La fessée...
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Re: La fessée...
Je viens d'avoir au téléphone la maman d'un de mes anciens élèves : la seule chose qui lui permette de recharger ses batteries, c'est l'équitation...
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: La fessée...
Pour le moment, Noam n'est pas non plus "fasciné" par les chevaux je dois dire.
Par contre, mon plus vieux chat qui se laisse parfois caresser par lui, ça l'attire un maximum.. J'essaie de batailler avec le papa pour négocier l'arrivée d'un nouveau chaton à la maison. DANS la maison (les grands vivent dehors...), car j'ai l'intime conviction que mon garçon aimerait plus que tout avoir un chat à lui, qui habitué depuis tout petit se laisserait câliner. Les moments ou il caresse les matous sont un moment ou il se pose, manifeste énormément de tendresse et de douceur, un moment qu'il adore (il pose sa tête sur le ventre du chat quand il ronronne).
Je suis de plus en plus impressionnée par ses progrès par contre... Je me suis mise au sport depuis presque 1 mois. Tous les lundi/mercredi soir, je m'en vais vers 20h et revient à une heure ou les enfants dorment (ou pas pour la petite...). Hier soir, il a fondu en larmes, et m'a expliqué qu'il ne voulait pas que j'aille au badmington parce qu'il avait peur que je ne revienne jamais. Ce qui m'a d'abord littéralement explosé le coeur, puis ensuite, mon cerveau a repris le dessus, et j'ai admiré le fait qu'il parvienne désormais à expliquer ce qui le touche, lui fait de la peine ou le met en colère, parce que ça nous permet à nous de réexpliquer, et agir rapidement et à bon escient. On a discuté, fait un énorme câlin, je lui ai expliqué que je revenais chaque soir, et que chaque matin, j'étais là de toute façon. Mais surtout (et c'est ce qui lui a fait plaisir), je lui ai promis qu'aux prochaines vacances, il pourrait m'accompagner pour voir ou c'est, ce qu'on y fait.
Je pense qu'il a besoin de voir ou je suis, et tout le reste, pour visualiser. Et je parie qu'il n'aura plus peur après.
Par contre, mon plus vieux chat qui se laisse parfois caresser par lui, ça l'attire un maximum.. J'essaie de batailler avec le papa pour négocier l'arrivée d'un nouveau chaton à la maison. DANS la maison (les grands vivent dehors...), car j'ai l'intime conviction que mon garçon aimerait plus que tout avoir un chat à lui, qui habitué depuis tout petit se laisserait câliner. Les moments ou il caresse les matous sont un moment ou il se pose, manifeste énormément de tendresse et de douceur, un moment qu'il adore (il pose sa tête sur le ventre du chat quand il ronronne).
Je suis de plus en plus impressionnée par ses progrès par contre... Je me suis mise au sport depuis presque 1 mois. Tous les lundi/mercredi soir, je m'en vais vers 20h et revient à une heure ou les enfants dorment (ou pas pour la petite...). Hier soir, il a fondu en larmes, et m'a expliqué qu'il ne voulait pas que j'aille au badmington parce qu'il avait peur que je ne revienne jamais. Ce qui m'a d'abord littéralement explosé le coeur, puis ensuite, mon cerveau a repris le dessus, et j'ai admiré le fait qu'il parvienne désormais à expliquer ce qui le touche, lui fait de la peine ou le met en colère, parce que ça nous permet à nous de réexpliquer, et agir rapidement et à bon escient. On a discuté, fait un énorme câlin, je lui ai expliqué que je revenais chaque soir, et que chaque matin, j'étais là de toute façon. Mais surtout (et c'est ce qui lui a fait plaisir), je lui ai promis qu'aux prochaines vacances, il pourrait m'accompagner pour voir ou c'est, ce qu'on y fait.
Je pense qu'il a besoin de voir ou je suis, et tout le reste, pour visualiser. Et je parie qu'il n'aura plus peur après.
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: La fessée...
Tit bout...
Et je pense que tu as raison, puis voir que ça te plait l'aidera beaucoup.
C'est important pour un enfant, de savoir que les parents peuvent ne pas être présents à tous les instants, ça les amène à l'autonomie.
Et je pense que tu as raison, puis voir que ça te plait l'aidera beaucoup.
C'est important pour un enfant, de savoir que les parents peuvent ne pas être présents à tous les instants, ça les amène à l'autonomie.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: La fessée...
Je n'ai pas dû souvent être fessé dans mon enfance.
Ça me ferait bizarre de donner une fessée à une personne. Je n'envisage pas de frapper, de blesser.
Ça me ferait bizarre de donner une fessée à une personne. Je n'envisage pas de frapper, de blesser.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: La fessée...
J'ai reçu des fessées enfant (pas beaucoup mais assez pour m'en souvenir). Ce qu'elles ont généré ne furent que rancune tenace et désir de vengeance par sentiment d'injustice, quand bien même les raisons étaient justifiables. J'ai aussi vécu cela comme un affront, une insulte, un manque de respect, avec une forte connotation sexuelle humiliante et quel que soit le sexe de l'adulte qui frappe (frapper les fesses, c'est toucher au territoire privé de l'enfant, c'est une intrusion dans son intimité). Une discussion sérieuse aurait été beaucoup plus efficace pour que j'intègre le fait d'avoir exagéré. Donc totalement contre-productif car je n'ai jamais pardonné.
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Re: La fessée...
Quand j étais petite j'ai été fessée mais je ne comprenais pas pourquoi, je vivais dans la peur de mes parents, j obéissais aux gestes et aux regards de menace à mes parents et dans mes souvenirs, je ne vois rien qui aurait mérité une punition. Ma mère a essayé le martinet car cela lui faisait mal de me gifler mais le martinet de mauvaise qualité perdaient ses lanières alors elle a changée de méthode. Vers 10 ans elle a commencé à me tirait les oreilles et les cheveux, c'était plus simple pour elle. Et je me souviens que vers 11 ou 12 ans, j'ai décidé ne ne plus du tout réagir quand elle me le ferait, je restais totalement impassible sans un mot, sans une larme (je me retenais fortement) en la regardant fixement jusqu'à ce qu'elle arrête. Alors, elle a fini par arrêter définitivement mais je pense que c'est là qu'elle a commencé à me manipuler, à me culpabiliser de choses dont je n'étais, je le sais aujourd'hui pas responsable, beaucoup plus par ses paroles, ses plaintes continuelles. Je suis donc bien sûr totalement opposé à la fessée, je peux comprendre malgré tout que cela peut échapper une fois à un parent qui se sent totalement impuissant face à une situation mais si cela arrive, je pense après qu'il faut réfléchir pour que cela ne se reproduise pas.
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Re: La fessée...
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: La fessée...
complètement contre la fessé, j'ai reçu beaucoup de fessés et de claques étant jeune, comment peut on décider d'user de sa force physique pour porter atteinte physiquement à un enfant? de quel droit?
pour arrêter ce mauvais traitement qu'on m'infligeait, j'ai dis à ma mère que si elle continuait à me mettre des gifles et bien que désormais quand je le considérerait, quand elle aura un mauvais comportement ou de mauvaises paroles, je lui mettrais des gifles à mon tour, elle m'a regardé et quand elle a vu que j'étais très sérieux elle n'a plus jamais lever sa main sur moi, "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse"
pour arrêter ce mauvais traitement qu'on m'infligeait, j'ai dis à ma mère que si elle continuait à me mettre des gifles et bien que désormais quand je le considérerait, quand elle aura un mauvais comportement ou de mauvaises paroles, je lui mettrais des gifles à mon tour, elle m'a regardé et quand elle a vu que j'étais très sérieux elle n'a plus jamais lever sa main sur moi, "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse"
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Re: La fessée...
Je suis d'accord avec Nova.
La fessée n'a jamais rien corrigé en revanche elle ancre des peurs et des problèmes de confiance en soi.
J'ai reçu des fessées très violentes étant enfant de la part de mes parents qui s'y mettaient parfois à deux.
Plus que la douleur c'est la peur qui m'a traumatisée. Non seulement je ne comprenais pas pourquoi ils me la donnait mais j'étais persuadée qu'ils voulaient me tuer.
J'en ai donné trois ou quatre à ma fille avant de comprendre et je le regrette vivement.
Cela-dit, je comprends parfaitement, parce que ça m'est arrivé aussi, qu'un parent soit totalement à bout de nerfs et de ressources face à un certain type d'enfant dont j'étais.
Il est urgent d'arriver aider les parents dans ces situations qu'on vit souvent comme sans issue.
La fessée n'a jamais rien corrigé en revanche elle ancre des peurs et des problèmes de confiance en soi.
J'ai reçu des fessées très violentes étant enfant de la part de mes parents qui s'y mettaient parfois à deux.
Plus que la douleur c'est la peur qui m'a traumatisée. Non seulement je ne comprenais pas pourquoi ils me la donnait mais j'étais persuadée qu'ils voulaient me tuer.
J'en ai donné trois ou quatre à ma fille avant de comprendre et je le regrette vivement.
Cela-dit, je comprends parfaitement, parce que ça m'est arrivé aussi, qu'un parent soit totalement à bout de nerfs et de ressources face à un certain type d'enfant dont j'étais.
Il est urgent d'arriver aider les parents dans ces situations qu'on vit souvent comme sans issue.
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Re: La fessée...
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Re: La fessée...
Je n'ai pas tout lu par ce que j'ai du retard en lecture de tout les postes que j'ai loupé
pour répondre a la question initial du poste, je ne dirais pas que je suis pour ou contre par ce que je pense que ca va au dela de ca. Je m'explique. chawa, tu culpabilise par ce que ta reaction première a la violence de ton fils est ta propre violence et tu vient te "déculpabiliser" ici. mais la vrai question a poser c'est pourquoi ton fils est violent? depuis quand? est ce que a a toujours été comme ca? je dis ca par ce que mon fils vers l'age de Noam a commencé a être violent alors qu'il n'y a pas de violence a la maison. après m’être posé trente six mille questions, j'ai joué la carte du questionnement, un jour il m'a filé une gifle et au lieu de le punir, je lui ai demandé ou tu a appris ca? et la il m'a répondu a l'école, et la j'ai tout compris. lui était soulagé d'avoir été comprit et plus jamais il n'a levé la main sur moi. Il ne faisait que reproduire a la maison ce qu'il subissait a l'école. et en le reproduisant, il voulait vérifier si c'était normal si moi je l'acceptais, il observait mes réactions et apprenait comment faire lui même a l’école lorsqu'on le tapait.
ca m'a aussi fait penser a autre chose. lorsqu'il était bébé, il c'est mis a mordre a un moment quand je lui faisait des bisous, et j'ai compris après observation qu'il ne savait pas faire de bisous et qu'il pensait que mordre était la réponse appropriée vu qu'il ressentait les bisous comme des morsures.
donc fesser un enfant qui a des crises de violences, c'est juste lui confirmer que la violence est toléré et même recommandée. il faudrait au contraire montrer l'exemple, le mode d'emploi a suivre. et surtout vérifier d'où il a apprit ca.
pour répondre a la question initial du poste, je ne dirais pas que je suis pour ou contre par ce que je pense que ca va au dela de ca. Je m'explique. chawa, tu culpabilise par ce que ta reaction première a la violence de ton fils est ta propre violence et tu vient te "déculpabiliser" ici. mais la vrai question a poser c'est pourquoi ton fils est violent? depuis quand? est ce que a a toujours été comme ca? je dis ca par ce que mon fils vers l'age de Noam a commencé a être violent alors qu'il n'y a pas de violence a la maison. après m’être posé trente six mille questions, j'ai joué la carte du questionnement, un jour il m'a filé une gifle et au lieu de le punir, je lui ai demandé ou tu a appris ca? et la il m'a répondu a l'école, et la j'ai tout compris. lui était soulagé d'avoir été comprit et plus jamais il n'a levé la main sur moi. Il ne faisait que reproduire a la maison ce qu'il subissait a l'école. et en le reproduisant, il voulait vérifier si c'était normal si moi je l'acceptais, il observait mes réactions et apprenait comment faire lui même a l’école lorsqu'on le tapait.
ca m'a aussi fait penser a autre chose. lorsqu'il était bébé, il c'est mis a mordre a un moment quand je lui faisait des bisous, et j'ai compris après observation qu'il ne savait pas faire de bisous et qu'il pensait que mordre était la réponse appropriée vu qu'il ressentait les bisous comme des morsures.
donc fesser un enfant qui a des crises de violences, c'est juste lui confirmer que la violence est toléré et même recommandée. il faudrait au contraire montrer l'exemple, le mode d'emploi a suivre. et surtout vérifier d'où il a apprit ca.
Orbite quelque part entre la voie lactée et Orion :Aspie:
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Re: La fessée...
La fessée, ça devrait être réservé aux adultes ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: La fessée...
Je ne sais pas pour la fessée dans le "vrai" sens du terme, mais ce que mes parents appelaient "fessée" s'apparente, aux yeux de la loi, à de la torture, de ce fait, je manque certainement d'objectivité.
Mais abus ou pas abus, autiste ou non, il est important de réfléchir à ce qu'un tel geste enseigne à un enfant.
Frapper un enfant après une bêtise revient à lui dire "Tu as fait quelque chose que je désapprouve, en tant que personne qui t'aime et chargée de ta protection, je suis en droit de te faire du mal."
Dangereuse leçon de vie pour un enfant qui se construit, surtout un enfant asperger, plus vulnérable parce que souvent plus naïf.
Sans parler de l'estime de soi ! De tels gestes fussent-ils reproduits sur un parfait étranger dans la rue me vaudraient de très gros ennuis. Par contre, les reproduire sur son propre enfant est acceptable. L'enfant en conclut que sa valeur est moindre.
Et quelle terreur ! Les aspergers sont souvent très sensible à l'injustice. Les pires souvenirs ne sont pas les accès de violences qui étaient dirigés contre moi, mais ceux auxquels j'ai assisté. Quelle terrible épreuve que de souffrir (ou de voir souffrir) et de ne rien pouvoir faire d'autre que d'attendre que ce soit terminé.
C'est quelque chose que je trouve très dangereux que d'inculquer à une personne que dans certains cas, la souffrance qu'elle endure de la main d'autrui est méritée et qu'elle ne doit en aucun cas chercher à se défendre. Surtout à un enfant autiste.
Je précise que je ne cherche pas à être offensante et je ne veux blesser personne. Mais enfant autiste ou non, le fait de recourir à la violence comme méthode d'éducation me perturbe.
Du coup, pour répondre à ta question Chawacee, j'en garde un traumatisme, moi aussi je connais cette peur de "céder à une pulsion primaire", comme tu disais.
Mais abus ou pas abus, autiste ou non, il est important de réfléchir à ce qu'un tel geste enseigne à un enfant.
Frapper un enfant après une bêtise revient à lui dire "Tu as fait quelque chose que je désapprouve, en tant que personne qui t'aime et chargée de ta protection, je suis en droit de te faire du mal."
Dangereuse leçon de vie pour un enfant qui se construit, surtout un enfant asperger, plus vulnérable parce que souvent plus naïf.
Sans parler de l'estime de soi ! De tels gestes fussent-ils reproduits sur un parfait étranger dans la rue me vaudraient de très gros ennuis. Par contre, les reproduire sur son propre enfant est acceptable. L'enfant en conclut que sa valeur est moindre.
Et quelle terreur ! Les aspergers sont souvent très sensible à l'injustice. Les pires souvenirs ne sont pas les accès de violences qui étaient dirigés contre moi, mais ceux auxquels j'ai assisté. Quelle terrible épreuve que de souffrir (ou de voir souffrir) et de ne rien pouvoir faire d'autre que d'attendre que ce soit terminé.
C'est quelque chose que je trouve très dangereux que d'inculquer à une personne que dans certains cas, la souffrance qu'elle endure de la main d'autrui est méritée et qu'elle ne doit en aucun cas chercher à se défendre. Surtout à un enfant autiste.
Je précise que je ne cherche pas à être offensante et je ne veux blesser personne. Mais enfant autiste ou non, le fait de recourir à la violence comme méthode d'éducation me perturbe.
Du coup, pour répondre à ta question Chawacee, j'en garde un traumatisme, moi aussi je connais cette peur de "céder à une pulsion primaire", comme tu disais.
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Re: La fessée...
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Re: La fessée...
@Pupuce Que penserait tu si une fois ado ton enfant, qui devient assez vigoureux, décidait de te mettre des fessés et des claques et cela totalement arbitrairement quand tu ferais quelque chose qui l'agace profondément?
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