Autisme et monde du travail

[freeshost]

Bienvenue ! Floriaspie !

Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici.

Je partage aussi diverses ressources là.

Les pauses et le calme ont du bon. Beaucoup de personnes masochistes s'en privent.

[titom_des_tropiques]

Bonjour Floriaspie,

Je me reconnais totalement par rapport à la fatiguabilité hebdomadaire telle que tu la décris. Pour ma part, la zone rouge commençait le jeudi en milieu de journée. Les clashs avec collègues et hiérarchie se passaient souvent entre jeudi après-midi et vendredi, ce n'était pas un hasard. Simplement parce que ces jours-là, je partais à l'heure (+ une poignée de minutes) et tant pis si je ne pouvais pas finir ce que j'avais commencé.

Aujourd'hui c'est 100% télétravail et ça se passe mieux. Nettement mieux. Surtout en mode asynchrone.

[Flower]

Tu as de la chance d'avoir droit à 2 jours de télétravail... Chez nous (fonction publique d'Etat) c'est maximum 1 jour et il saute si le binôme n'est pas là. Comme si on ne travaillait pas en télétravail...
Du coup j'aimerais pouvoir passer à temps partiel, si mes finances et ma charge de travail le permettent. Je trouve ça très difficile d'avoir des aménagements de poste utiles, mais c'est peut-être aussi parce que je suis catégorie A...

[lucius]

Comme c'est la SEEPH, je me demandais pourquoi on n'évoque jamais les difficultés des salariés handicapés (ou TSA) à obtenir des promotions ou des augmentations. On parle beaucoup du chômage (et c'est très important) mais jamais de la carrière et du projet pro d'un salarié handicapé.

J'ai croisé un type en fauteuil roulant qui n'a jamais eu de promotion (qu'il espérait) en 8 ans malgré qu'il soit ultra-compétent et efficace et n'a eu que des formations au rabais.

Puis, j'ai croisé un autre type que je savais avoir un TSA qui a rejoint une autre société faute d'avoir une promotion.
Comme il a caché son TSA, il a eu une autre promotion deux ans après rejoint sa nouvelle société. D'après lui, il connait un autre SA dans sa nouvelle boite qui n'a jamais eu la promotion espérée car il a fait part de son TSA. D'ailleurs, d'après toujours lui, comme il (celui qui a reconnu avoir un TSA) était spécialisé sur certaines technologies mais que personne n'acceptait de l'aider à maintenir à jour ses compétences par des projets ou des formations, il est devenu un peu dépassé donc il n'arrivait plus à rejoindre certains projets.

[Lilas]

Personnellement, j'ai toujours eu régulièrement des augmentations, même après l'annonce de mon TSA. J'ai même été promue au statut d'experte pour ne pas être bloquée par ma grille précédente.

[lucius]

Lorsque je suis entré dans ma première société. J'avais la RQTH à cause de ma maladie (et non à cause de mon TSA pas officiellement diagnostiqué). Cela n'a pas été une partie de plaisir car ils ne savaient pas quoi faire de moi dés le jour de mon arrivée. J'ai dû me battre pour faire mes preuves et accéder à des projets intéressants. Trop longtemps, j'ai dit "oui" à tout ce que l'on me proposait comme boulot en interne (suite à l'insistance de mon entourage familiale disant que je ne pouvais pas dire "non"). C'était une erreur dans l'évolution de ma carrière.

[monpetitchat]

Bonjour à tous
Travaillant en esat a part la cadence de travail et les horaires aménager se sont les points positifs.
Mais en négatif beaucoup d atelier très très bruyant et avec des locaux assez anciens dans lequel ils n y aurait que très de travaux d isolation phonique.

[The.myst.x]

L'ESAT c'est franchement pas recommandé pour quelqu'un qu'a des troubles TSA. Forcément, les collègues ont des soucis mentaux donc eux mêmes ne connaissent pas les codes: certains vont être tactiles, d'autres vont faire du bruit, vont parfois piquer des crises qui vont nous faire nous même vriller, sans parler de certains qui veulent comme tout le monde 'neurotypique' et se parfumer (ou ne se lavent pas) et degagent une odeur ultra forte.... Donc à mon sens, mieux vaut travailler ailleurs en faisant valoir la rqth.