger.
Finalement, dans ma propre recherche de doctorat chez des adultes avec une bonne intelligence, j'ai pu constater que dans l'enfance des enfants autistiques avec une bonne intelligence peuvent prendre des routes différentes dans le développement mental, le développement de la parole et l'adaptabilité. Donc, au jeune âge il y a des enfants avec un profil plutôt autistique type et d'autres avec un profil semblable à ce qu'on appelle le syndrome d'Asperger. Mais vers la fin de l'école primaire les différences entre les deux types de développement s'estompent et finissent par disparaître. Je dis toujours que le syndrome d'Asperger disparaît à l'âge de 12 ans. .Dans ma recherche comme dans celle de Patrica Howlin de l'université de Londres, on n'a pas retrouvé de différences de fonctionnement à l'âge adulte entre les personnes avec un diagnostic de syndrome d'Asperger et celles avec un diagnostic d'autisme.
Actuellement, le consensus entre les professionnels et les scientifiques sur les caractéristiques du syndrome d'Asperger fait défaut. Il y a tant d'interprétations différentes et de listes de critères distincts, qu'il est très difficile de comparer les études. Aujourd'hui encore, il n'y a aucune preuve scientifique permettant de faire une distinction significative entre le syndrome d'Asperger et l'autisme avec une intelligence normale, surtout pas chez les jeunes et les adultes.
Quand une personne est diagnostiquée avec le syndrome + d'Asperger ou bien celui d'autisme, cela nous informe plutôt .sur la personne qui pose ce diagnostic. Il manque toujours +une description unifiée du syndrome d'Asperger. Chaque professionnel, chaque scientifique donne sa propre définition et celle-ci dépend considérablement de la vision personnelle du spécialiste qui pose le diagnostic.
En résumé, l'autisme associé à un fonctionnement mental normal et le syndrome d'Asperger sont plus identiques que différents. À l'intérieur de la famille du spectre autistique, ils sont des jumeaux monozygotes : identiques mais quand même uniques et chacun a son propre nom.
DES JUMEAUX MONOZYGOTES
Depuis la parution de la thèse de doctorat de Hans Asperger, un grand nombre de recherches ont été faites sur les différences entre l'autisme sans retard mental et le syndrome d'Asperger. Ces recherches se focalisent surtout sur les différences supposées entre les deux groupes concernant la motricité, le développement du langage, l'intelligence. Les personnes avec le syndrome d'Asperger sont-elles plus maladroites, parlent-elles mieux et sont-elles plus intelligentes que les personnes atteintes d'autisme ?
Le fait est que les enfants atteints d'autisme font preuve d'une motricité souvent remarquable au cours de leur développement : ils font des puzzles et grimpent fort bien, ce qui contraste avec les difficultés rencontrées dans l'imagination, l'imitation, le jeu, le langage et la relation avec autrui.
En revanche, les enfants avec le syndrome d'Asperger seraient assez maladroits. Les écrits concernant cette maladresse se sont pourtant souvent basés sur les interprétations subjectives des professionnels et non sur des tests objectifs. Des études scientifiques sur les différences de motricité entre les deux types d'enfants ne montrent pas toujours des différences aussi évidentes, bien au contraire : les enfants atteints d'autisme sans retard mental ont aussi des difficultés sur ce point. Ces problèmes surprennent davantage auprès d'enfants intelligents et verbaux (parce qu'ils surprennent par leurs bonnes performances dans d'autres domaines) qu'auprès d'enfants avec un retard global dans le développement, mais la conclusion ne peut pas se limiter au fait que les enfants atteints d'autisme sans retard mental développeraient moins de problèmes moteurs. Ils ont aussi d'autres intérêts que les enfants moins doués et ils investissent plus de temps à travailler à l'ordinateur qu'à escalader et à grimper, par exemple. Ils acquièrent donc moins d'expérience au niveau des activités de motricité globale. Si les différences sont réelles, la confirmation de ces différences ne pourra se faire qu'à partir d'une comparaison objective et % standardisée avec des pairs sans handicap.
Dans le domaine des capacités langagières aussi, les études scientifiques montrent des résultats contradictoires. Le fait est que, dans les deux cas, il s'agit plutôt de déviations dans la compréhension et l'utilisation du langage que d'un véritable retard mental. Il semble pourtant qu'un bon nombre d'enfants avec le syndrome d'Asperger sont en retard pour leurs premiers petits mots. Quand ils y parviennent, leur langage est rapidement très élaboré. Le plus souvent, ils parlent couramment à l'âge de .- cinq ans.
Les deux groupes ont des problèmes comparables dans ce qu'on appelle, en pragmatique de la communication, l'utilisation sociale du langage verbal et non verbal. S'il y a des différences, alors elles semblent bien être de caractère qualitatif et non quantitatif, c'est-à-dire que les problèmes de langage des .- personnes avec le syndrome d'Asperger ne sont pas moins graves que ceux des personnes atteintes d'autisme sans retard mental.
Selon les critères du DSM et de l'ICD, il n'existe pas, pour le syndrome d'Asperger, de retard significatif dans le développement cognitif global. Certains ont compris que le diagnostic était posé pour des personnes av& une intelligence (quasi) normale, bien que, dans la définition, ce ne soit pas le cas. Les critères du << trouble autistique >> ne mentionnent pas << une certaine intelligence >> et par conséquent ce diagnostic pourrait être posé à tous les niveaux de l'intelligence. Les versions plus anciennes du DSM ont surtout proposé des exemples concrets dans les critères de l'autisme, liant plutôt les formes d'expression de l'autisme à des personnes avec un retard développemental, tandis que les critères plus généraux du DSM-IV sont mieux définis et qualifient également les personnes sans retard mental. La plupart des personnes atteintes d'autisme sans retard qental répondent à ces critères et ont donc la possibilité d'être classifiés dans la rubrique << trouble autistique »' ». Dans la pratique, il paraît pourtant que certains professionnels et les personnes qui posent un diagnostic, préfèrent attribuer le diagnostic de syndrome d'Asperger lorsque la personne a une intelligence (quasi) normale2'.
Les scientifiques ont consacré beaucoup d'études au profil d'intelligence des personnes atteintes d'autisme sans retard mental. Selon un certain nombre d'études, les personnes avec le syndrome d'Asperger se distingueraient des personnes atteintes d'autisme sans retard mental par une intelligence verbale plus élevée (à l'opposé de la performance).
D'autres domaines du fonctionnement cognitif ont été étudiés, mais là aussi n'apparaissent que peu ou presque pas de différences entre les deux groupes. Une recherche suédo-danoise montre que les enfants avec le syndrome d'Asperger ne sont pas plus performants dans les tâches dites de << théorie de l'esprit >> que les enfants atteints d'autisme sans retard mental. Une recherche américaine montre que les deux groupes ont les mêmes problèmes concernant les << habiletés de planification » (ou exécutive function). Dans une autre recherche suédoise, il apparaît que les enfants avec le syndrome d'Asperger, à l'opposé des enfants atteints d'autisme, ont une plus grande capacité à apprendre de la part d'autrui, mais ce résultat contredit celui de Hans Asperger.
Finalement, dans ma propre recherche de doctorat chez des adultes avec une bonne intelligence, j'ai pu constater que dans l'enfance des enfants autistiques avec une bonne intelligence peuvent prendre des routes différentes dans le développement mental, le développement de la parole et l'adaptabilité. Donc, au jeune âge il y a des enfants avec un profil plutôt autistique type et d'autres avec un profil semblable à ce qu'on appelle le syndrome d'Asperger. Mais vers la fin de l'école primaire les différences entre les deux types de développement s'estompent et finissent par disparaître. Je dis toujours que le syndrome d'Asperger disparaît à l'âge de 12 ans. .Dans ma recherche comme dans celle de Patrica Howlin de l'université de Londres, on n'a pas retrouvé de différences de fonctionnement à l'âge adulte entre les personnes avec un diagnostic de syndrome d'Asperger et celles avec un diagnostic d'autisme.
Actuellement, le consensus entre les professionnels et les scientifiques sur les caractéristiques du syndrome d'Asperger fait défaut. Il y a tant d'interprétations différentes et de listes de critères distincts, qu'il est très difficile de comparer les études. Aujourd'hui encore, il n'y a aucune preuve scientifique permettant de faire une distinction significative entre le syndrome d'Asperger et l'autisme avec une intelligence normale, surtout pas chez les jeunes et les adultes.
Quand une personne est diagnostiquée avec le syndrome + d'Asperger ou bien celui d'autisme, cela nous informe plutôt .sur la personne qui pose ce diagnostic. Il manque toujours +une description unifiée du syndrome d'Asperger. Chaque professionnel, chaque scientifique donne sa propre définition et celle-ci dépend considérablement de la vision personnelle du spécialiste qui pose le diagnostic.
En résumé, l'autisme associé à un fonctionnement mental normal et le syndrome d'Asperger sont plus identiques que différents. À l'intérieur de la famille du spectre autistique, ils sont des jumeaux monozygotes : identiques mais quand même uniques et chacun a son propre nom.
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Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
Houlà ça veut dire quoi pour moi tout ça!
Comme ça peut-être que bientôt je ne serai plus considéré comme aspie mais comme autiste de haut niveau?
Voir, pire encore, ce passage de l'article d'aspie-québec me fait peur: "Un tel changement pourrais aussi vouloir dire que les cas les plus légers ne serait tout simplement pas classifié comme autiste et ne recevrais donc aucun service."
Je serai considéré comme un cas léger ou non?, on pourrait ne plus me considérer comme quelqu'un dans le spectre autistique?
Que je n'aime pas ça!
Comme ça Les scientifiques et autres ne sont pas d'accord sur la classification de l'autisme et du syndrome d'Asperger?
Si ça se trouve certaines classifications refuseraient de me considérer comme aspie (?)
En tous cas j'aime bien la façon dont Hans savait apprécier les aspects positifs de l'autisme!
Il me semble me rappeler que Bernard a écrit que le DSM-machin-truc ne parlait que des aspects handicapants (voir http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 2&start=90 ) j'aime pas ça!
tiens d'ailleurs j'aimerais bien avoir l'avis de Bernard sur tout ça!, moi je suis perdu!
Tiens c'est comme ces histoires d'autisme de haut et de bas niveau!
voir cet autre topic: http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=1331
et l'article que j'y ai mis: http://www.ledevoir.com/societe/science ... -autrement
voilà!
Vous savez quoi penser de tout ça vous?
(mon 710ème message!)
Comme ça peut-être que bientôt je ne serai plus considéré comme aspie mais comme autiste de haut niveau?
Voir, pire encore, ce passage de l'article d'aspie-québec me fait peur: "Un tel changement pourrais aussi vouloir dire que les cas les plus légers ne serait tout simplement pas classifié comme autiste et ne recevrais donc aucun service."
Je serai considéré comme un cas léger ou non?, on pourrait ne plus me considérer comme quelqu'un dans le spectre autistique?
Que je n'aime pas ça!
Comme ça Les scientifiques et autres ne sont pas d'accord sur la classification de l'autisme et du syndrome d'Asperger?
Si ça se trouve certaines classifications refuseraient de me considérer comme aspie (?)
En tous cas j'aime bien la façon dont Hans savait apprécier les aspects positifs de l'autisme!
Il me semble me rappeler que Bernard a écrit que le DSM-machin-truc ne parlait que des aspects handicapants (voir http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 2&start=90 ) j'aime pas ça!
tiens d'ailleurs j'aimerais bien avoir l'avis de Bernard sur tout ça!, moi je suis perdu!
Tiens c'est comme ces histoires d'autisme de haut et de bas niveau!
voir cet autre topic: http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=1331
et l'article que j'y ai mis: http://www.ledevoir.com/societe/science ... -autrement
voilà!
Vous savez quoi penser de tout ça vous?
(mon 710ème message!)
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Re: Quelles différences y a-t'il entre autiste et Asperger?
A propos des autistes de haut / bas niveau, il y a aussi ce topic : http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=18