Bon et bien le premier rendez-vous au CRA a eu lieu...
...et c'est avec amertume que j'écris ces lignes car je suis toujours dans le flou.
Mon parcoure atypique ne permet pas un diagnostic précis pour le moment donc je vais avoir d'autre rendez-vous par la suite avec évidemment une longue attente entre chaque.
Deux personnes m'ont reçues (Une psychiatre et une psychologue) lors de ce rendez-vous qui a duré près de 4 heures et demi... C’était éprouvant , je suis ressorti épuisé.
Coupé en trois une première parties avec les deux, puis un face a face avec la psychologue ou nous avons fait des tests (
Modération (Lilas) : détail du contenu des tests supprimé, conformément à la charte du forum ), pendant ce temps mon père et la psychiatre étaient donc seuls, puis je les ai rejoint sans la psychologue qui n'est pas revenue, apparemment c'est signe d'incertitude de sa part
J'étais littéralement dévoré par l'anxiété, ces mois d'attentes, les nuit courtes, les sons, les odeurs, les lumières, les détails...ces satanées silhouettes qui passées derrière les vitres fumées... tout ça n'a pas aider...
Les deux ont été très gentilles nous avons discuté de tout ou presque et je crois ne pas m’être fait comprendre suffisamment bien de part mon anxiété qui a atteint des records.
Je me suis perdu dans l'immensité des sujets, des difficultés et leur explications car j'ai toujours peur de ne pas me faire comprendre (je n'ai jamais été pris au sérieux) donc je tente toujours de trouver les mots justes.
J'ai une petite obsession pour le sens des mots et la précision de ceux-ci.
Donc, évidemment, j'ai oublié de parler de choses que je ne voulais pas omettre. Des choses que je crois être importantes.
Car voyez-vous, la psychiatre ma clairement dit que "l'atypisme" de mon profile et de mon parcoure ne permet pas un diagnostic précis.
Des parents très absents durant l'enfance et les souvenirs de mon père (présents au RDV) quasi inexistants n'ont pas aider à établir un profile concret de l'enfance.
Elle m'a parlé de Possibilité d'autisme, de haut potentiel, de Schizoïdie (terme effrayant mais très proche de l'autisme au final qui d'ailleurs était l'appellation de l'autisme asperger de l'enfant auparavant).
Donc je n'ai pas la sensation d'avoir avancé. Et ça le déprime un peu à vrai dire...
J'ai la sensation d'avoir mis le doigt dans un engrenage qui n'en finira pas. (C'est une réaction a chaud le RDV était hier donc je ne suis pas totalement remit, d’où cette amertume)
La schizoïdie me parait hors de propos, j'ai mentionné ne as m’être fait comprendre sur certain points. Les liens sociaux en fait partie.
En effet je pense qu'elles ont concluent que je ne recherchais pas l'interaction sociale, que cela m’indiffère (ce qui est une des grandes lignes d'une personnalité schizoïde) alors que c'est tout le contraire.
J'aime les gens et recherche des liens, je tente de construire des choses avec les gens mais j'échoue inexorablement. Et quand vous passez 15/20/25 ans a essayer vous arrivez a saturation d’être rejeter et d’échouer donc vous vous isolez. Voilà le point que j'aurais voulu souligner.
J'étais dévoré par l'anxiété et suis passé a coté de beaucoup de choses.
Les prochains rendez-vous vont me permettre de corriger cela ce qui en fait un point positif mais je n'ai pas envie d'errer encore pendant des années... J'ai 30 ans et j'en peu plus de ne pas savoir ce qui cloche chez moi.
Merci d'avoir lu ces lignes, et je vous demande pardon pour le "ton" de celles-ci, je suis un peu déçu de n'avoir toujours qu'un point d'interrogation pour tout diagnostic après tout ce temps et ces efforts.
Mais bon je suis un éternel optimiste alors toute défaite me rapproche de la victoire