Super, comme dit Kumi_44, il vaut mieux qu'elle soit formée aux TSA, mais normalement oui, car elles prennent en charge nombre d'enfants (en majorité) TSA.
Je comprends absolument que tu aies besoin de digérer ça, et comprends également grandement l'anxiété quant à rencontrer de nouveaux praticiens, auxquels il faudra encore réexpliquer tout. C'est difficile et très anxiogène.Kumi_44 a écrit :Il vaut mieux vérifier même si ça ne me rassure pas d'aller voir un allergologue (encore une nouvelle personne). Je vais devoir travailler sur ma façon de me présenter face à un nouveau médecin.
Sinon, j'ai vu que dans le CHU de ma région, il y a un service transversal en allergologie qui inclue le SAMA. Vu que je pense être dans un cas plus complexe qu'une simple allergie aux pollens (sans discréditer ceux qui en ont, mon mari a des allergies), je vais devoir leur envoyer un mail avec lettre d'adressage. J'ai besoin d'un peu de temps pour digérer tout ça et puis j'ai aussi à gérer la partie gynécologique, ce n'est pas rien.
Sinon la cetirizine, ça a l'air d'aller à part que ça me fait dormir plus profondément la nuit.
Tu as déjà un AH1 et le SAMA, comme l'épilepsie ou le TSA ne se soigne pas non plus , on peut "seulement" en améliorer les symptômes et répercussions autant qu'on le peut... L'AH1 est le traitement de base, il évitera déjà chez toi des réactions cutanées très fortes.
J'espère que les explorations que tu pourras mener quand tu le pourras, écarteront le SAMA. Une connaissance a été diagnostiquée TSA par un médecin qui lui a évoqué le SAMA au vu de ses manifestations physiques. Il est allé au ceremast et le diagnostic a été écarté. Il est "juste" très sensible, avec des allergies spécifiques également.Spoiler :
Si tu as beaucoup d'atteintes digestives, le traitement sera agrémenté d'AH2 (si tu peux les supporter, ce n'est pas mon cas) et d'anti allergique alimentaire, tel que le cromoglycate de sodium.
Le reste est fonction des symptômes. Si on a des douleurs neuropathiques, articulaires et tendineuses très importantes, avec une anxiété très prégnante, on peut avoir un traitement de CBD en prépa magistral. Ne supportant aucun autre anti inflammatoire allopathique, il m'est d'une grande aide.Spoiler :
Dans tous les cas, j'espère que tu pourras avoir de quoi te soulager pour ce qui te créé le plus de désagréments, quelle qu'en soit la cause.Spoiler :
Je suis absolument d'accord avec ton ressenti. Je ne trouve aucune aide dans un suivi psy standard. Il ne me fait que tourner en questionnements incessants, me glissant dans une anxiété prégnante encore plus vivace, comme des rebonds qui ne font que s'autoalimenter.Kumi_44 a écrit :Pour ce qui est du suivi psy (psychologue), j'ai décidé de prendre une pause. J'ai besoin de lâcher prise et de me focaliser sur ce qui me fait du bien. Les suivis avec le psychologue étaient très éprouvant, une pause serait profitable.
Il n'y a pas d'urgence et puis vu que je n'ai pas l'impression d'être dans les caractéristiques d'une dysrégulation émotionnelle selon mes premières lectures, je vais prendre un peu de recul.
J'ai besoin d'une aide concrète, de modus operandi, de modes d'emplois, et chez moi ça passe bien plus par le corps, le concret à mettre en pratique.
Je comprends tout à fait et ça rappelle combien il est important que le praticien connaisse vraiment bien les TSA.Kumi_44 a écrit :J'en ai discuté avec mon orthophoniste et la problématique niveau émotionnelle est surtout mon anxiété (plus forte même en étant TSA) mais le reste n'est pas déconnant. C'est parce que j'ai du mal à savoir que faire de ses émotions et aussi quand l'autre ressent de fortes émotions, je ne sais comment réagir ce qui évoque complètement un TSA non pas une dysrégulation émotionnelle. Donc l'ancien psychologue a confondu beaucoup de choses !
C'est bien que tu aies ton orthophoniste à l'écoute et qui t'aide à démêler tout ça en toi, parce que seule, ce n'est pas évident du tout parfois
ça nous aidera aussi.Kumi_44 a écrit :Ça me donne encore plus envie d'explorer ces études rares pour nous. Ça fait parti de mon avancée sur le rétablissement : être à l'écoute de ses besoins et d'apprendre plus sur mes particularités.
Je suis désolée de tout ce que tu as enduréKumi_44 a écrit :Depuis ces dernières années, je suis petit à petit plus à l'écoute de ce corps si meurtri et douloureux par moments. Il me le rend bien avec cette production de cocktails d'hormones !
Je plussoie ce que tu décris hazufel, je ressens cette réappropriation de soi et en entier cette fois ci. De plus, les séances de psychomotricité me permet d'aller plus loin dans cette réunion corps-esprit et je le trouve précieux. Je ne peux que conseiller de faire des séances de psychomotricité (et le mieux avec une personne connaissant le TSA + ouverture d'esprit !).
Toutes nos blessures disloquent notre corps de notre tête, et chaque dislocation nous écarte un peu plus d'une unité qui nous permettrait d'aller mieux. La réappropriation du corps est pour moi ce cheminement de reconnecter le corps et l'esprit, de remodeler ce tout qui s'était disloqué.
La maladie, les traumatismes, les handicaps sont autant de sources de dislocations qui ne permettent pas à la tête d'aller bien, d'aller mieux. Chaque petite étape de reconquête de son unité est pour moi les seules possibilités d'un tout reconstruit vers le mieux.
Chaque petite étape aide. Parfois on n'arrive à rien du tout, et rien ne fonctionne. Il ne faut pas cesser d'y croire pour autant.
Pour la psychomotricité, mille fois oui pour les connaissances TSA, et qui ait l'habitude des adultes (c'est pas super courant, elles ont toutes leurs spécialités).
Celle qui est notre pilier central de prise en charge (à mes fils et moi), ne fait pas les adultes.
Elle m'a donc conseillée une de ses collègues plus axée adultes, et elle me fait travailler tous mes points faibles, tout est à la carte, en fonction de ma fatigue et de mon état physique aussi.Spoiler :
On travaille autant l'activité physique (qui s'est intensifiée de façon exponentielle en presque deux ans), que la mémoire de travail, la flexibilité mentale, et enfin la gestion des émotions, par son écoute très bienveillante surtout, et sa personnalité toujours positive et encourageante. Elle sait aussi très bien comment me donner une consigne qui doit être très claire.
Parfois sa stagiaire propose des trucs, et je reste bloquée... Elle reformule pour que je puisse comprendre le chemin à prendre et ne pas me poser mille questions d’interprétation qui peuvent aller très loin sur des trucs (qui paraissent) très simples...
Spoiler :
Ce n'est vraiment pas évident de dépasser la pression sociétale non plus.Kumi_44 a écrit :Je crois bien qu'il faudrait que je dépasse cette pression sociétale qui se veut de mettre des étiquettes pour tout. De plus, j'ai peut être une attente vis à vis du monde de la psychologie et aussi de la psychiatrie qui est en marge de ce qu'il y a aujourd'hui. Car le parent pauvre, la stigmatisation très forte, la tentation toujours grande de mettre de côté les personnes avec des troubles de santé mentale...
Plus j'en apprends sur la santé mentale, plus ça me révolte et j'ai la frustration que ça n'avance pas. Alors pour l'instant, j'avance d'abord sur moi même !
Je suis autant révoltée que toi sur l'état de la prise en charge de la santé mentale, de sa stigmatisation par ailleurs et des "traitements" proposés qui sont souvent de l'ordre de : "calme de l'ordre public" par orgie médicamenteuse qu'autre chose
Avancer sur toi me parait l'essentiel déjà, le reste suivra selon le chemin que tu décideras de prendre.