Je parle des catégories du DSM 5, qui introduit les termes de SIB et de NSSI.Aeryn a écrit :Quelle est la pertinence à la base des deux catégories dont tu parles ? Qui les a créé et à quoi sert la distinction pour les personnes qui en sont à l'origine ?
Dans le DSM4, l'automutilation non suicidaire n'existait pas en tant que telle mais seulement en symptôme du trouble de la personnalité limite.
En gros, les différents types d'automutilation ont été vus chacun à partir des troubles des patients, et non globalement. Ainsi,un psychotique qui s'inflige une blessure grave ne relève pas du tout de la même catégorie que l'enfant autiste qui se coince volontairement les doigts dans la porte.
Malheureusement, à mon avis, en partant du trouble pour qualifier le comportement ils ont omis des points communs ou la possibilité d'une manifestation transverse à différentes situations. C'est un peu ce qu'on retrouve dans le DSM5, où l'automutilation a été ajoutée dans les sujets devant être étudiés plus en profondeur. La question n'était pas résolue de savoir s'il fallait en faire un trouble à part entière ou non, les professionnels ont des avis divergents. On remarque tout de même que l'AM se retrouve dans le TPL, la bipolarité, la schizophrénie, le SA... Et dans environ la moitié des cas, sans aucun trouble.
Une substance provoque plus un manque biologique, alors que l'AM renforce le mal-être et la difficulté à gérer les émotions qui sont eux-mêmes causes d'AM.Je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire. Qu'est ce qui serait "l'intermédiaire" dans le cas de l'AM, qu'il n'y aurait pas dans le cas d'usage de substances ?
Dans les deux cas il doit y avoir des conséquences biologiques, environnementales et psychiques, mais pas dans la même proportion.
L'automutilation m'intéresse, mais je fais un rejet de tout ce qui s'approche trop de la biologie. Je suppose que c'est là que le mot "restreint" prend tout son sens.J'avais plutôt en tête le système dopaminergique, mais je vais aller creuser ça. C'est très concret et terre à terre, tout ce qu'il faut pour m'intéresser , mais je conçois que ça ne soit pas le cas pour tout le monde !
(désolée pour ma communication très embrouillée aujourd'hui - je suis malade et fatiguée)