Je ne peux pas être d'accord avec ça, puisqu'il est désormais prouvédcaius a écrit :Les faux souvenirs, je persiste à dire que c'est souvent un épouvantail utilisé pour faire taire les victimes de violence, cf mon post d'au-dessus.
qu'on peut créer des faux souvenirs avec un travail de suggestion,
et que c'est cohérent avec ce qu'on connait de notre mémoire, pour
laquelle chaque rappel de souvenir est un travail de reconstruction.
L'essor dans les années 80 des thérapies de la mémoire retrouvée
aux USA a eu des conséquences dramatiques, et a été étudié : La conclusion qu'on peut tirer de tout ça est qu'on ne peut compter
sur la véracité de souvenirs qui resurgissent lors d'une thérapie :
La réponse du psy a écrit : De nombreuses méthodes, mais aussi des modalités de communications anodines et
quotidiennes peuvent créer de faux souvenirs, ou « contaminer » les vrais souvenirs
avec de l’imaginaire. Il n’y a pas lieu de s’en inquiéter et c’est même parfaitement
physiologique, notre esprit donne ainsi un sens et une cohérence à notre vécu.
Il est impossible de distinguer ce qui provient de l’empreinte mnésique réelle ou des
capacités de notre esprit qui réinterprète et reconstitue sans cesse notre mémoire
autobiographique.
Ainsi des souvenirs qui « reviennent » pendant une thérapie, notamment en état de
conscience particulier, peuvent éventuellement être vrais, mais peuvent tout aussi
bien être faux. Ils n’ont donc pas de valeur médico-légale et il convient de rester
prudent sur ce point. D’un point de vue médical, la question est autre. Toute
personne en souffrance se devraient d’être attentive et d’aller voir -notamment pour
tout problème relatif à des « mauvais souvenirs » au sens large (histoire difficile,
traumatismes subis etc.)- un thérapeute diplômé, qualifié et compétent [...]
[...]
Il faut garder en mémoire qu’en thérapie, l’origine des souvenirs n’a qu’une importance
secondaire par rapport à la souffrance qu’ils entraînent chez la personne. Le soignant
n’est pas un enquêteur, son rôle est de soulager. Ces phénomènes mnésiques, peuvent
être utilisés, conjointement par le patient et en lien avec un thérapeute de confiance,
pour être apaisés.