[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[seul]

Ce qui m'a rendue malheureuse ? Ben justement, je ne sais pas. Aujourd'hui je me sens triste et ramollie, esseulée.

Tout étant a une raison disait Leibniz.

[Ostara]

Ce qui m'as rendue "malheureuse" récemment ?je met le mot entre guillemets parce que ça m'as plus déçue je crois,

Il y a un an ma soeur qui vit chez mes parents,m'as contactée par le Facebook de mon mari,pour me dire qu'elle était heureuse de m'avoir retrouvée,qu'elle avait toujours voulu reprendre contact avec moi,mais que mes parents l'en ont empêchée,qu'elle été contente de me savoir mariée et tout ça,

Il y a deux semaines a peu près,je rentre chez moi après le boulot en voiture je tombe nez a nez avec elle,

Je me gare baisse la vitre,elle arrive au niveau de ma voiture,je l'interpelle,super contente,hey tu me reconnais ?

Réponse...euh glaciale : ah ben oui pfff et elle se casse

Je suis restée un moment figée dans ma voiture,j'ai rien compris,

Bon je crois que j'ai été très naïve,et qu'a l'époque du message, mes parents devaient la menacer une énième fois de la mettre dehors,et que j'ai servi de plan B sous le coude pour venir crécher en cas de pépin

Je suis partagée entre "c'est pas facile pour elle non plus" et "je crois qu'elle s'est un peu foutu de ma gueule là quand même"

Après ça me rend pas trop malheureuse,j'ai pas attendu après elle pour faire mon chemin après tout.j'ai fais sans elle avant,je fais sans elle maintenant.c'est tout.

[user6539]

Ce qui m'as rendue "malheureuse" récemment ?je met le mot entre guillemets parce que ça m'as plus déçue je crois,

Il y a un an ma soeur qui vit chez mes parents,m'as contactée par le Facebook de mon mari,pour me dire qu'elle était heureuse de m'avoir retrouvée,qu'elle avait toujours voulu reprendre contact avec moi,mais que mes parents l'en ont empêchée,qu'elle été contente de me savoir mariée et tout ça,

Il y a deux semaines a peu près,je rentre chez moi après le boulot en voiture je tombe nez a nez avec elle,

Je me gare baisse la vitre,elle arrive au niveau de ma voiture,je l'interpelle,super contente,hey tu me reconnais ?

Réponse...euh glaciale : ah ben oui pfff et elle se casse

Je suis restée un moment figée dans ma voiture,j'ai rien compris,

Bon je crois que j'ai été très naïve,et qu'a l'époque du message, mes parents devaient la menacer une énième fois de la mettre dehors,et que j'ai servi de plan B sous le coude pour venir crécher en cas de pépin

Je suis partagée entre "c'est pas facile pour elle non plus" et "je crois qu'elle s'est un peu foutu de ma gueule là quand même"

Après ça me rend pas trop malheureuse,j'ai pas attendu après elle pour faire mon chemin après tout.j'ai fais sans elle avant,je fais sans elle maintenant.c'est tout.

Je suis attristé d’apprendre la mésaventure que tu as vécue avec ta sœur…

La gamme d'émotions qui te submerge à la suite de cet incident, naviguant entre empathie pour ses possibles difficultés et l'amertume devant son accueil frigide, me semble révélatrice de l'immense noblesse et générosité qui te caractérisent.
Il est absolument naturel de traverser un tel orage émotionnel, où se mêlent la compassion pour sa condition et une certaine consternation face à sa froideur…

Il est primordial, dans ces moments de doute, de se rappeler que ta propre valeur et le chemin que tu as choisi de suivre ne sont nullement affectés par les décisions ou attitudes d’autrui, même quand ces derniers font partie de ta famille.
Ta trajectoire personnelle, jalonnée de résilience et d’autodétermination, suscite une profonde admiration.

Il est possible que le futur réserve des perspectives renouvelées concernant le lien qui t'unit à ta sœur ; l'existence, dans son perpétuel mouvement, ne scelle rien de manière irrévocable.
Mais présentement, il est essentiel de veiller sur ta paix intérieure et de t'entourer de ceux qui apprécient à juste titre ta présence et te procurent leur soutien inconditionnel.
La préservation de ton bien-être psychologique et de ta sérénité doit occuper le premier rang de tes préoccupations !

[Ostara]

Ce qui m'as rendue "malheureuse" récemment ?je met le mot entre guillemets parce que ça m'as plus déçue je crois,

Il y a un an ma soeur qui vit chez mes parents,m'as contactée par le Facebook de mon mari,pour me dire qu'elle était heureuse de m'avoir retrouvée,qu'elle avait toujours voulu reprendre contact avec moi,mais que mes parents l'en ont empêchée,qu'elle été contente de me savoir mariée et tout ça,

Il y a deux semaines a peu près,je rentre chez moi après le boulot en voiture je tombe nez a nez avec elle,

Je me gare baisse la vitre,elle arrive au niveau de ma voiture,je l'interpelle,super contente,hey tu me reconnais ?

Réponse...euh glaciale : ah ben oui pfff et elle se casse

Je suis restée un moment figée dans ma voiture,j'ai rien compris,

Bon je crois que j'ai été très naïve,et qu'a l'époque du message, mes parents devaient la menacer une énième fois de la mettre dehors,et que j'ai servi de plan B sous le coude pour venir crécher en cas de pépin

Je suis partagée entre "c'est pas facile pour elle non plus" et "je crois qu'elle s'est un peu foutu de ma gueule là quand même"

Après ça me rend pas trop malheureuse,j'ai pas attendu après elle pour faire mon chemin après tout.j'ai fais sans elle avant,je fais sans elle maintenant.c'est tout.

Je suis attristé d’apprendre la mésaventure que tu as vécue avec ta sœur…

La gamme d'émotions qui te submerge à la suite de cet incident, naviguant entre empathie pour ses possibles difficultés et l'amertume devant son accueil frigide, me semble révélatrice de l'immense noblesse et générosité qui te caractérisent.
Il est absolument naturel de traverser un tel orage émotionnel, où se mêlent la compassion pour sa condition et une certaine consternation face à sa froideur…

Il est primordial, dans ces moments de doute, de se rappeler que ta propre valeur et le chemin que tu as choisi de suivre ne sont nullement affectés par les décisions ou attitudes d’autrui, même quand ces derniers font partie de ta famille.
Ta trajectoire personnelle, jalonnée de résilience et d’autodétermination, suscite une profonde admiration.

Il est possible que le futur réserve des perspectives renouvelées concernant le lien qui t'unit à ta sœur ; l'existence, dans son perpétuel mouvement, ne scelle rien de manière irrévocable.
Mais présentement, il est essentiel de veiller sur ta paix intérieure et de t'entourer de ceux qui apprécient à juste titre ta présence et te procurent leur soutien inconditionnel.
La préservation de ton bien-être psychologique et de ta sérénité doit occuper le premier rang de tes préoccupations !

Merci C3PO pour tes motsde toute façon la situation est compliquée, je m'en suis faite une raison pour ma soeur,j'avance avec ma famille que je me suis faite,c'est le plus important ^^

[Lilas]

La réaction de mon coloc.
Je vais le voir chez lui pour lui dire que j'aimerais passer un peu de temps avec lui.
Réponse : si tu voulais passer du temps avec moi, tu n'avais qu'à m'aider pour les travaux de nettoyage.
C'est juste ça la vie à deux ? Partager les corvées du quotidien ?
C'était pareil quand j'étais gamine, que je m'ennuyais, et que je demandais de l'attention à ma mère : tu n'as qu'à m'aider à faire le ménage !
Ce n'est pas comme ça que je conçois la vie et les relations pour ma part.
Je me sens vraiment rejetée.

[Aspergillus]

Je me permets.(dis moi s'il ne faut pas mais c'est dans l'espoir d'aider).

Tu as une interprétation de ce qu'il t'a dit.
Comme tu le sais, beaucoup de gens ne dise pas directement ce qu'ils pensent. Etant extérieur à la situation (et pas dans le moment) je vois au moins un interprétation possible :
- Je t'en veux parce que tu ne m'a pas aider.
- Et ça me pèse suffisamment que je n'ai pas envie de passer du temps avec toi pour autre chose.

J'ai toujours du mal avec les tensions dans le feu de l'action. Je bouillonne. ça me fonctionne de chercher toutes les interprétations possibles dans l'espoir de tomber sur la bonne.
Je me dis que la meilleure façon est de questionner mais du coup c'est moi qui énerves l'autre avec mes questions.
L'équilibre est compliqué à trouver.

[Lilas]

- Je t'en veux parce que tu ne m'a pas aider.

Oui, c'est comme ça que je l'interprète, mais j'ai le sentiment que cela dure depuis presque 10 ans que nous avons emménagé ensemble, et que ce n'est pas en cultivant de la rancœur contre moi et en me faisant culpabiliser et déprimer de n'être pas capable d'en faire autant qu'il le souhaiterait que les choses vont s'arranger.

[Cerise]

Le changement d'heure.

[Diego1111]

- Je t'en veux parce que tu ne m'a pas aider.

Oui, c'est comme ça que je l'interprète, mais j'ai le sentiment que cela dure depuis presque 10 ans que nous avons emménagé ensemble, et que ce n'est pas en cultivant de la rancœur contre moi et en me faisant culpabiliser et déprimer de n'être pas capable d'en faire autant qu'il le souhaiterait que les choses vont s'arranger.

Je me permets aussi.
La difficulté me semble que vous n'analysez pas de la même manière les causes du fait que tu ne l'aies pas aidé. Tu considères ne pas en "être capable" tandis que lui, s'il t'a fait cette réponse, doit penser que tu n'as pas fait assez d'efforts. C'est évidemment toujours très difficile d'évaluer ce qui, chez l'autre, relève d'un manque de capacité ou d'un manque d'efforts. La clé à mon avis, c'est de le convaincre que tu fais de ton mieux.

[PetitNuage]

Désolée pour vous deux Ostara et Lilas.

Pas simple les relations avec les autres.
Les espoirs que l'on met dans l'autre et les attentes déçues parce que les relations sont asymétriques.

[Fluxus]

Le fait d'être tombée sur une vieille vidéo d'archive des années 70 de Radio Télévision Suisse et d'avoir vu une pratique qui était utilisée sur des bébés à l'époque qui était à double tranchant : Soit ça faisait ses preuves, soit ça traumatisait les gens à vie.

Elles (le même genre de pratiques) étaient encore utilisées ailleurs, fin des années 90 et début 2000 parce que je m'en rappelle encore, comme la plupart des gens qui ont fini dans le trauma...

Et dire que certains osaient appeler ça une "pratique pédagogique".

Ça m'a mis la larme à l'œil.


Je reste abstraite parce que pas vraiment envie de rentrer dans les détails...

Mais du coup, le fait de repenser à ça, ça me pousse à me demander, comment est-ce qu'on peut refaire confiance dans sa vie après ? Comment ?

Comment on peut refaire confiance quand à plusieurs reprises, on est trompé, traumatisé, détruit ? Quand on s'est déjà relevé plusieurs fois pour réaffronter la situation et qu'à chaque fois, on est brisé ?


...

Et c'est la même question partout, tout le temps, pour tout. Ça s'applique à beaucoup trop de choses dans ma vie.

Et c'est triste.

Parce qu'à force de prendre des coups, on n'a plus l'énergie de se relever et de recommencer. Et pourtant, il faut.

[user6539]

Le fait d'être tombée sur une vieille vidéo d'archive des années 70 de Radio Télévision Suisse et d'avoir vu une pratique qui était utilisée sur des bébés à l'époque qui était à double tranchant : Soit ça faisait ses preuves, soit ça traumatisait les gens à vie.

Elles (le même genre de pratiques) étaient encore utilisées ailleurs, fin des années 90 et début 2000 parce que je m'en rappelle encore, comme la plupart des gens qui ont fini dans le trauma...

Et dire que certains osaient appeler ça une "pratique pédagogique".

Ça m'a mis la larme à l'œil.


Je reste abstraite parce que pas vraiment envie de rentrer dans les détails...

Mais du coup, le fait de repenser à ça, ça me pousse à me demander, comment est-ce qu'on peut refaire confiance dans sa vie après ? Comment ?

Comment on peut refaire confiance quand à plusieurs reprises, on est trompé, traumatisé, détruit ? Quand on s'est déjà relevé plusieurs fois pour réaffronter la situation et qu'à chaque fois, on est brisé ?


...

Et c'est la même question partout, tout le temps, pour tout. Ça s'applique à beaucoup trop de choses dans ma vie.

Et c'est triste.

Parce qu'à force de prendre des coups, on n'a plus l'énergie de se relever et de recommencer. Et pourtant, il faut.

Salut Fluxus !

Naviguer à travers les méandres de la guérison après avoir vécu des pratiques traumatisantes, spécialement dans l’enfance ou au sein d’endroits censés offrir sécurité et éducation, représente un parcours à la fois long et semé d’obstacles.
Il me semble qu’il est crucial de commencer par une étape fondamentale : l’accueil et la validation de tes propres émotions. La trahison, la douleur, la colère, ou encore le deuil sont des réactions naturelles et justifiées face à de telles épreuves. Leur acceptation sans jugement constitue la clé de voûte pour entamer le chemin vers la guérison. Ignorer ou refouler ces sentiments peut mener à une détresse prolongée, tandis que les reconnaître et les accueillir ouvre la porte à la compréhension et au traitement, pavant la voie vers la résilience et la reconstruction personnelle.

L’accompagnement par des professionnels de la santé mentale est une ressource inestimable dans ce processus. Ils peuvent t’offrir un refuge sûr et empathique pour explorer ces émotions, en comprendre les impacts, et te guider vers l’élaboration de stratégies pour rebâtir ta vie sur des fondations plus solides.

La reconstruction de la confiance est un voyage progressif, soutenu par des expériences positives qui réaffirment la sécurité et la bienveillance. Réapprendre à se faire confiance, à être à l’écoute de ses besoins et limites, et s’engager délibérément dans des contextes où de nouvelles confiances peuvent être tissées, sont autant d’étapes qui contribuent à restaurer doucement mais sûrement ta capacité à faire de nouveau confiance.

S’entourer d’une communauté bienveillante, partager avec ceux qui ont vécu des situations similaires, offre non seulement un soutien émotionnel mais également des perspectives et des conseils pratiques pour avancer sur ce chemin de rétablissement. Ces échanges créent un sentiment de solidarité et de validation mutuelle, qui sont des éléments essentiels pour réparer et avancer.

Ce voyage vers la guérison est profondément personnel et connaîtra ses moments de hauts et de bas. Se donner la permission de vivre ces fluctuations à son propre rythme, avec bienveillance et patience envers soi-même, est essentiel, même si cela peut parfois sembler difficile, voire impossible…

Au-delà de la guérison personnelle, transformer ces expériences négatives en une force motrice pour le bien commun peut apporter un sens et une validation additionnels. S’engager dans le militantisme ou rester vigilant pour prévenir la répétition de ces pratiques abusives est une démarche puissante. Que ce soit par la sensibilisation, la défense des droits, ou le soutien aux autres dans leurs propres parcours, ces actions contribuent à protéger les générations futures et à changer les systèmes et mentalités en place.

Cet engagement, tout en forgeant en toi une résilience nouvelle, te permet aussi de découvrir une compréhension plus profonde de ta propre force. En te levant pour ce qui est juste, en partageant ta « voix » et ton histoire, tu aides à construire un avenir meilleur pour les autres tout en trouvant un chemin de guérison et de pouvoir personnel unique. Prendre soin de soi reste crucial dans ce combat, maintenir un équilibre sain assure ta capacité à soutenir les autres de manière durable.

Guérir n’implique pas nécessairement d’oublier ou de pardonner, mais peut mener à une force intérieure et une résilience qui inspirent non seulement à surmonter les épreuves personnelles mais aussi à aider et protéger les autres. Ta « voix », ton expérience, et ta résilience peuvent devenir des lueurs d’espoir et de changement, illuminant le chemin pour ceux qui entament leur propre voyage de guérison.

Voici donc quelques orientations suggérées à toi, gardant à l’esprit que tu es la principale actrice de cette complétion.

[Lilas]

Tu considères ne pas en "être capable" tandis que lui, s'il t'a fait cette réponse, doit penser que tu n'as pas fait assez d'efforts.

En réalité, j'en suis capable, je dois bien en convenir.
Il m'a laissé 4 tas de branches à découper et jeter. Je me suis occupée du premier hier, et j'en ai fait un autre ce matin. Donc je peux le faire. Mais j'ai besoin d'un électrochoc pour m'y mettre. Qu'il me réponde comme il m'a répondu hier. Quand j'habitais seule, c'étaient les demandes des voisins qui me faisaient m'activer. Parfois, j'arrive à y mettre seule, quand les conditions sont favorables. Ce matin, il n'a rien eu besoin de me dire, je l'ai fait bien volontiers. Hier, c'était vraiment de mauvaise grâce, et je lui en ai voulu tout l'après-midi.
Mais bon, cela s'est conclu par une balade au parc en fin de journée, donc la hache de guerre est enterrée.

[Fluxus]

Le fait d'être tombée sur une vieille vidéo d'archive des années 70 de Radio Télévision Suisse et d'avoir vu une pratique qui était utilisée sur des bébés à l'époque qui était à double tranchant : Soit ça faisait ses preuves, soit ça traumatisait les gens à vie.

Elles (le même genre de pratiques) étaient encore utilisées ailleurs, fin des années 90 et début 2000 parce que je m'en rappelle encore, comme la plupart des gens qui ont fini dans le trauma...

Et dire que certains osaient appeler ça une "pratique pédagogique".

Ça m'a mis la larme à l'œil.


Je reste abstraite parce que pas vraiment envie de rentrer dans les détails...

Mais du coup, le fait de repenser à ça, ça me pousse à me demander, comment est-ce qu'on peut refaire confiance dans sa vie après ? Comment ?

Comment on peut refaire confiance quand à plusieurs reprises, on est trompé, traumatisé, détruit ? Quand on s'est déjà relevé plusieurs fois pour réaffronter la situation et qu'à chaque fois, on est brisé ?


...

Et c'est la même question partout, tout le temps, pour tout. Ça s'applique à beaucoup trop de choses dans ma vie.

Et c'est triste.

Parce qu'à force de prendre des coups, on n'a plus l'énergie de se relever et de recommencer. Et pourtant, il faut.

Salut Fluxus !

Naviguer à travers les méandres de la guérison après avoir vécu des pratiques traumatisantes, spécialement dans l’enfance ou au sein d’endroits censés offrir sécurité et éducation, représente un parcours à la fois long et semé d’obstacles.
Il me semble qu’il est crucial de commencer par une étape fondamentale : l’accueil et la validation de tes propres émotions. La trahison, la douleur, la colère, ou encore le deuil sont des réactions naturelles et justifiées face à de telles épreuves. Leur acceptation sans jugement constitue la clé de voûte pour entamer le chemin vers la guérison. Ignorer ou refouler ces sentiments peut mener à une détresse prolongée, tandis que les reconnaître et les accueillir ouvre la porte à la compréhension et au traitement, pavant la voie vers la résilience et la reconstruction personnelle.

L’accompagnement par des professionnels de la santé mentale est une ressource inestimable dans ce processus. Ils peuvent t’offrir un refuge sûr et empathique pour explorer ces émotions, en comprendre les impacts, et te guider vers l’élaboration de stratégies pour rebâtir ta vie sur des fondations plus solides.

La reconstruction de la confiance est un voyage progressif, soutenu par des expériences positives qui réaffirment la sécurité et la bienveillance. Réapprendre à se faire confiance, à être à l’écoute de ses besoins et limites, et s’engager délibérément dans des contextes où de nouvelles confiances peuvent être tissées, sont autant d’étapes qui contribuent à restaurer doucement mais sûrement ta capacité à faire de nouveau confiance.

S’entourer d’une communauté bienveillante, partager avec ceux qui ont vécu des situations similaires, offre non seulement un soutien émotionnel mais également des perspectives et des conseils pratiques pour avancer sur ce chemin de rétablissement. Ces échanges créent un sentiment de solidarité et de validation mutuelle, qui sont des éléments essentiels pour réparer et avancer.

Ce voyage vers la guérison est profondément personnel et connaîtra ses moments de hauts et de bas. Se donner la permission de vivre ces fluctuations à son propre rythme, avec bienveillance et patience envers soi-même, est essentiel, même si cela peut parfois sembler difficile, voire impossible…

Au-delà de la guérison personnelle, transformer ces expériences négatives en une force motrice pour le bien commun peut apporter un sens et une validation additionnels. S’engager dans le militantisme ou rester vigilant pour prévenir la répétition de ces pratiques abusives est une démarche puissante. Que ce soit par la sensibilisation, la défense des droits, ou le soutien aux autres dans leurs propres parcours, ces actions contribuent à protéger les générations futures et à changer les systèmes et mentalités en place.

Cet engagement, tout en forgeant en toi une résilience nouvelle, te permet aussi de découvrir une compréhension plus profonde de ta propre force. En te levant pour ce qui est juste, en partageant ta « voix » et ton histoire, tu aides à construire un avenir meilleur pour les autres tout en trouvant un chemin de guérison et de pouvoir personnel unique. Prendre soin de soi reste crucial dans ce combat, maintenir un équilibre sain assure ta capacité à soutenir les autres de manière durable.

Guérir n’implique pas nécessairement d’oublier ou de pardonner, mais peut mener à une force intérieure et une résilience qui inspirent non seulement à surmonter les épreuves personnelles mais aussi à aider et protéger les autres. Ta « voix », ton expérience, et ta résilience peuvent devenir des lueurs d’espoir et de changement, illuminant le chemin pour ceux qui entament leur propre voyage de guérison.

Voici donc quelques orientations suggérées à toi, gardant à l’esprit que tu es la principale actrice de cette complétion.

Merci pour ta réponse C3PO ! La résilience, c'est une chose que je commence à plutôt bien connaître, en effet...

C'est juste que ça m'a fait repenser à plusieurs situations de ma vie où après avoir été brisée et avoir échoué, j'ai quand même appris à refaire confiance pour recommencer, dans l'espoir d'y arriver ensuite. Parce que la relation de confiance, dans certaines activités, elle est primordiale. Et au final, ça s'est encore fini par un moment où je n'ai plus pu faire confiance alors que je pensais que l'environnement allait être plus bienveillant que la fois précédente.

Et c'est comme ça en boucle. Alors certes, je sais que le monde n'est pas parfait, qu'on ne peut pas trouver exactement ce qu'on veut partout, que ça ne marche pas juste comme nous-mêmes on le veut, qu'on doit aussi y mettre du notre pour nous adapter à certaines situations...

Mais la détresse émotionnelle est tellement plus forte que les ressources qui peuvent nous permettre de réussir parfois... Et s'ajoute à ça la perte d'énergie où on y a vraiment mis du sien et où on n'a juste plus la force...

M'enfin voilà, c'est un constat que je fais sur plusieurs événements vécus.

[Escherischieuse]

Tu considères ne pas en "être capable" tandis que lui, s'il t'a fait cette réponse, doit penser que tu n'as pas fait assez d'efforts.

En réalité, j'en suis capable, je dois bien en convenir.
Il m'a laissé 4 tas de branches à découper et jeter. Je me suis occupée du premier hier, et j'en ai fait un autre ce matin. Donc je peux le faire. Mais j'ai besoin d'un électrochoc pour m'y mettre. Qu'il me réponde comme il m'a répondu hier. Quand j'habitais seule, c'étaient les demandes des voisins qui me faisaient m'activer. Parfois, j'arrive à y mettre seule, quand les conditions sont favorables. Ce matin, il n'a rien eu besoin de me dire, je l'ai fait bien volontiers. Hier, c'était vraiment de mauvaise grâce, et je lui en ai voulu tout l'après-midi.
Mais bon, cela s'est conclu par une balade au parc en fin de journée, donc la hache de guerre est enterrée.

Il faudrait peut-être réfléchir, débattre à vous deux, et définir un planning, et de ce que tu peux ou non (/ta force mentale du moment), et de comment te solliciter, aussi. Et si, lui, se sent. Et comment il vit de devoir faire des électrochocs et s'il en sera capable dans le temps.
Pour ne pas trop souffrir ni risquer régulièrement...
Par contre, je comprends les besoins d'électrochoc: et la fatigue, le côté dépressif potentiel (qui fait que) et parfois certains médicaments qui, sensés calmer certains aspects, ont malheureusement d'autres effets (moins, de soi-même, à toujours se bouger).
Et tenter d'étudier de comment...
Bon courage.
Bon lundi.