Le sentiment de ne pas être aimé(e)
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Au collège j'étais toujours la cinquième roue du carrosse dans un petit groupe de filles (j'ose même pas dire "amies", parce que je n'avais pas grand chose en commun avec elles, et j'ai totalement perdu contact). J'ai pas mal connu de périodes de rejet aussi, mais la dernière en date c'est moi qui l'ai provoquée et les gens sont venus vers moi après, alors je l'ai bien vécu
Il y a aussi un facteur qui joue énormément : quand dans le groupe il y a quelqu'un encore plus susceptible d'être rejetée que moi. C'est horrible à dire, mais à chaque fois qu'il y avait "pire que moi", j'arrivais à m'intégrer, parce que la méfiance du groupe se concentrait sur une seule personne... peut-être que du coup ça les faisait relativiser sur mes propres bizarreries. J'ai essayé d'être proche de la personne en question par solidarité (parce que merde, c'est horrible d'être la bête noire d'un groupe), mais j'ai laissé tomber parce que c'est très très dur à gérer tant on est différentes dans notre façon d'être.
J'ai jamais eu beaucoup d'amis, mais j'ai tendance à penser que ça vient de moi : je ne sais pas comment on fait. Comment on passe de "je t'aime bien ,c'est sympa de discuter avec toi" à "ça te dirait qu'on se fasse une petite soirée films ou qu'on aille boire un verre un de ces quatre?" J'ai l'impression d'être souvent exclue de ce genre de choses, par exemple quand tout le monde va boire un verre après les cours, ou s'organise des petites soirées... je suis au courant, mais je sais que ce serait mal venu de m'incruster (et puis j'ai du mal à gérer ce genre de moments de toute façon alors j'en ai pas vraiment envie, ça me vexe juste un peu de ne jamais être invitée).
Ou alors je ne comprends pas les signaux quand je peux participer
La dernière fois que je suis passée de simple connaissance à amie avec quelqu'un, c'est elle qui me l'a clairement formulé (en demandant à ce qu'on passe plus temps ensemble), mais avant ça j'imaginais pas qu'on pouvait être vraiment amies.
Je crois qu'inconsciemment, je n'aime pas suffisamment le contact avec les autres pour envoyer des signaux positifs. Et que je ne sais pas comment envoyer des signaux positifs quand j'en ai envie
Il y a aussi un facteur qui joue énormément : quand dans le groupe il y a quelqu'un encore plus susceptible d'être rejetée que moi. C'est horrible à dire, mais à chaque fois qu'il y avait "pire que moi", j'arrivais à m'intégrer, parce que la méfiance du groupe se concentrait sur une seule personne... peut-être que du coup ça les faisait relativiser sur mes propres bizarreries. J'ai essayé d'être proche de la personne en question par solidarité (parce que merde, c'est horrible d'être la bête noire d'un groupe), mais j'ai laissé tomber parce que c'est très très dur à gérer tant on est différentes dans notre façon d'être.
J'ai jamais eu beaucoup d'amis, mais j'ai tendance à penser que ça vient de moi : je ne sais pas comment on fait. Comment on passe de "je t'aime bien ,c'est sympa de discuter avec toi" à "ça te dirait qu'on se fasse une petite soirée films ou qu'on aille boire un verre un de ces quatre?" J'ai l'impression d'être souvent exclue de ce genre de choses, par exemple quand tout le monde va boire un verre après les cours, ou s'organise des petites soirées... je suis au courant, mais je sais que ce serait mal venu de m'incruster (et puis j'ai du mal à gérer ce genre de moments de toute façon alors j'en ai pas vraiment envie, ça me vexe juste un peu de ne jamais être invitée).
Ou alors je ne comprends pas les signaux quand je peux participer
La dernière fois que je suis passée de simple connaissance à amie avec quelqu'un, c'est elle qui me l'a clairement formulé (en demandant à ce qu'on passe plus temps ensemble), mais avant ça j'imaginais pas qu'on pouvait être vraiment amies.
Je crois qu'inconsciemment, je n'aime pas suffisamment le contact avec les autres pour envoyer des signaux positifs. Et que je ne sais pas comment envoyer des signaux positifs quand j'en ai envie
Pas diag - premier RDV le 7 mars
"T'es tombé de ton chariot, en chantant le Notre Père - T'y croyais dur comme fer, avant de toucher terre
Noyé dans un ruisseau, obligé de te taire - Ta cariole, et tes chevaux, t'ont laissé seul derrière"
"T'es tombé de ton chariot, en chantant le Notre Père - T'y croyais dur comme fer, avant de toucher terre
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Incroyable comme ça me parle, tous vos ressentis... !
En classe de sport, pareil: pris en dernier...
Y a que quand y a pire que moi que ça va...
(Du coup, ça craint un max pour l'autre, mais faut bien profiter... !^^)
Enfin, mes deux dernières années de sport en lycée pro, en sport j'assurais je crois le mieux...
(Ma mère connaissait la sœur de la prof, et je n'ai pas manqué de l'faire savoir... !^^)
Après, ça dépendait en quoi, parce que niveau badmington de mes deux, j'étais nul, je crois... : je sais plus...
Par-contre en course... "J'étais l'meilleur... !"
En même temps, quand t'enchaîne 2 heures de Judo par-ci, 2 heures de Boxe par-là... : le sport, surtout qu'on n'avait ni piscine, ni escalade... : c'est de la "Gnognotte"... !
Très bonne ambiance, niveau CAP Ferro, avec la quasi-unanimité des camarades de toute la "promotion" déjà... !
(Même si c'était pourri sur presque tout l'reste... !)
Non, le pire, pour moi, c'était en Service Civique... : on m'invitait tout l'temps à faire un "Débriefing" entre collègues...
(Comprenez, entre moi, garçon, et toutes les autres, des filles... toutes des étrangères de 19/20 ans... sauf après une Française du même âge qui s'est rajoutée... !^^)
Je dis: "le pire... et la fille dont j'étais amoureux (et que j'aimais... ) m'a quand-même offert du thé de son Pays...
(Sous le prétexte du "On n'sait jamais: étant collègues, il est possible que nous devions nous contacter... : urgences, etc... " j'ai réussi à obtenir son numéro de téléphone... et j'ai son adresse mail, et son adresse postale, que j'ai obtenu via le secrétariat de notre ancien employeur, et avec l'accord spontané de cette fille... : il eût été difficile de la communiquer en Anglais, ne maîtrisant, peut-être d'ailleurs ni l'un ni l'autre, assez pour être sûr de son coup... Arobase, point... et même les lettres... et je ne parle même pas de la prononciation... plus la communication en Français... Bref... !^^)
Bref, j'éprouve des sentiments mitigés, en repensant à mon Service Civique, et c'est là tout l'intérêt de la chose, justement... !
(La polémique... )
Un soir, elles voulaient se faire un film dans le foyer d'en-face...
J'ai demandé au responsable de notre foyer d'intervenir, parce que j'étais motivé aussi pour aller avec elles mâter un film...
En fait, contrairement à ce que je croyais, ce n'était même pas à moi de garder le foyer...
C'était à une autre fille...
Je crois que c'est à partir de là que la fille du même prénom, très sociable, m'a paru tout-à-fait odieuse, abjecte... !
On a vérifié sur le tableau de bord, et en effet j'avais raison... : énervée, cette jeune collègue (Elles avaient toutes 3 ans de moins que moi... ) me fait, suite à l'intervention du responsable de notre foyer: "Tu vois... ? On s'est arrangés... ! pour toi... "
(Alors qu'en fait, finalement, s'il était arrivé quelque chose, j'aurais été tranquillement regarder le film ave elles dans le foyer d'en-face... : j'aurais été disculpé, et c'est cette autre fille qui aurait légalement "trinqué"... !)
^^
Que j'me souvienne, d'ailleurs à cette occasion ou à une autre après... : je n'sais plus exactement... finalement, tout le Monde s'est débiné... les unes après les autres...
(La fille dont j'étais amoureux la dernière, peut-être... en prétextant que "Il est tard... !" Demain, je travaille... alors que, bien sûr, le lendemain était son jour de congé... (et le pire, c'est que je le savais... mais j'ai quand-même été vérifier quand elle est partie se coucher... !^^)
J'exècre toute cette hypocrisie... et je ne leur laisserai plus aucun répit, parce que, de ce point de vue-là, je peux comprendre que nos avis divergent, mais s'il y a bien une saloperie que je ne supporte pas, c'est qu'on me prenne pour un con... !
Depuis, elle me fuit comme la peste, la fille très sociable, (mais même l'une et l'autre, j'ai bien l'impression... ) même au téléphone, affichant une gêne énorme (et surtout énormément flagrante, et je ne parle pas ici de mes points de vue politiques et moraux, mais c'est ça son problème avec moi)... !
Il m'a semblé avoir vu cette fille dont j'étais amoureux faire son jogging, à un moment-donné tourner clairement dans ma direction, et je pense que quand elle m'a vu et reconnu, elle est partie dans une direction totalement différente... : je n'sais pas laquelle... ! (J'étais resté caché, je n'sais plus... !)
^^
Aujourd'hui, dans ma tête, la seule et unique raison que je trouverai à faire du sport (et ça m'énerve, parce que d'un côté, c'est bien le jogging, même si c'est pas comme dans les sports de combat où on fait largement pire que ça et où ça passe pour de la "broutille"... faudrait en faire régulièrement pour garder la forme et être performant... mais je n'ai pas cette motivation, en fait... et ça, ça m'énerve... !)
Juste les faire chier, toutes, en les rattrapant... pour simplement leur mettre la "pâtée"... parce que ça devient insultant et saoûlant, à force de se faire exclure par ces gens-là... !
J'attends le jour où une situation d'urgence, genre une guerre, nous obligera (surtout elles... !) à devenir plus "collaboratifs" par nécessité... !
Je pense (du moins, j'espère... !) que là, on me fera Confiance... !
En classe de sport, pareil: pris en dernier...
Y a que quand y a pire que moi que ça va...
(Du coup, ça craint un max pour l'autre, mais faut bien profiter... !^^)
Enfin, mes deux dernières années de sport en lycée pro, en sport j'assurais je crois le mieux...
(Ma mère connaissait la sœur de la prof, et je n'ai pas manqué de l'faire savoir... !^^)
Après, ça dépendait en quoi, parce que niveau badmington de mes deux, j'étais nul, je crois... : je sais plus...
Par-contre en course... "J'étais l'meilleur... !"
En même temps, quand t'enchaîne 2 heures de Judo par-ci, 2 heures de Boxe par-là... : le sport, surtout qu'on n'avait ni piscine, ni escalade... : c'est de la "Gnognotte"... !
Très bonne ambiance, niveau CAP Ferro, avec la quasi-unanimité des camarades de toute la "promotion" déjà... !
(Même si c'était pourri sur presque tout l'reste... !)
Non, le pire, pour moi, c'était en Service Civique... : on m'invitait tout l'temps à faire un "Débriefing" entre collègues...
(Comprenez, entre moi, garçon, et toutes les autres, des filles... toutes des étrangères de 19/20 ans... sauf après une Française du même âge qui s'est rajoutée... !^^)
Je dis: "le pire... et la fille dont j'étais amoureux (et que j'aimais... ) m'a quand-même offert du thé de son Pays...
(Sous le prétexte du "On n'sait jamais: étant collègues, il est possible que nous devions nous contacter... : urgences, etc... " j'ai réussi à obtenir son numéro de téléphone... et j'ai son adresse mail, et son adresse postale, que j'ai obtenu via le secrétariat de notre ancien employeur, et avec l'accord spontané de cette fille... : il eût été difficile de la communiquer en Anglais, ne maîtrisant, peut-être d'ailleurs ni l'un ni l'autre, assez pour être sûr de son coup... Arobase, point... et même les lettres... et je ne parle même pas de la prononciation... plus la communication en Français... Bref... !^^)
Bref, j'éprouve des sentiments mitigés, en repensant à mon Service Civique, et c'est là tout l'intérêt de la chose, justement... !
(La polémique... )
Un soir, elles voulaient se faire un film dans le foyer d'en-face...
J'ai demandé au responsable de notre foyer d'intervenir, parce que j'étais motivé aussi pour aller avec elles mâter un film...
En fait, contrairement à ce que je croyais, ce n'était même pas à moi de garder le foyer...
C'était à une autre fille...
Je crois que c'est à partir de là que la fille du même prénom, très sociable, m'a paru tout-à-fait odieuse, abjecte... !
On a vérifié sur le tableau de bord, et en effet j'avais raison... : énervée, cette jeune collègue (Elles avaient toutes 3 ans de moins que moi... ) me fait, suite à l'intervention du responsable de notre foyer: "Tu vois... ? On s'est arrangés... ! pour toi... "
(Alors qu'en fait, finalement, s'il était arrivé quelque chose, j'aurais été tranquillement regarder le film ave elles dans le foyer d'en-face... : j'aurais été disculpé, et c'est cette autre fille qui aurait légalement "trinqué"... !)
^^
Que j'me souvienne, d'ailleurs à cette occasion ou à une autre après... : je n'sais plus exactement... finalement, tout le Monde s'est débiné... les unes après les autres...
(La fille dont j'étais amoureux la dernière, peut-être... en prétextant que "Il est tard... !" Demain, je travaille... alors que, bien sûr, le lendemain était son jour de congé... (et le pire, c'est que je le savais... mais j'ai quand-même été vérifier quand elle est partie se coucher... !^^)
J'exècre toute cette hypocrisie... et je ne leur laisserai plus aucun répit, parce que, de ce point de vue-là, je peux comprendre que nos avis divergent, mais s'il y a bien une saloperie que je ne supporte pas, c'est qu'on me prenne pour un con... !
Depuis, elle me fuit comme la peste, la fille très sociable, (mais même l'une et l'autre, j'ai bien l'impression... ) même au téléphone, affichant une gêne énorme (et surtout énormément flagrante, et je ne parle pas ici de mes points de vue politiques et moraux, mais c'est ça son problème avec moi)... !
Il m'a semblé avoir vu cette fille dont j'étais amoureux faire son jogging, à un moment-donné tourner clairement dans ma direction, et je pense que quand elle m'a vu et reconnu, elle est partie dans une direction totalement différente... : je n'sais pas laquelle... ! (J'étais resté caché, je n'sais plus... !)
^^
Aujourd'hui, dans ma tête, la seule et unique raison que je trouverai à faire du sport (et ça m'énerve, parce que d'un côté, c'est bien le jogging, même si c'est pas comme dans les sports de combat où on fait largement pire que ça et où ça passe pour de la "broutille"... faudrait en faire régulièrement pour garder la forme et être performant... mais je n'ai pas cette motivation, en fait... et ça, ça m'énerve... !)
Juste les faire chier, toutes, en les rattrapant... pour simplement leur mettre la "pâtée"... parce que ça devient insultant et saoûlant, à force de se faire exclure par ces gens-là... !
J'attends le jour où une situation d'urgence, genre une guerre, nous obligera (surtout elles... !) à devenir plus "collaboratifs" par nécessité... !
Je pense (du moins, j'espère... !) que là, on me fera Confiance... !
Syndrome d'Asperger Diagnostiqué
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- Localisation : Sur les hauteurs...
Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Pas diag non plus.
Ce sentiment d'être à part, mise à part (par moi-même sans aucun doute), d'être invisible.
J'ai fait un rêve une fois où j'étais invisible à côté de mon compagnon devant sa famille. C'est là que je me suis dit que je m'effaçais vraiment trop.
Je suis discrète mais en plus de ça, quand on me pose des questions sur moi, je n'ose pas parler de moi. Je trouve que c'est "se mettre avant" et j'ai horreur des personnes du genre "moi je fais ci, moi je fais ça, moi je suis super fort en ça...", et aussi je n'ai pas toujours les mots justes.
Et parfois je vois le désintérêt des gens poindre quand je m'efforce à tenir une réponse cohérente jusqu'au bout... (un peu comme quand on discute avec un parent d'enfant, et qu'il tourne la tête pour voir ce que fait son enfant, et répond à la question du gamin quand il devrait écouter ce que je suis en train de raconter... sauf que souvent il n'y a pas d'enfant, et la personne regarde quand même ailleurs...)
Ce genre d'expérience me fait me taire.
J'ai l'impression d'être inadaptée en quelque circonstance que ce soit, alors souvent je me tais. (Sans pour autant paraître renfrognée, enfin je ne pense pas. J'essaie d'être agréable tout de même )
Et les gens qui m'intéressent sont peu nombreux, mais pour les débusquer il faudrait que j'aie envie d'aller les chercher/prospecter, que je m'ouvre. Et ça, même si ça m'intéresse, ça peut faire mal.
Étant enfant, il était possible de jouer avec les autres enfants, souvent il y avait des activités permettant de se regrouper (jeux de société, jeux dans le jardin, centre aéré, etc.). Maintenant, il faut organiser soi-même des activités et demander à telle ou telle personne si ça peut l'intéresser, avec la possibilité (+ou- fréquente) d'essuyer un refus. Et ça complique pas mal les choses.
Pour ce qui est d'envoyer des signaux positifs ou négatifs, je ne sais pas du tout ce que je renvoie à l'instant T.
Même si, mon compagnon m'a dit que j'étais appréciée, j'ai souvent l'impression de rebuter les gens.
Sans doute dû à mon air "Attention, viens pas me faire du mal toi" (limite insolent), au fait que je parle/développe peu, et aussi quand il y a plusieurs personnes, c'est difficile d'être rigolote, de me lâcher, ce qui n'arrange rien...
C'est exactement ça pour moi aussi.astro a écrit :J'ai souvent ce sentiment. Enfin, pas forcément dans le sens "ne pas être apprécié" mais dans le sens "être invisible". En fait je ne vois pas pourquoi/comment je pourrais intéresser quelqu'un. Mais pareil dans l'autre sens, peu de gens m'intéressent en fait.
Le hic c'est qu'à force de penser ça, eh bien on va de moins en moins vers les autres, et on ose pas non plus aller vers les gens qu'on voudrais connaitre.
Pourtant ma femme m'a déjà dit que j'étais apprécié, mais je ne le conçois vraiment pas, ça m'échappe. Comment peut-on apprécier quelqu'un avec qui on n'a jamais été proche/intime, qui a toujours joué un rôle, qui ne s'est jamais vraiment confié et se contente de relations que je qualifierai de "cordiales" ?
Ce sentiment d'être à part, mise à part (par moi-même sans aucun doute), d'être invisible.
J'ai fait un rêve une fois où j'étais invisible à côté de mon compagnon devant sa famille. C'est là que je me suis dit que je m'effaçais vraiment trop.
Je suis discrète mais en plus de ça, quand on me pose des questions sur moi, je n'ose pas parler de moi. Je trouve que c'est "se mettre avant" et j'ai horreur des personnes du genre "moi je fais ci, moi je fais ça, moi je suis super fort en ça...", et aussi je n'ai pas toujours les mots justes.
Et parfois je vois le désintérêt des gens poindre quand je m'efforce à tenir une réponse cohérente jusqu'au bout... (un peu comme quand on discute avec un parent d'enfant, et qu'il tourne la tête pour voir ce que fait son enfant, et répond à la question du gamin quand il devrait écouter ce que je suis en train de raconter... sauf que souvent il n'y a pas d'enfant, et la personne regarde quand même ailleurs...)
Ce genre d'expérience me fait me taire.
J'ai l'impression d'être inadaptée en quelque circonstance que ce soit, alors souvent je me tais. (Sans pour autant paraître renfrognée, enfin je ne pense pas. J'essaie d'être agréable tout de même )
Et les gens qui m'intéressent sont peu nombreux, mais pour les débusquer il faudrait que j'aie envie d'aller les chercher/prospecter, que je m'ouvre. Et ça, même si ça m'intéresse, ça peut faire mal.
C'est vrai je trouve que ça n'est pas simple.Messy a écrit :J'ai jamais eu beaucoup d'amis, mais j'ai tendance à penser que ça vient de moi : je ne sais pas comment on fait. Comment on passe de "je t'aime bien ,c'est sympa de discuter avec toi" à "ça te dirait qu'on se fasse une petite soirée films ou qu'on aille boire un verre un de ces quatre?" J'ai l'impression d'être souvent exclue de ce genre de choses [...]
Je crois qu'inconsciemment, je n'aime pas suffisamment le contact avec les autres pour envoyer des signaux positifs. Et que je ne sais pas comment envoyer des signaux positifs quand j'en ai envie
Étant enfant, il était possible de jouer avec les autres enfants, souvent il y avait des activités permettant de se regrouper (jeux de société, jeux dans le jardin, centre aéré, etc.). Maintenant, il faut organiser soi-même des activités et demander à telle ou telle personne si ça peut l'intéresser, avec la possibilité (+ou- fréquente) d'essuyer un refus. Et ça complique pas mal les choses.
Pour ce qui est d'envoyer des signaux positifs ou négatifs, je ne sais pas du tout ce que je renvoie à l'instant T.
Même si, mon compagnon m'a dit que j'étais appréciée, j'ai souvent l'impression de rebuter les gens.
Sans doute dû à mon air "Attention, viens pas me faire du mal toi" (limite insolent), au fait que je parle/développe peu, et aussi quand il y a plusieurs personnes, c'est difficile d'être rigolote, de me lâcher, ce qui n'arrange rien...
Inscrite sur liste d'attente du CRA début 2016 (attente prévue : 3 ans)
Diagnostiquée HPI (2012)
HPI confirmée par le CRA en janvier 2018.
Vous avez dit "Bizarre" ?
Diagnostiquée HPI (2012)
HPI confirmée par le CRA en janvier 2018.
Vous avez dit "Bizarre" ?
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- Prolifique
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- Localisation : Bretagne
Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Ah, je ne sais pas ce que je viens faire sur ce sujet, mais je peux peut-être amener un semblant de témoignage.
Je ne me sens ni mal aimé ni rejeté, parce que je n'ai pas envie d'être aimé ou accepté…
J'ai du mal à imaginer ce concept. Je n'ai pas d'amis et ma femme dit que je n'ai aucune empathie.
Ça m'amuse plutôt et je suis très heureux comme ça.
Bien sûr, j'ai besoin de communiquer, d'échanger des idées, voir de me confier, mais j'aime autant le faire sur un forum, avec des gens que ne connais pas physiquement. Cela me suffit.
Un psychologue m'a dit que j'avais peur des gens. Sans doute… Le monde des humains tel que je le connais me semble très compliqué et insécurisant. Je me demande donc comment on peut s'y sentir rejeté. Cela nécessite de se vouloir assimilé. Si on n'y arrive pas et qu'on essaie quand même au point de se sentir rejeté ou mal aimé, c'est que l'on n'est pas bien seul ou que l'on pense nécessaire d'être aimé ?
J'ai du mal avec ces genres de sentiments.
J'ai pourtant des enfants que je pense aimer raisonnablement. Je ne supporterais pas qu'il leur arrive quelque chose, mais cela n'a rien de fusionnel. La complicité intellectuelle ou de leur parcours de vie + le non dit qui est évident me suffisent, il n'y a pas de mots à mettre dessus. Je ne vois les membres de ma famille que très rarement mais nous savons tous que nous pouvons compter les uns sur les autres de façon totale et indéfectible parce que nous nous connaissons et que nous nous respectons. Mais pas besoin de se téléphoner toutes semaines pour ça. Je sais par exemple où habite mon frère depuis une quinzaine d'années mais je n'ai eu qu'une fois l'occasion d'aller le voir. Ça ne nous gêne pas, nous estimons nous aimer normalement, nous ne courons pas après les démonstrations.
Bon, je suis peut-être un peu comme un chien dans un magasin de porcelaine ou un éléphant dans un jeu de quilles ( ), mais ce sujet me plonge dans la perplexité…
Je ne me sens ni mal aimé ni rejeté, parce que je n'ai pas envie d'être aimé ou accepté…
J'ai du mal à imaginer ce concept. Je n'ai pas d'amis et ma femme dit que je n'ai aucune empathie.
Ça m'amuse plutôt et je suis très heureux comme ça.
Bien sûr, j'ai besoin de communiquer, d'échanger des idées, voir de me confier, mais j'aime autant le faire sur un forum, avec des gens que ne connais pas physiquement. Cela me suffit.
Un psychologue m'a dit que j'avais peur des gens. Sans doute… Le monde des humains tel que je le connais me semble très compliqué et insécurisant. Je me demande donc comment on peut s'y sentir rejeté. Cela nécessite de se vouloir assimilé. Si on n'y arrive pas et qu'on essaie quand même au point de se sentir rejeté ou mal aimé, c'est que l'on n'est pas bien seul ou que l'on pense nécessaire d'être aimé ?
J'ai du mal avec ces genres de sentiments.
J'ai pourtant des enfants que je pense aimer raisonnablement. Je ne supporterais pas qu'il leur arrive quelque chose, mais cela n'a rien de fusionnel. La complicité intellectuelle ou de leur parcours de vie + le non dit qui est évident me suffisent, il n'y a pas de mots à mettre dessus. Je ne vois les membres de ma famille que très rarement mais nous savons tous que nous pouvons compter les uns sur les autres de façon totale et indéfectible parce que nous nous connaissons et que nous nous respectons. Mais pas besoin de se téléphoner toutes semaines pour ça. Je sais par exemple où habite mon frère depuis une quinzaine d'années mais je n'ai eu qu'une fois l'occasion d'aller le voir. Ça ne nous gêne pas, nous estimons nous aimer normalement, nous ne courons pas après les démonstrations.
Bon, je suis peut-être un peu comme un chien dans un magasin de porcelaine ou un éléphant dans un jeu de quilles ( ), mais ce sujet me plonge dans la perplexité…
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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- Prolifique
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- Localisation : Bretagne
Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Ce fil semble s'être arrêté. J'espère ne pas en être la cause avec mes réflexions d'ours au fond de sa caverne !
Je suis un mec plutôt sympa avec des activités à l'extérieur et auquel les voisins n'hésitent pas à demander un service. Simplement ça ne va jamais plus loin car je ne sais pas avoir de discussion avec eux et que je fuis les regroupements, fêtes, etc.
Désolé pour ces messages à contre courant, j'espère ne pas avoir brisé le fil de la discussion.
Je m'éclipse sur la pointe des pieds...
Je suis un mec plutôt sympa avec des activités à l'extérieur et auquel les voisins n'hésitent pas à demander un service. Simplement ça ne va jamais plus loin car je ne sais pas avoir de discussion avec eux et que je fuis les regroupements, fêtes, etc.
Désolé pour ces messages à contre courant, j'espère ne pas avoir brisé le fil de la discussion.
Je m'éclipse sur la pointe des pieds...
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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- Prolifique
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- Localisation : Pays de la Loire
Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Spoiler : :
" Etre différent, c'est normal ! "
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
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- Prolifique
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- Enregistré le : samedi 12 décembre 2015 à 16:38
Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
"on dirait que tu ne m'aimes pas, tu es enveloppé dans ton indifférence. Tu ne t'investis ni dans les projets de vacances ou de voyage, ni dans notre chez nous, ni dans les fêtes ou les sorties. Tu ne veux jamais bouger. Tu traverses le temps avec tes routines immuables. Tu ne souris que quand tu fais tes jeux ou que tu regardes tes films ou lis tes bd, tes revues et tes bouquins. Ton intelligence n'est en service que pour tes hobbies. Tu ne bricoles jamais rien pour améliorer notre quotidien. Tu ne prend jamais l'initiative des câlins et des bisous , tu n'invite jamais tes amis. On dirait que le monde t'emm****(t'ennuie)
Nous ne partageons plus rien en dehors de tes passions. Tu vis dans un monde imaginaire, tu ne me vois plus."
(Résumé des réflexions de mon ex, 1 mois avant son départ)
J'ai plutôt l'impression de ne pas aimer plutôt que de ne pas être aimé. Mais n'est-ce pas normal si les personnes les plus proches me perçoivent comme ça qu'elles baissent les bras n'ayant pas de retour d'amour adapté* (intelligible) ?
* Cabrel "billet retour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour."
Nous ne partageons plus rien en dehors de tes passions. Tu vis dans un monde imaginaire, tu ne me vois plus."
(Résumé des réflexions de mon ex, 1 mois avant son départ)
J'ai plutôt l'impression de ne pas aimer plutôt que de ne pas être aimé. Mais n'est-ce pas normal si les personnes les plus proches me perçoivent comme ça qu'elles baissent les bras n'ayant pas de retour d'amour adapté* (intelligible) ?
* Cabrel "billet retour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour."
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Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
@Daredevil
Aimer est rare, très rare.
Etre aimé peut être plus fréquent, beaucoup plus fréquent. Il suffit de faire ce qu'il faut. Ce que les gens attendent de toi.
Que préfères-tu comme sentiment ?
Aimer est rare, très rare.
Etre aimé peut être plus fréquent, beaucoup plus fréquent. Il suffit de faire ce qu'il faut. Ce que les gens attendent de toi.
Que préfères-tu comme sentiment ?
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HPI, diagnostiquée Asperger en janvier 2016
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
aimer.budakesi a écrit :@Daredevil
Aimer est rare, très rare.
Etre aimé peut être plus fréquent, beaucoup plus fréquent. Il suffit de faire ce qu'il faut. Ce que les gens attendent de toi.
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Je suis rassurée.
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Déjà, si on pouvait être compris, ce serait vraiment TOP... !
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Ouch !
Je reçois en pleine figure ce que tu écris, Daredevil !
C'est exactement le discours que j'entends de ma femme... Mais pour l'instant, elle me supporte. Mais je sais bien qu'elle est malheureuse, elle me le dit. Mais tant qu'elle reste avec moi c'est qu'elle doit trouver que c'est mieux que d'être seule.
J'ajouterai qu'elle me reproche en plus mon manque d'empathie.
C'est aussi pour cela que je trouve important de faire un diagnostic...
Je reçois en pleine figure ce que tu écris, Daredevil !
C'est exactement le discours que j'entends de ma femme... Mais pour l'instant, elle me supporte. Mais je sais bien qu'elle est malheureuse, elle me le dit. Mais tant qu'elle reste avec moi c'est qu'elle doit trouver que c'est mieux que d'être seule.
J'ajouterai qu'elle me reproche en plus mon manque d'empathie.
C'est aussi pour cela que je trouve important de faire un diagnostic...
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
je fais des efforts mais je crains que ça ne prenne la même tournure avec mon amie.Autiste ou surdoué ? a écrit :Ouch !
Je reçois en pleine figure ce que tu écris, Daredevil !
C'est exactement le discours que j'entends de ma femme... Mais pour l'instant, elle me supporte. Mais je sais bien qu'elle est malheureuse, elle me le dit. Mais tant qu'elle reste avec moi c'est qu'elle doit trouver que c'est mieux que d'être seule.
J'ajouterai qu'elle me reproche en plus mon manque d'empathie.
C'est aussi pour cela que je trouve important de faire un diagnostic...
une autre peur : un diag. voudrait aussi dire que le changement ne sera pas spectaculaire. Ma nature serait figée, donc malgré les efforts et même si je ne suis pas sur la pente, la progression dans l'ouverture vers elle et les autres sera limitée.
Le changement d'image de la personne est-il important pour les proches quand le diag. est posé ?
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
Peut-être aide-t-il à comprendre, à accepter ?... Je crois que cela donnera plus d'abnégation à ma femme pour me supporter si un diagnostic est posé. C'est déjà beaucoup, cela pourrait inverser la spirale...Le changement d'image de la personne est-il important pour les proches quand le diag. est posé ?
Quand on demande de grands besoins d'isolements à une personne qui ne sait pas être seule, quand elle essaie de faire des efforts pour te laisser tranquille, ça revient par tous les bouts et c'est encore pire. Je me suis aménagé un bureau tout au bout de l'étage au dessus du garage, avec deux portes les unes derrières les autres, mais c'est difficile d'y passer des journées entières sans non plus lui faire trop de peine...
Le diag ne fige pas la personne dans ce qu'elle est mais peut modifier (un peu) le regard de son entourage.un diag. voudrait aussi dire que le changement ne sera pas spectaculaire. Ma nature serait figée,
Pour évoluer il y a les possibilités, les ressources que l'on peut mettre en œuvre, mais aussi l'envie. J'ai passé ma vie à faire des efforts pour m'intégrer un tant soit peu dans mon entourage, ma vie semble normale et ce ne sont que quelques points qui me créent des grosses anxiétés fatigantes, le reste s'est un peu nivelé. j'avais un travail à domicile, qui me mettait à l'abri, mais que mon épouse trouvait envahissant. Maintenant que je suis en retraite, elle aimerait me retrouver, m'avoir pour elle toute seule, (me manger ?). Alors que moi je voudrais "poser mes valises", arrêter de faire semblant, retourner au fond ma grotte, dans ma bulle, sous ma casserole (Anatole) et vivre à mon rythme, à ma façon...
Alors, bien sûr, ça coince.
J'ose croire qu'un diagnostic et du temps permettront de faire tenir tout ça.
Faire tenir : ma femme tient à moi, et moi je tiens à redevenir moi... difficile !
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)
@Daredevil, Autiste ou Surdoué
Spoiler : :
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