C'est aussi à cela que je pense. Un TSA peut à lui seul être à l'origine d'une véritable dépression s'il est ignoré (de la personne et/ou du psy) et que l'environnement n'est pas adapté aux particularités sensorielles et sociales de la personne.Glaciell a écrit : ↑dimanche 22 octobre 2023 à 20:08C'est le rôle du professionnel de déterminer la cause justement... Si le pro n'a pas en tête l'existence du burn-out autistique, il risque aussi de ne pas traiter la bonne cause, ne pas identifier les sources de stress de la personne, parce que ces éléments ne seraient pas source de stress pour une personne non TSA. Moi j'ai vraiment l'impression que les pros que j'ai appelés à l'aide pour mes difficultés me laissent couler parce qu'ils ne comprennent pas la fatigue et le stress provoqués par des simples imprévus, des simples interactions, des simples dossiers à monter, etc. Parce qu'ils n'envisagent pas que ces choses-là puissent mener au burn-out, et qu'ils continuent à croire que me pousser à interagir plus et à travailler plus va m'aider. Après, ça ne veut pas dire que le pro doive forcément tout expliquer par le TSA, justement il faut trier... Mais expliquer par le TSA n'implique pas non plus de partir du principe que c'est comme ça et qu'on ne doit rien y faire, au contraire.
En revanche, il est aussi tout à fait possible que d'autres causes soient impliquées qu'on soit TSA ou pas. Donc, si on n'est pas diagnostiqué car n'ayant pas eu accès à un bilan TSA adapté, on peut ne pas avoir les soins et les mesures préventives dont on a besoin et le risque de rechutes est grand.
Néanmoins, il ne faut pas non plus tout mettre sur le compte d'un TSA en effet et on peut avoir la malchance d'avoir un TSA et d'avoir eu une histoire de vie traumatique, un parent bipolaire et travailler dans un environnement maltraitant.. Faire la part des chose demande alors des professionnels hyper formés et compétents ... et c'est là que le bât blesse.