L'animalité

[jutana]

Mon fils depuis plusieurs années lorsqu'il est content, mais content tendre/calin, il frotte sa tête contre moi et fait celui qui ronronne

Bon c'est plus rare, il évite maintenant.... Au début c'était marrant mais après ... je ne supportais plus

[-Nora-]

Il m'arrive de faire la même chose
Par contre je ne ronronne pas beaucoup, c'est difficile à faire.

[Cryptobiose]

Message supprimé

[Twi]

"Je pense sincèrement qu’on peut très bien avoir un comportement très bestial, des instincts animaux et des pulsions sauvages sans pour autant se vivre animal. Je pense que c’est ça qui fait toute la différence. Le tronc commun de l’animalité, c’est l’identification. Une identification qui perdure.

Pourquoi qualifier une personne de personne-animale si son animalité ne se limite qu’a japper, griffer, lécher, bondir; ou à ressentir des membres fantômes surnuméraires (sensation de posséder des membres supplémentaires comme une queue, des oreilles sur le dessus de son crâne, des vibrisses, de la fourrure etc.) ou rêver de son corps animal; ou à vouer un culte à la nature, aux arbres et aux petites fleurs ou je-ne-sais-quoi-encore; sans vivre aucun ressentis profonds.

Etre une personne animale, c’est de se vivre ainsi, tout le temps, comme ça, au quotidien. Ce n’est pas une envie ou un jeu, mais une réalité, un besoin, un manque qui peut engendrer de la souffrance. Bien sur, il peut y avoir une variation de l’humanité et de l’animalité chez la personne. Des moments où l’on se sent très humain, d’autres où l’on se sent très animal. Mais, de toute manière, l’identification reste réelle et profonde. Elle a un réel sens pour l’individu.

Je ne comprend pas les personnes qui définissent leur animalité comme étant intégrante à leur existence mais qui sont incapables de parler de celle-ci ou d’expliquer un minimum de leurs ressentis. « Bah, je ne sais pas comment définir ça, regarde sur google ». Sauf si personnes sont timides ou ont des difficultés d’élocution, je doute qu’elles puissent s’identifier, se ressentir et se vivre réellement en tant que personnes-animaux. Avoir un simple « côté animal » qui, en plus, se résumerai à de la violence prise pour de la sauvagerie ou de la bestialité, ce n’est pas ça être animal.

Bien sur, il est normal de faire des erreurs. On en fait tous. On peut se tromper en découvrant notre animalité. On peut penser, à tord, qu’elle nous pousse à être agressif ou féroce. Mais, après coup, si cette animalité est si importante à nos yeux, notre regard sur celle-ci change, elle devient plus claire, précise et logique.

Cependant, il y a de ces personnes, les « wannabes » comme on dit, qui ne veulent rien savoir ni entendre. Elles se noient dans leurs ramassis de stupidités et se donnent des airs de grands gourous de l’animalité.

Pour ces personnes, j’aimerai préciser qu’être un animal, ce n’est pas être l’une de ces créatures féroces, sages, mystérieuses, ténébreuses, [autres adjectifs cool].
On attribue, parfois à tord, des traits humains aux animaux. Des animaux qui posséderaient des qualités et des défauts typiques de l’Homme. Dans les pays occidentaux, on dit que le la souris est timide, le hibou sage, le renard rusé. La vision métaphorique d’un animal n’est pas un mal mais il en faut beaucoup plus pour considérer cela comme étant notre identité. Pourquoi se prétendre lion en prenant simplement en compte « la rapidité, le courage, la force, la fougue » et oublier la meute, la survie, la nervosité, l’angoisse, la vigilance, le territoire, l’urine, bah tient.

Je ne cherche pas à donner de leçon aux autres. Je comprend que les opinions puissent être divers et variés. Je respecte l’avis de chacun, la vision d’autrui. Et pourtant, parfois, je me dis que s’en est trop.

« Je suis très solitaire, puissant, je mord, j’aime la viande crue, j’adore hurler à la lune comme un loup-garou… Je suis un loup. » Les véritables personnes-loups comprennent de quoi je parle.

« Je suis une petite boule de poils toute mignonne, je fais « nya » et je cours après les mouches… Je suis un chat » Les véritables personnes-chats comprennent de quoi je parle.

Sincèrement, dois-je avoir des remords à n’attribuer aucun crédit aux personnes qui me sortent ça ?

C’est mauvais de sortir de telles âneries. Les gens lisent ce genre d’absurdités, les plus crédules tombent dans le panneau ! et PAF ! Quel hasard, eux aussi ils sont de solitaires-puissants-agressifs carnivores. Et pour continuer dans cette logique, ils sont aussi des loups. Mais, dans le fond, que savent-ils de cet animal ? Que savent-ils de son mode de vie ? De sa manière de se comporter ? De sa façon d’être ?
Et les voilà en train de se noyer dans du pur cliché, des clichés souvent faux qui plus est. A présent, on peut lire sur leur blog « KèèViN / Méék / 13 ààns / L0up ». A la ligne d’en dessous, ils expliquent à quel point ils sont des loups féroces ou des grands félins très violents (car les « wannabes » ne connaissent que les félins et les canidés et oublient tout le reste).

Et ça, ça me gave.

Voila qu’en est ma vision des choses alors que l’identité animale est en train de devenir un phénomène de mode sur certains sites du web francophone."

[Loup]

Vises-tu spécifiquement les personnes ici?
(simplement pour éclaircir un peu)

Etre une personne animale, c’est de se vivre ainsi, tout le temps, comme ça, au quotidien. Ce n’est pas une envie ou un jeu, mais une réalité, un besoin, un manque qui peut engendrer de la souffrance. Bien sur, il peut y avoir une variation de l’humanité et de l’animalité chez la personne. Des moments où l’on se sent très humain, d’autres où l’on se sent très animal. Mais, de toute manière, l’identification reste réelle et profonde. Elle a un réel sens pour l’individu.

Nous sommes d'accord sur ce point.

Parfois tout ça me fait penser à l'autisme d'ailleurs...

[Twi]

Ah non, je ne vise personne ici, ne vous en faites vraiment pas !
C'est juste un petit "coup de gueule" que j'ai envie de faire partager à des personnes sérieuses pour me sentir mieux ! Désolé si j'ai été un peu maladroite ! ^^"

[Loup]

D'accord!
Je n'étais pas sûre du coup!
(tsé, on est autistes ici )

[hapycius]

Bonsoir,

C'est la première fois que j'entends parler de ça et que ça avait un nom... Est ce quelque chose rare ? Ou ça appartient surtout chez les personnes TSA. Pour ma part je me sens loup, un loup noir (aucune idée de la race mais je le reconnais si je tombe dessus en image) et mâle. Parfois il devient blanc quand je l'imagine avec des gens de confiance (ou quand je suis avec des gens de confiance). Avec quelque mimique et comportement, c'est bizarre.
Mais je ne peux pas non plus dire que je suis plus humain ou plus animal, ni que je suis animal, je me sens juste comme ça. En fait je rejoins peut être la vision de suriciole, j'utilise moi aussi le baillement comme un canidé mais je reste depuis que je suis enfant avec le loup. Et comme loup et lilette j'adore sentir en forêt ou en prairie (j'ai de la chance pour ces deux choses dans ma régions, il n'y a que ça ) les odeurs surtout après la pluie, être aux aguets aussi, c'est comme si j'avais mes oreilles et mes pattes de loup.

[Nel Blu]

Whatever

[rebecca]

Moi je suis clairement un jeune tigre gentil.lorsque je m approche des gens, et encore plus dans les rapports affectifs, je dois faire un surreffort constant pour me retenir de mordre , griffer, sauter sur la personne pour jouer, et faire des bruits de bebe tigre.j ai mordu des tas d ex,(pas fort) c est reelement difficile et frustrant j en ai mal aux gencives et aux ongles de ne pouvoir les faire vivre...et personne ne veut jouer comme un bebe tigre alors je me sent tres seule.
J ai lu que loup et d autres ont emis la possibilité d avoir en soi deux animaux alors je vais vous avouer quelquechose de tres intime que j ai mis 40 ans a accepter...je deteste les chats depuis toujours d une maniere tres douteuse et j ai nettement compris il y a10 ans deja que c est parcequ en fait je suis un chat moi meme et que je ne m aime pas. de plus je ne pouvais pas rester chat dans ma famille de fous violents qui tuaient les chats, en trotre .j etait pourtant doux et calin...ca m a tellement perturbé cette histoire que j ai creusé la question et c est tres clair depuis: La vie dure, mes difficultés m ont transformées en tigre tres jeune, j etait un chat par essence avant 3 ans...
je ressent a 100 % wolverine dans sa souffrance et sensations, il etait humain aussi dans le lointain et maintenant est ainsi...et comme lui je sent mes griffes, dents ec ecc qui apparaissent malgré moi et c est dur de me tenir droite , encore plus assise sans bouger alors que j ai toujours envie de me lancer sur les gens et faire des roulades en les griffant comme un tigre....je dois constamment dompter mon tigre et c est dur.le chat reste aussi en moi.

[KoaKao]

J'avais déjà posté sur ce topic, mais je le remonte car déjà que depuis un peu près toute ma vie j'ai baigné dans l'animalité, je me suis toujours senti animal au fond de moi et quand je dit toujours c'est vraiment toujours...
Enfaite si il existerais un "syndrome d'animalité" j'irais me préparé un diagnostique.

C'est intense, j'ai l’impression de pas avoir ma place parmi les humains, comme ci que je m'étais tromper de corps à ma naissance... Comme ci que j'étais d'apparence humaine mais qu'au fond de moi j'ai une âme animal.
C'est étrange j'adore les animaux, ça toujours été l'un de mes plus grands intérêts avec les machines et les sciences naturels, mais il y a deux catégorie vu qu'il y a les animaux qui me fascine et parmi eux il y a mes animaux totems...

Enfaite j’adore les loups et les renards (et autres canidés bien sur, mais particulièrement ces deux là), les félins (surtout à ma période félin), les ursidés et pleins d'autres (cf: le topic des animaux).
Mais même si j'adore les Loups au fond de moi je ne me suis jamais trop considéré comme un loup, ni même un canidé mais plutôt comme un ursidé.
Comme dit sur la première page de ce topic et certainement ailleurs aussi : Je suis un Ours. Ou un ursidé.

En revanche même si un petit peu moment au début je me considérais comme un Ours, depuis et jusqu’à maintenant je me considère pas comme un animal "connue" mais imaginaire que j'ai inventé moi même. Je suis mon propre animal en quelque sorte en imaginant un animal.

Ça, c'est différent de ce que je présente, le terme pour ça est Otherkin, mais ce milieu est un peu spécial, beaucoup de mysticisme, d'ados en recherches d'identité qui s'identifient à des licornes, des dragons... Ça a crée des scissions dans la "communauté" d'ailleurs, et ça ternit grandement l'image des thérianthropes, qui ont préféré adopter le terme de trans-espèce, s'attachant à une origine plus psychologique, et à des animaux réels.
Ici, c'est quelque chose qui est constant, et qu'on ne choisit pas d'ailleurs...

Après relecture, je suis pas du tout d'accord avec ça... Je ne fait pas vraiment partit des "Otherkin", je suis peut-être "thérianthrope" mais en tout cas mon animal n'est pas mystique et je suis encore moins un ados en recherche d’identité (surtout que je suis dedans avant l'adolescence et je le serais toujours à 30 ou 50 ans).
Quand je parle d'un animal imaginaire c'est pas un dragon ou une licorne, c'est l'animal réellement me correspondant le vrai animal en moi même... il est tout à fait réaliste et nullement mystique, malgré qu'il n'existe pas...
Mais à chaque fois que j'y repense je vois que finalement il a, malgré quelques détails, énormément de caractéristique de l'ours (85%) le reste c'est du loup (7%), de l'hominidé (6%), du félidé (1.5%) et le 0.5% restant c'est d'autres animaux...
Donc je peu presque considéré que c'est entièrement un ursidé.
Bon non ma signature et mon avatar ne fait pas du tout d’influence. ^^

Et au faite, il y a des communauté français de d'animalité sur internet ? du style des forum ou des truc du genre ?...