Envies suicidaires (suicide) ...
-
- Nouveau
- Messages : 1
- Enregistré le : jeudi 11 août 2022 à 12:27
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Bonjour, avant toute chose je tiens à dire que je suis désolée mais je ne trouve pas où poster de messages sans devoir être obligée de répondre à un sujet donc voilà la cause de cette réponse sûrement inadaptée .
Si j’écris ce message c’est pour essayer de trouver de l’aide parce que depuis le début de l’été je pense sincèrement faire une dépression ( je ne sors plus , vie recluse chez moi dans la pénombre et ne m’alimente que très peu ). Je suis dans cet état depuis que j’ai appris mon départ pour fin août de la résidence où je vis actuellement. Et cette situation me rend extrêmement malheureuse car je ne supporte absolument pas les changements (ce départ en causera bcp comme par ex : les odeurs , l’emplacement du lieu , l’aménagement de l’appartement…) et j’ai aussi été prévenu au dernier moment donc ça ne m’a pas vrmt aidé à l’accepter. Bref , tout ça pour dire que depuis mtn 3 semaines j’ai des idées suicidaire et que je compte mettre mon projet à exécution d’ici peu .
Si j’écris ce message c’est pour essayer de trouver de l’aide parce que depuis le début de l’été je pense sincèrement faire une dépression ( je ne sors plus , vie recluse chez moi dans la pénombre et ne m’alimente que très peu ). Je suis dans cet état depuis que j’ai appris mon départ pour fin août de la résidence où je vis actuellement. Et cette situation me rend extrêmement malheureuse car je ne supporte absolument pas les changements (ce départ en causera bcp comme par ex : les odeurs , l’emplacement du lieu , l’aménagement de l’appartement…) et j’ai aussi été prévenu au dernier moment donc ça ne m’a pas vrmt aidé à l’accepter. Bref , tout ça pour dire que depuis mtn 3 semaines j’ai des idées suicidaire et que je compte mettre mon projet à exécution d’ici peu .
-
- Assidu
- Messages : 209
- Enregistré le : lundi 11 mars 2019 à 11:15
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Bonjour Laini,par Laini » jeudi 11 août 2022 à 1:52
La mort est prenante, j'ai tous les jours envie de passer à l'acte.
Une erreur, telle que moi, doit périr dans d'affreuses souffrances.
Je ne pourrais jamais m'adapter à la société.
Je suis voué à l'échec.
je me permets de t'écrire ce petit message.
J'ai moi-même eu des envies suicidaires car moi-même, j'ai été harcelé lors d'un stage de statistiques à l'Anses.
Le harcèlement allait tellement loin que je me scarifiais pour essayer de faire diminuer la douleur que je ressentais mais cela ne me suffisais pas.
J'arrivais à un point où je voulais sauter du bâtiment où je me situais pour enfin échapper à toute cette pression et cette douleur que je ressentais.
J'avais 25 ans à cette époque-là. Et j'ai eu la possibilité d'être entouré pour éviter de passer à l'acte. Aujourd'hui, je me sens utile car je fais de la sensibilisation à l'autisme et au harcèlement, j'arrive à m'épanouir en faisant de la musique et de la danse bretonne. J'aide une jeune fille autiste à prendre confiance en elle à travers la danse bretonne (qui est aussi sa passion).
Mais pour en arriver là, je me suis fait aider : j'ai rencontré des psychologues, des associations sur l'autisme, d'autres professionnels (psychiatres, éducateurs spécialisés ...) et aujourd'hui, j'ai un but dans ma vie :
- faire de la sensibilisation à l'autisme et au harcèlement
- Ouvrir au sein de l'association (avec une amie autiste) un café-rencontre pour personnes autistes (ou en cours de diagnostic) pour qu'ils puissent se rencontrer, échanger et que ce soit un lieu d'écoute, d'échanges et de conseils
- reprendre des études (après trois masters) pour devenir psychologue spécialisé dans les TND (Troubles Neuro-Développementaux)
- Continuer à faire de la musique et de la danse bretonne avec mes amis pour que je puisse continuer à m'épanouir
Et enfin, quand on n'a pas de recul (ou quand on a été, inlassablement, victime de harcèlements en tout genre), on peut manquer de recul et ne pas se rendre compte qu'on n'est pas une sous-merde (comme beaucoup ont pu nous le faire comprendre malheureusement) et qu'on vaut mieux que tout cela !!!
Tiens bon Laini, même si la vie n'est pas un long fleuve tranquille, tu n'as pas à être seul pour surmonter ton calvaire.
Diagnostic TSA + HPI (obtenu à l'âge de 34 ans) posé en septembre 2020 par un chef de service en psychiatrie.
-
- Modérateur
- Messages : 41262
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Pour rappel : un sujet avec des liens utiles sur le suicide.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Occasionnel
- Messages : 23
- Enregistré le : lundi 1 août 2022 à 0:38
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
La différence, entre toi et moi, est que tu aides les autres à remonter la pente. De plus, tu as de la chance, car tu es bien entouré. Ce qui n'est clairement pas mon cas. Au contraire, l'environnement dans lequel je vis est toxique et anxiogène.Ogam a écrit : ↑jeudi 11 août 2022 à 13:04Bonjour Laini,par Laini » jeudi 11 août 2022 à 1:52
La mort est prenante, j'ai tous les jours envie de passer à l'acte.
Une erreur, telle que moi, doit périr dans d'affreuses souffrances.
Je ne pourrais jamais m'adapter à la société.
Je suis voué à l'échec.
je me permets de t'écrire ce petit message.
J'ai moi-même eu des envies suicidaires car moi-même, j'ai été harcelé lors d'un stage de statistiques à l'Anses.
Le harcèlement allait tellement loin que je me scarifiais pour essayer de faire diminuer la douleur que je ressentais mais cela ne me suffisais pas.
J'arrivais à un point où je voulais sauter du bâtiment où je me situais pour enfin échapper à toute cette pression et cette douleur que je ressentais.
J'avais 25 ans à cette époque-là. Et j'ai eu la possibilité d'être entouré pour éviter de passer à l'acte. Aujourd'hui, je me sens utile car je fais de la sensibilisation à l'autisme et au harcèlement, j'arrive à m'épanouir en faisant de la musique et de la danse bretonne. J'aide une jeune fille autiste à prendre confiance en elle à travers la danse bretonne (qui est aussi sa passion).
Mais pour en arriver là, je me suis fait aider : j'ai rencontré des psychologues, des associations sur l'autisme, d'autres professionnels (psychiatres, éducateurs spécialisés ...) et aujourd'hui, j'ai un but dans ma vie :
- faire de la sensibilisation à l'autisme et au harcèlement
- Ouvrir au sein de l'association (avec une amie autiste) un café-rencontre pour personnes autistes (ou en cours de diagnostic) pour qu'ils puissent se rencontrer, échanger et que ce soit un lieu d'écoute, d'échanges et de conseils
- reprendre des études (après trois masters) pour devenir psychologue spécialisé dans les TND (Troubles Neuro-Développementaux)
Mais si je peux (ou souhaite) faire tout cela, c'est parce que des personnes m'ont aidé à me relever lorsque j'étais au fond du trou. Ce n'est pas une fatalité de rester au fond du trou et d'avoir l'impression qu'on ne s'en sortira jamais. En revanche, il est essentiel de se faire aider quand on en a besoin pour te permettre de prendre du recul sur tout cela. Tu peux avoir les GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle), des professionnels au sein d'associations (ou recommandés par des associations).
- Continuer à faire de la musique et de la danse bretonne avec mes amis pour que je puisse continuer à m'épanouir
Et enfin, quand on n'a pas de recul (ou quand on a été, inlassablement, victime de harcèlements en tout genre), on peut manquer de recul et ne pas se rendre compte qu'on n'est pas une sous-merde (comme beaucoup ont pu nous le faire comprendre malheureusement) et qu'on vaut mieux que tout cela !!!
Tiens bon Laini, même si la vie n'est pas un long fleuve tranquille, tu n'as pas à être seul pour surmonter ton calvaire.
L'occasion d'avoir de vrai(e)s ami(e)s ne s'est jamais présentée.
Je n'ai pas de vie. Je passe mon temps derrière un écran, à naviguer sur Internet et jouer à des jeux, jusqu'à 3-4h du matin (ce qui me convient). Néanmoins, mes parents n'adhèrent pas à ce mode de vie. Je suis toujours disponible, jamais occupé.
Je n'aime pas sortir, car je suis terrifié par le monde extérieur. Je sors pendant des rares exceptions : scolarité, rendez-vous ou sorties familiales.
Personne ne m'aime, y compris ma famille. Ils sont complémentaires, sans ma présence.
Je ne crois pas à un avenir radieux. Je suis persuadé d'être une erreur, qui n'aurait jamais dû exister. Pourtant, j'aimerais connaître la réussite. Malheureusement, c'est impossible.
Dans ma famille, ceux que je déteste le plus sont mon père et ma sœur, qui m'ont fait endurer un véritable calvaire. De plus, ma mère prend uniquement du plaisir avec mon frère.
C'est un signe. Le signe que je dois disparaitre.
Un jour, un médecin m'a dit : "Vous risquez de rester ainsi jusqu'à l'âge de 40 ans, si vous ne faites rien." Je pense être parti pour...
J'ai essayé de m'orienter vers des aides psychologiques (non-spécialistes, pour l'instant), mais cela n'a servi strictement à rien. J'avais seulement l'impression de perdre mon temps inutilement.
Pour ne pas atteindre cet âge dans un tel état, j'espère me suicider au plus vite. Le fait d'être un gros lâche n'arrange pas les choses...
Plus d'une fois, une fille m'a dit qu'elle avait l'impression de parler à un mur. Je la donne totalement raison. Il est vrai que je n'applique jamais entièrement (ou pas du tout) ce qu'on me conseille. Quelle m*rde je suis.
Je n'ai pas envie de terminer comme "Chris Chan".
Le suicide est ma seule solution.
Je ne suis qu'une m*rde, une erreur et une anomalie infâme.
Diagnostic TSA partiellement établi, continuité de la procédure.
-
- Modérateur
- Messages : 41262
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Les signes, ça n'existe pas, en dehors de corrélations aléatoires qui n'ont aucune signification.
Donc non, il n'y a aucune raison pour que tu disparaisses.
Par contre, tu as visiblement grand besoin de faire aider par des gens compétents.
Au risque de paraitre insistant, va voir ce genre de liens, en particulier le 31 14...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Occasionnel
- Messages : 23
- Enregistré le : lundi 1 août 2022 à 0:38
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Je suis déjà passé par l'intermédiaire de S.O.S Amitié, en Octobre 2021. Néanmoins, ce service m'a été complètement inutile.Tugdual a écrit : ↑jeudi 11 août 2022 à 20:57Les signes, ça n'existe pas, en dehors de corrélations aléatoires qui n'ont aucune signification.
Donc non, il n'y a aucune raison pour que tu disparaisses.
Par contre, tu as visiblement grand besoin de faire aider par des gens compétents.
Au risque de paraitre insistant, va voir ce genre de liens, en particulier le 31 14...
Au vu d'un nombre considérable d'avis essentiellement négatifs, j'ai décidé de tenter l'expérience, afin d'avoir un avis personnel. Et effectivement, je peux confirmer que le service n'est pas fameux. Bien évidement, ce n'est pas le cas de tout le monde. Certaines personnes ont dû certainement connaître de belles expériences. Je n'ai tout simplement pas de chance (comme d'habitude).
Je fais toujours exception à la règle. Visiblement, le bonheur ne m'est pas accordé.
Surtout que je préfère privilégier le virtuel. L'approche est différente, et plus "facile". De plus, être contraint de me déplacer et devoir interagir avec les autres, dans l'optique du réel, ne m'enchantent pas des masses. L'épreuve serait de mise.
Diagnostic TSA partiellement établi, continuité de la procédure.
-
- Modératrice
- Messages : 5641
- Enregistré le : mardi 3 septembre 2019 à 9:43
- Localisation : Vosges
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Bonsoir Laini,
D'autres plateformes que SOS Amitié existent. Mais il est vrai que cela ne remplace pas un suivi par des professionnels, qui peuvent notamment travailler sur les pensées limitantes induites par la dépression (je n'ai jamais de chance, je suis un moins que rien, je ne mérite pas de vivre, etc.), et contre lesquelles il est très difficile de lutter seul.
Tu n'es pas seul, comme l'a souligné Tree, mais nous ne pouvons, à notre niveau "virtuel", que t'encourager à faire appel à des professionnels de santé (l'idéal étant bien sûr des professionnels qui connaîtraient bien les TSA, mais de bons professionnels peuvent être déjà très bien), afin d'apprivoiser et calmer ces pensées dévalorisantes et qui s'avèrent au final dévastatrices.
D'autres plateformes que SOS Amitié existent. Mais il est vrai que cela ne remplace pas un suivi par des professionnels, qui peuvent notamment travailler sur les pensées limitantes induites par la dépression (je n'ai jamais de chance, je suis un moins que rien, je ne mérite pas de vivre, etc.), et contre lesquelles il est très difficile de lutter seul.
Tu n'es pas seul, comme l'a souligné Tree, mais nous ne pouvons, à notre niveau "virtuel", que t'encourager à faire appel à des professionnels de santé (l'idéal étant bien sûr des professionnels qui connaîtraient bien les TSA, mais de bons professionnels peuvent être déjà très bien), afin d'apprivoiser et calmer ces pensées dévalorisantes et qui s'avèrent au final dévastatrices.
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
-
- Familier
- Messages : 144
- Enregistré le : jeudi 23 juin 2022 à 9:51
- Localisation : Suisse
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Je conseille de regarder le film Harold et Maude (1971). Cela traite de la thématique du suicide. J'espère que cela pourra en aider certains/nes ou au moins rendre la vie un peu moins amère.
TSA diagnostiqué en 2019
-
- Régulier
- Messages : 31
- Enregistré le : mardi 14 septembre 2021 à 10:52
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Laini, j'ai également eut plusieurs expériences négatives avec SOS amitié, ainsi que d'autres lignes d'écoutes. Ce n'est clairement pas facile à vivre, je te comprends.
Je rejoins les quelques personnes qui t'ont répondue dans les derniers messages, notamment Ogam.
La situation qu'elle/il évoque te paraît peut-être très éloignée en terme d'accessibilité pour toi, mais il y a peut-être des petits pas que tu peux envisager, en fonction de ta sensibilité et de tes possibilités. Un petit pas, c'est mieux que rien. Si quelque chose te semble être une bonne solution, mais qu'elle est trop coûteuse en énergie, peut-être peux-tu imaginer quel serait le pas précédent, et voir s'il serait réalisable ? Si à un moment donné, se réunissent le fait que tu trouves que ce soit une bonne idée, et le fait que tu te sentes de faire un pas, alors peut-être peux-tu protéger cette idée, et ces petites actions, comme de précieuses pouces, les protéger des idées noires automatiques qui voudraient les balancer d'un revers de main ?
Pour ma part, je suis toujours en dépression, mais j'essaie de m'en sortir.
Le fait d'avoir fait partie d'un groupe de parole m'a beaucoup aidé, le fait d'avoir un accompagnement pluridisciplinaire aussi (psychiatre, psychologue, neuropsychologue).
Tu évoques un environnement toxique. As-tu les moyens de te faire héberger en dehors de ton contexte actuel, dans un environnement sain ? ne serait-ce que pour quelques jours, pour faire un petit pas ? Si ce n'est pas le cas, as-tu envisagé le fait de faire un séjour, même court dans un hopital psychiatrique ? Si cela t'effraie, voici quelques pistes que j'ai glané pour moi-même car j'ai envisagé cette option (je n'en ai finalement pas eut besoin). Il faut se renseigner, mais il y a peut-être autour de chez toi (comme c'est le cas autour de chez moi) un ou des hôpitaux ou des cliniques qui proposent des formes légères d'hospitalisation, en particulier si il y a un diagnostique d'autisme déjà posé (ils peuvent même parfois aider à accélérer une procédure diagnostique si il y a des doutes évoqués, que la situation est urgente et que le diag pourrait favoriser un meilleurs accompagnement), il y a notamment des ateliers et des activités pour rythmer les journées et également permettre, à son rythme de se reposer et regagner de l'énergie. J'ai discuté avec un ami dont le frère est également diagnostiqué autiste sans déficience et qui a effectué un séjour de 2 semaines sous la forme que j'ai évoqué, pour s'extirper de son contexte familial qui était dans l'incompréhension et dans un rapport toxique avec lui. Ce recul lui a permis d'envisager ensuite d'autres formes d'accompagnement et de faire des petits pas. Sa situation avec sa famille n'est pas réglée, mais en revanche il semble avoir réussi à faire respecter son espace et il est accompagné par des spécialistes dans un parcours de soin.
J'espère que cela pourra te servir et/ou t'inspirer.
Je rejoins les quelques personnes qui t'ont répondue dans les derniers messages, notamment Ogam.
La situation qu'elle/il évoque te paraît peut-être très éloignée en terme d'accessibilité pour toi, mais il y a peut-être des petits pas que tu peux envisager, en fonction de ta sensibilité et de tes possibilités. Un petit pas, c'est mieux que rien. Si quelque chose te semble être une bonne solution, mais qu'elle est trop coûteuse en énergie, peut-être peux-tu imaginer quel serait le pas précédent, et voir s'il serait réalisable ? Si à un moment donné, se réunissent le fait que tu trouves que ce soit une bonne idée, et le fait que tu te sentes de faire un pas, alors peut-être peux-tu protéger cette idée, et ces petites actions, comme de précieuses pouces, les protéger des idées noires automatiques qui voudraient les balancer d'un revers de main ?
Pour ma part, je suis toujours en dépression, mais j'essaie de m'en sortir.
Le fait d'avoir fait partie d'un groupe de parole m'a beaucoup aidé, le fait d'avoir un accompagnement pluridisciplinaire aussi (psychiatre, psychologue, neuropsychologue).
Tu évoques un environnement toxique. As-tu les moyens de te faire héberger en dehors de ton contexte actuel, dans un environnement sain ? ne serait-ce que pour quelques jours, pour faire un petit pas ? Si ce n'est pas le cas, as-tu envisagé le fait de faire un séjour, même court dans un hopital psychiatrique ? Si cela t'effraie, voici quelques pistes que j'ai glané pour moi-même car j'ai envisagé cette option (je n'en ai finalement pas eut besoin). Il faut se renseigner, mais il y a peut-être autour de chez toi (comme c'est le cas autour de chez moi) un ou des hôpitaux ou des cliniques qui proposent des formes légères d'hospitalisation, en particulier si il y a un diagnostique d'autisme déjà posé (ils peuvent même parfois aider à accélérer une procédure diagnostique si il y a des doutes évoqués, que la situation est urgente et que le diag pourrait favoriser un meilleurs accompagnement), il y a notamment des ateliers et des activités pour rythmer les journées et également permettre, à son rythme de se reposer et regagner de l'énergie. J'ai discuté avec un ami dont le frère est également diagnostiqué autiste sans déficience et qui a effectué un séjour de 2 semaines sous la forme que j'ai évoqué, pour s'extirper de son contexte familial qui était dans l'incompréhension et dans un rapport toxique avec lui. Ce recul lui a permis d'envisager ensuite d'autres formes d'accompagnement et de faire des petits pas. Sa situation avec sa famille n'est pas réglée, mais en revanche il semble avoir réussi à faire respecter son espace et il est accompagné par des spécialistes dans un parcours de soin.
J'espère que cela pourra te servir et/ou t'inspirer.
Autiste sans déficience - diagnostic (équipe pluridisciplinaire) délivré le 13 octobre 2021
HPI
Troubles anxio-dépressifs
HPI
Troubles anxio-dépressifs
-
- Occasionnel
- Messages : 23
- Enregistré le : lundi 1 août 2022 à 0:38
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Oui. La possibilité d'être hébergé chez un(e) cousin(e) était envisageable, par le biais de ma mère. Néanmoins, mon "père" a retorqué cette hypothèse, en disant : "Pourquoi vouloir habiter chez eux ? Ils ont également des problèmes"... Au fil du temps, cette idée est rapidement tombée aux oubliettes.Arshi a écrit : ↑vendredi 12 août 2022 à 2:51 Laini, j'ai également eut plusieurs expériences négatives avec SOS amitié, ainsi que d'autres lignes d'écoutes. Ce n'est clairement pas facile à vivre, je te comprends.
Je rejoins les quelques personnes qui t'ont répondue dans les derniers messages, notamment Ogam.
La situation qu'elle/il évoque te paraît peut-être très éloignée en terme d'accessibilité pour toi, mais il y a peut-être des petits pas que tu peux envisager, en fonction de ta sensibilité et de tes possibilités. Un petit pas, c'est mieux que rien. Si quelque chose te semble être une bonne solution, mais qu'elle est trop coûteuse en énergie, peut-être peux-tu imaginer quel serait le pas précédent, et voir s'il serait réalisable ? Si à un moment donné, se réunissent le fait que tu trouves que ce soit une bonne idée, et le fait que tu te sentes de faire un pas, alors peut-être peux-tu protéger cette idée, et ces petites actions, comme de précieuses pouces, les protéger des idées noires automatiques qui voudraient les balancer d'un revers de main ?
Pour ma part, je suis toujours en dépression, mais j'essaie de m'en sortir.
Le fait d'avoir fait partie d'un groupe de parole m'a beaucoup aidé, le fait d'avoir un accompagnement pluridisciplinaire aussi (psychiatre, psychologue, neuropsychologue).
Tu évoques un environnement toxique. As-tu les moyens de te faire héberger en dehors de ton contexte actuel, dans un environnement sain ? ne serait-ce que pour quelques jours, pour faire un petit pas ? Si ce n'est pas le cas, as-tu envisagé le fait de faire un séjour, même court dans un hopital psychiatrique ? Si cela t'effraie, voici quelques pistes que j'ai glané pour moi-même car j'ai envisagé cette option (je n'en ai finalement pas eut besoin). Il faut se renseigner, mais il y a peut-être autour de chez toi (comme c'est le cas autour de chez moi) un ou des hôpitaux ou des cliniques qui proposent des formes légères d'hospitalisation, en particulier si il y a un diagnostique d'autisme déjà posé (ils peuvent même parfois aider à accélérer une procédure diagnostique si il y a des doutes évoqués, que la situation est urgente et que le diag pourrait favoriser un meilleurs accompagnement), il y a notamment des ateliers et des activités pour rythmer les journées et également permettre, à son rythme de se reposer et regagner de l'énergie. J'ai discuté avec un ami dont le frère est également diagnostiqué autiste sans déficience et qui a effectué un séjour de 2 semaines sous la forme que j'ai évoqué, pour s'extirper de son contexte familial qui était dans l'incompréhension et dans un rapport toxique avec lui. Ce recul lui a permis d'envisager ensuite d'autres formes d'accompagnement et de faire des petits pas. Sa situation avec sa famille n'est pas réglée, mais en revanche il semble avoir réussi à faire respecter son espace et il est accompagné par des spécialistes dans un parcours de soin.
J'espère que cela pourra te servir et/ou t'inspirer.
Au départ, j'ai sérieusement songé à vouloir être interné, quant à mes interrogations et inquiétudes, vis-à-vis de ma stabilité mentale. Finalement, j'ai changé d'avis. L'atmosphère inconnue et lugubre d'un hôpital psychiatrique serait très néfaste pour moi. Je perdrais alors mes repaires. Je serais privé de ma routine habituelle. Je suis apeuré, rien qu'à l'idée d'y penser. Selon moi, c'est une mauvaise idée.
Dans l'immédiat, je pense surtout avoir besoin d'une écoute attentive, pour ensuite qu'une sorte d'amitié se forge.
Peut-être, est-ce dû à un manque d'affection ? Ce qui explique, d'une certaine manière, mon obsession de vouloir à tout prix des ami(e)s, afin d'imiter les autres ? Je l'ignore.
Diagnostic TSA partiellement établi, continuité de la procédure.
-
- Occasionnel
- Messages : 23
- Enregistré le : lundi 1 août 2022 à 0:38
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
En l'état actuel des choses, je suis sûr d'une chose, d'être une mauvaise personne.
Je n'aurais jamais dû exister.
Ma vie future risque d'être désastreuse.
Mon existence fut toujours ainsi, depuis le début.
Je n'aurais jamais dû exister.
Ma vie future risque d'être désastreuse.
Mon existence fut toujours ainsi, depuis le début.
Diagnostic TSA partiellement établi, continuité de la procédure.
-
- Modérateur
- Messages : 41262
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
S.O.S Amitié ne concerne pas les personnes qui songent au suicide, et ce ne sont que des bénévoles.Laini a écrit : ↑jeudi 11 août 2022 à 23:21Je suis déjà passé par l'intermédiaire de S.O.S Amitié, en Octobre 2021. Néanmoins, ce service m'a été complètement inutile.Tugdual a écrit : ↑jeudi 11 août 2022 à 20:57 Au risque de paraitre insistant, va voir ce genre de liens, en particulier le 31 14...
Le 3114 concerne spécifiquement le suicide, et ce sont des professionnels.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Prolifique
- Messages : 1814
- Enregistré le : mardi 3 mai 2016 à 16:35
- Localisation : CILAOS
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Le bug semble bien un noyau de culpabilité... Pourquoi une vie condamnée par la culpabilité, échec de répondre aux attentes (de qui?)... etc...
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
le reste c'est 100 intérêts
-
- Passionné
- Messages : 335
- Enregistré le : vendredi 30 avril 2021 à 8:45
- Localisation : massif central
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
_____________
Modifié en dernier par Tree le dimanche 21 août 2022 à 10:47, modifié 1 fois.
diagnostiqué Asperger
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: Envies suicidaires (suicide) ...
Une fois, j'avais posé la question sur ce sujet de s'il était "nécessaire" d'être dépressif ou d'avoir une pathologie psychiatrique pour réellement et profondément songer à la mort et au suicide... En gros, s'il était possible de le vouloir ou d'y penser en étant tout à fait lucide et tout à fait calme et avec une vie très saine etc.
Aujourd'hui, je peux vous confirmer qu'on peut y penser de manière très profonde sans aller spécialement mal pour autant et même quand tout va plus ou moins bien dans notre vie...
Aujourd'hui, je peux vous confirmer qu'on peut y penser de manière très profonde sans aller spécialement mal pour autant et même quand tout va plus ou moins bien dans notre vie...
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks