Recherches sur l'autisme

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temp-995
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par temp-995 »

Neurogénèse et neuroplasticité sont 2 termes différents et indique 2 choses différentes même si les 2 se recoupent.
"La neurogénèse consiste en la différenciation de cellules souches en neurones, conduisant à l’apparition de nouveaux neurones, alors que la neuroplasticité est un processus plus large. La neurogénèse inclut toutes les modifications biochimiques et cellulaires du cerveau qui lui permettent de s’adapter aux contraintes externes et internes, en perpétuel changement. Ainsi la neurogenèse n’est-elle que l’un des éléments de la neuroplasticité."
http://www.neuroplasticite.com/concept- ... genese.htm

Aucune étude scientifique, il me semble, tend à démontrer que la simple neuroplasticité spontanée grâce à l'apprentissage ou l'expérience etc. puisse guérir complétement un autiste. Par contre des études indiquent que la greffe de cellules souches ou la greffe de neurones et la reconstruction de « l'installation électrique » des circuits cérébraux est une des solutions possible pour la guérison des troubles neurologiques dont fait partie l'autisme d'où le lien vers l'article :
http://www.santelog.com/modules/connais ... irelasuite

manu a écrit : enfin si une lesion cerebrale peut creer un etat autistique, d ou le fait qu il soit cite, l inverse est faux,
Je n'ai jamais affirmé qu'une lésion cérébrale pouvait créer un état autistique (même si c'est probablement possible si les lésions sont très importantes). J'ai dis qu'une lésion cérébrale pouvait créer des troubles de la mémoire d'où le lien vers la mémoiretraumatique.org et dans ce cas les lésions ne sont pas dramatiques.
Pour ce qui est de votre affirmation "l'inverse est faux", vous n'en savez absolument rien. Car il me semble qu'aucune étude scientifique n'a été faite sur le sujet, pour la simple raison que les autistes qui ont subit une ou des lésions cérébrales dans un délai court à l'âge adulte sont rares et que le degré et l'implication des lésions sont trop aléatoires et non mesurables pour pouvoir être utilisé dans une étude scientifique.
Si une lésion cérébrale brutale à l'âge adulte implique une neuroplasticité (une multiplication des connexions et/ou des neurones = neurogénèse), avec principalement "une réorganisation des interactions neuronales afin de préserver au mieux les capacités fonctionnelles du système" à partir des neurones non lésés, comme l'affirme certaines études scientifiques, le bon sens veut qu'il soit tout à fait possible que cette neurogénèse ou cette neuroplasticité crée de nouvelles connexions synaptiques ou pousse le cerveau à utiliser d'autres systèmes compensatoires et puisse donc éventuellement soit réparer certaines connexions synaptiques auparavant défectueuses, soit activer des systèmes non utilisées ou sous-utilisées de naissance (comme le défaut de théorie de l'esprit) et donc partiellement corriger un trouble autistique.

"La plasticité intervenant lors de processus "post-lésionnels" est par nature plus spécifiquement dépendante de l'âge, de l'étendue des lésions mais aussi du degré de développement de la structure impliquée, ainsi que des stimulations fonctionnelles qu'elle peut recevoir, en tenant compte de la notion de période critique durant laquelle les stimulations restent opérantes.
Trois processus seraient mis en oeuvre dans le cadre des récupérations de fonction : il s'agit
soit directement de mécanismes de réparation des circuits neuronaux,
soit de phénomènes de substitution activant des systèmes normalement non utilisés ou sous-utilisés,
soit encore de processus de compensation correspondant au rétablissement progressif du degré de fonctionnement "normal" de structures placées sous l'influence de la région lésée et transitoirement inactivées."


D'ailleurs j'aurais plutôt tendance à penser que le déficit de théorie de l'esprit chez l'asperger n'est pas lié à des connexions synaptiques défectueuses mais plutôt lié à un déficit d'utilisation, d'activation de systèmes neuronaux par défaut (les fonctions exécutives du cortex préfrontal en particulier).
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manu
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par manu »

C'est fout comme je garde a l'esprit cette phrase cité plus haut :
manu a écrit :(ils sont eux-mêmes aux prises avec une mémoire traumatique et ils utilisent les victimes pour gérer à leur place les conduites d’évitement et pour se dissocier grâce aux explosions de violence qu’ils leur font subir, ce qui permet aux agresseurs de s’anesthésier, les victimes étant leur “drogue”).
Il faut vraiment que je délaye un peut ça, que je trouve d'autre source, peut être pour faire le lien avec le sujet sur le paking.
C'est fascinant, notamment de voir que c'est bien la frontière entre les singularités de l'autisme et celles des autres traumatismes qui peuvent entraîner cette conduite qui sont effectivement toujours la cibles des attaques.
Merci temp-995 pour avoir apporter de quoi mieux identifier ces mécanismes, ça vas être très utile, vraiment.
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manu
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par manu »

Pour être plus claire en attendant de trouver d'autres sources :
_Les autistes, ou certains, semblent de tout évidence être du type des victimes qui permettent a l'agresseur de s’anesthésier en ciblant intentionnellement ce qui les mets en colère.
_Les agresseurs doivent maintenir la confusion entre leurs trouble dissociatifs a eux et l'autisme, car ce mécanisme qui repose sur la confusion s’accommode mal de la distinction claire.
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temp-995
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par temp-995 »

Je ne sais pas pour les autres membres, mais pour ma part je n'ai absolument pas compris où voulez en venir manu avec ses 2 messages cités plus haut.
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manu
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par manu »

Si jamais on me le demandais je dirais : surtout pas à autre choses qu'à ce qui est écrit, rigoureusement.

Les travaux du Dr Muriel Salmona (ceux-là, déjà pointés plus haut) permettent de lever le voile sur un problème de santé publique dont les autistes sont probablement les victimes de prédilection.
Ces travaux permettent de généraliser le mécanisme déjà connu chez les tortionnaires, qui souvent ont eux même été victime de torture et qui détournent leur propre traumatisme en le faisant subir aux autres.
Cette généralisation met en évidence cette façon de faire sur d'autres forme de souffrance parfois moins évidente que la douleur physique et qui peuvent concerner tout particulièrement les autistes.

Je vais ouvrir un sujet a part pour traiter ailleurs ce sujet qui n'est plus rigoureusement celui des recherches sur l'autisme, mais qui mérite d'être mis en lumière. (voir qui le doit impérativement a mon avis).
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Jean
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Un résumé : Autism: A Year In Review d'Huffington Post traduit sur Autisme Information Science :
Autisme: Revue de l'année.
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par bidouille »

je sent que les 25 pages de ce post vont m'interesser
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

Tous différents , tous humains!
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Autisme: des signes précoces détectés par une étude sur des bébés

LONDRES (AFP) - Des signes d'autisme ont pu être détectés chez de très jeunes enfants, entre 6 et 10 mois, en mesurant leur activité cérébrale, selon une étude publiée vendredi dans le journal spécialisé Current Biology.

Un dépistage précoce de l'autisme, généralement diagnostiqué autour de deux ans, aiderait à la prise en charge de la maladie, qui affecte environ 1% de la population et se traduit par des difficultés à communiquer avec le monde extérieur.

L'étude s'est focalisée sur 104 bébés de 6 à 10 mois, dont la moitié présentaient un risque plus important de souffrir d'autisme parce qu'un ou plusieurs des frères ou soeurs aînés étaient déjà atteints du syndrome.

Sachant que les enfants autistes évitent souvent de regarder les gens dans les yeux, les chercheurs ont mesuré avec des capteurs l'activité cérébrale des bébés lorsqu'on leur présentait des visages les regardant directement ou au contraire les évitant.

L'étude a noté une différence significative des ondes cérébrales en fonction des deux types d'images lorsque celles-ci étaient présentées à des bébés à faible risque d'autisme, ou qui n'ont pas ensuite développé la maladie dans le groupe à risque.

En revanche, la réponse cérébrale des bébés qui ont ensuite été diagnostiqués comme autistes s'est révélée beaucoup plus neutre.

Le professeur Mark Johnson du Birkbeck College de l'Université de Londres, co-auteur de l'étude, souligne toutefois que le test n'a pas fonctionné "à 100%", certains enfants montrant des signe d'autisme alors qu'ils n'ont pas développé la maladie par la suite.

"Des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer si des mesures de l'activité cérébrale comme celles utilisées dans notre étude peuvent jouer un rôle dans l'identification des enfants autistes à un stade précoce", a-t-il ajouté.
http://www.liberation.fr/depeches/01012 ... recoces-de
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

"La Lettre des Neurosciences" - n°41 Automne-Hiver 2011 - dossier Quoi de neuf sur l'Autisme ? – pp.10-22
http://www.neurosciences.asso.fr/V2/Act ... _Let41.pdf

INTRODUCTION : L'autisme de l'enfant

L'autisme de l'enfant a désormais réintégré la médecine qu'il n'aurait jamais dû quitter. Léo Kanner qui, en 1943, en a individualisé les principaux signes, pensait qu'il s'agissait d'une “incapacité innée à établir des contacts avec les personnes, biologiquement prévue…”

Hélas à partir des années 1960, une formidable vague d’obscurantisme a déferlé sur ce trouble pour l’arracher à la médecine, encore perceptible aujourd’hui. L’épilepsie, mal sacré, a failli connaître le même sort. Mais, il y a près de 2500 ans, Hippocrate a redressé la barre: “La maladie dite sacrée ne paraît rien avoir de plus divin et de plus sacrée que les autres…”.

De la même façon, on a assisté à la sacralisation de l’enfant autiste, tandis que la mère était diabolisée. Marcel Proust, dans “La Recherche”, a bien prévu de telles situations en écrivant : “les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances”.

Ce dossier vient à point pour dresser un état des lieux de la recherche sur l’autisme. On ne peut que remercier le Comité de Rédaction de la Lettre des Neurosciences de contribuer à privilégier ces faits. Il a fait de bons choix en donnant la parole aux meilleurs spécialistes du domaine. Catherine Barthélémy, physiologiste, psychiatre et pédiatre est le numéro 1 de l’autisme, car elle associe recherche clinique, biologique et thérapeutique. Frédérique Bonnet-Brilhaut, également polyvalente, prend le même chemin. Thomas Bourgeron et Richard Delorme sont des spécialistes de la génétique, ils présentent ici la contribution des facteurs génétiques aux troubles du spectre autistique. Deux nouvelles voies de recherches sont également abordées par Nouchine Hadjikhani sur le rôle des neurones miroirs et par Elissar Andari à propos de l’ocytocine. Enfin, Bérengère Guillery-Girard et Francis Eustache présentent l’étonnant fonctionnement mnésique dans l’autisme, sans oublier les travaux de mon ami Y. Ben-Ari réalisés avec E. Lemonnier sur le rôle du GABA.

Bien sûr, ce sont encore de petits pas, mais plusieurs petits pas peuvent aboutir à un grand pas. C’est ce qu’espèrent “professionnels”, enfants et parents. ■
.
Gilbert Lelord (Faculté de médecine de Tours)

PHYSIOPATHOLOGIE DE L’AUTISME : DU SYNDROME COMPORTEMENTAL À LA SYNAPSE
Catherine Barthélémy (INSERM U.930, Tours)

VULNÉRABILITÉ GÉNÉTIQUE AUX TROUBLES DU SPECTRE AUTISTIQUE
Thomas Bourgeron (Université Paris Diderot, Lab. de génétique humaine et fonctions cognitives, Institut Pasteur, Paris) et Richard Delorme (Centre expert autisme de haut niveau, Hôpital Robert Debré, Paris)

DES DIURÉTIQUES POUR TRAITER L’AUTISME : L’HISTOIRE RICHE D’ENSEIGNEMENT D’UNE DÉCOUVERTE
Eric Lemonnier (CRA, Brest) & Yehezkel Ben-Ari (INMED, INSERM U. 901, Marseille)

FONCTIONNEMENT MNÉSIQUE DANS L’AUTISME : UN PARADOXE
Bérengère Guillery-Girard, Francis Eustache (Inserm-EPHE-Université de Caen/Basse-Normandie, Unité U923, GIP Cyceron, Caen).

MÉCANISMES MIROIR ET AUTISME : L’ŒUF, LA POULE, OU LES EFFETS COLLATÉRAUX ?
Nouchine Hadjikhani (Brain Mind Institute (EPFL), Lausanne, Suisse)

IMPLICATION DE L’OCYTOCINE, HORMONE DE L’ATTACHEMENT, DANS L’AUTISME
Elissar Andari (Emory University, Yerkes National Primate Center, Center for Translational Social Neuroscience, Atlanta Georgia, USA)

AUTISME : THÉRAPEUTIQUES INNOVANTES
Frédérique Bonnet-Brilhault (Unité INSERM 930, Tours)
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Les articles de la Lettre des Neurosciences sont reproduits dans :
http://chronimed.over-blog.com/article- ... 58291.html
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

AUTISME: 67% de neurones en plus dans le cortex
http://www.santelog.com/news/neurologie ... asuite.htm

Cette étude américaine basée sur les récentes preuves que l'autisme implique souvent une prolifération précoce du cerveau, en particulier dans le cortex préfrontal (PFC) est allée plus loin dans la connaissance de la maladie. Ses conclusions, publiées dans l’édition du 12 mars des Archives of Neurology, suggèrent que les enfants atteints d’autisme ont 67% plus de neurones dans le PFC et marquent une nouvelle étape dans la recherche d’un biomarqueur de l’autisme.

Ces chercheurs en neurologie pédiatrique, neurobiologie, génétique et psychologie de l'Université d'Alabama (Birmingham-USA), ont voulu déterminer si la prolifération précoce du cerveau chez les enfants atteints d'autisme est liée à un excès de neurones. Ils ont analysé les tissus post-mortem du cortex préfrontal de 7 enfants autistes et 6 enfants témoins de sexe masculin âgés de 2 à 16 ans et ont quantifié le nombre et la taille des neurones dans le cortex préfrontal.

- Les chercheurs constatent que les enfants atteints d'autisme avaient 67% plus de neurones dans le PFC (moyenne : 1,94 milliards IC : 95%, de 1,57 à 2,31) vs les enfants témoins (1,16 milliards; IC : 95%, de 0,90 à 1,42),

- dont 79% de plus dans la partie dorso-latérale du PFC (1,57 milliards; IC : 95%, de 1,20 à 1,94) dans les cas d'autisme vs 0,88 milliards (IC à 95%, de 0,66 à 1,10) chez les témoins

- et 29% de plus dans la parie mésiale (médiane) du PFC (0,36 milliards; IC : 95%, de 0.33 à 0.40) dans les cas d'autisme vs 0,28 milliards (IC à 95%, 0,23 à 0,34) chez les témoins.

- Le poids du cerveau dans les cas d’autisme diffère du poids moyen de l'âge de 17,6% en moyenne (IC à 95%, de 10,2% à 25,0)

En conclusion, les enfants autistes ont à la fois un plus grand nombre de neurones préfrontaux et un poids du cerveau plus élevé que les enfants témoins du même âge.

Un rapport préliminaire de la même équipe d’une étude post-mortem du tissu cérébral préfrontal publiée en novembre 2011 dans le JAMA avait déjà apporté des données nouvelles sur l'organisation et la taille du cerveau dans les troubles du spectre autistique. Cette étude montre l’augmentation du nombre de neurones dans le cortex préfrontal. Elle va dans le sens des données de neuro-imagerie de ces 8 dernières années qui suggèrent que le cortex préfrontal est l'épicentre d'anomalies cérébrales dans l'autisme, avec plusieurs dysfonctionnements, sur les plans de l’anatomie et des connexions.

3 pistes de recherche :

- Avec cette nouvelle découverte portant sur le nombre de neurones, la question posée est comment cela influe sur les connexions du cerveau des personnes atteintes d'autisme. En d'autres termes, une augmentation de la numération neuronale dans le lobe frontal peut entraîner une modification des modes de connectivité.

- Pour les auteurs, il serait également utile d'examiner le nombre de neurones dans les autres lobes du cortex.

- Enfin, une troisième interrogation est le rôle possible des modifications des associations moléculaires avec ces résultats neuroanatomiques. Une analyse du génome entier pourrait permettre d’établir un lien entre ces résultats neuroanatomiques et des événements moléculaires et le risque d’autisme.

Identifier de telles associations pourra contribuer à découvrir un biomarqueur de l’autisme et à avancer vers de nouvelles stratégies thérapeutiques.

Source: Arch Neurol. Published online March 12, 2012doi:10.1001/archneurol.2011.3596 Neuron Number and Size in Prefontal Cortex of Children With Autism
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Mars »

Les chercheurs constatent que les enfants atteints d'autisme avaient 67% plus de neurones dans le PFC
Est-ce que ça pourrait induire ce que j'ai lu et entendu à plusieurs reprises : la difficulté de faire le tri dans les signaux émis par le cerveau ?
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par thomas37 »

Bonjour,
voici un lien d'une émission sur LCI santé avec comme invité Thomas Bourgeron

http://videos.tf1.fr/infos/lci-sante/lc ... 86072.html

bonne soirée :wink:
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par thomas37 »

Bonsoir,
je viens de trouver cette article qui donne un peu d'espoir...
http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR ... &RCN=34417
bonne lecture :wink:
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Effectivement, tout ce qui tourne autour des synapses promet de meilleurs compréhensions du fonctionnement neurologique en ce qui concerne l'autisme.
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